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Tuesday, November 30, 2021

Alors que le futur est incertain, inventons un projet mobilisateur - lalibre.be

Une chronique d'Arman Lequeux.

Les circonstances et le hasard s’il existe m’ont permis de vivre récemment une expérience parfaitement banale. Je ne peux m’empêcher d’en tirer une leçon et de vous la partager. Une simple histoire de portefeuille disparu. Après l’avoir assidûment cherché partout sans succès, j’en suis arrivé à la conclusion qu’on me l’avait dérobé. Il n’était plus dans la poche intérieure de ma veste, alors qu’il s’y trouvait avant que je participe à cette activité sportive où, j’en étais sûr maintenant, un voleur avait visité le vestiaire. J’en suis arrivé à reconstituer assez de détails probants pour me rendre au commissariat et y déclarer ce vol. Le lendemain, heureux mais confus, je retrouvai mon portefeuille dans la poche intérieure d’une autre de mes vestes ! La leçon ne concerne ni ma distraction ni ma propension paranoïaque à attribuer mes malheurs à autrui, mais bien la facilité déconcertante avec laquelle j’ai pu construire un scénario auquel j’ai cru si fort que ma déclaration à la police n’a laissé aucune place au doute. Je me suis rassuré en me rappelant que cette propension à se raconter des fables pour éviter d’être confronté à l’incompréhensible semble être une caractéristique largement répandue dans l’espèce humaine.

Parmi d’autres, l’expérience suivante en atteste. Un certain nombre de volontaires sont invités, contre une modeste rétribution, à participer à un protocole de recherche dans le cadre d’une faculté de psychologie. Le personnel est de connivence avec l’expérimentateur et fera tout pour faire vivre aux volontaires une expérience étrange dans laquelle les événements se bousculent dans le plus grand désordre. Les consignes se contredisent, le téléphone sonne sans cesse, on entend des bruits de disputes dans la pièce voisine, le patron semble furieux et la secrétaire est en pleurs. À la fin de l’épisode, chaque participant est invité individuellement à décrire la séquence des événements et à tenter de les expliquer. La plupart d’entre eux inventent un scénario et rendent cohérent ce qui n’avait pas vocation à l’être. Le besoin de sens est inventif et très puissant !

D’autres expériences plus sophistiquées vont dans le même sens. Les plus classiques portent sur des sujets qui ont subi une section chirurgicale des connexions entre leurs deux hémisphères cérébraux. Lors de l’expérience, que je simplifie fortement, ils reçoivent des consignes visuelles différentes pour chacun de leurs hémisphères. Les comportements induits peuvent paraître absurdes, mais ils recevront une explication rendue cohérente par le cerveau du participant qui se trouve réellement contraint d’unifier et de donner sens à ce qu’il vit. Ce besoin de sens est vraiment gravé dans notre programme de fonctionnement neuronal. À l’insu de notre plein gré, c’est plus fort que nous.

Pour le meilleur et pour le pire

Voici donc homo sapiens contraint de comprendre le monde, de lui inventer une cohérence interne dans laquelle il peut inscrire son existence et lui donner sens. Pour le meilleur et pour le pire, il a inventé des croyances, des mythes, des dieux, des religions et des idéologies. Le meilleur, c’est la possibilité de nous rassembler autour d’une espérance et d’un idéal commun dans la confiance, la solidarité et le respect mutuels. Le pire, ce sont les dogmes, l’intolérance et le totalitarisme. Nous ne voulons pas du pire, mais nous n’osons plus rêver du meilleur. La mer monte, mais l’axe du monde passe par mon nombril. La pandémie s’étend et atteint surtout les plus faibles, mais ma liberté d’enfant gâté a plus de sens pour moi que mes responsabilités. Nous sommes en burn out, car nous ne savons plus ni pour qui ni pour quoi nous travaillons. Nous sommes en manque d’un récit chargé de sens. Le futur est incertain, mais son sens est pourtant évident : droit devant. À nous de lui inventer individuellement et collectivement un projet mobilisateur qui tienne la route et qui nous permette de nous réjouir ensemble puisque voici qu’un portefeuille était perdu et qu’il est retrouvé.

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La cinquième vague est "celle du variant Delta", alors qu'Omicron pourrait devenir... un espoir ? - Centre Presse Aveyron

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé que Santé publique France a recensé 47 000 nouvelles contaminations au Covid-19 ces dernières 24 heures. Quasiment toutes étant l'oeuvre du variant Delta, alors que le monde s'inquiète d'Omicron, lequel pourrait être... un espoir, selon un immunologue. Mise au point.
 

Il faut remonter au mois d'avril 2021 pour atteindre un tel pic : Olivier Véran a annoncé ce mardi 30 novembre que 47 000 nouvelles contaminations avaient été recensées en 24 heures par Santé publique France, avant même que l'organisme ne rende public ce chiffre. "Nous avons une moyenne du nombre de contaminations par jour qui dépasse les 30 000, et qui pourrait être, si l'on suivait cette dynamique de +60% par semaine, supérieur au pic de la 3e vague d'ici la fin de la semaine", a-t-il ajouté, lors d'une séance de questions à l'Assemblée nationale.

Quelque 53 000 cas avaient été annoncé début avril, le record en 24 heures étant de 70 000 cas, début novembre 2020.

Le taux d'incidence national, lui dépasse aujourd'hui les 300 cas pour 100 000 habitants (en pourcentage, 0,3 %).

Omicron, la "lumière au bout du tunnel" ?

Alors que le monde s'affole autour du variant Omicron, dont un premier cas a été recensé en France, à La Réunion, et 42 en tout en Europe, répartis dans 10 pays, l’épidémiologiste et membre du Conseil scientifique Arnaud Fontanet a rappelé ce mardi matin sur France Inter que la priorité est d’abord de "freiner la cinquième vague liée au variant Delta, celle qui menace les services hospitaliers", a rapporté Le Parisien. Delta est effectivement responsable d'au moins 98 % des cas de contaminations depuis le 9 août 2021, selon Santé Publique France.

Selon le Pr Fontanet, il faudra "deux à trois semaines" pour savoir ce qu'il en est de la dangerosité du variant Omicron. Pour l'heure, ce que l'on sait de ce variant, ce sont les symptomes, avec une fatigue extrême, un rythme cardiaque élevé, des courbatures, une toux sèche ou une gorge qui gratte, et dans certains cas une faible fièvre, a indiqué Angelique Coetzee, la présidente de l'association médicale sud-africaine, qui a même parlé d'une maladie "bégnine". Avec notamment beaucoup moins de difficultés respiratoires. Il apparaît certes contagieux, relève La Dépêche du Midi, mais n'a pas encore été responsable d'un seul décès. Selon L'Indépendant, ce 30 novembre, 205 cas sont avérés dans le monde, dont la majorité en Afrique du Sud et au Bostwana, et 1 307 cas probables.

Même si l'Afrique du Sud est en proie à un fort rebond des hospitalisations, rien n'indique pour l'instant que ce soit dû au variant omicron. Qui pourrait même être "la lumière au bout du tunnel", d'après le professeur Zvika Granot, ummunologue à l'Université hébraïque de Jérusalem, cité par le quotidien catalan. "C'est une variante très contagieuse mais peut-être pas aussi agressive qu'on ne le craint. Au fur et à mesure que le coronavirus évoluera, il sera de moins en moins agressif", dit-il. Il estime que le virus sera présent durant plusieurs années, avec de nouveaux variants de moins en moins virulents.

Avec Omicron, y aurait-il des raisons d'espérer ? Encore faudra-t-il qu'il réussisse à supplanter l'agressif variant Delta, grâce notamment à sa capacité de propagation.

