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Thursday, March 31, 2022

Top Chef : mais alors, on peut vraiment manger le menu de chez Philo Saucisse ? - Konbini Food

Une fois de plus cette année, la guerre des restos nous a livré de belles surprises : des courts-circuits, des fautes de goût, et des menus audacieux. Dans cette course effrénée pour la victoire, l’équipe de Philo Saucisse a su se démarquer.

Avec leur menu 100 % carnivore, l’équipe d’Arnaud, Mickaël et Wilfrid ressort triomphante. Et bonne nouvelle pour les petits curieux : le menu de Philo Saucisse découvert à la télévision est d’ores et déjà disponible à la livraison dans neuf villes de France, et ce, jusqu’au 9 avril.

Pour 35 euros, vous pourrez ainsi déguster une entrée à la saucisse d’agneau. Suivra le plat dit de "la saucisse inversée", une saucisse-purée 2.0. Enfin, et c’est sans doute le climax de ce menu, viendra le boudin blanc à la fève de tonka et aux pommes.

Le menu est disponible pendant 10 jours dans neuf villes de France via l’application Uber Eats : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Paris et Toulouse.

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Covid : alors que les contaminations repartent à la hausse, les centres de vaccination ferment - Europe 1

Thibaud Hue, édité par Solène Leroux , modifié à

Nouvelle épidémie, ou nouvelle vague de Covid-19 ? En France actuellement, 130.000 nouveaux cas sont détectés chaque jour en moyenne. Pendant que l'épidémie repart, les centres de vaccination ferment. Un calendrier qui interroge dans la mairie du 6e arrondissement de Paris.
REPORTAGE

S'agit-il d'un rebond ou d'une nouvelle vague ? Une certitude : le Covid-19 est toujours là. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dévoilé plusieurs scénarios pour la suite de la pandémie. D'abord, le pire, avec l'apparition d'un variant encore plus virulent et plus transmissible que les précédents. Et puis, le plus probable, avec une maladie moins grave grâce à l'immunité des populations. En France, en ce moment, 130.000 nouveaux cas sont détectés chaque jour en moyenne. Pendant que l'épidémie repart, les centres de vaccination ferment. Un calendrier qui interroge dans la mairie du 6e arrondissement de Paris.

Une dernière piqûre et puis s'en vont. Les soignants retirent leur blouse et soufflent. Terminé le centre de vaccination. Mais les derniers patients sont très étonnés, comme Marie-Claire, qui remonte ses lunettes. "J'étais un peu surprise. On a besoin de se faire vacciner", assure-t-elle au micro d'Europe 1. "C'est plus simple de venir dans la mairie qu'ailleurs, dans une pharmacie où il faut prendre rendez-vous. Je trouve que c'est trop tôt pour fermer", conclut-elle.

"Le Covid n'est pas mort"

Trop tôt aussi pour Elsa, venue pour sa troisième dose. Elle craint la remontée des cas : "Le Covid n'est pas mort, on ne va pas non plus faire comme s'il n'existait plus." Les prochains patients iront chez leur médecin ou dans une pharmacie pour recevoir leur dose. Des patients qui étaient de moins en moins nombreux, et le temps semblait un peu long pour les soignants comme Antoine. "On voit les vaccinations réduire. Il y a une petite remontée ces derniers temps, avec les 80 ans et la quatrième dose", raconte-t-il. Mais globalement, "il y a eu des moments très creux".

Le responsable du centre, le docteur Marc Jacono, le confirme, c'était le bon moment de fermer. "On voit que le variant Omicron est quand même moins virulent, même s'il faut toujours rester très prudent", détaille le soignant. "Peut-être que dans 15 jours, on va voir des chiffres qui remontent très haut et des hospitalisations et des décès. L'épidémie ne nécessite plus qu'on vaccine toute la population." Au cas où, prévient le médecin, les ordinateurs et une partie du matériel restera sur place pour une éventuelle réouverture.

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Wednesday, March 30, 2022

Démarchage téléphonique : alors que le gouvernement renforce son dispositif, comment se protéger ? - LaDepeche.fr

l'essentiel À partir du 1er avril, le gouvernement renforce son dispositif législatif de lutte contre le démarchage téléphonique. Une première phase qui concerne essentiellement les courtiers en assurance qui devront désormais demander un accord verbal pour poursuivre la conversation. Une première étape avant une interdiction totale ?

Opérateurs téléphoniques, assureurs, fournisseurs d’énergie… le démarchage téléphonique est devenu une nuisance quasi quotidienne pour un bon nombre de Français. Particulièrement intrusif et agaçant, ce fléau qui a proliféré ces dernières années, a tendance à mettre à rude épreuve les nerfs des consommateurs. 20 % des Français refusent désormais de répondre à des appels inconnus ou à des appels inattendus, par crainte d’effets indésirables, rapporte l’Insee.

Conscient du phénomène, le gouvernement tente tant bien que mal de mettre fin au ras-le-bol des appels à répétition. Comment ? Après avoir interdit, depuis le 1er septembre 2020, le démarchage téléphonique dans certains secteurs comme la vente d’équipements, la réalisation de travaux d’économies d’énergie et la production d’énergies renouvelables, le législateur annonce un nouveau tour de vis.

Dès ce vendredi 1er avril, une nouvelle série de mesures vient renforcer la réglementation en vigueur. Dans sa ligne de mire : le démarchage et la vente par téléphone de contrats d’assurance. Il faut dire que le secteur fait partie des mauvais élèves. Selon l’association des consommateurs UFC Que choisir, certains professionnels du monde de l’assurance ne semblent toujours pas tenir compte des recommandations émises par le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) en matière de démarchage téléphonique.

Un accord pour poursuivre la conversation

À compter de demain, « les courtiers qui démarchent des clients potentiels et vendent des contrats d’assurance par téléphone devront respecter de nouvelles obligations », explique le site du gouvernement. Ils devront entre autres « demander l’accord explicite du client potentiel dès le début de la discussion, et mettre fin à l’appel si l’interlocuteur déclare son opposition. Dans ce cas, le courtier ne devra plus le rappeler ».

Une « contractualisation » qui sera bien accueillie par ceux qui ne raccrochent pas aux nez des démarcheurs et qui préfèrent, par courtoisie, attendre quelques longues minutes avant de signifier leur désintéressement. Une dizaine de pays européens comme l’Allemagne, l’Autriche, la Lituanie et la République tchèque ont déjà fait le choix du « opt-in » (accord du destinataire de la publicité).

Un délai de 24 heures

Pour le consommateur qui serait intéressé par l’offre proposée, il bénéficiera également d’une protection juridique afin de limiter les arnaques. « Le courtier aura l’obligation d’envoyer tous les documents afférents au contrat avant de le conclure, et vérifier leur bonne réception et attendre 24 heures avant la signature du contrat », détaille le gouvernement.

