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Tuesday, October 31, 2023

OM-OL, une mauvaise pub alors que la L1 cherche à vendre ses droits TV à l'étranger - L'Équipe

Les graves incidents ayant conduit au report de Marseille-Lyon surviennent à quatre jours de la remise des offres sur les droits de diffusion à l'étranger. Et alors que débute une difficile négociation de gré à gré sur le marché national.

Le football professionnel français n'avait vraiment pas besoin de ça. Le retour de la violence en marge des rencontres de Ligue 1 vient en effet parasiter la délicate commercialisation du Championnat, que ce soit à l'étranger ou auprès de nos propres diffuseurs.

Lancé le 6 octobre dernier, l'appel d'offres sur les droits internationaux de la Ligue 1, de la Ligue 2 et du Trophée des champions pour la période 2024-2029 doit rendre son verdict le 2 novembre, soit dans quatre jours. Il est capital pour la LFP qui compte sur cette consultation ouverte aux agences et aux diffuseurs pour augmenter ses recettes télévisées.

Historiquement faibles (seulement 82 millions d'euros annuels cette saison, contre 2,1 milliards d'euros pour la Premier League et 800 millions d'euros pour la Liga), les droits hors de nos frontières représentent un axe de développement au vu du retard actuel. L'objectif affiché par la Ligue est de passer dès la saison prochaine à 200 millions d'euros de recettes. En dépit du classement de l'OL, le match de dimanche fait partie de ceux qui sont proposés en priorité aux télévisions étrangères détentrices des droits de la L1.

Des images de violence diffusées à l'étranger

Elles en ont donc été privées et ont eu à la place des images de violence et le visage ensanglanté de l'entraîneur lyonnais Fabio Grosso. Pas vraiment une réclame pour le « produit », qui doit aussi trouver preneurs en France. Pour l'instant, l'appel d'offres national a été déclaré infructueux, faute de propositions financières aux montants (825 millions annuels) espérés par la LFP. Une négociation de gré à gré, en direct avec les diffuseurs potentiellement intéressés (Amazon, qui a été privé du match hier, DAZN, beIN Sports...), va s'ouvrir.

Le caillassage du bus de l'OL, les blessures du staff lyonnais et le report de cette rencontre qui fait partie des « top ten » (un lot spécifique pour les 10 meilleures affiches de la saison) ne remettent évidemment pas en cause les discussions à venir. Mais ils ne sont pas du meilleur effet.

publié le 30 octobre 2023 à 08h26 mis à jour le 30 octobre 2023 à 08h30

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Thiago Alcantara toujours absent pour le match d'EFL Cup, alors que Liverpool pense à Luis Diaz - Flashscore

L'équipe de Liverpool sera de nouveau privée de Thiago Alcantara pour le match de Coupe de la Ligue à Bournemouth ce mercredi, a déclaré l'adjoint Pep Lijnders, qui a ajouté que les pensées du club allaient à Luis Diaz, dont les parents ont été enlevés en Colombie samedi.

Diaz a manqué la victoire 3-0 de dimanche à domicile contre Nottingham Forest et l'équipe lui a dédié la victoire. Diogo Jota a brandi le maillot n°7 de l'attaquant après avoir marqué le premier but. Alors que la mère de Diaz a été sauvée, les autorités colombiennes continuent de rechercher son père kidnappé.

"Lucho (Diaz) est un joueur incroyable et nous le savions. Mais quand on le voit, c'est lui qui sourit toujours, alors on se soucie vraiment de lui", a déclaré Lijnders à la presse ce mardi.

"Nous essayons de le soutenir autant que possible, mais beaucoup de choses ne dépendent pas de nous. Lucho est l'un des nôtres. Mettre le maillot pour lui était un beau geste, il sait que nous sommes là pour lui. La réaction du stade a également été spéciale : tous les supporters sont derrière lui. Notre devise est 'Tu ne marcheras jamais seul'."

Thiago, 32 ans, ne s'entraîne toujours pas avec l'équipe première de Liverpool en raison de sa blessure à la hanche qui l'empêche de jouer depuis le mois d'avril. "Thiago nous manque, je dois dire qu'il me manque beaucoup", a déclaré Lijnders.

"Vous imaginez notre milieu de terrain, nos nouveaux joueurs, avec Thiago Alcantara au milieu ? Il guide les autres, il a de l'expérience, il fait des passes, il bouge. Il nous manque vraiment, mais il faudra du temps. Il ne sera pas disponible. C'est un professionnel incroyable, un gars incroyable. Nous espérons qu'il reviendra bientôt."

Lijnders a indiqué que le polyvalent Stefan Bajcetic était également indisponible pour le match du quatrième tour au Vitality Stadium en raison d'une blessure, mais qu'il attendait avec impatience le retour de son compatriote Curtis Jones, qui a été exclu pour trois matches.

"Il s'est entraîné hier, et Curtis est comme ça, plein d'énergie", a-t-il déclaré. "Je suis très heureux qu'il joue pour l'équipe et qu'il soit disponible."

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Monday, October 30, 2023

Armateurs, pour les navires aussi, la vitesse, c'est dépassé: alors, ralentissons ! - L'Opinion

Les faits -

Depuis juillet 2015, Philippe Louis-Dreyfus est président du conseil de surveillance du Groupe Louis Dreyfus Armateurs. Il a été président d’Armateurs de France (entre 2002 et 2004,) puis Président de l’Association des armateurs européens (ECSA) entre 2006 et 2009, et président du BIMCO de 2015 à 2017. Il occupe les fonctions de conseiller du Commerce extérieur de la France (CNCCEF), administrateur de l’Institut Curie et administrateur du Medef International – dont il est également vice-président.

