À Barcelone, Qualcomm a annoncé de nouvelles puces destinées aux produits qui sortiront entre fin 2022 et 2023. Parmi elles, il y a le premier modem Wi-Fi 7.
En terme de normes Wi-Fi, la France n’est pas le pays le plus en avance. Le Wi-Fi 6, disponible sur la plupart des terminaux haut de gamme, commence à peine à apparaître chez les opérateurs français (Orange et Free ne l’ont toujours pas) et le
Wi-Fi 6E, qui exploite la bande des 6 GHz, vient seulement d’être autorisé par les autorités. Malgré ce décalage important entre la promesse et la réalité, Qualcomm prépare déjà le terrain pour leur successeur. Au Mobile World Congress de Barcelone, le fondeur vient d’annoncer le FastConnect 7800, une puce gravée en 14 nm dédiée aux connectivités Wi-Fi et Bluetooth. Elle supporte le Wi-Fi 7, même s’il ne devrait pas arriver avant 2024.
Pour aller plus loin
Un premier essai
D’ici son lancement commercial, le Wi-Fi 7 devrait pas mal évoluer. Dans les faits, cette nouvelle norme, aussi estampillée 802.11be, devrait offrir des débits pouvant aller jusqu’à 30 Gbit/s. Pourtant, la puce annoncée par Qualcomm ne dépasse pas les 5,8 Gbit/s. C’est beaucoup, mais le Wi-Fi 7 finalisé pourra faire mieux. On peut en déduire qu’il s’agit d’un première tentative, avant l’apparition de modems beaucoup plus sophistiqués dans les prochains mois et années.
L’autre promesse du Wi-Fi 7 est sa latence encore plus faible. La FastConnect 7800 de Qualcomm, qui fonctionnent sur les bandes 5 Ghz et 6 Ghz, offrira une latence inférieure à 2 ms. L’utilité mise en avant par son créateur concerne notamment le cloud gaming ou le métavers, qui ont besoin d’une latence très faible pour fonctionner dans les meilleures conditions possibles.
Les autres annonces de Qualcomm
En plus cette toute première puce Wi-Fi 7, Qualcomm a profité du MWC de Barcelone pour annoncer un nouveau modem 5G (le X70), capable d’atteindre les 10 Gbit/s. Le fondeur a également dévoilé de nombreuses innovations liées au Bluetooth pour, par exemple, permettre aux propriétaires d’écouteurs sans-fil d’écouter de la musique lossless sans câble. Enfin, Qualcomm a aussi réitéré son intention d’accompagner Windows vers la transition ARM, un peu à la manière de ce qu’Apple a réussi avec ses puces M1.
Les investisseurs se préparaient samedi à de nouvelles fluctuations sauvages du prix des actifs après l'annonce par les pays occidentaux d'une série de sanctions sévères visant à punir la Russie pour son invasion de l'Ukraine, y compris le blocage de certaines banques du système de paiement international SWIFT.
Les nouvelles mesures annoncées par les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Europe et le Canada comprennent également des restrictions sur les réserves internationales de la banque centrale russe. Les sanctions seront appliquées dans les prochains jours.
Les investisseurs craignaient que la Russie ne soit exclue de SWIFT, le principal réseau de paiements internationaux, car cela perturberait le commerce mondial et nuirait aux intérêts occidentaux, tout en frappant la Russie.
"Cela signifie qu'il va y avoir une catastrophe sur le marché des devises russes lundi", a déclaré l'ancien vice-président de la Banque centrale russe, Sergei Aleksashenko. "Je pense qu'ils vont arrêter les échanges et que le taux de change sera alors fixé à un niveau artificiel, comme à l'époque soviétique."
Michael Farr, directeur général de la société de conseil financier Farr, Miller & Washington LLC, a déclaré à propos de l'impact sur les marchés mondiaux : "Cela pourrait être une surprise qui n'est pas très bien prise si cela signifie un ralentissement du commerce international."
La nouvelle intervient après une semaine où les inquiétudes liées à l'intensification du conflit en Ukraine ont secoué les marchés du monde entier, avec une chute des actions et une envolée des prix du pétrole, les investisseurs se précipitant vers l'or, le dollar et d'autres valeurs refuges.
Bon nombre de ces mesures de sécurité ont été au moins partiellement annulées jeudi et vendredi, et les marchés boursiers américains se sont redressés pour clôturer la semaine en hausse.
Les dernières mesures pourraient entraîner les marchés dans une nouvelle course folle, les opérateurs évaluant les conséquences pour l'économie mondiale, notamment une hausse potentielle des prix des matières premières et de l'inflation. La guerre entre la Russie, l'un des plus grands exportateurs de matières premières au monde, et l'Ukraine a déjà contribué à faire grimper les prix du pétrole à leur plus haut niveau depuis 2014.
Un problème "sera l'inflation qui est provoquée ici, et la mesure dans laquelle elle peut vraiment ralentir l'économie européenne. Cela pourrait créer des vents contraires si cela se poursuit encore et encore", a déclaré Farr.
Le S&P 500 a perdu 8 % depuis le début de l'année, en raison des inquiétudes suscitées par les conflits géopolitiques et par une Réserve fédérale plus optimiste.
"Beaucoup de traders étaient en quelque sorte en train de se convaincre que les États-Unis et l'Europe n'adoptaient pas une position dure", a déclaré Edward Moya, analyste principal de marché chez OANDA. "Cette action va être vraiment difficile à digérer et elle va vraiment toucher une corde sensible pour beaucoup d'investisseurs. ... Une grande partie du rebond que nous avons vu dans la seconde moitié de la semaine dernière sera testée."
Certains investisseurs ont toutefois déclaré que les marchés pourraient positiver les nouvelles mesures, car les troupes occidentales n'ont pas rejoint la guerre.
"C'est la chose la plus proche d'une déclaration de guerre d'un point de vue financier", a déclaré Ross Delston, avocat américain et ancien régulateur bancaire. "Cela aura pour conséquence que la Russie sera considérée comme radioactive par les banques américaines et européennes, ce qui constituera à son tour un obstacle majeur au commerce avec la Russie."
Dans une interview accordée à Marca, le directeur de l’Open de Madrid semble s’être assagi au sujet de la venue de Novak Djokovic même s’il préciste à juste titre que ce n’est pas lui qui décide, que chaque pays possède une législation qui peut être différente au sujet du Covid‐19.
« Ces derniers temps, on m’a beaucoup demandé quelle était ma position à ce sujet. Après ce qui s’est passé en Australie, il semble que le principal problème soit de savoir où Novak pourra être et où il pourra jouer.En fin de compte, en tant que tournoi, nous n’avons pas le pouvoir de décider qui peut y aller et qui ne le peut pas. J’espère juste qu’au mois de mai l’Espagne sera comme elle est maintenant, que le Covid aura continuer de décliner, que mon pays ira bien, que les restrictions seront minimes ou inexistantes. Et que chacun puisse entrer librement et c’est ce que nous voulons, ce que nous attendons. Dans ce cas, Novak sera le bienvenu comme tous les joueurs. »
LE SCAN SPORT - Ousmane Dembélé ne s'est rendu compte qu'au moment de rentrer qu'il n'avait pas son maillot. Un membre du staff a dû se précipiter pour le lui apporter.
Ce n'est un secret pour personne : Ousmane Dembélé a quelques problèmes de concentration. Et lors de l'écrasante victoire du Barça à Naples (1-4), le Français l'a encore montré.