En plus de ce délai, le démarcheur devra recueillir une signature électronique ou manuscrite, l’accord oral est désormais insuffisant. Le courtier aura aussi l’obligation de conserver pendant deux ans l’enregistrement de l’échange téléphonique ayant conduit à la transaction. Ces nouvelles dispositions sont ajoutées au code des assurances. « En cas de non-respect, elles sont sanctionnées d’une amende pouvant atteindre 1 500 € (contravention de 5e classe) », avertit le gouvernement.

BLOCTEL peine à convaincre

En plus de cette nouvelle législation, le gouvernement avait déjà entamé au début d’année une évolution de la plate-forme BLOCTEL. Si avant, la protection des numéros inscrits était limitée dans le temps (trois ans), depuis le 1er janvier, elle sera automatiquement reconduite pour trois années supplémentaires.

Lancée en 2016, elle a succédé à la liste d’opposition initiée par l’association Pacitel. « Il est interdit à un professionnel, directement ou par l’intermédiaire d’un tiers agissant pour son compte, de démarcher téléphoniquement un consommateur inscrit sur la liste d’opposition au démarchage téléphonique BLOCTEL, sauf en cas de relations contractuelles préexistantes », rappelle le gouvernement.

Malheureusement, la réalité est tout autre. La majorité des professionnels ne consulte pas la liste rouge avant de composer le numéro du prospect. Résultat, la plateforme peine à convaincre les 3,8 millions de Francais inscrits, dont une bonne partie la juge inefficace.

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Charente : ils entrent chez lui par effraction alors qu'il est seul avec sa fille, l'agriculteur tire et tue u - LaDepeche.fr

l'essentiel Les faits se sont déroulés, ce vendredi 25 mars, entre 22h et 23h, alors que l'auteur des coups de feu était seul avec sa fille de 3 ans à leur domicile. La victime, âgée de 44 ans, est décédée dans la nuit.

Un homme de 35 ans, résidant à Longré dans le nord de la Charente, a été mis en examen pour meurtre, après avoir tiré mortellement sur un quadragénaire entré par effraction à son domicile, ce vendredi 25 mars, a-t-on appris, ce mardi 29 mars au soir, auprès du parquet d'Angoulême. Selon les premiers éléments de l'enquête, cet agriculteur a tiré à deux reprises avec un fusil de gros calibre sur un groupe de quatre cambrioleurs entrés par effraction chez lui, tuant l'un d'eux, a indiqué Aude de Vallée, substitut du procureur d'Angoulême.

Il dit "s'être senti menacé"

Les faits se sont déroulés vendredi entre 22h et 23h, alors que l'auteur des coups de feu était seul avec sa fille de 3 ans à leur domicile. Aux enquêteurs, l'agriculteur a expliqué avoir agi en état de légitime défense après "s'être senti menacé" lui et son enfant, toujours selon la même source.

La victime, âgée de 44 ans, est décédée dans la nuit de vendredi à samedi au centre hospitalier de Ruffec, à 20 km de là. Selon le quotidien la "Charente Libre", citant une source proche de l'enquête, peu après les tirs, les trois autres cambrioleurs présumés ont déposé la victime, originaire de Serbie, devant les urgences avant de prendre la fuite en voiture.

À l’issue de sa mise en examen pour "meurtre", l'auteur des coups de feu a été laissé libre et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître à son domicile, a ajouté le parquet.

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Charente. Des cambrioleurs entrent chez lui alors qu'il est seul avec sa fille : un agriculteur ouvre ... - JSL - le Journal de Saone et Loire

Un homme de 35 ans, résidant à Longré dans le nord de la Charente, a été mis en examen pour meurtre, après avoir tiré mortellement sur un quadragénaire entré par effraction à son domicile vendredi.

Selon les premiers éléments de l'enquête, cet agriculteur a tiré à deux reprises avec un fusil de gros calibre sur un groupe de quatre cambrioleurs entrés par effraction chez lui, tuant l’un d’eux, a indiqué Aude de Vallée, substitut du procureur d'Angoulême.

Les faits se sont déroulés vendredi entre 22h et 23h, alors que l'auteur des coups de feu était seul avec sa fille de 3 ans à leur domicile. Aux enquêteurs, l'agriculteur a expliqué avoir agi en état de légitime défense après « s'être senti menacé » lui et son enfant.

Libre sous contrôle judiciaire

La victime, âgée de 44 ans, est décédée dans la nuit de vendredi à samedi à l'hôpital. Selon La Charente Libre, citant une source proche de l'enquête, peu après les tirs, les trois autres cambrioleurs présumés ont déposé la victime, originaire de Serbie, devant les urgences avant de prendre la fuite en voiture.

A l'issue de sa mise en examen pour « meurtre », l'auteur des coups de feu a été laissé libre et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître à son domicile.

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Tuesday, March 29, 2022

Charente. Des cambrioleurs entrent chez lui alors qu'il est seul avec sa fille : un agriculteur ouvre ... - Le Progrès

Un homme de 35 ans, résidant à Longré dans le nord de la Charente, a été mis en examen pour meurtre, après avoir tiré mortellement sur un quadragénaire entré par effraction à son domicile vendredi.

Selon les premiers éléments de l'enquête, cet agriculteur a tiré à deux reprises avec un fusil de gros calibre sur un groupe de quatre cambrioleurs entrés par effraction chez lui, tuant l’un d’eux, a indiqué Aude de Vallée, substitut du procureur d'Angoulême.

Les faits se sont déroulés vendredi entre 22h et 23h, alors que l'auteur des coups de feu était seul avec sa fille de 3 ans à leur domicile. Aux enquêteurs, l'agriculteur a expliqué avoir agi en état de légitime défense après « s'être senti menacé » lui et son enfant.

Libre sous contrôle judiciaire

La victime, âgée de 44 ans, est décédée dans la nuit de vendredi à samedi à l'hôpital. Selon La Charente Libre, citant une source proche de l'enquête, peu après les tirs, les trois autres cambrioleurs présumés ont déposé la victime, originaire de Serbie, devant les urgences avant de prendre la fuite en voiture.

A l'issue de sa mise en examen pour « meurtre », l'auteur des coups de feu a été laissé libre et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître à son domicile.

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Montauban. "Alors… Braille !" fait son retour au Rio Grande - LaDepeche.fr

Ce vendredi 1er avril, Le Rio Grande organise la sixième édition de la soirée "Alors… Braille !" et joue la carte punk rock métal avec trois groupes fers de lance de cette scène française sans concession et toujours en évolution…

Après un premier album sorti en 2018, une tournée à feu et à sang de 165 dates dont un passage au Hellfest et dans les plus grands festivals, le groupe Pogo Car Crash Control débarque au Rio Grande pour un live le plus grunge du métal français.