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Rihanna proclamée « héroïne nationale » alors que la Barbade devient une république - L'Obs

La citoyenne la plus célèbre de la Barbade, la chanteuse Rihanna, a été déclarée « héroïne nationale de la Barbade » lundi 29 novembre, lors de la cérémonie de proclamation de la toute nouvelle république de l’île des Caraïbes, déjà indépendante du Royaume-Uni depuis 1966 mais qui dit officiellement adieu à la reine Elizabeth II. Revivez cet instant :

Déjà indépendante du Royaume-Uni depuis 1966, la Barbade, île la plus orientale des Caraïbes à 300 kilomètres du Venezuela, a célébré sa transition vers un régime républicain après quelque quatre siècles de sujétion au souverain britannique.

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La chanteuse et femme d’affaires, âgée de 33 ans et née à la Barbade, s’était déjà vue conférer en 2018 le titre d’ambassadrice plénipotentiaire de l’Etat insulaire, chargée d’en favoriser le tourisme, l’éducation et les investissements.

Rihanna, black magic woman

Rihanna a « fait rêver le monde entier avec sa quête d’excellence, sa créativité, sa discipline et par-dessus tout son engagement extraordinaire envers sa terre d’origine », a déclaré la Première ministre barbadienne, Mia Mottley, devant les dignitaires rassemblés pour la cérémonie officielle durant laquelle la nouvelle présidente élue en octobre, Sandra Mason, a prêté serment.

« De la part d’un pays reconnaissant, et d’un peuple encore plus fier, nous vous présentons la personne désignée au titre de héros national de la Barbade, l’ambassadrice Robyn Rihanna Fenty », a poursuivi Mia Mottley en invitant la chanteuse de R & B à la rejoindre.

Le joueur de cricket Garfield Sobers, seul autre héros national de la Barbade en vie, a donné l’accolade à Rihanna qui portait un masque noir sur le visage comme la plupart des participants. Son nouveau titre lui sera conféré mercredi, a précisé la Première ministre.

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« Puissiez-vous continuer à briller tel un diamant »

« Puissiez-vous continuer à briller tel un diamant et couvrir d’honneur votre pays par vos paroles et vos actions », a-t-elle encore dit, faisant ainsi allusion à l’un des plus grands succès de la chanteuse, « Diamonds » (2012).

Rihanna a fait une entrée fulgurante sur la scène musicale internationale en 2003. Elle a fait fructifier ses succès dans les bacs en un empire massif dans les secteurs de la mode et des produits de beauté et son talent entrepreneurial l’a catapultée parmi les super-riches.

Ses revenus éclipsent désormais ceux de superstars comme Madonna et Beyoncé.

Pourquoi l’Eglise d’Angleterre copossède des chansons de… Rihanna et Beyoncé

Elle pèse 1,7 milliard de dollars, ce qui en fait l’une des plus riches musiciennes de la planète, avait annoncé en août le magazine spécialisé Forbes. Environ 1,4 milliard de sa fortune provient selon le magazine de sa marque de maquillage, Fenty Beauty, créée en partenariat avec le géant français du luxe LVMH.

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Et en dépit du fait qu’elle n’a pas sorti d’album depuis 2016, la chanteuse garde une immense influence en ligne, avec plus de 100 millions d’abonnés sur Instagram et sur Twitter.

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La cérémonie s’est déroulée en présence du prince Charles qui a reconnu « l’effroyable atrocité de l’esclavage » dont a souffert l’île durant la colonisation britannique. La cérémonie n’était pas ouverte au public mais le couvre-feu lié à la pandémie a été suspendu pour que les habitants puissent profiter des festivités.

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L'Otan surveille la mobilisation russe alors que les craintes d'une invasion de l'Ukraine se multiplient - Le Figaro

Les alliés tenteront de trouver la réponse à apporter au renforcement de la présence militaire russe à la frontière et discuteront des plans d'urgence en cas d'invasion.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Otan se réunissent mardi 30 novembre à Riga pour discuter de la manière de répondre au renforcement de la présence militaire russe à la frontière avec l'Ukraine, alors que les craintes se multiplient sur une éventuelle agression contre ce pays. Prévue de longue date, la réunion de deux jours intervient à un moment d'instabilité sur le flanc oriental de l'Otan, d'autant plus que les alliés doivent aussi se pencher sur la crise migratoire orchestrée par le Bélarus, allié du Kremlin.

L'Occident, y compris les États-Unis, craint que la Russie risque d'envahir l'Ukraine, et accuse le Kremlin de rassembler ses forces à la frontière avec ce pays. «Les intentions russes ne sont pas claires mais il y a une concentration inhabituelle de forces pour la deuxième fois cette année», a déclaré à l'AFP le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, lors d'une visite aux forces de l'Alliance en Lettonie. «Nous voyons des blindés lourds, des drones, des systèmes de guerre électronique et des dizaines de milliers de soldats prêts au combat», a-t-il précisé.

Moscou, qui a envahi la Crimée ukrainienne en 2014 et soutient les séparatistes combattant Kiev, a fermement nié qu'elle préparait une attaque et à son tour accuse l'Otan d'attiser les tensions. Les diplomates de l'Otan restent incertains sur les intentions du président russe Vladimir Poutine, mais les ministres discuteront des plans d'urgence en cas d'une éventuelle invasion. L'alliance dirigée par les États-Unis entend marcher sur une ligne fine: elle veut montrer au Kremlin qu'il ferait face à des coûts élevés s'il recourait à la force contre l'Ukraine, tout en évitant de le provoquer.

Il s'agit de trouver les bons signaux et la bonne posture de dissuasion qui conduisent en fait à une désescalade plutôt qu'à une escalade. »

Un haut responsable américain

À VOIR AUSSI - L'OTAN met en garde la Russie contre «les conséquences» en cas d'attaque contre l'Ukraine

Les responsables s'attendent à des pourparlers sur un soutien supplémentaire à l'armée ukrainienne et sur un renforcement potentiel des forces de l'Otan déployées le long de son flanc oriental. Ils soulignent cependant que l'Ukraine, aspirante à l'Otan et qui aura son ministre des Affaires étrangères à Riga, n'est pas protégée par le pacte de défense collective de l'alliance. «Nous ne voulons laisser planer aucun doute dans l'esprit des gens qu'il y aura de graves conséquences, des conséquences stratégiques pour la Russie si elle poursuit la voie que nous craignons qu'elle puisse prendre», a déclaré un haut responsable américain. «Il s'agit de trouver les bons signaux et la bonne posture de dissuasion qui conduisent en fait à une désescalade plutôt qu'à une escalade», a-t-il ajouté.

Le président américain Joe Biden a indiqué vendredi qu'il allait probablement s'entretenir avec les dirigeants russes ou ukrainiens pour empêcher la montée des tensions. L'angoisse croissante autour de l'Ukraine survient alors que les membres de l'Otan, la Pologne, la Lituanie et la Lettonie sont confrontés à une autre menace venant de l'est. Les trois pays accusent l'allié de Moscou, le Bélarus, d'orchestrer la crise migratoire et d'ainsi faire peser sur l'Union européenne une menace «hybride», en réponse à des sanctions européennes, ce que Minsk dément. L'Otan a exprimé sa «solidarité» avec ses membres de l'Est, mais s'est tenue bien à l'écart, considérant le niveau de la menace provoquée par la crise migratoire en deçà de celui d'une agression active éventuelle.

Le président polonais Andrzej Duda a évoqué l'augmentation du nombre de forces de l'Otan déployées sur son flanc oriental lors d'une rencontre avec Stoltenberg la semaine dernière. Mais une décision de déclencher des consultations d'urgence en vertu de l'article 4 de l'alliance semble avoir été suspendue pour le moment. S'exprimant lors d'une tournée conjointe dans les pays baltes dimanche, Jens Stoltenberg et la cheffe de l'UE Ursula von der Leyen se sont engagés à intensifier leur coopération face à de tels défis.

Les tensions le long des frontières orientales de l'Otan et de l'UE se sont apaisées depuis que certains migrants ont commencé à rentrer chez eux en Irak, mais Varsovie et Vilnius insistent sur le fait que la crise est loin d'être terminée. «Il ne fait aucun doute que le régime de Loukachenko et les forces qui le soutiennent continueront de tester l'unité du monde occidental et sa capacité de réaction», a déclaré le président lituanien Gitanas Nauseda.