À découvrir
Alors qu'il a débuté sur le banc, Xavi a fait appel à lui à un quart d'heure de la fin. Mais au moment d'enlever sa chasuble, l'ailier s'est rendu compte qu'il n'avait pas enfilé son maillot. C'est donc un intendant qui a dû se ruer vers le vestiaire pour lui apporter en urgence.
Cette étourderie n'a eu aucune incidence puisque les deux entraîneurs procédaient à 3 changements chacun. Dembélé en a donc profité pour se glisser parmi les nombreux entrants et ne faire perdre aucune seconde au match.
C'est la quatrième entrée en jeu consécutive pour l'ancien Rennais. Il avait pourtant été écarté du groupe courant janvier, après des complications liées à sa prolongation de contrat. Après avoir échoué à le transférer, Xavi a pris la décision de réintégrer celui que son président considère comme «meilleur que Mbappé».
Il semblerait qu'il y ait comme un problème sur la D925. Et plus particulièrement avec un radar à Friville-Escarbotin, dans la Somme. Depuis plusieurs jours, des automobilistes se plaignent. Ils affirment avoir été flashés à la sortie de la commune, une zone limitée à 80 km/h, alors qu'ils roulaient à la bonne vitesse, voire même en dessous.
C'est ce qu' a confié Sandra, une automobiliste, à nos confrères de France Bleu : « J'ai un compteur à aiguilles, donc je n'ai pas le kilométrage précis, mais je ne pense pas avoir roulé au-dessus. Et puis au travail, un collègue me dit que son ex-compagne s'est fait flashée deux fois au même endroit dans la même journée. C'est quand même des routes qu'on fait tous les jours, donc on ralentit, c'est bizarre ».
L'étalonnage de l'appareil en cause
Plusieurs conducteurs rapportent avoir vécu les mêmes déconvenues sur le réseau social Facebook. Certains, passablement irrités, ont appelé la gendarmerie de la ville qui tente d'expliquer la situation par un problème technique momentané. En effet, le radar ayant été déplacé récemment, il mettrait un certain temps avant de se calibrer et mesurer les bonnes vitesses. Mais la gendarmerie se veut rassurante : « Il n’y aura pas de suite pour ces automobilistes flashés par erreur ».
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Alertée, la préfecture de la Somme a fait savoir mercredi qu'elle n'a trouvé aucun dysfonctionnement sur ce radar mobile installé à la sortie de la commune de Friville-Escarbotin. La préfecture évoque un possible "effet de lumière" qui a pu tromper les conducteurs.
Dans une interview accordée à EFE, le joueur du Rayo Vallecano Óscar Trejo a analysé le match qui l’opposera ce samedi au Real Madrid à Vallecas.
"C'est une équipe forte dans toutes les lignes. On voit qu'ils traversent un très bon moment malgré la défaite à Paris. Personne ne doute du potentiel de l'équipe qu'ils ont, mais nous devons profiter du fait que nous jouons à domicile pour pouvoir gagner. Il est clair pour nous que nous devons jouer avec confiance. Nous devons profiter de ces matchs, les vivre de manière responsable et aussi savoir que nous pouvons gagner. Nous avons battu Barcelone, alors pourquoi pas le Real Madrid ?", a déclaré le meneur de jeu du Rayo.
Interrogé sur les clés du match, il a indiqué : "nous devons être à l'aise. Nous savons comment jouer à domicile, nous savons comment jouer ensemble, nous avons nos armes et nous connaissons notre stade mieux qu'eux. Chacun de leurs joueurs peut faire la différence et c'est pourquoi nous devons faire en sorte qu’ils se sentent mal à l'aise".
A la question de savoir s'il préfère Vinicius ou Karim Benzema, il a répondu : "J'aime beaucoup Benzema. Je suis heureux pour Vinicius, parce qu'ici les gens l'avaient beaucoup critiqué en disant qu'il lui manquait la dernière passe, le but, et cette année il s'est beaucoup amélioré et se sent très en confiance. Benzema me semble être un joueur complet. Il a le but, des passes, une vision et un jeu. Il s'associe très bien avec ses coéquipiers, c'est un bon finisseur et il s'associe bien avec les ailiers. C'est un dix transformé en neuf. J'ai toujours pensé cela et je pense qu'il ressent la même chose".
STOCKHOLM (Reuters) - La compagnie aérienne SAS a lancé mardi un nouveau programme de réduction des coûts et espère lever de nouveaux capitaux après avoir creusé ses pertes au premier trimestre, le transport aérien tournant toujours au ralenti.
La compagnie aérienne a accusé une perte avant impôts de 2,60 milliards de couronnes suédoises (244,74 millions d'euros) pour le trimestre de novembre à janvier contre une perte de 1,92 milliard de couronnes un an plus tôt.
"Les deux dernières années ont été les plus difficiles de l'histoire de l'industrie aéronautique(...) Plus que jamais, SAS a besoin d'un nouveau départ", a déclaré le directeur général, Anko van der Werff.
Le groupe prévoit de passer en revue toutes ses activités, y compris son réseau, sa flotte, les accords sociaux et toutes les structures de coûts afin d'économiser 7,5 milliards de couronnes par an.
"Le plan ouvre la voie à une revitalisation complète du bilan de SAS et à un renforcement substantiel de sa position de liquidité", a déclaré la compagnie dans un communiqué.
La compagnie aérienne, dans laquelle la Suède et le Danemark détiennent chacun une participation d'environ 22%, a obtenu trois milliards de couronnes des deux Etats en 2020 dans le cadre d'un plan de sauvetage.
SAS n'a pas précisé le montant du capital qu'elle espérait lever cette fois-ci, mais son directeur général a déclaré aux investisseurs qu'elle serait en mesure de fournir plus de détails en avril.
L'action SAS a cédé environ 4% juste après l'ouverture mais elle a rebondi ensuite (+0,84% vers 10h00 GMT).
La semaine dernière, l'action a perdu environ 30% après que le courtier norvégien DNB a déclaré que SAS se rapprochait de la faillite si aucune restructuration n'était mise en oeuvre.
(Reportage Anna Ringstrom, et Stine Jacobsen à Copenhague; version française Dina Kartit, édité par Jean-Michel Bélot)
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Ce soir à 20 h au Cinéma CGR, avant première de "Alors on Danse" en présence de Michèle Laroque entourée de l’équipe du film. "Bien décidée à reprendre sa vie en main après avoir découvert les infidélités de son mari, Sandra se réfugie chez sa sœur Danie. À l’opposé l’une de l’autre, elles se retrouvent autour de leur passion commune : la danse.
Avec les pieds nickelés de la chorégraphie Lucien et Roberto, des amis de sa sœur, Sandra trouve enfin la liberté et le grain de folie qui manquaient à sa vie.
Une nouvelle vie commence "parce qu’on a tous le droit à une deuxième danse !"
Tarif Club : 6 €. Tarif danseur (se) 5,50 € sur présentation de la licence,
C'est un quartier en mouvement. Le deuxième plus grand de Lille avec ses 26 754 habitants. Un quartier où se côtoient les communautés, où se mêlent précarité et richesse, familles et trafiquants. Dans le cadre de notre opération "Ma France 2022", nous avons sillonné ses rues, petites et grandes. Nous sommes allés à la rencontre de ces familles, commerçants, piliers de comptoir, sans-abris, étudiants... Wazemmes, un exemple du vivre-ensemble à l'heure de la présidentielle ?