La scène régionale à l’honneur

Les P3C comme ils se rebaptisent, se revendiquent en marge d’une société bien trop codée. Ce nʼn’est pas que la musique qu’ils nous livrent, cʼest aussi un propos, une sorte dʼadolescence jamais digérée, le témoignage d’un certain mal-être.

Ils partageront la scène avec deux groupes issus de la scène régionale Madam et Underground Therapy.

Le groupe Madam se fait connaître en 2018. Il est devenu aujourd’hui un trio 100 % féminin, concentré d’électricité et d’énergie brute, un rock sans filtre, armé de riffs et d’un chant puissant, d’une force communicative et urgente.

Quant aux furieux d’Underground Therapy qui prônent l’émancipation à travers le rock, pas besoin d’anxiolytiques. Après quelques nuits d’insomnies à casser des cordes et griller quelques lampes d’ampli, ils ont investi les scènes d’Occitanie et d’Aquitaine à coups de cris de rage et de sueur.

Rendez-vous ce vendredi 1er/4 pour la 6e édition d’Alors… Braille ! Qui promet d’être puissamment explosive

Tarifs de 14 € à 18 €. Ouverture des portes à 20 h 30, concert à 21 h. Toutes les infos et billetterie en ligne sur www.lerio.fr

6e EDITION DE LA SOIREE "ALORS… BRAILLE !" AU RIO GRANDE

Ce vendredi 1er avril, Le Rio Grande organise la 6e édition de la soirée "Alors… Braille !" et joue la carte punk rock métal avec 3 groupes fers de lance de cette scène française sans concession et toujours en évolution…

Après un 1er album sorti en 2018, une tournée à feu et à sang de 165 dates dont un passage au Hellfest et dans les plus grands festivals, le groupe Pogo Car Crash Control débarque au Rio Grande pour un live le plus grunge du métal français. Les P3C comme ils se rebaptisent, se revendiquent en marge d’une société bien trop codée. Ce nʼn’est pas que la musique qu’ils nous livrent, cʼest aussi un propos, une sorte dʼadolescence jamais digérée, le témoignage d’un certain mal-être.

Ils partageront la scène avec 2 groupes issus de la scène régionale Madam et Underground Therapy.

C’est en 2018 qu’on découvrira le groupe Madam, devenu aujourd’hui en poser trio 100 % féminin, un concentré d’électricité et d’énergie brute, un rock sans filtre, armé de riffs et d’un chant puissant, d’une force communicative et urgente.

Quant aux furieux d’Underground Therapy qui prônent l’émancipation à travers le rock, pas besoin d’anxiolytiques. Après quelques nuits d’insomnies à casser des cordes et griller quelques lampes d’ampli, ils ont investi les scènes d’Occitanie et d’Aquitaine à coups de cris de rage et de sueur.

Rendez-vous ce vendredi 1er/4 pour la 6e édition d’Alors… Braille ! Qui promet d’être puissamment explosive – Tarifs 14/18 € – Ouverture des portes 20 h 30 – Concert 21 heures – Toutes les infos & billetterie en ligne sur www.lerio.fr.

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Élection présidentielle 2022 : alors, sortir du nucléaire ou pas ? - Futura

À presque deux semaines maintenant du premier tour de l'élection présidentielle, le pouvoir d'achat reste la principale préoccupation des Français. Mais les questions environnementales n'arrivent pas si loin derrière. Elles pourraient peser dans la décision finale. Alors peut-être serait-il judicieux de faire, ensemble, le point sur les positions des douze candidats sur ce vaste thème ? Aujourd'hui, nous nous intéressons plus spécifiquement à une question qui divise : celle du nucléaire.

Il y a d'abord eu l'accident de Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Accompagné du plus important rejet radioactif non contrôlé de l'histoire de l'humanité. Révélant aux yeux du monde les risques liés à l'exploitation de l'énergie de fission nucléaire. Et puis, il y a eu l'accident de Fukushima (Japon), en 2011. Classé lui aussi au niveau le plus élevé sur l'échelle internationale des événements nucléaires. De quoi réactiver la peur.

Car oui, le nucléaire fait peur. Un peu comme tout ce que l'on ne connait pas. Et d'autant plus lorsque cette peur est entretenue. C'est probablement cette peur qui a poussé l'Allemagne à sortir du nucléaire. Relançant par là même les activités de centrales au gaz et au charbon pour assurer sa production d'électricité. Une relance qui peut paraître de mauvais goût en matière de lutte contre le réchauffement climatique car le gaz et plus encore le charbon sont des énergies fossiles dont la combustion pour la production d'électricité libère des gaz à effet de serre - de l'ordre de 443 grammes d'équivalent dioxyde de carbone par kilowattheure (gCO2eq/kWh) pour le gaz et de l'ordre de 1.058 gCO2eq/kWh pour le charbon contre 6 gCO2eq/kWh pour le nucléaire (en France, chiffres Ademe). Une relance qui paraît aussi, aujourd'hui, de mauvais goût au regard de l'invasion russe en Ukraine financée en partie par nos factures d'énergies fossiles.

Et c'est peut-être moins spectaculaire qu'un accident nucléaire, mais saviez-vous que l'exploitation du charbon tue également ? Dans le monde -- surtout en Chine --, des milliers de mineurs perdent ainsi la vie chaque année. Quant à l'exploitation des centrales à charbon, elle provoquerait -- selon des Organisations non gouvernementales parmi lesquels WWF -- près de 23.000 morts prématurées par an rien qu'en Europe. Quelque 400.000 en Chine !

Ces candidats qui préfèrent sortir du nucléaire

Aussi bien en matière de lutte contre le réchauffement climatique que d'indépendance énergétique, l'ennemi est clairement identifié. Les énergies fossiles -- le pétrole, le gaz et le charbon -- nuisent à notre climat, à notre santé et à notre souveraineté. Ainsi, opposer énergies renouvelables et énergie nucléaire n'a tout simplement aujourd'hui aucun sens. Pourtant, en France, la question du nucléaire continue de diviser les candidats à l'élection présidentielle du 10 et du 24 avril 2022. Futura a fouillé leurs programmes pour essayer d'y voir plus clair. Un seul des douze candidats -- Yannick Jadot, par l'intermédiaire de Delphine Batho -- ayant pris la peine de répondre à nos sollicitations -- notant tout de même que l'équipe d'Emmanuel Macron n'a pas été contactée... Mauvais timing.

Le plus virulent opposant au nucléaire est sans doute Philippe Poutou. « Contre le réchauffement climatique, la réponse de la plupart des candidats, c'est la promotion du nucléaire : la menace d'une dévastation du monde encore plus violente ! Il faut, au contraire, sortir du nucléaire », peut-on lire sur son site. Philippe Poutou appelle ainsi à « arrêter le nucléaire en 10 ans », avec la « fermeture immédiate des réacteurs de plus de 40 ans » -- soit une vingtaine de réacteurs -- et « l'abandon des projets d'enfouissement des déchets ».