Le 7 juillet, l’International Maritime Organization (1) a pris d’importantes décisions concernant la marine marchande internationale et l’impact de ses émissions sur l’environnement. Des normes extrêmement contraignantes ont été fixées à un horizon que l’on peut considérer comme relativement proche pour un secteur qui s’apparente à de l’industrie lourde.

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Le voleur est percuté par une voiture alors qu'il prend la fuite - Ouest-France

La scène s’est déroulée ce lundi 30 octobre 2023, vers 17 h, dans la zone d’Atlantheix à Theix-Noyalo (Morbihan). Un homme suspecté de vol au magasin discounter Stokomani, rue Jacques-Cartier, a pris la fuite par une porte située à l’arrière du bâtiment.

Sur le parking du magasin, il a ensuite été heurté par une voiture mais a réussi à poursuivre son chemin visiblement sans s’être blessé. Il a rejoint un autre homme, sans doute un complice, avant de prendre la poudre d’escampette. À ce niveau de l’enquête de gendarmerie, on ne sait pas s’il a dérobé des articles, de l’argent… ou s’il est reparti les mains vides.

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Trophée Yachine: pourquoi Martinez a été élu meilleur gardien alors que Bounou est mieux classé au Ballon... - RMC Sport

Emiliano Martinez a remporté ce lundi le trophée Lev Yachine de meilleur gardien de la saison 2022-2023, devant Ederson et Yassine Bounou. Le Marocain a pourtant terminé devant l'Argentin au classement général du Ballon d'or. Explications.

Hué et sifflé par une partie du public français lors de la remise du trophée Lev Yachine, Emiliano Martinez a quand même vécu une belle soirée ce lundi 30 octobre lors de la cérémonie du Ballon d'or. Près d'un an après le sacre de l'Argentine au Mondial 2022, "Dibu" a été élu meilleur gardien de la saison 2022-2023 devant le Brésilien Ederson et le Marocain Yassine Bounou. Pourtant, au classement général du Ballon d'or, Emiliano Martinez a fini seulement 15e et y est devancé par le portier des Lions de l'Atlas, 13e.

Mais rien d'illogique compte tenu du mode de scrutin. En ce qui concerne le Ballon d'or, les membres du jury votent pour un top 5 parmi les 30 nommés, attribuant ainsi de un à cinq points. Pour ce qui est du trophée Lev Yachine, les mêmes votants désignent cette fois leur top 3 parmi les dix nommés pour le titre. Si Yassine Bounou a pu remporter plus de points au classement général, le gardien d'Aston Villa et de l'Argentine a ainsi obtenu plus de suffrages pour le classement spécialisé.

>> La soirée du Ballon d'or en direct

Bounou 13e du classement du Ballon d'or

Premier joueur de l'histoire du Maroc à figure parmi les finalistes du Ballon d'or, Yassine Bounou a terminé à une belle 13e place après cette saison 2022-2023 marquée par une demi-finale historique au Mondial 2022 puis par un sacre en Ligue Europa avec Séville.

Mais cela n'a pas suffi pour battre Emiliano Martinez, seulement 15e au classement du Ballon d'or mais élu meilleur gardien après une campagne couronnée par le titre de l'Albiceleste face aux Bleus à Doha.

Ederson sur le podium des gardiens mais pas dans le 30

A noter aussi la présence d'Ederson à la deuxième place du classement du trophée Lev Yachine alors que le Brésilien de Manchester City ne figure même pas parmi les finalistes du Ballon d'or.

Sur le même sujet

Présent parmi les 30 meilleurs joueurs du classement du Ballon d’or, il a fini à la 23e place, André Onana s’est finalement contenté de la sixième place du classement des meilleurs gardiens de la saison 2022-2023 lors du trophée Lev Yachine.

Jean-Guy Lebreton Journaliste RMC Sport

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Le voleur est percuté par une voiture alors qu'il prend la fuite - Ouest-France

La scène s’est déroulée ce lundi 30 octobre 2023, vers 17 h, dans la zone d’Atlantheix à Theix-Noyalo (Morbihan). Un homme suspecté de vol au magasin discounter Stokomani, rue Jacques-Cartier, a pris la fuite par une porte située à l’arrière du bâtiment.

Sur le parking du magasin, il a ensuite été heurté par une voiture mais a réussi à poursuivre son chemin visiblement sans s’être blessé. Il a rejoint un autre homme, sans doute un complice, avant de prendre la poudre d’escampette. À ce niveau de l’enquête de gendarmerie, on ne sait pas s’il a dérobé des articles, de l’argent… ou s’il est reparti les mains vides.

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Publicité digitale : alors que les yeux sont rivés sur l'IA, une autre révolution arrive - Maddyness

L’intelligence artificielle, notamment avec l’essor de ChatGPT, a occupé une place importante dans le débat médiatique ces derniers mois. Si son rôle dans la publicité capte actuellement toute l’attention, une révolution plus imminente est pourtant sur le point de bouleverser en profondeur le secteur : dans moins de six mois, Google va débuter la suppression des cookies tiers de son navigateur Chrome. Avec le refus croissant des utilisateurs à partager leurs données, le suivi en ligne directement lié aux identifiants tels que les cookies est en passe de devenir obsolète. L’écosystème de la publicité digitale se trouve à un tournant crucial, voire vital.

Cependant, les marques et leurs agences semblent négliger l’ampleur de ce qui s’annonce. Une récente étude montre en effet que 41 % des annonceurs admettent ne connaître que modérément, voire pas du tout, les méthodes de ciblage autres que celles qui reposent sur les identifiants tels que les cookies.