"Vivant", c’est le mot qui revient sans cesse. Wazemmes est multiple. Wazemmes est cosmopolite. Son marché - le plus grand au nord de Paris - en est l'emblème le plus puissant. Chaque dimanche, cette institution attire 40 000 à 50 000 visiteurs, deux fois la population du quartier. Les touristes y croisent les fêtards venus terminer leur nuit. Les amis s'y retrouvent autour d’une bière et d’un poulet rôti. Surtout, les familles y remplissent le frigo pour un prix dérisoire.
En ce matin de février, le ciel est bleu place de la Nouvelle Aventure. Les nuages sont chassés par un vent puissant. Tout sourire, Naïla et Mohamed s'enthousiasment : "Wazemmes, c'est le paradis du commerce ! Le contact est si facile". Ainsi va la magie du lieu. Langues française et arabe s’entremêlent dans une même conversation. "Quand on vient à Wazemmes, on voyage sans avoir besoin de prendre l'avion !", s'amuse un autre couple.
Trois fois par semaine, le temps d'une matinée, la place devient un lieu de convergences. "Il y a un vrai sens du vivre-ensemble", se réjouit Nathalie. "C'est un quartier coloré, un quartier qui vit". Cabas à roulette à la main, cette mère de famille a ses habitudes. Douze ans qu’elle vit à Wazemmes. "Une bobo", assume-t-elle devant le stand bien garni d’une fromagère. "Pour les enfants, il y a les écoles publiques et privées, toutes les activités sportives, quelques petits parcs, des jeux. On y fait tout à pied".
A mesure que nous parlons, une autre réalité apparait en filigrane. Par rapport au marché, Nathalie vit "de l'autre côté de la rue Gambetta".
La rue Gambetta, c'est une fracture, un coupe-feu.
Nathalie, Wazemmoise depuis 12 ans
Deux Wazemmes se font face de part et d'autre et s'observent. A la supérette, "les gens comptent leur petites pièces de monnaie. Les Roms viennent faire les poubelles ici parce qu'ils savent qu'ils vont y trouver des choses".
Cette précarité est confirmée par les chiffres. Selon le recensement de 2015, 28% de la population wazemmoise vit sous le seuil de la pauvreté. 40% dans certains secteurs du quartier. Le taux de chômage y est de 9,1%, supérieur à la moyenne nationale. Avec 19 000 euros, le revenu annuel moyen par habitant est inférieur à la moyenne nationale. Cette pauvreté a choqué Nathalie quand elle s’est installée en 2010. Aujourd'hui, elle s'y est habituée.
En cette année électorale, la mère de famille en appelle à des efforts du gouvernement sur l'emploi et le pouvoir d'achat : "Quand il est bon, ça tire tout le reste vers le haut. L'argent stabilise. Avoir un travail, c'est essentiel.Quand je vois tous ces jeunes sans emploi, ça m'interroge. Quel avenir pour eux ? Quels espoirs ? Où va-t-on si notre jeunesse est malheureuse ?" Et d'insister sur le rôle de l'éducation, "la clef de toutes choses" à ses yeux.
Dans le cadre de notre opération "Ma France 2022", Sylvain de Tourcoing, 69 ans, nous a proposé une idée pour lutter contre cette pauvreté. Selon lui, "il faut une TVA à 0% sur les produits de première nécessité qui sont indispensables à tous, même aux plus pauvres". Sur la plateforme participative make.org, cette proposition recueille une majorité d'avis positifs : 203 votes, 71% pour.
Artère centrale de Wazemmes, la rue Gambetta est saisissante de contrastes. On vient de loin pour acheter la "viande de collection" de chez Evrard, les légumes de chez Parent, les produits italiens de chez Carlier, le pain signé Doucet… Ces épiceries fines font, elles aussi, la réputation du quartier.
Tandis qu'une clientèle aisée fait la queue devant les vitrines, des hommes et des femmes mendient. Benoît, 42 ans, m’explique comment il en est arrivé là après "une dispute avec ses parents". Entre les voitures garées, il a installé une petite table et une chaise. "Parfois, on m'insulte, mais bon… j'essaie de ne pas y faire attention".
Un peu plus haut, un autre homme est assis au sol près de son chien. "Un an et demi que je fais la manche. J'ai tout perdu après une séparation". Pour le moment, il dort dans un petit garage. En mars, il devrait enfin avoir son appartement dans le quartier. "Moi, je comprends que les gens ne donnent pas toujours. Je veux juste qu'on me dise bonjour". Tandis que nous parlons, une jeune voisine vient prendre sa tasse et lui amène un café chaud. Image furtive d'une solidarité toute simple et sincère.
A Wazemmes, des associations se battent. La tente des glaneurs est souvent citée parmi les beaux exemples d'entraide. Depuis 2010, ses bénévoles collectent et redistribuent chaque dimanche du pain, des légumes, des fruits et des fleurs à "une population en grande précarité et qui n'a pas accès à l'aide alimentaire". Une association bien connue des plus démunis.
Réunis autour d'un banc public place de la Nouvelle aventure, Pascal, Anaïs, Alexandre et Jo nous parlent de leurs difficultés. Ensemble, ils boivent des bières fortes. L'un d'entre eux reconnaît qu'il ne peut pas faire autrement "quand les mains tremblent dès le réveil". Ancien militaire, ancien entrepreneur, livreur à vélo, intermittent… tous s'entraident pour tenir. "Il y a beaucoup de souffrance ici, mais beaucoup d'amour aussi", nous confie Jo. La cannette à la main, ils rient et semblent partager un bon moment. Soudain, le visage de Jo se crispe.
Vous avez vu qu'on a évacué un corps il n'y a pas longtemps ?
Jo, livreur à vélo
Quelques jours plus tôt, Alexandre a été retrouvé mort dans le quartier. Mort de froid sur le parvis de l'église Saint-Pierre Saint-Paul. "Il était bourré. Il avait refusé de partir avec les pompiers, mais bon… des gens l'ont forcément vu", poursuit Jo. "On n'est pas capable de ramasser un mec en danger ! On est dans une société civilisée ou pas ?" La petite bande nous encourage à poursuivre notre route vers le "Cheval Blanc", rue des Sarrazins. "Une adresse incontournable", nous assurent-ils.
Nous sommes accueillis par Monique, la gérante du lieu. Quelques pas dans son restaurant, quelques mots et nous voilà déjà attablés. Elle est ainsi Monique. Chaleureuse dès le premier regard.
J'ai été élevée comme ça. Chez mes parents à Noël, il y avait toujours deux couverts de plus à table.
Monique, restaurant du Cheval Blanc
Taciturne, sa serveuse nous écoute. "Danielle était presqu'à la rue. On lui a trouvé un appartement, puis on l'a meublé. Tout le monde l'aide". Janine, 87 ans, est également là, un petit verre de blanc face à elle. "C'est la plus ancienne du quartier !".
En 24 ans, Monique a noué de nombreux liens avec les habitants. "Je ne quitterai jamais Wazemmes !" Et ces liens transcendent largement les communautés : "Une dame qui fait le marché me dépose des cornes de gazelles le dimanche". Elle se souvient alors émue : "Mes voisins musulmans sont venus saluer ma mère quand elle allait mal. Ils sont allés à l'église pour son enterrement… Eux qui n'étaient jamais entrés dans une église !"