Autre position un peu à part, celle de Nathalie Arthaud. Selon elle, « le problème ne se pose pas en termes de "sortir" ou "ne pas sortir" du nucléaire ». La question doit être envisagée au regard des « conditions sociales et économiques dans lesquelles nous vivons ». Elle appelle toutefois à ne pas « confondre la lutte contre les usages avec la lutte contre les technologies elles-mêmes. » Pour elle, « c'est le fait que ces techniques soient entre les mains de la bourgeoisie et utilisées pour la recherche du profit maximum, sans aucun contrôle de la population, qui les rend dangereuses. »

Pour Jean-Luc Mélenchon, « le "tout nucléaire" est une impasse ». Cette « source d'énergie doit être abandonnée ». Mais il envisage tout de même une certaine souplesse dans la sortie du nucléaire, en annonçant qu'il ne souhaite « prolonger aucun réacteur au-delà de 50 ans ».

Rappelons qu'il y a un an environ, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait adopté une position favorable à la poursuite de l'exploitation des réacteurs les plus anciens -- ceux de 900 mégawatts (MW) -- au-delà de 40 ans. Sous réserve de la mise en œuvre de quelques améliorations. Le cas du premier réacteur dans cette situation -- le réacteur numéro 1 de la centrale de Tricastin -- est actuellement étudié dans le détail. Après inspection technique et enquête publique, l'ASN rendra une position. Le même processus s'appliquera ensuite à l'ensemble des réacteurs nucléaires de 900 MW du parc français. Puis, à ceux de 1.300 MW, un peu plus récents, à partir de 2025. D'ores et déjà, la planification pluriannuelle de l'énergie (PPE) prévoit d'étaler l'arrêt des réacteurs nucléaires français du parc actuel entre 50 et 60 ans d'âge.

D’autres candidats ne veulent pas (tout de suite) sortir du nucléaire

Pour revenir aux positions de nos candidats à l'élection présidentielle, notons qu'Anne Hidalgo voit dans le nucléaire, « une énergie de transition, sans sortie précipitée pour ne pas faire flamber les prix de l’énergie ». Elle se rangera à l'avis de l'ASN et du Parlement pour déterminer « la durée de vie des centrales nucléaires actuelles qui pourront bénéficier d'investissements destinés à prolonger leur durée d'exploitation ». Mais elle ne veut ni « de nouveaux EPR » ni « de petits réacteurs modulaires ».

C'est en revanche bien le programme défendu par Emmanuel Macron. Souvenez-vous du plan d'investissement baptisé France 2030 qu'il présentait en octobre dernier. Il évoquait alors tout à la fois, les réacteurs de petite taille et modulaires -- les Small Modular Reactor (SMR) -- et la prochaine génération d'EPR -- le Réacteur Pressurisé Européen --, ceux que les spécialistes appellent les EPR 2. Dans son programme électoral, il semble vouloir se concentrer sur ces derniers. En annonçant « la construction de 6 réacteurs et la mise à l'étude immédiate de 8 autres ». Sur la question de l'opportunité de prolonger la durée de vie des réacteurs actuels, il s'en remet lui aussi naturellement à la décision de l'ASN.

« L'EPR 2 est un modèle de réacteur qui n'existe pas », nous fait remarquer Delphine Batho, porte-parole de Yannick Jadot. « Alors, compte tenu des procédures, il est certain que le prochain gouvernement ne sera pas en mesure de signer les décrets d'autorisation. » Elle estime que l'EPR 2 ne produira, en tout état de cause, pas d'électricité avant 2040-2045. « Or le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) estime que nous devons diminuer nos émissions de gaz à effet de serre de 55 % au moins d'ici 2030. La relance d'un parc nucléaire fait d'EPR 2 ne répond ni à l'urgence climatique ni à la nécessité de diminuer tout de suite nos consommations d'énergies fossiles et notamment de gaz et de pétrole russes. »

Delphine Batho nous confie aussi que « Yannick Jadot voit dans la grande dépendance de la France à son parc nucléaire, une vulnérabilité » car, aujourd'hui, « 25 % du parc est à l'arrêt pour des raisons de maintenance et même de sûreté. » L'idée de son candidat en la matière, c'est d'agir sur la consommation. De la réduire. Tout en développant les énergies renouvelables. Au fur et à mesure que des progrès seront faits dans ces deux domaines, les réacteurs nucléaires pourront être fermés. D'ici 20 ou 25 ans. « Ou peut-être 5 ans de plus. Nous sommes sur une logique pragmatique. Il n'y aura pas de mise en question de la sécurité de l'approvisionnement électrique de la France. Et nous ne sortirons pas du nucléaire tant que le prix à payer sera le recours à plus d'énergies fossiles. Il n'y aura pas de fermeture de réacteur au cours du prochain quinquennat », nous assure Delphine Batho. « Sauf si l'ASN l'ordonne. » Yannick Jadot annonce ainsi « qu'une dizaine de réacteurs devraient être fermés d'ici 2035 ». Il promet, en parallèle, de « soutenir l'innovation pour trouver des solutions à la gestion des déchets » et de « développer une filière d'excellence pour le démantèlement ».

La bataille semble donc vouloir faire rage autour de la pertinence de s'orienter ou non vers un nouveau parc nucléaire porté par les désormais fameux EPR 2. Arriveront-ils réellement trop tard ? Ce n'est en tout cas pas ce que promettait EDF il y a quelques mois. Les ingénieurs travaillent aujourd'hui sur les plans détaillés de ces modèles de réacteurs. Et la première mise en service est annoncée en 2035. Les six réacteurs souhaités par Emmanuel Macron pourraient, quant à eux, être fonctionnels d'ici 2042. Le pari est pris...

EDF, toujours, assure que l'avant-projet sommaire de Nuward, le modèle français de SMR, est terminé. Il ne lui manquerait que l'appui du pouvoir politique pour qu'un premier chantier puisse être lancé en France avant que le petit réacteur ne vise le marché du remplacement des centrales au fioul ou au charbon à l'étranger dès les décennies 2030 et 2040. L'ASN, quant à elle, semble estimer qu'il s'agit là d'un concept intéressant en termes de sûreté. Car le SMR, par sa petite taille, est plus facile à refroidir. Et sa fabrication en usine offre de meilleures conditions que le montage directement sur chantier des centrales nucléaires classiques.

Concernant la question de l'indisponibilité du parc nucléaire, le bilan électrique du gestionnaire du réseau de transport d'électricité (RTE) 2021 confirme qu'au cours de l'année dernière, elle a atteint une moyenne de 18,4 GW pour 61,4 GW installés.

Les autres candidats se rangent dans le camp des pronucléaires. De ceux qui comptent sur un nouveau parc. Marine Le Pen d'abord, annonce vouloir « relancer la filière nucléaire ». Comment ? Par « une réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim » et le « prolongement de la durée de vie des réacteurs actuels jusqu'à 60 ans ». Et puis, avec « la mise en service de cinq paires d'EPR en 2031 et de cinq paires d'EPR 2 en 2036 ».