Les quatre vagues de la publicité

Pour saisir l’importance de l’ère post identifiants publicitaires, il est nécessaire de revenir sur les trois révolutions majeures qui ont rythmé l’évolution de la publicité digitale. Tout a commencé par l’essor du Search Advertising avec la démocratisation du moteur de recherche Google. Cette première vague a transformé la capacité des annonceurs à optimiser la publicité en fonction de l’intention du consommateur. La deuxième vague est celle du social media, principalement dominée par Facebook et l'explosion de la collecte de données personnelles. Le secteur est actuellement en plein dans la troisième vague de la publicité digitale, celle du retail media, qui s’est rapidement imposé comme un levier de croissance incontournable, et a enregistré à lui seul une croissance de 15 % sur le premier semestre 2023.

Les vagues du social media et du retail media ont été propulsées par leur capacité à exploiter une grande quantité de données first-party, partagées par les utilisateurs de ces plateformes. Mais au-delà des retailers et des Walled Garden, comme les plateformes de social media, il existe encore tout un écosystème d'entreprises ( et d'annonceurs ) qui dépendent des cookies tiers. La disparition de ces identifiants étant imminente, l'année 2024 va marquer l’arrivée d'une 4ème vague et le début d’une nouvelle ère : celle de la publicité sans identifiants ni cookies. Et cette vague va totalement rebattre les cartes du secteur.

Une opportunité pour le secteur

Ce changement représente pourtant une opportunité majeure de créer un nouveau standard respectueux de la vie privée pour remplacer les pratiques trop intrusives sur lesquelles le secteur s'est longtemps appuyé. Mais il n’est plus possible de regarder ailleurs : ce changement doit s’opérer maintenant. Il existe une nouvelle voie qui permettra d'aller au-delà de la publicité personnalisée, avec des technologies de ciblage véritablement scalable, et en mesure de se conformer à l’ensemble des réglementations en matière de protection de la vie privée. Plutôt que de s'appuyer sur les identifiants d'utilisateurs et leur suivi en ligne, les spécialistes du marketing peuvent désormais cibler des personas et la destination où ces utilisateurs consomment leur contenu. Effectuer cette transition est un impératif - notamment commercial - immédiat.

Selon le dernier rapport de l’agence media GroupM, l'IA devrait avoir un impact sur la moitié des investissements publicitaires d'ici la fin de l’année. Cependant, la disparition imminente des cookies tiers redéfinit entièrement les règles du jeu. Son impact sur les acteurs de la publicité digitale entraînera une révolution tout aussi importante que celle de l’IA, et de manière plus imminente. L’urgence à passer à un modèle sans identifiants mérite donc tout autant l’attention de l’industrie.

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Chypre : affluence de clandestins alors que les craintes de guerre au Liban s'intensifient - Le Figaro

Des manifestants pro-gaza à Nicosie, la capitale cypriote YIANNIS KOURTOGLOU / REUTERS

Chypre a accueilli 458 Syriens en situation irrégulière en provenance du Liban en une semaine, et se prépare à en recevoir davantage alors que le conflit entre Israël et le mouvement terroriste du Hamas menace de s'étendre, ont indiqué des responsables dimanche. Selon les autorités de la République de Chypre, 194 Syriens sont arrivés à Chypre tard samedi à bord de quatre bateaux en provenance du Liban, et ont été transférés au centre d'accueil de Pournara, près de Nicosie. Le ministre de l'Intérieur, Constantinos Ioannou, a averti que la capacité de Chypre à gérer un grand nombre de migrants était limitée.

Selon Loizos Hadjivasiliou, un reponsable du ministère de l'Intérieur, deux bateaux ont été repérés alors qu'ils se dirigeaient vers la ville d'Ayia Napa (sud-est), un premier transportant 110 personnes et le second 52 autres. Deux autres embarcations ont été interceptées, transportant un total de 32 personnes, et ont été amenées au port de Larnaca (sud). Le centre de Pournara est saturé, a souligné Loizos Hadjivasiliou, ajoutant qu'un plan d'urgence avait été activé pour faire face à l'augmentation des arrivées de migrants depuis le début de la guerre déclenchées il y a trois semaines et sur fond de crainte d'un conflit à la frontière israélo-libanaise.

Membre de l'Union européenne, Chypre a également demandé une assistance d'urgence à Bruxelles, notamment des tentes supplémentaires «en cas de dépassement de nos capacités», a encore dit Loizos Hadjivasiliou à l'agence de presse chypriote CNA. Mardi, des responsables ont fait état d'informations sur «des centaines de réfugiés syriens», se préparant à effectuer le voyage en bateau vers Chypre depuis le Liban. Chypre a accueilli il y a une semaine 264 migrants syriens arrivés sur trois bateaux en provenance du Liban, qui se trouve à moins de 170 km des côtes sud de l'île.

Le gouvernement affirme avoir réduit de 50% les arrivées de clandestins depuis 2022. Selon les données officielles, le nombre de demandes d'asile entre mars et août 2022 était de 11.961, tandis qu'entre mars et août 2023, il est tombé à 5.866. Les autorités affirment que les demandeurs d'asile représentent 6% des 915.000 habitants de la République de Chypre, un record au sein de l'UE. La République de Chypre n'exerce son autorité que sur la partie sud de l'île, son tiers nord échappant à son contrôle depuis son invasion en 1974 par la Turquie. Affirmant être en première ligne face aux flux migratoires au sein de l'UE, elle réclame plus de fonds et de soutien politique de la part de Bruxelles. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 26.995 demandes d'asile sont en attente de traitement sur l'île.

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Saturday, October 28, 2023

Manifestations dans de nombreuses villes, alors que l'armée israélienne poursuit ses frappes sur Gaza - Courrier international

Des milliers de manifestants se sont rassemblés, ce samedi 28 octobre, à Londres, pour réclamer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. “Le cortège, qui comportait de nombreux drapeaux palestiniens, est parti des bords de la Tamise et a progressé jusqu’à Parliament Square. Plus de mille policiers étaient mobilisés, selon Scotland Yard”, rapporte The Guardian. Des rassemblements ont également été organisés ailleurs au Royaume-Uni, notamment à Manchester et Glasgow.