À VOIR AUSSI - Moscou annonce avoir effectué avec succès un nouveau tir d'essai du missile de croisière hypersonique Zircon

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Toujours aucune percée majeure sur le front gouvernemental alors que la situation économique se dégrade - Libnanews

Toujours aucune percée sur le front gouvernemental alors que le premier ministre Najib Mikati s’est rendu auprès du président de la chambre afin de le convaincre d’une reprise de la présence des ministres chiites au sein de son cabinet Mikati III. Le premier ministre n’a donné aucun commentaire à l’issue de la réunion alors que des manifestations ont coupé les axes principaux du pays et de la capitale face à la détérioration continue des conditions sociales et économiques du pays et celle de la parité de la livre libanaise face au dollar.

Nabih Berri exigerait toujours du gouvernement le retrait du juge Tarek Bitar du dossier de l’explosion du port de Beyrouth après que celui-ci ait mis en examen deux de ses proches. Pour rappel, le juge avait également fait publier un mandat d’arrêt à l’encontre de son bras-droit Ali Hassan Khalil après que celui-ci se soit abstenu à se présenter devant lui. Un compromis proposé par le président de la chambre consisterait en la présence du courant patriotique libre au parlement pour voter la dessaisie du juge en faveur de la haute cour de justice en charge de juger les anciens et actuels présidents de la république, premiers ministres et ministres.

Le taux de parité semble aujourd’hui se stabiliser autour des 25 000 LL/USD, une forte augmentation attendue en raison de la pression sur la monnaie locale engendrée par la levée des subventions de la Banque du Liban qui canalisaient jusque là celles-ci.

Un nouvel appel à manifester ce mercredi circule actuellement, même si la mobilisation actuelle reste loin de celle d’octobre 2019 après le départ de nombreux jeunes et aussi la démotivation d’une grande partie de la population confrontée aux difficultés actuelles. Pour rappel, 82% de la population vivrait désormais sous le seuil de pauvreté, un chiffre record alors que l’absence de présence d’un gouvernement fonctionnel pourrait retarder la tenue des négociations avec le Fonds Monétaire International et la mise en place des réformes essentielles exigées par la communauté internationale.

Le premier ministre a d’ailleurs assisté à une réunion, au grand sérail consacrée à la situation financière avec le ministre des finances Youssef Khalil et le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé.

Sur le plan politique aussi, le chef de l’état a écarté le fait de rester au palais présidentiel sauf en cas de prolongation de son mandat par le parlement, ouvrant ainsi la voie à des négociations avec le président de la chambre.

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Covid-19 | La cinquième vague grossit dans nos départements alors qu'émerge l'inconnu Omicron - Le Progrès

Si elle a mis un peu plus de temps à impacter la France que ses voisins de l'Est de l'Europe, la cinquième vague de Covid-19 est désormais bien installée. Alors que l'Europe est désormais l'épicentre de la pandémie, l'exécutif français n'a pas fait le choix de mesures aussi drastiques que celles prises par d'autres pays européens comme l'Allemagne ou l'Autriche.

Il a tout de même décidé d'un tour de vis avec le maintien du pass sanitaire conditionné, pour tous, à une dose de rappel ou à un test PCR de moins de 24 heures.

Des annonces faites, ce jeudi par le ministre de la Santé, Olivier Véran, alors même que les taux d'incidence, poussés par le variant Delta, montaient en flèche depuis dix jours et que des scientifiques sud africains annonçaient avoir identifié un nouveau variant préoccupant de par son nombre extrêmement élevé de mutations.

Les taux d'incidence explosent dans nos cinq départements

A ce jour, nos cinq départements affichent un taux d'incidence bien au-dessous du taux national (271 cas pour 100.000 habitants). Tous ont vu une progression, lors de la semaine écoulée, comprise entre 69% pour le Rhône et 78% pour la Haute-Loire et le Jura. Jura qui a d'ailleurs le 4e pire taux d'incidence des départements français (à 416) alors que le Rhône (à 386) est le 7e. 

On se retrouve en cette fin novembre avec des taux d'incidence jamais atteints lors de la vague estivale. Ils sont similaires à ceux de fin mars dernier mais en étant partis de beaucoup plus bas (sauf en Haute-Loire). En effet, entre la 2e et la 3e vague, on était resté à un plateau plutôt haut alors que l'on avait enregistré une décrue très rapide à la fin de la 4e vague. 

Ces taux d'incidence devraient encore flamber dans les prochains jours, poussés par la plus forte contagiosité du variant Delta par rapport à la souche d'origine du Covid-19. Cette transmissibilité, mesurée par le taux de reproduction du virus qui équivaut au nombre de personnes qu'un malade contamine en moyenne, se situe actuellement à 1,6 en Auvergne-Rhône-Alpes et 1,7 en Bourgogne-Franche-Comté. Bien supérieur à fin mars dernier où il était de 1,3 mais encore en-deçà des 2,1 enregistrés mi-juillet en Auvergne-Rhône-Alpes alors que le variant Delta déferlait pour la première fois sur la France.

Quid de l'émergence du variant Omicron, détecté désormais sur tous les continents ? Si en France, lundi soir, aucun cas n'avait été confirmé par séquençage parmi les cas suspects repérés, il s'agit probablement d'une question d'heures, comme l'a noté Olivier Véran. "Dès lors qu'il circule en Grande-Bretagne, en Italie, en Belgique, il est probable qu'il y ait déjà des cas en circulation" sur le territoire français, a précisé le ministre de la Santé.

Une hausse sensible des hospitalisations

L'explosion des cas de Covid constatée ces deux dernières semaines commence à se traduire dans les chiffres à l'hôpital. L'impact se fait surtout sentir dans le Rhône où la courbe des hospitalisations grimpe bien plus fort et plus vite que lors de la 4e vague.

Il est le cinquième département le plus touché de France avec 325 patients pris en charge en soins traditionnels et une hausse de 39% des hospitalisations (+92 malades) en une semaine. On se rapproche du nombre d'hospitalisations enregistrées lors du pic de la vague de cet été (345 patients le 23 août). Mais nous sommes encore loin des chiffres du printemps lorsque la vaccination était encore réservée aux plus de 65 ans et aux plus fragiles. Quand, durant la dernière semaine de mars, le taux d'incidence était similaire à celui enregistré actuellement, il y avait près de 900 personnes hospitalisées pour Covid-19 dans le Rhône. Le constat est le même à des niveaux moindres dans les quatre autres départements.

Lors de la semaine écoulée, la tendance est assez similaire dans la Loire avec une hausse de près de 29% des hospitalisations (+28 patients). L'Ain enregistre +7,8%  et la Haute-Loire se stabilise, mais l'on sait que certains malades de ces deux départements peuvent être pris en charge dans des établissements voisins du Rhône pour l'un et de la Loire pour l'autre.

Enfin, le Jura a vu le nombre de patients à l'hôpital baisser de près de 10% au cours de ces sept derniers jour. Mais les variations ont été importantes d'un jour sur l'autre, ne permettant pas de dégager au final la moindre tendance.

Un peu plus de patients en soins critiques

Les services de réanimation enregistrent à nouveau des patients supplémentaires mais sans que ce ne soit pour l'heure une explosion. La tension en soins critiques enregistre une hausse plus marquée depuis une semaine. En Auvergne-Rhône-Alpes, elle dépasse désormais les 30% après une augmentation de 37% sur les sept derniers jours.

Le Rhône, cinquième département le plus impacté en soins critiques, a vu son nombre de patients augmenter de 35% durant la semaine écoulée. 54 malades sont prises en charge dans les services de réanimation du département. Il n'y en avait pas eu autant depuis plus d'un mois et demi mais, à titre de comparaison, ils étaient 188, le 22 mars dernier, lorsque le taux d'incidence était similaire à aujourd'hui.