Jean Lassalle souhaite « rénover et prolonger de 25 ans les centrales nucléaires en fin de vie ». Et il voit déjà plus loin en annonçant vouloir « développer les centrales nucléaires de 4e génération », mais aussi « investir dans la fusion (projet Iter) ».

Valérie Pécresse envisage « un plan de relance de l'énergie nucléaire » avec la « construction d'au moins six nouveaux réacteurs EPR, le redémarrage du projet de réacteur de nouvelle génération et sans déchets et des investissements massifs dans les réacteurs existants pour en prolonger la durée de vie ».

Fabien Roussel, de son côté, veut « investir dans l'électricité nucléaire avec la construction de six EPR supplémentaire au minimum ».

Éric Zemmour appelle à « supprimer l'objectif de réduire à 50 % la part du nucléaire dans le mix électrique en 2035, stopper la fermeture annoncée de douze réacteurs pour 2030 et allonger la durée de vie du parc existant à 60 ans au moins ». Sur ses tablettes« la construction d'au moins 14 EPR 2 à l'horizon 2050 et le développement de SMR avec un modèle prêt à construire d'ici la fin du quinquennat ». Et la « relance de la recherche sur le nucléaire du futur et la fusion nucléaire ».

Nicolas Dupont-Aignan demande aussi l'« abandon de l'objectif de 50 % de nucléaire dans la production électrique en 2035, le maintien du nucléaire à 70 % de la production électrique minimum et la poursuite de la recherche pour un nucléaire 100 % propre ainsi que le lancement d'un plan de développement de la filière thorium sur 30 ans ».

Des (pro)positions… à la réalité

Une filière thorium ? Les experts du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) n'y voient pas d'intérêt technico-économique ni sur le court ni sur le moyen terme. Notamment pour la France qui dispose d'un parc mature de réacteurs fonctionnant à l'uranium et au plutonium. Dans l'immédiat, les réacteurs au thorium semblent ne pouvoir être compétitifs que pour les pays qui possèdent des gisements importants car leur mise en œuvre requiert des investissements lourds et des procédés spécifiques. Les ingénieurs du CEA étudient tout de même l'option, car elle pourrait devenir intéressante sur le long terme.

Concernant l'objectif de 70 % de nucléaire dans la production électrique après 2035, on peut s'interroger sur la façon dont il sera atteint. La Cour des comptes estimait en début d'année qu'il ne sera déjà pas possible de maintenir la part de 50 % projetée par la stratégie nationale bas carbone au-delà de 2050 -- si, comme cela semble vouloir être le cas, une grande partie du parc actuel aura été mise à l'arrêt -- sauf à lancer entre 25 et 30 EPR !

Difficile d'imaginer aussi compter réellement sur les réacteurs de 4e génération. Les réacteurs à neutrons rapides sont de ceux-là. La filière est prometteuse. Notamment parce qu'elle permettrait de fonctionner en utilisant le combustible usé des réacteurs actuels. Mais ils ne seront pas opérationnels demain. Il faut en effet au moins 20 ans pour mener un tel projet à maturité. Sans parler de la phase de construction.

La problématique est la même -- c'est sans doute peu de le dire -- pour le projet Iter. La mise en exploitation de ce projet scientifique n'est pas attendue avant 2025. Et il faudra ensuite encore de longues années avant de voir produire de l'énergie à partir de la fusion nucléaire.

Quant à l'idée de rouvrir la centrale nucléaire de Fessenheim, elle ressemble à une proposition politicienne. Sans même revenir sur les raisons qui ont conduit à la fermeture des réacteurs, rappelons que de lourds travaux devraient être engagés avant de pouvoir les relancer. Et il faut savoir que le prédémantèlement est déjà largement engagé. Selon les experts, il n'est pas réversible. Marine Le Pen, elle-même, évoquait « un point de non-retour » qui serait atteint en ce mois de mars 2022.

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Élection présidentielle 2022 : alors, sortir du nucléaire ou pas ? - Futura
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« Alors, c’est pour quand le deuxième ? » : la pénible pression autour du second enfant - ELLE France

Léonore se souvient de ce soir de janvier dernier où elle est allée dîner avec ses anciennes collègues de bureau. Arrivée au restaurant, la jeune femme ôte son manteau, laissant entrevoir, sous sa robe fluide, son ventre légèrement gonflé après les excès des fêtes. Les commentaires fusent aussitôt. « Oh, génial, c’est pour quand ? Tu t’es enfin décidée à mettre en route le deuxième ! Il était temps, on se demandait franchement ce que tu attendais ! À sept ans, Lily-Grace devait avoir sacrément hâte d’avoir un petit frère ou une petite sœur ! » La trentenaire est à deux doigts de perdre son sang-froid. « Non, je suis juste grosse du bide, parce que je profite des plaisirs de la vie, lâche-t-elle, avec une pointe de sarcasme dans la voix. Et comme je compte bien encore en profiter longtemps, et que Pedro est sur la même longueur d’onde que moi, nous n’aurons pas de deuxième enfant. Vous pouvez donc me lâcher ! » L’ambiance du reste de la soirée ? Euh... de plomb.

À lire >> Congé parental : est-ce qu'on pourrait arrêter d'appeler cette période un « congé » ?

Comme Léonore, de nombreux jeunes parents sont confrontés à ce type de réflexions désagréables, parfois même choquantes, après la naissance de leur premier bébé. À peine ont-ils le temps de souffler et de faire connaissance avec leur nouveau-né qu’on les somme d’enfanter au plus vite. Les raisons invoquées ? Un enfant unique serait à coup sûr pourri gâté et deviendrait un adulte égocentrique, toujours insatisfait, voire potentiellement tyrannique. Sans compagnon de jeu, il aurait aussi toutes les chances de s’ennuyer et d’être malheureux. Eux-mêmes, parents, n’échappent pas aux critiques, car n’est-ce pas la marque évidente d’un profond égoïsme que d’empêcher son bout de chou d’assumer son rôle d’ainé ?

L’idéal de la famille nombreuse

« Mes proches ne comprennent pas mon choix, se désole Louise, 39 ans, maman d’une petite fille de quatre ans. Ma mère me rappelle sans cesse combien j’étais heureuse le jour où mon petit frère est né. Elle me dit aussi que je n’aurai personne pour s’occuper de moi lorsque je serai vieille. Ma cousine, elle, m’a même laissé entendre qu’il serait prudent de faire un autre enfant au cas où Clémentine viendrait à mourir. Je l’ai trouvée abjecte d’user de cet argument pour essayer de me faire changer d’avis. »

Car, c’est un fait, l’enfant unique ne fait pas rêver. Du moins dans l’Hexagone. D’après un sondage réalisé par l’INED en 2013, « plus de trois-quarts des gens estiment que c’est une mauvaise chose que de n’avoir ni frères, ni sœurs ». « La valorisation de la famille nombreuse – avec plus de trois enfants – a commencé après la guerre franco-allemande de 1870-1871, commente Anne Salles, spécialiste de l’évolution démographique et des politiques familiales en France et en Allemagne. L’objectif était alors de repeupler le pays, afin de restaurer sa puissance. » Ce modèle, défendu également par les catholiques depuis la fin de la Première Guerre mondiale, est resté fortement ancré dans l’inconscient collectif.