À New York, des centaines de personnes, “en majorité juives”, précise The New York Times, ont investi le hall principal de la gare Grand Central afin de protester contre le bombardement de Gaza. La police a dispersé la manifestation et arrêté au moins deux cents manifestants (trois cents selon les organisateurs).

Un grand rassemblement a également eu lieu à Istanbul, rapporte L’Orient-Le Jour. L’occasion, pour le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, de désigner Israël comme une puissance “occupante” et de réitérer sa position selon laquelle le Hamas n’est pas une organisation terroriste. “Je réaffirme que le Hamas n’est pas une organisation terroriste. Israël est un occupant, Erdogan le dit clairement parce que la Turquie ne vous doit rien”, a-t-il notamment déclaré.

D’autres manifestations ont également rassemblé quelques dizaines de manifestants à Beyrouth et plusieurs milliers à Paris – malgré l’interdiction des manifestations pro palestiniennes – alors que les bombardements se poursuivaient à Gaza, où des forces israéliennes étaient toujours présentes plus de douze heures après leur entrée sur le territoire palestinien, selon The New York Times.

La pire nuit pour Gaza

“Les responsables militaires israéliens n’évoquent pas la présence actuelle de troupes à Gaza comme l’invasion à grande échelle qu’Israël menace de lancer. Mais cette incursion constitue la plus importante opération terrestre dans l’enclave depuis l’attaque du Hamas qui a fait plus de 1 400 victimes civiles et militaires”, indique le quotidien américain.

Quant aux Gazaouis, ils viennent de vivre “leur pire nuit”, écrit le New York Times, alors que l’armée israélienne a intensifié ses frappes dans la nuit de vendredi à samedi. “Une panne de téléphone et d’Internet les a empêchés de communiquer avec leurs proches, les services de secours et le reste du monde”, rapporte le Guardian. “La panne d’électricité, qui a commencé vendredi soir, a aggravé une situation déjà désespérée en entravant les opérations de sauvetage”, confirment les organisations humanitaires.

Cette panne “a également signifié que le flux constant d’informations, d’images et de vidéos en provenance de la bande de Gaza s’est réduit à un mince filet”, écrit le quotidien britannique, rendant difficile de prendre la mesure exacte des opérations en cours.

Cibles souterraines

Selon l’armée israélienne, ses avions de combat auraient frappé 150 “cibles souterraines” dans le nord de Gaza au cours de la nuit dernière. Des troupes d’infanterie et des unités du génie opéraient toujours samedi dans le nord de Gaza, confirme Daniel Hagari, le porte-parole de Tsahal, selon les propos reproduits par The Wall Street Journal.

Selon un communiqué signé par les responsables israéliens de La Défense et de la Sécurité, le chef du dispositif aérien du Hamas, Asem Abu Rakaba, aurait été tué. Une information que le Hamas n’a pas commentée jusqu’à présent.

En revanche, le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a annoncé que 7 703 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, parmi lesquelles plus de 3 500 enfants.

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JFK : un A321 de JetBlue se renverse sur la queue alors que les passagers débarquent - Air-Journal

Un Airbus A321 de JetBlue Airways, stationné à l’aéroport international John F Kennedy de New York le 22 octobre dernier, s’est retrouvé en déséquilibre, en plein débarquement, sa queue reposant au sol et le nez en l’air.

Des images et des vidéos publiées sur X, (ex-Twitter), montrent l’avion alors qu’il se trouve à une porte d’embarquement, reposant la queue en bas sur le tarmac. JetBlue affirme que l’avion a basculé vers l’arrière en raison d’un changement de poids et d’équilibre alors que les passagers descendaient de leur vol. Aucun blessé n’a été signalé. Les autorités affirment que l’avion a été mis hors service pour être inspecté.

« La sécurité est la première priorité de JetBlue ; nous examinons cet incident et l’avion a été mis hors service pour inspection », a déclaré Jetblue dans un communiqué. Des images partagées sur les réseaux sociaux sur X montraient l’avion assis inconfortablement sur sa queue à un angle de 25 degrés avec son train d’atterrissage avant en l’air.

Avec 44,5 mètres de long, l’Airbus A321 est le modèle le plus long de la famille des avions A320, ce qui peut rendre l’avion plus vulnérable à des incidents de basculement comme celui-ci si les règles de masse et de centrage ne sont pas correctement respectées par l’équipage de conduite et le personnel au sol.

https://x.com/aviationbrk/status/1716770802006130994?s=20

JFK : un A321 de JetBlue se renverse sur la queue alors que les passagers débarquent 1 Air Journal

©X

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Friday, October 27, 2023

"La cuisine est partie dans les décombres" : alors qu'ils font la sieste, une partie de leur appartement s'effondre - LaDepeche.fr

l'essentiel À Strasbourg, deux septuagénaires étaient en train de faire leur sieste quand une partie de leur appartement s'est effondrée.

Mardi 24 octobre, l’appartement d'un couple de septuagénaires à Strasbourg, s’est partiellement effondré alors qu'ils étaient en train de faire la sieste, rapporte Actu. "Tant la cuisine que la chambre d’ami sont parties dans les décombres", affirme l'un de leurs enfants.

Heureusement, l’accident n’a pas fait de blessé. Cependant, le couple est affecté psychologiquement. Pour l’instant, ils dorment chez un proche.

Des travaux à l'origine du sinistre ?

Un chantier jouxte l’immeuble. "Je pense qu’ils ont creusé trop profond, ce qui a emmené la façade de la maison", assure leur enfant. Dans leur bulletin, les pompiers affirment que "le sinistre a été déclenché par des travaux de terrassement au droit de l’immeuble".