Dans la Loire, le nombre de patients en soins critiques a lui augmenté de 43% (sept malades supplémentaires). Ils augmentent de une à trois unités dans les trois autres départements et, la Haute-Loire avec ses deux patients, est le 7e département le moins chargé.

Plus de décès dans le Rhône

Avec treize personnes décédées du Covid-19 à l'hôpital en une semaine, le Rhône est le département le plus endeuillé. Il n'y en avait pas eu autant depuis la dernière semaine de septembre. 

Le Jura enregistre également six décès en une semaine et dix en treize jours, soit autant que précédemment durant deux mois.

Aucun décès n'est à déplorer dans l'Ain (un seul en un mois et six sur les deux derniers mois) alors qu'il y en a eu deux dans la Loire et la Haute-Loire.

Vaccination : le Rhône accélère encore

 C'est la rengaine de ces derniers mois : en matière de vaccination l'Ain est à la traîne. Et jamais il n'a comblé le moindre retard par rapport à ses voisins, avançant au mieux au même rythme qu'eux. Alors que le Rhône a enregistré une hausse de 0,8% en une semaine des personnes ayant un schéma vaccinal complet (avant la dose de rappel), l'Ain plafonne à +0,2%. Il y a ainsi désormais près de 20 points d'écart entre le meilleur élève de nos cinq départements et le bonnet d'âne.

C'est logiquement sur les plus jeunes (+1% chez les 12-17 ans  et +1,1% chez les 18-24 ans) que le coup de boost est mis dans le Rhône. A tel point que les jeunes majeurs sont, dans le département, désormais plus vaccinés que les 65-69 ans et les plus de +80 ans, pourtant plus fragiles. Les 25-59 ans sont même vaccinés à 99%.

99%, c'est le pourcentage atteint chez les 18-24 ans et les septuagénaires dans la Haute-Loire et le Jura.

Vaccination

Cap désormais sur la dose de rappel avec la réactivation à grande échelle, depuis ce week-end, des centres de vaccination. Saturant le site Doctolib, les Français se sont d'ailleurs rués sur les rendez-vous avant même l'officialisation par le gouvernement de l'ouverture de celle-ci à tous les plus de 12 ans et ce dès cinq mois après la deuxième injection.

Ce rappel va faire plus que jamais partie de l'arsenal pour lutter contre cette 5e vague et l'émergence du variant Omicron dont on ignore encore quasiment tout de son comportement face aux vaccins existants.

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Monday, November 29, 2021

Toulouse : comment s'organise la vaccination pour la troisième dose alors que la demande augmente - ladepeche.fr

l'essentiel Les onze centres de vaccination du département et les professionnels de santé s’organisent, vaille que vaille, pour absorber le flux des candidats à une troisième dose de vaccin. L'Agence régionale de santé réévalue quotidiennement les dispositifs en place.

Ce n’est pas l’affolement général, mais on se bouscule de nouveau au portillon de la vaccination en Haute-Garonne. Un symbole, s’il en est de l’arrivée d’une cinquième vague du coronavirus, cette file d’attente d’une centaine de personnes, hier matin, venues pour un test PCR, devant le laboratoire de biologie médicale CBM de Muret.

« La semaine, c’était trois ou quatre personnes qui attendaient », remarque une habitante qui travaille à Toulouse. Il faut dire que le taux d’incidence était de 201,4 cas positifs pour 100 000 personnes, le 26 novembre, en Haute-Garonne et l’Agence régionale de santé (ARS) confirme une « forte accélération des contaminations », y compris chez les vaccinés.

Depuis le feu vert lancé, la semaine dernière, par le ministre de la Santé Olivier Véran qui instaure la troisième dose du vaccin à partir de 18 ans, c’est de nouveau la cohue sur le site dédié dans le département, Keldoc, pour décrocher un rendez-vous avant le 15 janvier 2022. La troisième dose étant devenue le sésame pour le renouvellement du pass sanitaire.

Nouveau centre sur l'Allée de Barcelone

Depuis la fermeture du vaccinodrome du Ramier à Toulouse, le dispositif de l’ARS compte dix centres de vaccination et des équipes mobiles en Haute-Garonne, avec un onzième centre de vaccination qui ouvre ses portes, jeudi 2 décembre, à l'Allée de Barcelone à Toulouse, confirme le directeur départemental de l’ARS Thierry Cardouat.

Pour autant, si toutes les personnes dont le schéma vaccinal est complet (deux doses) sont partantes pour une troisième dose du vaccin Pfizer, les professionnels de santé, qui réalisent à hauteur de 60 % des injections actuellement, auront maille à absorber les flux de patients supplémentaires. Sauf « si on est alimenté en mono doses », comme le prescrit le médecin généraliste installé à Fronton (31) Jérôme Marty (notre entretien).

Selon l’ARS, 75,5 % des Haut-Garonnais, sur une population d’environ 1,5 million d’habitants, ont un schéma vaccinal complet, et 84 % des personnes de plus de 12 ans ont reçu une première dose.
Le CHU, qui a porté durant six mois le vaccinodrome, pour sa part avoir effectué « 80 000 injections en interne et 662 000 au vaccinodrome. Ses deux centres de vaccination, Larrey et Purpan, réalisent 400 injections par jour.

Il faut noter, par ailleurs, l’initiative du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) qui ouvre un centre de vaccination pour les plus de 65 ans.

« Nous avons des centres de vaccination qui ont relevé leur niveau depuis les dernières annonces du ministère de la Santé, explique Thierry Cardouat. Certains centres comme Muret ont doublé leur capacité, de 500 à 1 000 injections par jour. Mais il faut rappeler qu’en fonction des éléments et besoins que l’on a en matière de demandes, on réévalue régulièrement les possibilités. Soit en augmentant les cadences, soit en rouvrant d’autres lieux, ponctuellement, ou d’une manière pérenne ».

Où prendre un rendez-vous, les différentes possibilités

Actuellement, pour prendre un rendez-vous pour une troisième injection, plusieurs possibilités s’offrent au patient. Sur le site internet Keldoc.com, mais aussi par téléphone au 0 800 009 110 (7 jours sur 7 et de 6 heures à 22 heures), ou directement auprès de son médecin traitant, sur son lieu de travail ou de soins. La préfecture de la Haute-Garonne promet « à chacun de pouvoir se protéger et protéger plus efficacement son entourage, dès 5 mois après sa deuxième injection, les possibilités pour réaliser son injection de rappel vont se multiplier sur les prochaines semaines ». Avec l’ouverture, jeudi 2 décembre, d’un centre de vaccination à Toulouse, le département compte onze « vaccinodromes ». La préfecture recommande, « au vu de la demande, de prendre RDV avant de se présenter en centre. Sans RDV préalable, une priorité sera donnée aux personnes de +65 ans.

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L'Otan surveille la mobilisation russe alors que les craintes d'une invasion de l'Ukraine se multiplient - L'Express

Prévue de longue date, la réunion de deux jours intervient à un moment d'instabilité sur le flanc oriental de l'Otan, d'autant plus que les alliés doivent aussi se pencher sur la crise migratoire orchestrée par le Bélarus, allié du Kremlin. 

L'Occident, y compris les Etats-Unis, craint que la Russie risque d'envahir l'Ukraine, et accuse le Kremlin de rassembler ses forces à la frontière avec ce pays. 

"Les intentions russes ne sont pas claires mais il y a une concentration inhabituelle de forces pour la deuxième fois cette année", a déclaré à l'AFP le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, lors d'une visite aux forces de l'Alliance en Lettonie. 

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"Nous voyons des blindés lourds, des drones, des systèmes de guerre électronique et des dizaines de milliers de soldats prêts au combat", a-t-il précisé. 

Moscou, qui a envahi la Crimée ukrainienne en 2014 et soutient les séparatistes combattant Kiev, a fermement nié qu'elle préparait une attaque et à son tour accuse l'Otan d'attiser les tensions. 

Les diplomates de l'Otan restent incertains sur les intentions du président russe Vladimir Poutine, mais les ministres discuteront des plans d'urgence en cas d'une éventuelle invasion. 