« Gérer plusieurs enfants ? Non merci. »

Il n’empêche : tout le monde ne partage pas ce soi-disant idéal. Selon les chiffres de l’Insee, en 2018, 4931 milliers de familles étaient composées d’un seul enfant, contre 4675 milliers, dix ans plus tôt. Une augmentation en partie due à l’accroissement des grossesses tardives (autour de 40 ans), qui incitent moins les femmes à se lancer dans une autre grossesse. Parmi ces familles aux enfants uniques, certaines n’ont pas pu, pour des raisons diverses et variées, agrandir la fratrie. D’autres n’ont tout simplement pas voulu.

C’est le cas de Camille et Paul. « Élever un enfant coûte horriblement cher, surtout en région parisienne, où les places en crèche sont rares, avancent ces deux chargés de clientèle bancaire. Cela nécessite aussi une bonne dose d’énergie. Nous avons assuré pour Jules, mais nous ne nous voyions pas revivre les biberons à préparer, les couches à changer et les bobos à soigner. Notre trio fonctionne très bien comme ça. »

Même constat pour Sofia et Romain. « Nous adorons passer du temps avec notre fille, mais nous aimons aussi faire la fête, voir des amis et voyager. Avoir un enfant demande une sacrée organisation. En gérer plusieurs ? Non merci. »

« Je me sens obligée de me justifier sur l’état de mon couple et de mes ovules »

Pourtant, lorsque le deuxième enfant se fait attendre, alors qu’aucune raison médicale ne s’y oppose, les remarques intrusives vont bon train et font peser sur les parents une pression sourde, souvent mal vécue. « Je me sens toujours obligée de me justifier sur l’état de mon couple et de mes ovules, lâche Barbara, 39 ans. C’est exaspérant, car décider d’avoir un enfant est un choix intime qui ne regarde personne d’autre que mon conjoint et moi ! »

« Ça sonne tellement comme une obligation que nous nous sommes un temps questionnés, poursuit Clotilde. Pourtant, Laurent et moi étions tous les deux sûrs, dès le début de notre relation, de ne vouloir qu’un seul enfant. »

Se questionner ? Léonore et Pedro n’y ont jamais songé. Pour l’heure, ils préfèrent réfléchir à leur prochain déménagement en grande couronne parisienne, où le couple vient d’acquérir une meulière. La famille ne va pas s’agrandir, mais elle voulait un endroit plus spacieux « juste pour eux trois. »

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INFOGRAPHIES. Covid-19 : où en est la situation alors qu'un nouveau conseil de défense sanitaire se tient ce m - LaDepeche.fr

l'essentiel Sur la semaine qui vient de s'écouler, la France a enregistré en moyenne plus de 127 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour (plus de 110 000 sur ces dernières 24 heures), soit une hausse de 42% en une semaine.

Les mesures de restriction vont-elles faire leur retour en France ? Un nouveau conseil de défense sanitaire se tient ce mardi 29 mars, alors que le nombre de cas de Covid-19 et de patients admis en soins critiques, porteurs du coronavirus, ne cessent d'augmenter depuis près d'un mois. 

D'abord sur le front des contaminations : sur la semaine qui vient de s'écouler, la France a enregistré en moyenne plus de 128 200 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour. Un chiffre qui a augmenté de 30% en l'espace d'une semaine, comme le montre le graphique présenté ci-dessous (si aucun graphique n'est visible, merci de désactiver votre bloqueur de publicité).

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Globalement, d'après les chiffres publiés ce lundi 28 mars par les autorités sanitaires, les laboratoires ont enregistré 29 455 cas de contamination, environ 5 000 de plus que lundi dernier (24 179). Mais la dynamique épidémique n'est pas la même dans tous les départements français. Cette nouvelle vague de contaminations semble avant tout frapper la Bretagne et le Grand-Est.

En France métropolitaine, le département des Côtes d'Armor affiche ainsi le taux d'incidence le plus élevé du pays : sur la semaine qui vient de s'écouler, 2 003,2 nouveaux cas pour 100 000 habitants ont été enregistrés. 

Un "plateau haut" d'hospitalisations

Dans les établissements de santé du pays, c'est un véritable plateau haut qui s'est installé depuis près de 10 jours. Actuellement, 21 073 personnes sont hospitalisées pour cause de Covid-19 dans le pays.

Sur les sept derniers jours, on recense 6 968 nouvelles hospitalisations, pour 612 nouvelles admissions en soins critiques. Dans la semaine, 565 personnes sont décédées des suites de complications liées au Covid-19. Au total 141 821 personnes sont décédées du Covid en France depuis le début de l’épidémie.

Du côté de la vaccination, 54,25 millions de personnes au total ont reçu au moins une injection (80,8 % de la population totale), 53,34 ont un schéma vaccinal complet (79,5 %) et 39,49 millions ont reçu une dose de rappel.

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Guerre en Ukraine : alors que l'armée russe s'enlise, que va faire Vladimir Poutine ? - LaDepeche.fr

l'essentiel La Russie dit vouloir désormais concentrer ses efforts sur l’Est de l’Ukraine. Évolution de la manœuvre ou constat de faiblesse ? Décryptage par le général Jean-Paul Perruche, ancien directeur de l’état-major militaire de l’Union européenne.

"Les principaux objectifs […] ont été remplis. Les capacités de combat des forces ukrainiennes ont été réduites de manière importante, ce qui permet de concentrer de gros efforts sur l’objectif principal, la libération du Donbass", dit l’état-major russe. Un tournant ou un aveu d’impuissance ?

Je pense plutôt à un aveu d’impuissance. Nous avons appris qu’il fallait comprendre à l’envers les déclarations de M. Poutine et de ses collaborateurs. Quand il dit que tout va bien, il faut comprendre que ça ne va pas si bien que ça. Et quand il dit que tout va mal, ça veut dire qu’il va attaquer plus loin. En faisant cette déclaration les Russes ne promettent d’ailleurs rien. Cela ne signifie pas qu’en dehors du Donbass, la guerre va s’arrêter. Mais par rapport à l’opinion publique et à l’armée russe, il était visiblement urgent d’afficher que les objectifs avaient été atteints et que le Donbass restait le premier but de cette opération, ce qui est certainement faux. Je pense que le but était bien de prendre le contrôle de l’Ukraine mais l’objectif n’a pas été atteint et qu’il n’est pas atteignable à court terme.