"Les expertises d’assurance des différents intervenants sont en cours. Pour le moment aucun lien n’est clairement établi entre les travaux et le sinistre. Il semblerait toutefois, que les travaux ont a minima participé à fragiliser la structure", indique le promoteur immobilier, joint par Actu.

Alertée, la Ville de Strasbourg a immédiatement édité un arrêté portant interdiction d’habiter et d’accéder à un immeuble.

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Cette entreprise devrait fermer alors que "son carnet de commandes est plein" - France 3 Régions

Installée depuis 55 ans à Moyaux, près de Lisieux (Calvados), l'entreprise devrait baisser le rideau début 2024. Les salariés, qui affirment que leur site est rentable, déplorent une décision "incompréhensible".

Après 55 ans d'existence, l'entreprise Echarm, à Moyaux près de Lisieux (Calvados), devrait baisser le rideau début 2024. L'annonce a été faite cette semaine aux sept salariés du site, qui ne cachent pas leur surprise. "C'est incompréhensible", lance même Virginie Lebourg, qui a quitté le mois dernier l'entreprise où elle officiait comme assistante de gestion. 

Les salariés l'affirment : le carnet de commande est plein et le site fait des bénéfices.

Installée dans le paysage moyausains depuis la fin des années 1960, la société est spécialisée dans la production de granulés pour les ruminants et de seaux à lécher, des contenants en plastique garnis avec des apports en nutriments et minéraux pour les vaches, les chevaux, les chèvres et les moutons.

Echarm en produit 18 000 tonnes par an, qu'elle vend à des coopératives agricoles et des revendeurs. Les salariés présentent leur société comme "un pilier de la nutrition animale en France". "On est les seuls à savoir fabriquer certains de nos produits", affirme l'un d'eux, qui souhaite rester anonyme.

L'entreprise a été rachetée et a fusionné en 2013 avec Vilofoss, filiale du groupe danois DLG, qui opère dans la fabrication de produits et de matériel pour l'agriculture. Depuis, les salariés affirment que plusieurs postes ont été "externalisés" de l'usine et délocalisés dans l'un des autres sites de Vilofoss, qui en compte trois en France.

Les sept postes restants à Moyaux – six postes d'opérateurs et un poste de directeur – sont ceux qui devraient désormais être fermés au premier trimestre 2024.

La décision étonne d'autant plus qu'une ligne de production avait été rénovée en 2018 pour produire davantage de seaux à lécher. 800 000 euros avaient été investis dans cette nouvelle installation. Mais celle-ci ne tourne pas à plein régime.

"Elle devait fonctionner en deux fois huit heures et ne fonctionne qu'en une fois huit heures", détaille Virginie Lebourg, l'ancienne employée. En cause, la moindre popularité, ces derniers mois, des seaux à lécher, "produit de luxe" pour les agriculteurs, dont les budgets souffrent de la hausse du prix des matières premières et de l'énergie depuis deux ans.

Le site reste pour autant rentable, affirment ses salariés. À Moyaux, on suppose que la fermeture d'Echarm est due à une restructuration à l'échelle du groupe entier et au déplacement prochain d'éléments industriels dans d'autres sites de la maison mère.

La direction de Vilofoss ne communique pas pour l'instant sur le motif de la fermeture du site de Moyaux. Sollicitée par France 3, elle n'a pas répondu à l'heure de la parution de cet article. 

"Tout un tas de clients vont se retrouver dans une situation où ils n'auront plus de produits", craint un salarié du groupe, certain que le lieu abrite un savoir-faire qui ne se retrouve pas ailleurs. "Les clients sont sous le choc", énonce Virginie Lebourg.

Pour le maire de la commune, Benoît Charbonneau, l'annonce a été tout aussi brutale. L'édile déplore d'avoir été prévenu de la fermeture en lisant la presse. "C'était très cavalier. Je suis surpris parce que je rencontre les responsables des entreprises de ma commune tous les six mois, lance-t-il. Quand on perd des emplois, c'est toujours une mauvaise nouvelle. Et le couperet est tombé d'un coup."

À Moyaux, commune de 1 300 habitants, 5% des emplois directs dépendent de l'usine Echarm.

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Thursday, October 26, 2023

Cac 40 : Alors que Kering est à la peine et Worldline en chute libre, le CAC 40 est fébrile - BFM Bourse

(BFM Bourse) - L'indice parisien recule ce mercredi à la mi-séance, au cours d'une séance riche en résultats d'entreprises. Dassault Systèmes prend la lumière alors que Worldline mord la poussière accusant une chute vertigineuse de plus de 50%.

La saison des résultats bat son plein et la nervosité du marché s'illustre bien dans les différentes réactions den marché qui émaillent des publications des sociétés.

Le CAC 40 lui recule un peu à la mi-séance ce mercredi, cédant 0,22% à 6.878,35 points après avoir connu deux journées dans le vert.

"La légère détente des taux et l’absence de mauvaises nouvelles supplémentaires en provenance du Moyen-Orient permettent une stabilisation des actifs risqués, mais les incertitudes macro et micro limitent le potentiel de rebond", souligne Xavier Chapard de LBPAM.

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Worldline à l'agonie

Ces sont surtout les publications d'entreprises qui font la une de l'actualité. Et en premier lieu le plongeon vertigineux de Worldline (-56%). Le groupe de paiements a livré une publication avec le parfait cocktail pour se voir punir par les investisseurs: croissance largement inférieure aux attentes au troisième trimestre, objectifs annuels drastiquement revus à la baisse, perspectives 2024 jetées à la poubelle, et plan d'économies annoncé.

Kering accuse une baisse de 3,6% après avoir publié une chute de ses revenus encore plus prononcée qu'attendu, avec une baisse de son chiffre d'affaires de 9% en données comparables au troisième trimestre.