En cette période de campagne électorale pourtant, quelque chose a changé dans le quartier. L'ambiance s'est crispée. Alors que je l'interroge, un commerçant musulman m'interpelle : "Vous venez montrer des poupées sans visage !". Il n'a pas digéré le reportage diffusé sur M6 stigmatisant, selon lui, la communauté musulmane de Roubaix. Il vend du miel à l'un de ses clients et finit par lâcher : "à chaque élection, c'est la même chose. On tape sur les musulmans".
Un peu plus loin, boulevard Montebello, je rencontre Hiba, 17 ans. Depuis quelques jours, cette lycéenne a décidé de revêtir le légiféré, voile complet et robe intégrale. "Je me sens libre comme ça", me dit-elle. Les bons résultats d'Eric Zemmour et de Marine Le Pen dans les sondages l'inquiètent.
J'aimerais changer de pays. Le port du voile gêne en France. Les regards me pèsent.
Hiba, 17 ans
Le quartier de Wazemmes serait-il tout à la fois le lieu de l'ouverture et du repli sur soi, du cosmopolitisme et de la peur de l'autre ? C'est Bénédicte, 62 ans, qui relève le mieux cet étrange paradoxe. Nous la rencontrons, une pelote de laine à la main, à la Lainière, une boutique bien connue de la rue Jules Guesde. "J'aime beaucoup ce quartier. J'aime sa mixité… mais je trouve que ça ne se mélange pas vraiment".
Bénédicte poursuit : "Que faire pour que les gens se parlent ? Ça ne va pas aller en s'arrangeant avec la campagne présidentielle. On a envie de vivre ensemble. Il ne faut pas s'arrêter à ce qui nous divise". Elle conclut : "C'est quand même incroyable ! On n'a pas encore trouvé le moyen d'associer des opinions et des croyances différentes ! Pourtant, la laïcité permet tout".
La religion et sa place dans la société sont au cœur de la campagne présidentielle. Dans le cadre de l'opération "Ma France 2022", Pierre, 49 ans, habitant de Lille, nous a ainsi partagé une idée : "il faut que les pasteurs, imams, prêtres, rabbins... soient de nationalité européenne afin d'éviter l'ingérence des puissances étrangères". Sur la plateforme make.org, les 178 votants se montrent cette fois partagés : 57% sont pour, 20% sont contre et 23% sont neutres.
Mais revenons à la Lainière. Charmés par les montagnes de pelotes, nous nous attardons un long moment dans la boutique. Son âme, c'est Jocelyne. 45 ans qu'elle a installé son commerce rue Jules Guesde. Pas question pour elle de déménager. Elle y reste malgré les trafics de drogues et de cigarettes.
"Samedi dernier, on avait encore un bus de Belges. Les gens viennent de partout pour notre laine. Ici, on s'pelote, on s'pelote", s'amuse-t-elle. Jocelyne ne nie pas les problèmes, mais "moi, ils (les dealers) me respectent. Ils me connaissent… et puis, on est dans le haut de la rue, ça va… Jules Guesde, ça dépend des moments".
La rue Jules Guesde a été entièrement refaite il y a quelques années. Elle abrite les premières caméras de vidéosurveillance de la ville. Pourtant, une étrange ambiance y persiste. Les dealers sont ici chez eux. Etudiante, Sonia vivait là il y a quelques années encore. "Je ne pouvais pas me payer un appartement trop cher". Elle se souvient du malaise qu'elle ressentait en sortant de chez elle. "On m'interpellait, on m'insultait. On me draguait. C'était vraiment lourd !" Vivant au rez-de-chaussée, elle devait supporter le squat des dealers sous ses fenêtres. Elle a tenu trois semaines avant de déménager. Une époque traumatisante pour elle.
La méthode est bien connue : harceler, agresser, racketter pour créer le malaise et le vide. "Le problème, c'est que les clients n'osent plus venir", nous confie un autre commerçant inquiet.
C'est pas facile de faire des affaires à côté des dealers. Il y a ceux qui surveillent, il y a ceux qui vendent. Pour nous, c'est vraiment difficile.
Un commerçant de la rue Jules Guesde
A la mairie de Lille, on ne nie pas le problème. "Il y a un sujet sécurité à Wazemmes", admet l'adjointe en charge du quartier. "Wazemmes a une vraie carte à jouer en tant que ventre de Lille. Là où les gens ont besoin de nous, c'est sur la sécurité".
Une fois par mois, Charlotte Brun anime une réunion avec la police. Depuis quelques temps, les cambriolages et autres vols à la roulotte sont en baisse dans le quartier : "Il y en a, mais moins qu'il y en a eu. On a un problème sur les sorties de métro Wazemmes et Gambetta. Les gens ne se sentent pas en sécurité, alors ils évitent ces lieux". Il y a aussi les voitures lancées à toute vitesse rue des Postes ou rue Barthélémy Delespaul, les rodéos de la rue de Wagram. "Laisse tomber", nous lance un jeune père sur le terrain de basket situé derrière la maison Folie.
C'est la jungle ici. Tu laisses ta voiture dehors, elle est fracassée !
Un père de famille près de la rue Wagram
Ces quelques mots, nous les échangeons sous le regard de jeunes dealers. Ils tiennent les murs. "Ce sont des réseaux endémiques depuis de nombreuses années", selon l'adjointe en charge du quartier. "Les démanteler, c'est notre priorité. Depuis juin dernier, on est passé à la vitesse supérieure. Un groupe de travail se réunit". De très grosses saisies ont permis de porter une sérieux coup à un trafic de cigarettes de contrebande et de protoxyde d'azote dans le secteur de la rue de Wazemmes.
Habitants et commerçants espèrent, mais sans grande illusion. Dans sa boutique de perruques et accessoires de mode pour cheveux, Charly se résigne : "On a eu plein de réunions avec la préfecture, mais ça n'a jamais rien donné".
Pour Charly, le vrai problème du moment c'est la crise du covid et le pouvoir d'achat. "La pandémie, c'est dur, très dur. Franchement, c'est l'incertitude. On n'arrive pas à se projeter. Pour nous, les petits commerçants, la crise économique a commencé un an avant le Covid. Que les politiques travaillent un peu plus pour nous ! Regardez, rue Gambetta, il y a beaucoup de locaux vides".
Aux quatre coins du quartier, les programmes de réhabilitation s'enchaînent. Rue Gambetta, rue des Postes, rue de Wazemmes… les projets de réaménagement se multiplient. Pour comprendre les mutations du quartier, il faut savoir d'où l'on vient. Charlotte Brun m'invite à regarder le compte Instagram de Domi Walter. L'homme partage de vieilles photos du quartier. Un travail de documentation passionnant.
"Regardez ces vieilles photos. A la fin des années 1970, Wazemmes était un quartier ouvrier, en partie insalubre, avec certaines maisons sans eau courante. Une métamorphose est en cours".
Ce que Lille a réussi, c'est de réhabiliter tout en gardant les différentes couches sociales de la population. Il y a une diversité sociale et beaucoup de lieux de mixité.
Charlotte Brun, adjointe à la mairie de Lille en charge du quartier de Wazemmes
A Wazemmes, on ne vit pas tous de la même façon, on ne se parle pas toujours, mais de nombreux lieux permettent de se croiser : en premier lieu le marché, mais aussi les clubs de sport, les écoles, les commerces. Et le gérant du Comptoir d'Orient de s'étonner des ventes inhabituelles d'une épice : la harissa à la rose est depuis peu particulièrement appréciée des cuisiniers en herbe adeptes des recettes simples d'Ottolengui, le dernier chef à la mode. C'est le grand atout de Wazemmes : on y trouve de tout !