L'alliance dirigée par les États-Unis entend marcher sur une ligne fine: elle veut montrer au Kremlin qu'il ferait face à des coûts élevés s'il recourait à la force contre l'Ukraine, tout en évitant de le provoquer.  

Les responsables s'attendent à des pourparlers sur un soutien supplémentaire à l'armée ukrainienne et sur un renforcement potentiel des forces de l'Otan déployées le long de son flanc oriental. 

Ils soulignent cependant que l'Ukraine, aspirante à l'Otan et qui aura son ministre des Affaires étrangères à Riga, n'est pas protégée par le pacte de défense collective de l'alliance. 

"Nous ne voulons laisser planer aucun doute dans l'esprit des gens qu'il y aura de graves conséquences, des conséquences stratégiques pour la Russie si elle poursuit la voie que nous craignons qu'elle puisse prendre", a déclaré un haut responsable américain. 

"Il s'agit de trouver les bons signaux et la bonne posture de dissuasion qui conduisent en fait à une désescalade plutôt qu'à une escalade", a-t-il ajouté. 

Le président américain Joe Biden a indiqué vendredi qu'il allait probablement s'entretenir avec les dirigeants russes ou ukrainiens pour empêcher la montée des tensions. 

- Menace "hybride" bélarusse -  

L'angoisse croissante autour de l'Ukraine survient alors que les membres de l'Otan, la Pologne, la Lituanie et la Lettonie sont confrontés à une autre menace venant de l'est.  

Les trois pays accusent l'allié de Moscou, le Bélarus, d'orchestrer la crise migratoire et d'ainsi faire peser sur l'Union européenne une menace "hybride", en réponse à des sanctions européennes, ce que Minsk dément. 

L'Otan a exprimé sa "solidarité" avec ses membres de l'Est, mais s'est tenue bien à l'écart, considérant le niveau de la menace provoquée par la crise migratoire en deçà de celui d'une agression active éventuelle.  

Le président polonais Andrzej Duda a évoqué l'augmentation du nombre de forces de l'Otan déployées sur son flanc oriental lors d'une rencontre avec M. Stoltenberg la semaine dernière.  

Mais une décision de déclencher des consultations d'urgence en vertu de l'article 4 de l'alliance semble avoir été suspendue pour le moment. S'exprimant lors d'une tournée conjointe dans les pays baltes dimanche, M. Stoltenberg et la cheffe de l'UE Ursula von der Leyen se sont engagés à intensifier leur coopération face à de tels défis. 

Les tensions le long des frontières orientales de l'Otan et de l'UE se sont apaisées depuis que certains migrants ont commencé à rentrer chez eux en Irak, mais Varsovie et Vilnius insistent sur le fait que la crise est loin d'être terminée.  

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"Il ne fait aucun doute que le régime de Loukachenko et les forces qui le soutiennent continueront de tester l'unité du monde occidental et sa capacité de réaction", a déclaré le président lituanien Gitanas Nauseda. 

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L'Otan surveille la mobilisation russe alors que les craintes d'une invasion de l'Ukraine se multiplient - L'Express
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Alors que Vidal souhaite automatiser la sélection en master, prônons une université ouverte à tou·tes - La France insoumise

Un article des groupes thématiques Jeunesse et Enseignement supérieur et recherche de la France insoumise

À partir de la rentrée 2022, selon une information transmise aux organisations représentatives étudiantes, le gouvernement souhaite mettre en place une plateforme nationale de préinscription en master. Un modèle qui ne manque pas de faire penser à l’instauration de Parcoursup en licence.

Cette plateforme centralisera les candidatures, mais ne créera pas la sélection en master. Celle-ci, instaurée depuis 2016, est déjà bel et bien en place, et c’est sans doute suite à la multiplication des contentieux que le gouvernement s’est décidé à cette annonce. Une annonce de façade, qui ne changera rien à la problématique de base : la sélection en master, actée depuis 2016, s’inscrit dans une logique de fermeture progressive de l’université, et ce en premier lieu aux classes populaires. Si seulement un étudiant sur 10 est un enfant d’ouvriers (alors qu’ils représentent 30% des 18-23 ans), cette quasi-absence des classes populaires dans les facs ne fait qu’empirer au fil des années d’études, leur part se réduisant en master et en doctorat. La sélection en master favorisera les parcours d’étudiants n’ayant pas eu à travailler pour financer leurs études, et n’ayant pas connu la précarité, facteur d’échec.

Cette plateforme va également renforcer l’inégalité entre masters, en renforçant une hiérarchie entre ceux-ci. Cela augmentera les disparités entre titulaires de master, notamment auprès des employeurs : à diplôme pourtant égal, le master d’origine déterminera la valeur donnée au diplôme, comme c’est déjà le cas déjà actuellement pour les diplômes d’ingénieurs. Ainsi, les étudiant·es seront contraint·es, s’ils souhaitent bénéficier du meilleur diplôme, de partir loin, alors même que le gouvernement ne leur donne pas les moyens d’étudier. Pire il se défausse du manque de moyens supplémentaires en Master en affirmant la nécessité de développer l’ « insertion professionnelle » de la Licence. Et pour ceux qui ne pourraient obtenir de place dans ces masters « d’excellence », ce sont leurs années d’études qui ne seront pas reconnues à leur juste valeur. D’autres se retrouveront sans possibilité de poursuite de leur formation après la licence 3, ou devront s’orienter vers le privé, onéreux, et dont une partie des diplômes n’est pas reconnue par l’État.

Face à ces annonces, et face à la situation dramatique créée par l’instauration de la sélection en master, nous revendiquons l’abrogation de la réforme de 2016, le droit à la poursuite d’études, et ce grâce à l’ouverture de nouvelles places dans les universités, en recrutant du personnel et en donnant des moyens adéquats à l’enseignement supérieur et à la recherche. D’autant plus que d’après les chiffres du ministère, il y a beaucoup plus d’étudiants en L3 en droit et SHS (Sciences humaines et sociales) que de places disponibles en M1. Or dans ces disciplines, il est souvent nécessaire d’avoir un diplôme de Master pour prétendre à un métier correspondant à la formation. Qualifier l’ensemble de la population est l’un des objectifs portés par l’Avenir en commun, et cela passe notamment par une université plus ouverte, qui permet à chacun·e, quel que soit son milieu d’origine, de choisir sa formation, et de la poursuivre jusqu’à obtention du diplôme. L’élection présidentielle sera un moment charnière pour l’avenir de l’université, car elle actera le choix entre deux modèles opposés de l’université : un modèle qui donne sa chance à chacun·e, tel que prôné par l’Avenir en commun, ou un modèle élitiste, réservé à une petite minorité.

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Pétrole brent : Le pétrole rebondit alors que les opérateurs jaugent la menace du variant Omicron - BFM Bourse

(BFM Bourse) - Les cours du Brent et du WTI reprennent près de 5% ce lundi matin, après en avoir respectivement lâché 11,5% et 13% vendredi, sur fond de spéculations selon lesquelles l'Opep+ pourrait suspendre l'augmentation de sa production face à la propagation du variant Omicron.

Exercice délicat pour les investisseurs que celui de juger la dangerosité du nouveau variant Omicron, et ses potentielles conséquences sur la demande mondiale d'or noir. C'est pourtant celui auquel se prêtent les investisseurs depuis vendredi. Pris de panique à l'annonce de la propagation du variant B.1.1.259 (depuis renommé "Omicron" par l'OMS), ces derniers avaient alors massivement vendu la nouvelle. Ce qui s'est traduit par le reflux journalier le plus important depuis la chute historique de mars 2020 pour les deux références mondiales de brut (-13% pour le WTI, -11,5% pour le Brent).

"Un véritable bain de sang. (...) On avait rarement vu un tel carnage" rapporte le directeur adjoint des investissements chez Mirabaud John Plassard. "Tirer d'abord, poser des questions ensuite: C'est à peu près la réaction des gouvernements nationaux et des marchés financiers vendredi, alors que les craintes concernant la nouvelle variante d'Omicron Covid-19 ont balayé le monde" constate de son côté Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.