Clariane (le nouveau nom de Korian) plonge de son côté de 12,8%. Le spécialiste des maisons de retraite inquiète le marché depuis plusieurs mois au niveau de son bilan. Or le groupe s'attend à afficher un levier d'endettement de 3,8 à fin décembre, contre 3,5 précédemment. Pas très rassurant dans un contexte de hausse des taux d'intérêt…

Heureusement, il y a (quand même) de bonnes surprises, avec Dassault Systèmes qui s'adjuge 7% après avoir dépassé les attentes sur son troisième trimestre.

A Wall Street, Microsoft gagne 3,6% dans les échanges de préouverture tandis qu'Alphabet chute de 6,8%. Le premier a livré une croissance tonitruante dans ses services cloud tandis que le second a déçu les attentes dans cette même activité.

Sur les autres marchés, l'euro perd 0,15% face au dollar à 1,0575%. Les contrats pétroliers sont atones. Le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord pour livraison en décembre avance de 0,1% à 87,24 dollars le baril, tandis que celui sur le WTI coté à New York est quasi stable à 83,71 dollars le baril.

Julien Marion - ©2023 BFM Bourse

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Britney Spears balance : cette punition infligée par sa mère alors qu'elle séchait l'école pour batifoler avec son petit ... - Closer France

Dans ses mémoires, Britney Spears se confie à coeur ouvert sur plusieurs moments de sa vie. Notamment lors de son adolescence, lorsque sa maman, Lynne l’a punie sévèrement. En effet, la future chanteuse âgée de 14 ans, avait séché l’école pour aller retrouver son petit ami. Un beau jour, la maman de Britney Spears va alors s’apercevoir que sa fille a quitté l’école pour retrouver son petit copain. Furieuse, sa mère va alors la punir : elle l'obligera à ramasser les ordures “comme une prisonnière”, selon les termes de Britney Spears. 

La chanteuse revient aussi sur différentes relations. Elle décrit notamment un souvenir cocasse. « Une nuit, je dormais chez un ami. Sans avertissement, le gars pour qui j'avais le béguin s'est faufilé dans la maison au milieu de la nuit - il devait être trois heures du matin", peut-on lire dans un extrait du livre. “Je dormais sur le canapé et je me suis réveillé en le voyant assis à côté de moi. Il a commencé à m'embrasser, puis nous nous sommes complètement embrassés sur le canapé. Je ne pouvais pas croire que mon béguin était apparu de nulle part et avait commencé à m'embrasser", a-t-elle poursuivi, révélant que l'expérience "douce" n'avait pas dépassé le baiser.

Britney Spears se confie sur ses amoureux d'enfance

La chanteuse se souvient aussi d’un jeune homme, qui était l’ami de son frère. "Cette année-là, j'aimais beaucoup de garçons dans le groupe de mon frère", a-t-elle déclaré. « Enfant, Bryan était drôle – bizarre, dans le meilleur des cas. Mais quand il était en terminale, il est devenu le roi de l’école, un mauvais connard absolu. Au cours de sa dernière année, j'ai commencé à sortir avec son meilleur ami. J'ai perdu ma virginité grâce à lui", a-t-elle poursuivi. Comme à son habitude, la chanteuse est très cash sur ses anecdotes.

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Amiens : alors qu'il fête sa sortie de prison, il frappe un policier en civil - France Bleu

Il venait tout juste de sortir de prison et était justement en train de fêter sa libération. Un jeune homme de 26 ans a été condamné ce mercredi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel d'Amiens.

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Dans la nuit de samedi à dimanche, il sort en boite avec des amis. "On fêtait ma sortie", après 31 mois derrière les barreaux, dans une affaire de séquestration. "On est un peu alcoolisés, un peu beaucoup alcoolisés", reconnait le jeune homme depuis le box.

Une altercation "pour un regard"

Au petit matin, un policier en civil, qui vient de terminer son service, passe quartier Saint-Leu. Alors qu'un couple est en train de se disputer, il entend les cris, s'arrête, regarde, avant de reprendre sa route. Un arrêt qui déplait fortement au prévenu, et à un comparse qui lui ne sera pas interpellé. Tous deux n'ont pourtant rien à voir avec la dispute conjugale.

"Pour un regard il se fait tabasser en bonne et due forme", raconte l'avocate du fonctionnaire de police, Maitre Hélène Bertrandie, qui souligne que son client, qui se verra attribuer deux jours d'ITT, venait de terminer sa vacation de 12 heures. "C'est pas vraiment une bagarre, on s'est chiffonnés par terre. On s'est attrapés, et quand il a dit qu'il était fonctionnaire de police, on s'est lâchés", assure l'homme de 26 ans, qui a déjà 15 mentions à son casier judiciaire. "C'est quoi une vraie bagarre ?", demande le président. "C'est comme en MMA ou à la boxe, quand les gens finissent en sang", répond le prévenu.

Un an de prison ferme

Son avocat, Maitre Mounir Belhaoues, souligne que son client, après les violences, n'a pas tenté de fuir : "il s'est assis sur les marches et a attendu la police". "Si je pouvais revenir en arrière, je reviendrai en arrière", assure le jeune homme, alors que le procureur requiert 15 mois de prison. Le tribunal le condamne finalement à un an de prison, avec maintien en détention, pour les violences et pour avoir eu sur lui un peu de résine de cannabis.

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Wednesday, October 25, 2023

«Pourquoi t'es parti célébrer alors» : quand Mbappé chambre Dembélé (vidéo) - Le Figaro

Les caméras de Canal+ ont capté un échange sympathique entre les deux copains à la fin de PSG-Milan, mercredi.