Depuis plusieurs années, la municipalité tente de défendre la "vitalité commerciale" du quartier, mais le Covid a ébranlé la dynamique. La Voisinerie de Wazemmes fait partie des projets soutenus. Situé rue Barthélémy Delespaul, ce tiers-lieu de 220 mètres carré a été imaginé par Maïté. Entre la restauration, le coworking, les vide-greniers, les cours de yoga et autres privatisations festives, le lieu est baigné de lumière du matin au soir. "On n'a pas deux journées qui se ressemblent. Ça brasse des publics très différents".
Tandis qu'une grand-mère amène des vêtements à vendre, deux étudiantes travaillent leur thèse. "C'est le quartier où vivre", s'enthousiasme Juliette. "Je voulais tout faire à pied. Il y a le marché, les petits restos… Dans les bars de Wazemmes, tu peux tutoyer les gens. C'est naturel. Dans le Vieux-Lille, le tutoiement est plus marketing".
Wazemmes est un quartier jeune, quartier de la fête et des soirées arrosées. A la recherche de loyers abordables, les étudiants viennent y passer leurs plus belles années. 46% des habitants ont entre 18 et 30 ans. 58% sont même âgés de moins de 30 ans. "Wazemmes, c'est le campus universitaire", s'amuse une habitante. Juliette râle parfois sur les "crottes de chien, les alcoolos, le deal à la con" mais elle retient surtout "une vie chouette" : "De toute façon, je ne peux pas me permettre de vivre ailleurs".
Pour répondre à la demande de cette jeunesse fêtarde, les bars sont nombreux dans le quartier. Rue des Postes, les bars branchés pour trentenaire se sont multipliés ces dernières années. Une ancienne entreprise de dératisation a récemment cédé la place à une nouvelle enseigne branchée. Le quartier est en mutation, mais passer une rue, tourner à droite ou à gauche et vous retomberez soudainement dans un autre monde. Comme la rue Gambetta, un rond-point incarne cette fracture. "Tu vis avant ou après le serpent ?", entend-on souvent dans les conversations.
Alors que se termine nos pérégrinations, nous décidons de nous arrêter dans l'un de ses nombreux bars, le cœur de la vie wazemmoise. Nous avons choisi le Stout, rue Gambetta, pour son ambiance authentique. "Mon bar, c'est un lieu de rencontres", nous confie le gérant. "Ici, il y a les jeunes, les vieux, les enfants… parfois même des femmes qui allaitent leur bébé. Leur appartement est tout petit, alors ils viennent profiter d'un endroit un peu plus grand".
Et de conclure : "Wazemmes, c'est un village dans la ville. Ici, tu es un étranger le matin. Le soir même, tu sors avec des amis". Un client ajoute : "Y'a qu'à Wazemmes qu'on voit ça !"
Présidentielle 2022 : alors que la campagne électorale divise les Français, à Wazemmes, quartier populaire de Lille, on préfère parler de vivre-ensemble - France 3 Régions Read More
Organisé du 25 janvier au 18 février 2022, le festival "Alors… Raconte ! 2022" proposait sa soirée de clôture, vendredi à l’espace Bonnaïs de Caussade avec le conteur et chanteur Boubacar N’Diaye et son spectacle Voyage sans visa "Tukki Saa Suné" accompagné de Baye Cheikh Mbaye aux percussions et de Pape N’Diaye Paamath à la guitare et au chant, deux musiciens chanteurs de grand talent. Fils de griot, Boubacar Ndiaye a grandi au Sénégal et a reçu une formation traditionnelle, initié par ses deux mères et sa grand-mère dans l’art de la parole dont il dévoile bon nombre de dictons ou de proverbes. Dans la lignée de ses ancêtres, Boubacar Ndiaye a choisi de raconter les épopées et chants sacrés de la tradition wolof. Les rythmes et les danses accompagnent ses mots qui plongent le public dans l’univers de son enfance, qui résonne encore en lui. Au cours de son spectacle, il fait référence à Saint-Exupéry et son Petit Prince, le premier livre qu’il ait lu à l’âge de 20 ans, mais aussi à Victor Hugo, Aimé Césaire, et bien sûr Léopold Sédar Senghor. Il reprend également la citation de Paul Valéry : "Paul Valéry. La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas". Car dans son voyage sans visa, le conteur fait part de son rêve de jeune Sénégalais de changement vers un monde meilleur. Il révèle son admiration pour les oiseaux et son désir de faire comme les hirondelles : partir librement vers d’autres horizons pour mieux revenir dans leurs nids. Voyage Sans Visa parle de la souffrance de ces familles, de ces femmes qui attendent leurs maris, leurs enfants partis depuis des années. Ce jeune griot questionne la place du bonheur, de la réussite de ces immigrés qui, pour certains, prennent la pirogue au péril de leur vie. Noir sur noir ou blanc sur blanc, ça ne donne rien, le conteur prône alors la coopération entre les peuples, la mixité, l’entraide, au-delà de toutes formes de prosélytisme, avéré du moins. D’un point de vue purement artistique, un magnifique spectacle !
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"Alors on danse" est le 1er tube issu du premier album de Stromae, "Cheese", sorti en 2010. Le chanteur Belge a tout de suite su imposer son style. Un univers pop et singulier qui a fait son succès.
"Alors on danse" rencontre un énorme succès en Europe et sera vendu à plus d'1,8 millions d'exemplaires à travers le monde. Dans cette chanson, le "Maestro" évoque avec justesse les thèmes de la vie et tourne en dérision les tristes réalités du quotidien : "Qui dit fatigue dit réveil encore sourd de la veille, alors on sort pour oublier tous les problèmes, Alors on danse..."
Écoutez "Alors on danse" de Stromae sur Chérie FM !
Les faits se sont déroulés le mercredi 16 février 2022, dans un cabinet dentaire situé à Saint-Gaudens (Haute-Garonne).
La patiente pensait que les soins étaient gratuits
Une dentiste de la ville était en train de soigner une patiente, âgée de 30 ans. Et pendant la discussion, le sujet des prix du soin dentaire vient sur le tapis. Et la patiente, pas très au fait des pratiques en vigueur chez les dentistes, comprend qu’elle va devoir payer pour le soin dont elle est en train de bénéficier.
Elle somme alors la dentiste de cesser immédiatement sa tâche, car elle refuse de payer. La jeune femme s’énerve, la tension monte et elle repousse les mains de la dentiste qui tenait un instrument de soin. Dans son geste, la soignante est blessée.
Un jour d’ITT pour la dentiste
Sa patiente, elle quitte les lieux telle une furie. La dentiste termine sa journée mais décide tout de même d’aller déposer plainte au commissariat après cette agression qui lui vaudra un jour d’ITT. Alors qu’elle est en train de déposer plainte, sa patiente se présente d’elle-même au commissariat de Saint-Gaudens.
La jeune femme a été placée en garde à vue, puis présentée à la justice, au tribunal de Saint-Gaudens, le 17 février 2022. Elle sera reconvoquée le 23 juin 2022. En attendant, elle a l’interdiction formelle de s’approcher de la dentiste ou de son cabinet.
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Si vous faites partie de ceux qui ont connu McPixel lors de sa sortie il y a 10 ans, que ce soit par Steam Greenlight ou une vidéo de PewDiePie, Devolver Digital a une grosse surprise pour vous en la personne de McPixel 3.