Des investisseurs plus optimistes sur la virulence du variant

Selon lui, les cours rebondissent ce lundi matin (+4,6% pour le Brent à 74,90 dollars, +4,5% à 71,2 dollars pour le WTI) "grâce à des rapports ténus selon lesquels les symptômes de l'Omicron sont légers". "L'avenir nous dira si ces informations sont exactes (et j'espère qu'elles le sont), mais les marchés financiers n'attendent pas pour le savoir" relève-t-il.

Les rapports en question proviennent d'Afrique du Sud, où le nouveau variant a émergé. Angelique Coetzee, le médecin qui a détecté pour la première fois cette nouvelle souche, a de fait expliqué que tous les patients atteints ont fini par se rétablir, sans avoir expérimenté les symptômes typiques des autres variants comme la perte du goût ou de l'odorat. Celle qui est également la présidente de l'Association médicale d'Afrique du Sud a même été jusqu'à parler de maladie "bégnine", bien qu'elle a recensé deux symptômes inédits: une fatigue intense et un rythme cardiaque élevé. L'Afrique du Sud a ainsi appelé dimanche soir à la "levée immédiate et urgente" des restrictions de voyage la visant, soutenue par l'OMS qui demande que "les frontières restent ouvertes". L'organisation, qui rappelle que plusieurs semaines sont nécessaires pour comprendre la virulence de nouveau variant, a également appelé les dirigeants du monde entier à "adopter une approche scientifique" basée sur "l'évaluation des risques" avant d'imposer de nouvelles restrictions.

Des conseils restés lettre morte, ces dernières se multipliant ce lundi matin. Après Israël et le Royaume-Uni, qui on imposé des restrictions aux voyageurs en provenance de certains pays d’Afrique australe dès samedi, l'Australie et les Philippines suspendent leur projet de réouverture de leurs frontières quand le Japon referme les siennes à tous les visiteurs étrangers. Dans un document technique publié ce lundi, l'OMS a souligné qu'aucun décès associé au variant n'a été rapporté à ce jour, mais juge tout de même qu'Omicron présente "un risque très élevé".

Retour ou non du pétrole iranien?

À cette incertitude quant à la dangerosité du virus -qui devrait durer quelques semaines- vient s'ajouter un possible retour sur le marché du pétrole iranien. L'Iran et les puissances signataires de l'accord sur son programme nucléaire se retrouvent ce lundi à Vienne pour tenter de sauver ce pacte conclu en 2015, puis torpillé par les Etats-Unis. Mais les chances de progrès semblent minces alors que Téhéran maintient une ligne de fermeté et que la frustration grandit côté occidental. La nouvelle équipe de négociateurs iraniens a de fait formulé des demandes jugées irréalistes par les Européens et les Américains, y compris certaines n'ayant aucun rapport avec le programme nucléaire, selon plusieurs diplomates occidentaux. "La perspective d'un retour du brut iranien sur les marchés internationaux constitue un autre point de volatilité potentiel" pointe Jeffrey Halley.

"Le tableau pour le pétrole est encore brouillé par la réunion du JMMC (pour "Joint Ministerial Monitoring Committee") de l'Opep+ et la réunion plénière de jeudi" poursuit-il. Les responsables des pays producteurs se réunissent pour statuer sur l'évolution de leur offre conjointe en début d'année prochaine. Et selon Reuters et Bloomberg, le cartel élargi envisagerait de modifier son calendrier de production en réaction à la découverte de ce variant. Alors qu'ils s'en étaient tenus à leur accord négocié en juin dernier jusque-là, à savoir une remise sur le marché progressive de 400.000 barils par jour chaque mois, les membres de l'Opep+ pourrait revenir dessus.

"Compte tenu de l'augmentation de la production américaine, de la libération des stocks de pétrole brut, et maintenant d'un obstacle potentiel de type Omicron à la reprise mondiale, l'Opep+ a probablement toutes les excuses nécessaires pour appuyer sur le bouton pause de l'augmentation de la production en décembre et attendre des éclaircissements sur le variant" avance Jeffrey Halley. L'analyste rappelle que l'alliance avait plusieurs fois fait remarquer que la résurgence du virus constituait l'une des raisons pour lesquelles elle s'est montrée prudente quant à l'augmentation de la production.

Bref, toutes les conditions semblent réunies pour observer un surcroît prononcé de la volatilité sur les marchés pétroliers. "Le pétrole sera le marché où les traders de volatilité courte iront mourir cette semaine" prévient Jeffrey Halley.

Quentin Soubranne - ©2021 BFM Bourse

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La Bourse de Tokyo recule encore alors que le Japon se referme face au variant Omicron - Boursorama

La Bourse de Tokyo a de nouveau terminé dans le rouge lundi, alors que les inquiétudes liées à Omicron, le nouveau variant du Covid-19, ont poussé le gouvernement nippon a annoncer la fermeture des frontières japonaises à tous les visiteurs étrangers.

L'indice vedette Nikkei a perdu 1,63% à 28.283,92 points lundi après avoir déjà lâché 2,5% vendredi. L'indice élargi Topix a reculé de 1,84% à 1.948,48 points.

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a annoncé lundi la suspension des assouplissements décrétés il y a trois semaines - qui permettaient l'entrée des voyageurs d'affaires, étudiants et stagiaires étrangers -, fermant ainsi le pays à tous les visiteurs étrangers.

"La suspension par le Japon des nouvelles entrées (sur son sol) va retarder le redémarrage de l'économie", a commenté Tetsuo Seshimo de Saison Asset Management.

Alors que d'autres pays cherchent un équilibre entre les risques et la réouverture, "au Japon, l'accent reste mis sur les vies humaines plutôt que l'économie", a-t-il ajouté, cité par l'agence Bloomberg.

Sur les places chinoises, l'indice Hang Seng de Hong Kong perdait 1% peu avant la clôture. Shanghai a fini à l'équilibre et Shenzhen gagné 0,4%.

Du côté des valeurs

IMPACT DU VARIANT: les compagnies aériennes nippones JAPAN AIRLINES (-3,98% à 2.050 yens) et ANA (-4,08% à 2.264,5 yens) ont vu leurs titres s'effondrer alors que le nouveau variant éloignait les perspectives d'un retour à la normale des voyages internationaux.

Des titres qui avaient bénéficié des modes de vie casaniers lors des confinements dans le monde ont au contraire progressé, le géant du jeu vidéo NINTENDO gagnant 2,98% à 51.340 yens et le fournisseur de services médicaux en ligne M3 avançant de 3,09% à 6.300 yens.

NISSAN S'ÉLECTRISE: le constructeur automobile japonais Nissan (-5,62% à 593,5 yens), ancien pionnier de l'électrique, a dit lundi viser une part de 50% pour ses véhicules électrifiés (électriques et hybrides) dans ses ventes mondiales à l'horizon 2030, contre environ 10% en 2020.

Nissan compte pour ce faire introduire 23 nouveaux modèles électrifiés, dont 15 électriques, d'ici son exercice 2030/31, a annoncé le groupe dans le cadre de la présentation de sa stratégie de long terme "Ambition 2030".

Du côté des devises et du pétrole

Le yen, valeur refuge pour les investisseurs, remontait après l'annonce de la fermeture des frontières japonaises, effaçant son léger repli de la matinée: un dollar s'échangeait pour 113,34 yens vers 07H00 GMT, contre 113,38 yens vendredi à 21H00 GMT.

Le yen progressait aussi par rapport à l'euro, qui valait 127,68 yens contre 128,31 yens en fin de semaine dernière.

L'euro valait 1,1265 dollar, contre 1,1317 dollar vendredi à 21H00 GMT.

Le marché du pétrole se reprenait après avoir dévissé vendredi à cause des préoccupations sanitaires: vers 07H00 GMT le prix du baril américain de WTI, qui avait dégringolé de 13,06% en fin de semaine, rebondissait ainsi de 5,12% à 71,64 dollars.