Ousmane Dembélé, première ? Tout le monde y a cru... mais non. En quête de son premier but parisien, l'international tricolore de 26 ans semblait avoir vaincu le signe indien en début de seconde période mercredi, contre l’AC Milan (3-0). D'un subtil plat du pied gauche, il venait ajuster Mike Maignan pour donner deux buts d'avance au PSG, peu avant l’heure de jeu. «Dembouz» célébrait comme il se doit… avant de voir l'arbitre mettre le doigt sur l'oreillette. Rarement bon signe… L'intéressé allait regarder les images, et la sanction tombait : but annulé en raison d'une faute de Manuel Ugarte au début de l'action. La suite, on la connaît : Randal Kolo Muani a fait le break et Kang-in Lee s'est chargé de tuer le suspense. Le premier but, c'est Kylian Mbappé qui l'a inscrit. Lequel Mbappé n'a pas hésité à chambrer son grand copain à l'issue de la rencontre, dans des images captées par Canal+.

Dembélé parlait avec un autre de ses coéquipiers parisiens, expliquant qu'il y avait bien faute d'Ugarte et que son but a logiquement été refusé. Entendant cela, Mbappé lâchait : «Bah pourquoi t'es parti célébrer alors ?». Évidemment, le numéro 7 disait cela avec le sourire, en explosant même de rire. «Il a célébré avec les supporters, avec nous», s'est encore amusé Mbappé. «Tu me donnes l'attention, c'est pour ça», rétorquait Dembélé, lui aussi le sourire jusqu'aux oreilles. Le groupe vit bien. Recruté pour 50 M€, Dembélé disputait son 11e match avec le PSG. Zéro but, deux passes décisives.

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Tuesday, October 24, 2023

« Alors, à quoi sert l'argent ? » : Elon Musk entre en guerre contre Wikipedia, jugé trop « wokiste » - Le Parisien

Elon Musk a fait de l’encyclopédie en ligne la nouvelle cible de ses tweets assassins. La cause ? Le supposé agenda « wokiste » du site participatif. Le week-end dernier, le propriétaire de X (ex-Twitter) a publié sur sa plateforme plus d’une dizaine d’attaques contre le site gratuit et communautaire.

« Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la fondation Wikimedia reçoit autant d’argent ? », a notamment interrogé le PDG de X. « Ce n’est certainement pas nécessaire pour faire fonctionner Wikipédia. Vous pouvez littéralement faire tenir une copie de l’intégralité du texte sur votre téléphone ! Alors, à quoi sert l’argent ? Les esprits curieux veulent savoir… », a renchérit l’entrepreneur aux propos souvent jugés réactionnaires.

Elon Musk, qui accuse le site de nourrir sa propre fiche Wikipedia avec de fausses informations, a donc proposé, usant de l’un de ses jeux de mots habituellement douteux, d’offrir 1 milliard de dollars à l’encyclopédie pour la renommer « Dickipedia » (« Wikipenis » ou « Idiopedia », si l’on devait traduire en français, le mot « dick » ayant plusieurs sens).

Il a également évoqué dans des réponses à des internautes le nom de « Wokopedia », pour souligner que l’encyclopédie servirait l’idéologie « woke », un terme qui désigne un état d’alerte face à l’oppression pesant sur les personnes issues de minorités, qu’elles soient sexuelles, religieuses ou encore ethniques.

Enquête européenne contre Twitter/X

La raison de cette attaque contre le site fondé par Jimmy Wales est comme souvent, quand il s’agit du milliardaire, d’ordre égotique. Wikipédia œuvre contre la désinformation de manière participative et conserve une bonne image auprès des autorités officielles, alors que depuis son rachat par le magnat, X est considéré par les États comme faisant de plus en plus le jeu du complotisme, comme le rappelle le magazine en ligne Numerama.

X se trouve d’ailleurs dans le viseur de la Commission européenne depuis peu. L’instance a ainsi annoncé, le 12 octobre dernier, l’ouverture d’une enquête visant le réseau social pour la diffusion présumée de « fausses informations », « contenus violents et à caractère terroriste » ou « discours de haine ». Il s’agit de la première procédure lancée depuis la mise en application de cette nouvelle législation. X encours une amende pouvant aller jusqu’à 6 % de son chiffre d’affaires mondial. Dans ce contexte, le patron de Tesla, a menacé de rendre inaccessible son site aux Européens.

L’affrontement en ligne devient même personnel entre les deux hommes. Jimmy Wales, à la tête de Wikipedia, critique ouvertement la nouvelle stratégie de certification payante de Twitter version Musk, celui-ci lui riant au nez dans un tweet, en tirant sur le journalisme, qu’il accuse de partisanisme permanent.

Wikipedia a un an de réserves de fonctionnement

Pour revenir à la question initiale du milliardaire, Wikipédia est géré par une équipe de bénévoles et son accès est gratuit. Les bénévoles aident à maintenir le site à jour et rédigent de nombreuses traductions pour divers articles afin d’en améliorer l’accessibilité et assurent aussi la modération. Les dons demandés par la plateforme servent donc à financer ce travail pour partie. Dans une longue enquête du Washington Post, Samantha Lien, porte-parole de la fondation Wikimedia, a expliqué le fonctionnement interne de l’encyclopédie.

« Selon les directives du conseil d’administration de la fondation Wikimedia, notre réserve s’élève à un an de budget de fonctionnement, a-t-elle assuré. Si des circonstances affectaient notre capacité à collecter ces fonds pendant cette période, nous pourrions nous retrouver dans une situation d’urgence - la réserve est un filet de sécurité pour protéger Wikipédia contre une telle éventualité », a conclu la représentante.

Cette proposition farfelue d’Elon Musk et ces attaques ont peut-être pour but principal de cacher les récents revers du milliardaire. Sa fortune estimée a chuté de 16 milliards de dollars environ, après que les actions de Tesla ont baissé de 9,3 %. Une réaction à la publication, par l’entreprise, de ses résultats pour le troisième trimestre 2023.