Toujours développé par Mikołaj Kamiński, alias Sos Sosowski, McPixel 3 met en scène un héros de pixel dont la raison d'être est de sauver le monde de façon toujours plus expéditive et improbable. Le jeu est un enchaînement d'une centaine de niveaux remplis de gags et de mini-jeux, le joueur devant résoudre des situations rocambolesques, pour ne pas dire grotesques, du moment que cette fichue bombe n'explose pas. McPixel 3 prend donc un malin plaisir à varier les perspectives en incluant du shoot'em up, de l'action, de la plateforme, de la conduite et surtout énormément d'action débiles, voire vulgaires avec un peu de chance. Pas encore de date de sortie pour ce titre qui sortira au minimum sur Steam.
En manque d’air pur, envie de vous évader quelques heures…, sans masque. La balade du Pech d’Ané vous tend les bras. Situé sur la commune de Castella ce parcours d’environ 6.5 kilomètres représente en moyenne 2h10 de marche.
Cette balade commence sur le plateau entourant le bourg de Castella. La seconde partie est plus accidentée, tracée au-dessus de la vallée du Bourbon dans des chemins escarpés et ombragés.
Il existe 16 lieux remarquables à proximité de cette randonnée. Ces lieux peuvent être accessibles et visibles depuis le sentier ou bien être présents dans un rayon de 30 km autour du tracé ou du point de départ.
Munis d’un sac à dos, d’une gourde et de bonnes chaussures, descendez la route dos à la mairie. Au panneau Mestre Vidal, continuer sur cette route, sur environ 250 m. Dans le premier virage, aller tout droit sur une piste herbeuse, au milieu d’un champ. Tourner à gauche à l’angle d’un bois.
Entre chemin de terre, champ et falaise boisée, vous découvrirez les charmes d’une campagne encore protégée.
Le riche patrimoine de Castella
Le ruisseau Bourbon tient son nom de la fontaine qui lui donne naissance. C’est un cours d’eau remarquable par l’abondance et la clarté de ses eaux. Sa source fut autrefois consacrée à Borbo, déesse des eaux salutaires. Ce nom est également donné à l’église et au château voisin, dits de Bourbon ou du Castella. L’église moderne de Bourbon, située près du château, possède des sculptures représentant trois personnages sur son portail ; sa nef date du XVe ou XVIe siècle. Il ne subsiste du château de Fontirou, bâti au XIIIe siècle, que le donjon et une partie des murailles. La tour de Fontirou appartint à Diane de Poitiers qui la vendit à Jean de Godail en 1564.
Des repas peu ragoûtants et de faible qualité nutritionnelle. Des toilettes effectuées montre en main. Et des couches changées pas trop souvent pour ne pas entamer les stocks. Si depuis des années, le manque chronique de moyens humains et matériels dans les Ehpad est régulièrement dénoncé, la publication du livre enquête Les fossoyeurs, qui a révélé les coulisses de certains Ehpad du groupe Orpea, a terni un peu plus l’image d’une partie des établissements accueillant nos aînés, où leur bien-être est parfois sacrifié sur l’autel de la rentabilité.
Face à ce constat, les premiers concernés sont souvent déterminés à rester chez eux aussi longtemps que possible. Mais quand la perte d’autonomie est trop importante et rend le maintien à domicile impossible, certaines familles font alors le choix de prendre leur parent à la maison pour leur éviter l’Ehpad. Un choix motivé par l’amour et l’envie d’assurer le bien-être de son parent durant ses dernières années, mais qui nécessite une organisation bien rodée et dévouement sans faille. Et qui réserve son lot de contraintes, mais qui est très gratifiant, comme le racontent nos lecteurs et lectrices à 20 Minutes.
« Je me suis toujours promis d’éviter l’Ehpad à mes parents »
La face cachée et sombre des Ehpad, Patricia, 68 ans, la connaît bien. « J’ai travaillé comme aide-soignante, notamment chez Orpea et je me suis toujours promis d’éviter l’Ehpad à mes parents le moment venu ». Ce moment, c’était en mars 2020, au début de la pandémie de Covid-19. « Ils sont autonomes, mais avec les problèmes cardiaques de mon père, ils ne pouvaient plus vivre seuls dans leur maison située à 45 minutes de chez moi. Alors, mon papa de 94 ans et ma maman de 88 ans sont venus vivre chez nous. Ils ont financé l’aménagement d’un appartement dans notre maison : une grande pièce de vie avec une partie cuisine, une chambre et une salle de bains adaptée au handicap, le tout de plain-pied avec accès direct au jardin. Je les aide pour les courses, les médicaments et l’organisation au quotidien : mon expérience d’aide soignante à domicile m’a été très utile ».
Depuis quelques mois, Michel, 55 ans, a installé à la maison sa mère, âgée de 90 ans et atteinte d’Alzheimer. « Au rez-de-chaussée, elle a sa chambre, une salle d’eau adaptée et ses toilettes ». Lit médicalisé, siège de bain, fauteuil roulant et autre matériel médical technique, « les prestataires de santé à domicile (Psad) sont là pour accompagner les patients et leurs aidants à mettre en place un environnement adapté au niveau d’autonomie de la personne », indique la Fédération des Psad.
Un réseau d’aide précieux
Pour l’aide au quotidien et pour les soins, « selon le degré de dépendance et le plan d’aide établi par le conseil départemental dans le cadre de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), différents services peuvent être mis en place, explique Ronald Lozachmeur, directeur général d’Assia réseau Una, association d’aide et de soins aux personnes en perte d’autonomie. Il y a tout d’abord l’aide à domicile : pour l’entretien de la maison, préparer et donner repas, pour le lever et le coucher ou encore pour aider à la toilette simple, cite-t-il. Quand la dépendance est plus importante, il y a aussi les soins assurés par des aides-soignants et les soins plus techniques assurés par nos infirmières. Evidemment, pour les aidants familiaux, tout ce réseau est fondamental pour arriver à tenir la distance physiquement et psychologiquement : devoir porter et laver son parent âgé quand on a plus de 65 ans, ce n’est pas forcément chose aisée ».
Ainsi, Michel voit chaque jour tout le réseau d’aide à domicile qu’il a tissé pour sa mère : « Une infirmière passe matin et soir pour différents soins, une auxiliaire de vie passe du temps avec maman et assure le ménage dans son espace de vie et un kiné passe chaque semaine. Et ma mère va deux fois par semaine en l’accueil de jour où elle retrouve d’autres patients Alzheimer ». Valérie, elle, peut compter pour l’aider à prendre soin de sa mère sur une auxiliaire de vie qui « vient deux à trois fois par jour veiller sur elle et lui donner son déjeuner quand je travaille », raconte-t-elle.
« C’est lourd », mais « je ne regrette rien »
A 52 ans, elle ne regrette pas son choix. « Aujourd’hui, elle est complètement dépendante et c’est lourd et compliqué de s’en occuper au quotidien, mais malgré son état de santé, elle nous reconnaît et voit ses petits enfants régulièrement. Et ce n’est que du bonheur de la voir sourire, se réjouit Valérie. Et en Ehpad, ma mère se serait éteinte depuis longtemps ».