Celui du baril de Brent de la mer du Nord prenait 4,07% à 75,68 dollars.

mac/spi

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Alors, on danse ?, le show de Chris Marques et Jaclyn Spencer à La Salle Pleyel en décembre 2022 - sortiraparis

Par Laura B., Caroline J. · Mis à jour le 29 novembre 2021 à 10h30 · Publié le 18 novembre 2019 à 08h02

Vous aimez la danse ? Alors rendez-vous à La Salle Pleyel, à Paris, le 11 décembre 2022 pour le retour de l'évènement "Alors, on danse ?", la fameuse création dansée mise scène par Chris Marques et la chorégraphe Jaclyn Spencer. Alors, on danse ?

Après les tournées à succès de Danse avec les stars les années passées, préparez-vous à découvrir la deuxième édition du show Alors, on danse ?
Une représentation plusieurs fois reportées qui se tient finalement à la salle Pleyel le dimanche 11 décembre 2022 à 19h.

Alors, on danse ? : trois mots que Chris Marques et Jaclyn Spencer ont échangé il y a plus de 20 ans... Depuis, ils ne se sont plus quittés...

En 2022, le couple de danseurs revient avec sa création qui met en scène une succession de tableaux dévoilant leur histoire. Au programme ? Effets spéciaux, technologies holographiques, écrans LED, projections, mapping... pour une immersion au sein du premier spectacle (de danse) en réalité augmentée.

Pendant deux heures, les 10 danseurs et 2 chanteurs, ainsi que des invités spéciaux et une playlist LIVE entre pop (Camilla Cabello, Bruno Mars, Dua Lipa...) et variété (Claude Francois, Soprano, Maitre Gims, Benjamin Biolay, Stromae), font vivre ce spectacle unique, écrit comme un film, entre comédie romantique et film d'humour.

Côté casting, Chris Marques et Jaclyn Spencer ont fait appel à Christophe Licata, Fauve Hautot, Anthony Colette, Coralie Licata et Inès Vandamme de Danse avec les Stars.

Pour découvrir Chris Marques en danseur et non pas en juré, rendez-vous à la salle Pleyel...

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Tourisme mondial : De nouveaux pays sur la liste rouge alors que les craintes sur Omicron grandissent - LaQuotidienne.fr


Le Malawi, le Mozambique, la Zambie et l’Angola viennent d’être ajouté à la liste rouge des destinations de voyage pour les arrivées en Angleterre alors que les craintes concernant le nouveau variant du Covid-19, Omicron,  grandissent dans l’ensemble du secteur du tourisme et des voyages.

La Belgique, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, la République tchèque et les Pays-Bas ont notamment détecté sur leur territoire ce nouveau variant du Covid-19 et il est « probable » qu’il « circule déjà » en France, indique Olivier Véran, le ministre de la santé.

Au Royaume Uni un certain nombre de pays africains étaient déjà en liste rouge, dont l’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie.

« À la suite de la décision, les citoyens britanniques et irlandais, arrivant au Royaume uni en provenance de pays figurant sur la liste rouge doivent prévoir à l’avance une période de quarantaine à leur frais« .

Avec ces mots, le Premier ministre Boris Johnson a également confirmé que toutes les arrivées au Royaume-Uni devraient subir un test PCR alors que les autorités cherchent à ralentir la propagation de ce variant Omicron jugé plus dangereux que le variant Delta.

Deux cas du variant ont d’ores et déjà été identifiés dans l’Essex et Nottingham.

Des tests ciblés et la recherche des contacts sont maintenant en cours, a déclaré le porte parole du gouvernement britannique.

Les premières indications suggèrent que ce variant pourrait être plus transmissible que le variant Delta et que les vaccins actuels pourraient être moins efficaces contre lui.

«Tous les vols sont suspendus vers ces quatre pays, les passagers auront donc droit à un remboursement pour leurs vacances ou leur vol, à condition qu’ils aient réservé auprès d’un transporteur britannique ou européen, ou auprès de tout transporteur devant quitter le Royaume-Uni ou l’UE. Cependant, se faire rembourser le coût de l’hébergement sera plus délicat et dépendra de la politique de l’établissement. »

L’Espagne change de ton

A partir du 1er décembre, les voyageurs arrivant du Royaume-Uni en Espagne devront présenter un certificat de vaccination.

La décision intervient alors que l’inquiétude en Espagne concernant la nouvelle variante Omicron de Covid-19 grandit de jour en jour.

Les voyageurs en provenance du Royaume-Uni peuvent actuellement entrer en Espagne avec un certificat de vaccination ou un test Covid-19 négatif.

Les changements signifieront que tous les voyageurs en provenance du Royaume-Uni devront prouver qu’ils sont complètement vaccinés (avec les deux doses d’un vaccin à deux doses ou une dose d’un vaccin à une dose) au moins 14 jours avant leur arrivée.

Les enfants de moins de 12 ans sont exonérés lorsqu’ils voyagent avec un adulte.

Avant de voyager en Espagne, tous les passagers doivent également présenter un code QR obtenu en remplissant un formulaire de contrôle sanitaire .

Dans un communiqué, Turespaña, l’office de tourisme espagnol a déclaré : « L’Espagne renforce sa position de destination de vacances sûre avec l’un des taux de vaccination les plus élevés au monde (près de 90 % de la population âgée de 12 ans et plus) et l’un des taux de Covid-19 les plus bas d’Europe.  »



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Montauban : un piéton de 95 ans décède, fauché alors qu'il traverse un passage piéton - Franceinfo

Dimanche 28 novembre, en fin d'après-midi à Montauban (Tarn-et-Garonne), un homme de 95 ans est mort, fauché par une voiture alors qu'il traversait le passage piéton.

Un homme de 95 ans a perdu la vie, dimanche 28 novembre, à Montauban (Tarn-et-Garonne) vers 17 h 49 en face de la clinique du Pont-de-Chaume.

La victime traversait à un passage piéton, avenue Marcel Unal, lorsque une voiture l'a lourdement percuté, dans cette zone peu éclairée. Arrivés rapidement sur place, les pompiers et le SAMU 82 découvrent le piéton inconscient et n'arrivent pas à le réanimer.

Dimanche soir, les circonstances exactes de cet accident n'étaient pas connues. La conductrice de 69 ans en état de choc a été emmenée à l'hôpital de Montauban. Selon les premières constatations, elle n'était pas sous l'emprise de l'alcool.

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Sunday, November 28, 2021

Alors que son avenir est incertain, le Répare café bat des records - Midi Libre

C’est dans un climat très particulier, vu les grandes incertitudes planant sur la survie de ses activités (Midi Libre du 26 novembre), que le dernier Répare café, organisé par l’association Demain c’est aujourd’hui, s’est déroulé ce samedi 27 novembre, salle des familles aux Granges. Il fêtait ses cinq ans d’existence alors même que son avenir est compromis.

Premier constat, une affluence record et des bénévoles dans " l’obligation de refuser des demandes " à partir de 11 h 30 (l’atelier se terminant à midi). " Depuis quelque temps on sent une augmentation des demandes, preuve peut-être d’une prise de conscience face à la question de la réduction des déchets ", analysent des bénévoles.

La majeure partie des visiteurs est tout de même repartie contente, avec ses objets réparés. " C’est une superbe démarche ", glisse un usager. " C’est utile à la fois pour nous et pour l’environnement, en plus c’est gratuit ", estime un autre. " Les bénévoles sont hypersympas, compétents et disponibles ", témoigne un dernier.

Pour autant, le cœur des conversations avait inévitablement attrait à l’avenir plus qu’incertain de ce rendez-vous mensuel vu les dissensions entre l’association et la mairie. En jeu : la mise à disposition gratuite et une fois par mois d’une salle adéquate pour cette activité. Face à l’impasse actuelle, beaucoup d’usagers n’ont pas hésité à manifester leurs ressentiments. "C’est lamentable, les élus sont incapables de dépasser leurs petites mesquineries politiciennes. Là c’est pour la planète, hors tout aspect personnel ou politique". "Que des élus veuillent se débarrasser d’une présidente d’association, c’est une ingérence inadmissible dans une démocratie."