"cette armée-là n’a pas les moyens des ambitions que lui fixe Poutine", estime l'ancien ancien directeur de l'état-major militaire de l'Union européenne.
"cette armée-là n’a pas les moyens des ambitions que lui fixe Poutine", estime l'ancien ancien directeur de l'état-major militaire de l'Union européenne. dr - dr

Faut-il lire la réduction "des capacités de combat" ukrainiennes revendiquée par les Russes avec le même regard ?
 

Effectivement, si les Russes déclarent que les capacités ukrainiennes ont été considérablement réduites, ça veut dire qu’il en reste beaucoup. Ce message s’adresse donc d’abord à l’opinion publique et aux militaires russes qui encaissent de lourdes pertes pour leur dire qu’ils ont "fait le boulot" . C’est de la "com’" pour rassurer face à un adversaire qui conserve visiblement une capacité importante pour se battre et d’autant plus que l’armée ukrainienne est renforcée régulièrement par les moyens que lui donnent les Occidentaux.

Insister sur le Donbass, est-ce pour autant renoncer à prendre Kiev, Kharkiv, mais aussi le contrôle du littoral de la mer Noire et bien sûr d’Odessa ?

Ce n’est un renoncement à rien de la part de Poutine. Ses objectifs initiaux restent le contrôle de tout ce croissant qui part du nord de Kharkiv, qui descend par le Donbass et qui va le long de la mer d'Azov, de la mer Noire jusqu’à la Transnistrie pro russe. Je pense que cela reste prioritaire de même que l’encerclement de Kiev. Mais en l’état actuel des choses, les Russes n’ont juste pas les moyens d’aller beaucoup plus loin qu’ils sont allés, Marioupol étant une exception…
 

Va-t-elle devenir le "Stalingrad" des Ukrainiens ?
 

Marioupol est stratégiquement essentielle pour relier le Donbass à la Crimée. Poutine préférera supprimer la ville que de la voir survivre et elle est devenue, de fait, le principal symbole à la fois de la capacité de résistance des Ukrainiens, défendant un enjeu existentiel, et de l’incapacité des Russes à prendre une ville importante puisqu’ils sont en échec partout. À présent, si l’on regarde le cadre "espace-temps" de cette guerre, cette déclaration sur le Donbass peut aujourd’hui être interprétée de deux façons. Soit c’est le signe qu’on approche d’une négociation effective et, personnellement, je suis un petit peu sceptique là-dessus… Soit les Russes détournent l’attention pour faire une pause et se réorganiser avant de reprendre l’offensive. Mais ce qu’on voit à l’évidence, c’est que cette armée-là n’a pas les moyens des ambitions que lui fixe Poutine. Dans les mois à venir, j’imagine qu’il va donc essayer de sanctuariser les environ 12 % du territoire ukrainien qu’il a conquis dans l’Est et essayer renforcer son armée pour voir s’il peut aller plus loin ou bien si, sur la base de ce qu’il a eu, il peut commencer à négocier.

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Sunday, March 27, 2022

Rhône. Surpris alors qu’ils cambriolaient une boulangerie à Lyon - Le Progrès

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Lorient - À Ploemeur, ils montent sur scène avec leurs différences et alors ? - Le Télégramme

C’est le grand jour ! Après 10 mois de répétitions, shooting, essayages, les douze candidats au concours de Miss et Mister différents et alors sont fin prêts pour monter sur la scène d’Océanis, à Ploemeur. Une grande première.

Apprendre à s’aimer

Rien à voir avec les traditionnels concours de beauté, bien loin des mensurations imposées et des stéréotypes de magazines. Ici, tout le monde a sa place. Les ronds, les personnes fragiles physiologiquement, handicapées visibles ou invisibles. « Tous ceux qui ne rentrent pas dans les cases », résume Laëtitia, petite quadra de 1,52 m, accompagnée de sa fille de 13 ans, Emmy, « pour apprendre à s’aimer et à reprendre confiance ». Sa différence à elle ? « Hypersensibilité. Une pathologie qui me handicape vraiment. Toujours en retrait ». Autant dire que monter sur scène est déjà un challenge incroyable.

Changer le regard des autres

Ce dimanche matin, c’est l’heure des derniers préparatifs. Maquillage et coiffage dans un salon de coiffure du bourg privatisé pour les vedettes du jour. Julie, en plein brushing, se dit angoissée. « C’est ma pathologie qui veut ça : schizophrène mais convaincue, depuis peu « qu’avec un peu de confiance, on peut faire de grandes choses ».

Bérangère, 47 ans, presque autant de tatouages colorés sur le corps que de bouclettes blond platine, n’a pas besoin de défiler pour assumer ses formes généreuses. « Je suis surtout là pour changer le regard des autres et faire passer un message de tolérance et de bienveillance aussi envers nous-mêmes ».

Douze candidats, une troupe d'amis réunie à l'initiative de Céline Chapon, pour le premier concours de Miss et Mister différents et alors organisé ce dimanche à Ploemeur.
Séance maquillage au salon de coiffure Le Loft de Julie, quelques heures avant de monter sur scène. (Le Télégramme/Katell Brélivet)
On n’a pas besoin de rentrer dans un moule pour être heureux

Vive la différence !

Une élection thérapie pour les uns, un acte presque militant pour les autres. Comme Mathieu, 24 ans, polymalformé de naissance mais « heureux malgré ses différences ». Son handicap est d’ailleurs « une force et un bouclier pour réussir ». Vive la différence !

Son nouveau copain, Alain, qui souffre de cardiomyopathie, défile pour la première fois de sa vie (notamment en boxer pour la partie lingerie) pour « sortir de sa zone de confort ». « On est tous égaux et on a tous nos chances », insiste Aurélien, 40 ans, épileptique, un des trois candidats finistériens. « J’ai gagné en confiance en rejoignant l’association ». Une association différents et alors qui est devenue la deuxième famille d’Alban, en surpoids, encore fragilisé par les moqueries des autres gamins sur ses problèmes d’élocution.

Douze candidats, une troupe d'amis réunie à l'initiative de Céline Chapon, pour le premier concours de Miss et Mister différents et alors organisé ce dimanche à Ploemeur.
Trois des quatre candidats à l’élection de Mister différents, ce dimanche, à Ploemeur. (Le Télégramme/Katell Brélivet)

Un concours amené à grandir

Mission accomplie pour Céline Chapon, à l’initiative de ce concours : « Je voulais faire comprendre aux gens mal dans leur peau qu’ils n’étaient pas tout seul. « C’est réussi. Ils sont aujourd’hui mieux dans leur tête, certains ont diminué leur traitement, d’autres osent faire des discours ! »

La présidente de l’association, ronde et malvoyante, pense déjà à la prochaine édition, l’année prochaine, en Bretagne. « Le concours pourrait ensuite se déplacer ailleurs. D’autres régions m’ont déjà sollicitée ».