Un avis partagé par Dalila, 56 ans, maman d’un enfant porteur de Trisomie 21, qui n’a pas hésité à accueillir sa mère. Pourtant, « je n’ai eu ni aide ménagère ni aide-soignante, alors qu’elle ne pouvait plus marcher. A la longue, c’est devenu difficile de concilier travail, mon enfant et ma mère, mais avec l’aide de ma fratrie, on a pris soin d’elle jusqu’au bout. Aujourd’hui, elle nous a quittés et je ne regrette rien : elle n’a jamais été hospitalisée et a vécu jusqu’à son dernier souffle auprès des siens. Je préfère mille fois m’en être occupée avec beaucoup de tendresse, comme une mère pour son enfant ».
« Ma sœur vient me remplacer »
Et compter sur l’entourage est déterminant pour alléger ce quotidien qui requiert une logistique importante. « Nous avons la chance de vivre avec mes enfants et mes petits-enfants dans la maison voisine, confie Patricia. Si on s’absente, il y a toujours quelqu’un sur place près d’eux. Avec quatre générations qui cohabitent, cette situation nous paraît idéale, même si c’est une charge logistique importante. Mais mes parents sont faciles à vivre et leurs arrière-petits-enfants ont à cœur de les voir si souvent ».
« Quand nous avons besoin de nous éclipser avec mon mari, ma sœur vient à la maison pour me remplacer », raconte Dominique, 67 ans, dont le « père souffre de la maladie de Charcot ». Michel, lui, peut compter sur le soutien de ses proches : « Mon épouse m’aide au quotidien, ma sœur aînée s’occupe des finances de maman et mon autre sœur s’occupe de notre mère quand nous partons en week-end ou en vacances. L’état de maman se dégrade et il devient compliqué par moments de gérer ma vie de couple, mais pour le moment ça tient ». C’est pourquoi « nous proposons un service d'aide aux aidants, avec une équipe qui se déplace à domicile, parce qu’on sait désormais que c’est très difficile parfois d’être un aidant », observe Ronald Lozachmeur.
« Je n’ai pas trouvé d’aide disponible »
Car il faut y être préparé à la difficulté. Quand Christine, 59 ans, a décidé au moment du premier confinement d’accueillir son père chez elle, à Lyon, elle n’imaginait pas ce qui l’attendait. « A 89 ans, il vivait seul chez lui en Haute-Loire, il recevait deux fois par jour des soins infirmiers pour sa sonde à demeure. J’ai contacté au total quarante-deux cabinets infirmiers pour qu’il soit soigné chez moi, sans succès, parce que cet acte technique, payé seulement cinq euros, n’était pas assez rémunéré pour le temps qu’il prend. Alors j’ai appris à le faire moi-même ses soins, alors que mon père a les moyens de prendre en charge ces frais et que je ne suis pas infirmière. Avec le temps, mon père perd en autonomie et physiquement, c’est difficile à gérer pour moi. Les aidants ne sont pas aidés ».
En pratique, « comme à l’hôpital et en Ehpad, le secteur de l’aide à domicile est lui aussi frappé par un manque chronique d’effectifs, souligne Ronald Lozachmeur. A ceci près que, entre les annonces de revalorisation dont nous n’avons pas bénéficié, les faibles salaires, les horaires décalés, les déplacements à domicile quand le prix des carburants s’envole et qu’il s’agit de soins que l’on effectue généralement seul et non en équipe, notre secteur est encore moins attractif. On a dans tout le territoire de nombreux postes vacants, faute d’attractivité suffisante. Avec des conséquences directes sur les capacités de nos structures à répondre à la demande qui, elle, est croissante et devrait exploser. Il serait temps d’en faire un enjeu politique majeur ».
"Si tu dates en bas de chez toi... Alors vote en bas de chez toi!", met en avant la publicité de l'association apartisane "A Voté", sous la forme de "Swipe Video Card", sorte de mini-vidéo en 4 volets.
À partir de jeudi et jusqu'au 8 avril, l'ensemble des utilisateurs de l'application en France âgés de 18 à 25 ans verront apparaître l'annonce en faisant défiler ("swipant") les profils. Ils seront renvoyés vers le site de A Voté, qui centralise toutes les démarches à suivre pour voter à l'élection présidentielle de 2022.
7,6 millions de personnes mal inscrites sur les listes
En France, la mal-inscription sur les listes électorales, causée en grande majorité par les déménagements, concernait 7,6 millions de personnes en 2017, dont 51% des 25-29 ans, selon les travaux de la sociologue Céline Braconnier.
Représentant près de 50% des membres de Tinder, les jeunes sont particulièrement touchés par l'abstention, puisqu'être mal-inscrit "c'est trois fois plus de chances de s'abstenir", prévient l'ONG dans un communiqué.
Pour cette raison, l'application la plus utilisée dans le monde pour faire de nouvelles rencontres a souhaité donner à l'association l'opportunité d'"aider la jeune génération à reconnaître qu'ensemble, ils ont une voix", explique Ben Puygrenier, porte-parole de Tinder en France.
"Ramener la démocratie au plus près des jeunes"
"Il faut ramener la démocratie au plus près des jeunes, là ou se forgent les opinions et où se font les discussions", expliquent les co-présidents de l'ONG, Flore Blondel-Goupil et Dorian Dreuil.
Tinder a soutenu d'autres initiatives par le passé (sur le consentement par exemple) et dans d'autres pays, pour les élections aux États-Unis en 2020 ou en Allemagne en 2021.
Différentes initiatives ayant recours au numérique pour lutter contre la mal-inscription ont vu le jour après l'abstention record observée lors des élections régionales et départementales de 2021.
Récemment, des militants des Jeunes avec Macron (JAM) ont utilisé leurs comptes sur des sites de rencontres pour inciter leurs "matches" à voter, mais Tinder a menacé de bannir ces profils créés selon eux dans le seul cadre d'une campagne politique.
"Si tu dates en bas de chez toi... Alors vote en bas de chez toi!": Tinder s'associe à une ONG pour inciter les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales - Nice-Matin Read More
Publié le 15 févr. 2022 à 18:28Mis à jour le 15 févr. 2022 à 18:44
Cette nouvelle péripétie ne va pas éclaircir les mystères, bien au contraire. Mazars a décidé de lâcher Donald Trump, dont les activités sont visées par des enquêtes de la procureure de New York. Et les raisons avancées par le cabinet français d'expertise comptable renforcent les soupçons qui pèsent sur la Trump Organization et sur l'ancien président américain lui-même.
Citant des conflits d'intérêts, Mazars a renoncé à être le comptable de la Trump Organization et a indiqué que les déclarations financières que Donald Trump lui a fournies pendant dix ans ne devaient pas être considérées comme fiables. « Nous sommes arrivés à cette conclusion sur la base, en partie, des documents déposés par le procureur général de New York le 18 janvier 2022, de notre propre enquête, et d'informations reçues en interne et de sources extérieures, a fait savoir le cabinet dans une lettre adressée au directeur juridique de la Trump Organization.
« Valorisations d'actifs frauduleuses »
Mazars précise ensuite : « Bien que nous n'ayons pas conclu que les différentes déclarations financières, dans leur ensemble, contiennent des anomalies, sur la base de toutes ces circonstances, nous pensons qu'il est approprié de vous conseiller de ne plus vous fier à ces documents. » Le cabinet a enfin indiqué que les seules missions qu'il n'avait pas achevées étaient les déclarations d'impôts de Donald et Melania Trump.