"La municipalité dit être sensible à l’environnement, elle veut créer une maison de la nature et soutenir les associations, et là elle fait tout le contraire". Quant aux bénévoles, beaucoup se sont dits "tristes et frustrés".

Patrick Hivin, adjoint aux associations a refusé de s’exprimer sur le sujet tout en glissant que la municipalité est en train "de rechercher des solutions car [elle] refuse que cette association s’arrête ". Une sortie de crise se profilerait-elle à l’horizon ? Certains, bien que sceptiques, veulent encore y croire. Affaire à suivre.

Correspondant Midi Libre : 04 67 42 74 56

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Ça Alors !? - En mode frisson | SUN - SUN | LeSonUnique

On le constate depuis quelques jours mais l'hiver semble avoir déjà pointé le bout de son nez et ce en avance sur le calendrier habituel. Je vous invite à vous couvrir chaudement avant de partir à l'assaut des conditions climatiques glaciales extraordinaires à l'occasion de ce nouvel épisode de "Ca Alors !?".

"Ca Alors !?" se poursuit quotidiennement sur Facebook, rejoignez moi.

BONUS "Ca Alors !?" : Malgré l'impression que l'on peut avoir, les chiens n'ont pas froid aux pattes lors des périodes de grand froid. En effet, ils possèdent des échangeurs thermiques à contrecourant dans leurs coussinets ce qui fait que le sang qui arrive chaud aux pattes est réchauffé lorsqu'il remonte vers le coeur par le sang qui arrive.
 

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Tokyo recule encore alors que le Japon se referme face au variant Omicron - Zonebourse.com

Tokyo (awp/afp) - La Bourse de Tokyo a de nouveau terminé dans le rouge lundi, alors que les inquiétudes liées à Omicron, le nouveau variant du Covid-19, ont poussé le gouvernement nippon a annoncer la fermeture des frontières japonaises à tous les visiteurs étrangers.

L'indice vedette Nikkei a perdu 1,63% à 28.283,92 points lundi après avoir déjà lâché 2,5% vendredi. L'indice élargi Topix a reculé de 1,84% à 1.948,48 points.

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a annoncé lundi la suspension des assouplissements décrétés il y a trois semaines - qui permettaient l'entrée des voyageurs d'affaires, étudiants et stagiaires étrangers -, fermant ainsi le pays à tous les visiteurs étrangers.

"La suspension par le Japon des nouvelles entrées (sur son sol) va retarder le redémarrage de l'économie", a commenté Tetsuo Seshimo de Saison Asset Management.

Alors que d'autres pays cherchent un équilibre entre les risques et la réouverture, "au Japon, l'accent reste mis sur les vies humaines plutôt que l'économie", a-t-il ajouté, cité par l'agence Bloomberg.

Sur les places chinoises, l'indice Hang Seng de Hong Kong perdait 1% peu avant la clôture. Shanghai a fini à l'équilibre et Shenzhen gagné 0,4%.

Du côté des valeurs

IMPACT DU VARIANT: les compagnies aériennes nippones JAPAN AIRLINES (-3,98% à 2.050 yens) et ANA (-4,08% à 2.264,5 yens) ont vu leurs titres s'effondrer alors que le nouveau variant éloignait les perspectives d'un retour à la normale des voyages internationaux.

Des titres qui avaient bénéficié des modes de vie casaniers lors des confinements dans le monde ont au contraire progressé, le géant du jeu vidéo NINTENDO gagnant 2,98% à 51.340 yens et le fournisseur de services médicaux en ligne M3 avançant de 3,09% à 6.300 yens.

NISSAN S'ÉLECTRISE: le constructeur automobile japonais Nissan (-5,62% à 593,5 yens), ancien pionnier de l'électrique, a dit lundi viser une part de 50% pour ses véhicules électrifiés (électriques et hybrides) dans ses ventes mondiales à l'horizon 2030, contre environ 10% en 2020.

Nissan compte pour ce faire introduire 23 nouveaux modèles électrifiés, dont 15 électriques, d'ici son exercice 2030/31, a annoncé le groupe dans le cadre de la présentation de sa stratégie de long terme "Ambition 2030".

Du côté des devises et du pétrole

Le yen, valeur refuge pour les investisseurs, remontait après l'annonce de la fermeture des frontières japonaises, effaçant son léger repli de la matinée: un dollar s'échangeait pour 113,34 yens vers 07H00 GMT, contre 113,38 yens vendredi à 21H00 GMT.

Le yen progressait aussi par rapport à l'euro, qui valait 127,68 yens contre 128,31 yens en fin de semaine dernière.

L'euro valait 1,1265 dollar, contre 1,1317 dollar vendredi à 21H00 GMT.

Le marché du pétrole se reprenait après avoir dévissé vendredi à cause des préoccupations sanitaires: vers 07H00 GMT le prix du baril américain de WTI, qui avait dégringolé de 13,06% en fin de semaine, rebondissait ainsi de 5,12% à 71,64 dollars.

Celui du baril de Brent de la mer du Nord prenait 4,07% à 75,68 dollars.

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Puy-de-Dôme | Il déclare sa fourgonnette volée alors qu’il avait fui un contrôle - Le Progrès

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Que se passe-t-il si je clique sur "continuer sur cet appareil" ?
Vous pourrez profiter de votre compte sur cet appareil et tous vos autres appareils seront déconnectés. Vous pourrez toujours vous y reconnecter, dans la limite de $this.View.AuthResponse.DeviceLimit appareils.

Comment puis-je voir les appareils connectés ?
Rendez-vous dans votre espace client puis cliquez sur "gérer les équipements". Si vous y allez après avoir cliqué sur "Continuer sur cet appareil", il ne devrait y en avoir qu'un seul.

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BOURDEAUX. Il passe par la fenêtre et chute sur la chaussée alors que la voiture roule - Le Dauphiné Libéré

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BOURDEAUX. Il passe par la fenêtre et chute sur la chaussée alors que la voiture roule  Le Dauphiné Libéré
BOURDEAUX. Il passe par la fenêtre et chute sur la chaussée alors que la voiture roule - Le Dauphiné Libéré
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Seine-Saint-Denis. Pourquoi dit-on Pierrefitte "sur Seine" alors que le fleuve n'y passe pas ? - actu.fr

Contrairement à ce que son nom indique, aucun fleuve ne traverse la ville de Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Alors pourquoi dit-on Pierrefitte-sur-Seine ?
Contrairement à ce que son nom indique, aucun fleuve ne traverse la ville de Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Alors pourquoi dit-on Pierrefitte-sur-Seine ? (©Wikimedia)

Aux côtés de Pierrefitte-sur-Seine il y a Saint-Ouen-sur-Seine, Epinay-sur-Seine, Asnières-sur-Seine, Carrières-sur-Seine ou encore Neuilly-sur-Seine. Toutes ont un point commun : la Seine y serpente. Toutes sauf une : Pierrefitte-sur-Seine.

Dans cette ville du nord de la Seine-Saint-Denis le fleuve s’épanche à quelques kilomètres de ses frontières. Alors pourquoi dit-on Pierrefitte-sur-Seine ? C’est la question pas si bête de dimanche 28 novembre 2021. 

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Pour connaître l’origine de cette accolade, il faut remonter à 1920. A cette époque, la Seine-Saint-Denis n’existait pas et Pierrefitte appartenait au grand département Seine, qui comprenait Paris, une partie de la Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne.

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En 1920, l’administration souhaite simplifier le travail de la Poste et la distinguer des autres villes nommées Pierrefitte situées en Corrèze ou encore dans le Loir-et-Cher. Le nom de Pierrefitte est alors complété de « sur-Seine » afin de spécifier le rattachement de la commune au département de la Seine. 

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