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Metz - Antonetti : ''Il faut sauver votre famille, alors vous y allez !'' - Toute l'actualité sportive sur Orange

Rédaction Media365, publié le dimanche 27 mars 2022 à 18h25

Les Messins sont mal partis pour se maintenir en Ligue 1, mais l'espoir demeure encore.

Il est impératif de retrouver notre groupe. Je sais que ça ne pourra pas être dans sa totalité, mais au moins à 90 %. Parce que ce n'est pas tenable". Frédéric Antonetti n'y est pas allé par quatre chemins pour évoquer la situation de son équipe. Alors que le FC Metz pointe à l'avant-dernière place au classement, le technicien corse appelle ses troupes à réagir très rapidement.

"Il y a le feu, mais il faut y aller"

On ne peut pas, en première division, jouer avec des joueurs inexpérimentés. Les clés du maintien résident dans l'état d'esprit, évidemment, mais aussi dans le fait de retrouver un groupe en bonne santé", a continué l'entraîneur des Grenats, dans cet entretien accordé au Républicain Lorrain. « Vous avez eu une journée de travail compliquée, vous êtes très fatigué... Vous arrivez chez vous et votre maison est en feu. Vous êtes exténué mais il faut sauver votre famille, alors vous y allez ! Nous sommes un peu dans cette situation aujourd'hui : il y a le feu, mais il faut y aller ! Parce qu'il y a encore une chance de se maintenir », a conclu Antonetti.

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McKinsey et Macron sur la défensive alors que la polémique enflamme la campagne - Libération

Cabinets de conseil

Macron, un Président en campagnedossier

Dossiers liés

Interrogé sur le recours de l’Etat aux cabinets de consultants, le président-candidat a invité ses contempteurs à aller en justice « s’il y a des preuves de manipulation ». De son côté, le cabinet réaffirme respecter les règles fiscales.

Un sparadrap appelé McKinsey, dont Emmanuel Macron aimerait bien se défaire. Le président-candidat a été interrogé, ce dimanche midi sur France 3, sur les nombreux contrats passés par l’Etat avec des cabinets de consultants, une gourmandise révélée par le Sénat et dont le nom du cabinet américain est devenu le symbole. La chambre haute a révélé le 17 mars que les contrats de l’Etat avec ces cabinets avaient «plus que doublé» entre 2018 et 2021, atteignant un record de plus d’un milliard d’euros en 2021. «S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal, a lancé le président-candidat, visiblement agacé. On a l’impression qu’il y a des combines, c’est faux.»

«Aucun contrat n’est passé dans la République sans qu’il respecte la règle des marchés publics», a encore assuré Macron, avant de répéter : «que quiconque a la preuve qu’il y a manipulation mette le contrat en cause au pénal». Comme un défi à ses nombreux contempteurs, qui font feu de tout bois depuis dix jours sur cette affaire. Les Insoumis se sont notamment saisis de l’affaire, dénonçant «un scandale d’Etat».

Mélenchon et Roussel évoquent l’affaire dans leurs meetings

Ce dimanche après-midi, lors de son meeting sur la plage du Prado à Marseille, Jean-Luc Mélenchon ne s’est d’ailleurs pas fait prier pour faire siffler le nom de McKinsey. Depuis Toulouse, Fabien Roussel a lui, lancé devant ses soutiens que «McKinsey, c’est le délitement de la République». «J’ai entendu le porte-parole du gouvernement dire qu’il faut avoir recours à McKinsey avec parcimonie. Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’il faut continuer à les laisser arnaquer l’État avec parcimonie ?», a-t-il enfoncé.

«Je ne suis pas persuadé que sous ce quinquennat il y ait eu moins de contrats que sous certains autres, y compris de ceux qui nous attaquent aujourd’hui», s’est encore défendu Emmanuel Macron dans un lapsus, voulant manifestement dire plus de contrats plutôt que moins. Pour lui, lorsque des ministères sont «jour et nuit au travail», «qu’ils demandent des prestataires extérieurs pour les aider ne me choque pas».

Alors que McKinsey est en outre mis en cause par le Sénat pour ne pas avoir payé d’impôt sur les sociétés en France depuis des années, le président candidat a estimé que cela s’expliquait par les règles fiscales en vigueur. Or «je me suis battu» pour instaurer un impôt minimal sur les grandes entreprises, a lancé Emmanuel Macron, «et dans quelques mois ces cas pourront être bannis». Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a, lui, assuré dimanche dernier que McKinsey «paiera ce qu’il doit aux contribuables et à l’Etat français».

McKinsey assure qu’une de ses filiales «a payé 6 ans l’impôt sur les sociétés»

Sous le feu des critiques, le cabinet McKinsey a aussi réagi ce week-end. Samedi, l’entreprise a assuré respecter les règles fiscales françaises, précisant qu’une de ses filiales avait payé l’impôt sur les sociétés pendant six ans sur la période au cours de laquelle le Sénat l’accuse d’optimisation fiscale. «Toutes les entités de McKinsey en France sont assujetties à l’impôt sur les sociétés. Ainsi, sur la même période (2011-2020, ndlr), sa filiale de mise en œuvre a payé 6 ans l’impôt sur les sociétés», indique le cabinet dans un communiqué, sans préciser le nombre d’entités exerçant en France, ni le montant de l’impôt payé ni encore les missions de la filiale concernée.

Malgré un chiffre d’affaires de «329 millions d’euros sur le territoire national» en 2020, le cabinet n’aurait versé aucun impôt sur les sociétés de 2011 à 2020, pointent les sénateurs, estimant qu’il s’agit là d’«un exemple caricatural d’optimisation fiscale». Ils soupçonnent les entités françaises du cabinet d’avoir versé chaque année d’importants «prix de transfert» à leur maison mère implantée aux Etats-Unis, «ce qui conduit à minorer leur résultat fiscal, et par suite le montant de leur imposition».

McKinsey avait déjà réaffirmé la semaine dernière respecter «l’ensemble des règles fiscales et sociales françaises applicables» et avoir payé l’impôt sur les sociétés «les années où le cabinet a réalisé des bénéfices en France». Dans son communiqué, il précise samedi sans plus de détails s’être acquitté de «422 millions d’euros d’impôts et de charges (sic) sociales, soit près de 20 % de son chiffre d’affaires cumulé», au titre de ses salariés en France, des montants à distinguer de l’impôt sur les sociétés qui concerne les bénéfices.

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« La France saborde son industrie plastique, alors que l'Europe ne nous demande rien ! » - Le Journal du dimanche

Le JDD. Sommes-nous en train de détruire l’industrie française du plastique ? Joseph Tayefeh. Nous mettons en place des mesures qu’aucun ...