En agissant de la sorte, Mazars pourrait chercher à se couvrir alors que l'enquête de la procureure générale de New York, Letitia James, avance. Le mois dernier, son bureau a fait savoir qu'il avait trouvé des preuves « significatives » indiquant que « la Trump Organization a utilisé des valorisations d'actifs frauduleuses ou trompeuses pour obtenir une multitude d'avantages économiques. Notamment des prêts, une couverture d'assurance et des déductions fiscales. » Il a aussi pointé de nombreuses « déclarations et omissions trompeuses ». La procureure cherche désormais à entendre directement Donald Trump et son épouse.
Un rôle pour 2024 ?
L'impact de l'enquête de New York pourrait toutefois être limité pour Donald Trump. Il s'agit d'une enquête au civil, qui n'inclut donc pas de charges criminelles. L'ancien président ne risque donc pas, dans cette affaire, de peine de prison ou d'inéligibilité. En revanche, il pourrait être sanctionné financièrement et certaines de ses activités pourraient être restreintes dans l'Etat de New York. Et une autre enquête, menée par le procureur de Manhattan , pourrait, elle, déboucher sur des inculpations criminelles.
En attendant, Donald Trump se met en ordre de bataille pour 2024. S'il n'est pas officiellement candidat à la primaire républicaine, il multiplie les signaux et continue de jouer un rôle central dans la politique américaine.
À l’Estive, mardi 8 février, plusieurs femmes et quelques hommes sont réunis pour entendre Daniel Delanoë, psychiatre et anthropologue, parler de la ménopause.
Une conférence sur la ménopause, une drôle d’idée ? Une très bonne idée ! Parce que la ménopause, on n’en parle pas, ou peu. À l’approche de la cinquantaine, on en discute vaguement avec les copines Et toi ? Ça y est ? Tu l’es (ménopausée) ? On se renseigne, un peu anxieuse, sur les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur, toutes ces angoisses que nous ont transmises nos mères. Et voilà que Daniel Delanoë, dès les premières minutes, montre avec drôlerie et intelligence comment la publicité s’est emparée du sujet pour diffuser des idées reçues qui ont encore la peau dure. Madame, vous voulez rester femme ? Prenez donc notre traitement hormonal. L’implicite fait mal : sans médicament, bye bye la féminité. Dès l’Antiquité, la femme ménopausée est stigmatisée, considérée comme dangereuse. Dans les années 60, Robert Wilson, gynécologue américain prévient : "La douleur de l’alcoolisme, de la toxicomanie, du divorce et des foyers brisés par ces femmes instables privées d’œstrogènes ne pourra jamais être racontée". On est prêts à tout pour vendre un traitement qui s’avérera dangereux pour la santé des femmes… Contrebalançant ce tour d’horizon historique ahurissant, l’anthropologue raconte que chez les Mohaves, peuple amérindien, l’érotisme et la force de vie de la femme ménopausée sont célébrés ! Vous voulez en savoir plus ? Écoutez donc cette conférence passionnante, bientôt en ligne sur la chaîne Youtube de l’Estive !
Les marchés continuent de baisser après que la Maison Blanche a déclaré la semaine dernière que la Russie pourrait envahir l’Ukraine « d’un jour à l’autre », y compris pendant les Jeux olympiques d’hiver de ce mois-ci, une perspective qui a poussé les investisseurs paniqués à se débarrasser des actions et a fait bondir les prix du pétrole à des sommets de sept ans. Lundi soir, le CAC 40 a affiché une baisse à -2,27%, le Footsie à -1,69%.
Principaux faits
Les actions ont plongé à la suite de l’annonce de la Maison Blanche : l’indice Dow Jones a perdu 1,5%, soit plus de 500 points, tandis que le S&P 500 a perdu 1,9% et le Nasdaq Composite 2,8%.
Le conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, Jake Sullivan, a déclaré lors d’une conférence de presse vendredi après-midi que la Russie pourrait lancer une invasion de l’Ukraine « d’un jour à l’autre » peut-être même pendant les Jeux olympiques, sur fond de signes de renforcement militaire à la frontière du pays.
Tous les citoyens américains devraient quitter le pays « immédiatement », a déclaré la Maison Blanche, ajoutant que même s’il n’est pas certain que le président russe Vladimir Poutine ait pris la décision finale d’envahir le pays, « cela pourrait bien arriver bientôt ».
La nouvelle a fait bondir les prix du pétrole, le prix du pétrole brut américain ayant augmenté jusqu’à 4,7% pour s’échanger brièvement à plus de 94 dollars le baril, son prix le plus élevé depuis 2014.
Les inquiétudes persistantes des investisseurs quant à la rapidité avec laquelle la Réserve fédérale va resserrer sa politique monétaire et augmenter les taux d’intérêt pour lutter contre la flambée de l’inflation ont contribué au repli de vendredi.
Les marchés avaient déjà été ébranlés par une lecture de l’inflation rougeoyante du département du Travail un jour plus tôt, qui a montré que les prix à la consommation en janvier ont bondi de 7,5% par rapport à l’année précédente.
Citation importante
« Les tensions entre la Russie et l’Ukraine ont plané sur le sentiment déjà vacillant des investisseurs », a déclaré John Lynch, directeur des investissements de Comerica Wealth Management. « Les investisseurs comptaient sur une résolution diplomatique, mais les récents développements indiquent qu’il s’agit peut-être d’un vœu pieux et qu’il n’est donc pas entièrement pris en compte par les marchés ».
Ce qu’il faut surveiller
Plusieurs actions de l’aérospatiale et de la défense se sont redressées suite aux nouvelles concernant l’Ukraine. Northrop Grumman a bondi de près de 4%, tandis que Lockheed Martin a augmenté de plus de 2%.
Le contexte
Des données sur l’inflation plus mauvaises que prévu, associées aux craintes que la Réserve fédérale ne resserre trop rapidement sa politique monétaire et n’entraîne les marchés dans une chute libre, ont exercé une pression sur les valeurs technologiques et autres valeurs de croissance tout en faisant bondir les rendements des obligations d’État. Le bon du Trésor à dix ans a brièvement dépassé les 2% jeudi, son plus haut niveau depuis août 2019 et contre 1,5% en décembre.
Les actions ont largement lutté pour la direction jusqu’à présent en février, évoluant légèrement à la hausse après le selloff généralisé du mois dernier, qui a été le pire début d’année du marché depuis 2009. L’inflation galopante de janvier a incité de nombreux experts à prédire que la Réserve fédérale devra resserrer sa politique monétaire de manière plus agressive. Les banques d’investissement, dont Bank of America et Goldman Sachs, avertissent leurs clients que la banque centrale va probablement relever les taux d’intérêt plus souvent que prévu afin de lutter contre la flambée des prix à la consommation. Certains experts prévoient désormais jusqu’à sept hausses de taux d’intérêt cette année, soit bien plus que les trois hausses de taux initialement prévues par les responsables de la Fed en 2022.
« On ne peut pas minimiser ce que les nouvelles d’aujourd’hui pourraient signifier sur cette partie du monde et les personnes impactées, mais d’un point de vue d’investissement, nous devons nous rappeler que les événements géopolitiques majeurs n’ont historiquement pas beaucoup fait bouger les actions », explique Ryan Detrick, chef de la stratégie de marché chez LPL Financial. « Par exemple, après l’assassinat de JFK en novembre 1963, les actions ont connu l’une de leurs meilleures séries de six mois… la vérité est qu’une économie solide peut compenser beaucoup de péchés ».
Article traduit de Forbes US – Auteur : Sergei Klebnikov