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Des preuves accablantes de crimes de guerre, alors que les attaques israéliennes anéantissent des familles entières à ... - Amnesty International

Tandis que les forces israéliennes intensifient leur attaque dévastatrice contre la bande de Gaza occupée, Amnesty International a recueilli des informations sur les attaques israéliennes illégales, notamment menées sans discrimination, qui ont causé d’importantes pertes civiles et doivent faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre.

Amnesty International s’est entretenue avec des victimes et des témoins, a analysé des images satellites et vérifié des photos et des vidéos afin d’enquêter sur les bombardements aériens effectués par les forces israéliennes entre le 7 et le 12 octobre, qui ont causé de terribles destructions et ont parfois coûté la vie à des familles entières. L’organisation présente ci-dessous une analyse approfondie de ses conclusions sur cinq de ces attaques illégales.Dans chacun des cas, les attaques israéliennes ont bafoué le droit international humanitaire, notamment en ne prenant pas toutes les précautions pour épargner les civil·e·s, ou parce qu’il s’agissait d’attaques menées sans discrimination — sans établir de distinction entre objectifs civils et militaires — ou possiblement dirigées contre des biens de caractère civil.

« Dans leur intention déclarée d’utiliser tous les moyens pour anéantir le Hamas, les forces israéliennes font preuve d’un mépris choquant pour la vie des civil·e·s. Elles pulvérisent rue après rue des immeubles résidentiels, tuant de nombreux civil·e·s et détruisant des infrastructures essentielles, tandis que les nouvelles restrictions entraînent Gaza vers des pénuries d’eau, de médicaments, de carburant et d’électricité. Les récits de témoins oculaires et de rescapés ont mis en évidence, à maintes reprises, le fait que les attaques israéliennes déciment des familles palestiniennes, provoquant de telles destructions que les survivants n’ont plus guère que des décombres pour se souvenir de leurs proches », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.

Depuis 16 ans, le blocus illégal imposé par Israël a fait de Gaza la plus grande prison à ciel ouvert du monde. La communauté internationale doit agir sans attendre pour éviter qu’elle ne devienne un cimetière géant.

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

« Les cinq cas présentés effleurent à peine la surface de l’horreur relevée par Amnesty et illustrent l’impact dévastateur des frappes aériennes israéliennes sur la population de Gaza. Depuis 16 ans, le blocus illégal imposé par Israël a fait de Gaza la plus grande prison à ciel ouvert du monde. La communauté internationale doit agir sans attendre pour éviter qu’elle ne devienne un cimetière géant. Nous demandons aux forces israéliennes de cesser sur-le-champ les attaques illégales contre Gaza et de veiller à prendre toutes les précautions possibles pour réduire au minimum les dommages causés aux civils et aux biens à caractère civil. Les alliés d’Israël doivent immédiatement imposer un embargo global sur les armes, au regard des graves violations du droit international commises. »

Depuis le 7 octobre, les forces israéliennes ont lancé des milliers de bombardements aériens sur la bande de Gaza, tuant plus de 3 793 personnes, pour la plupart des civil·e·s, dont plus de 1 500 mineur·e·s, selon le ministère palestinien de la Santé de Gaza. Environ 12 500 personnes ont été blessées et plus de 1 000 dépouilles se trouvent encore sous les décombres.

En Israël, plus de 1 400 personnes, très majoritairement des civil·e·s, ont été tuées et quelque 3 300 blessées, selon le ministère israélien de la Santé, après que des groupes armés ont lancé depuis la bande de Gaza une attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre. Ils ont tiré sans discrimination des roquettes et envoyé des combattants dans le sud d’Israël, qui ont perpétré des crimes de guerre, notamment en tuant délibérément des civil·e·s et en prenant des otages. L’armée israélienne affirme que les combattants ont également emmené plus de 200 otages civils et soldats captifs dans la bande de Gaza.

« Amnesty International demande au Hamas et aux autres groupes armés de libérer sans délai tous les otages civils et de cesser immédiatement les tirs aveugles de missiles. Rien ne saurait justifier les homicides délibérés de personnes civiles, en aucune circonstance », a déclaré Agnès Callamard.

Quelques heures après le début des attaques, les forces israéliennes ont commencé à bombarder Gaza. Depuis, le Hamas et les autres groupes armés continuent d’effectuer des tirs de roquettes sans discrimination vers des zones civiles en Israël, dans le cadre d’attaques qui doivent faire l’objet d’enquêtes pour crimes de guerre. Parallèlement, en Cisjordanie occupée, notamment à Jérusalem-Est, au moins 79 Palestinien·ne·s, dont 20 enfants, ont été tués par les forces ou des colons israéliens, dans un contexte d’usage excessif de la force par l’armée israélienne et d’escalade de la violence des colons soutenus par l’État, qui font également l’objet d’enquêtes par Amnesty International.

L’organisation continue d’enquêter sur des dizaines d’attaques à Gaza. Ce document met l’accent sur cinq attaques illégales qui ont frappé des immeubles d’habitation, un camp de réfugiés, une maison familiale et un marché. L’armée israélienne affirme qu’elle ne vise que des cibles militaires, mais dans plusieurs cas, Amnesty International n’a trouvé aucun élément probant quant à la présence de combattants ou d’objectifs militaires à proximité au moment des attaques. En outre, elle a noté que l’armée israélienne n’avait pas pris toutes les précautions possibles avant les attaques : les civil·e·s palestiniens n’ont pas été avertis efficacement au préalable — pas du tout dans certains cas, ou de façon inadéquate dans d’autres.

« Nos recherches relèvent des preuves accablantes de crimes de guerre pendant la campagne de bombardement menée par Israël, qui doivent faire l’objet d’enquêtes sans attendre. Des décennies d’impunité et d’injustice et le niveau inédit de mort et de destruction de l’offensive actuelle ne feront qu’entraîner de nouvelles violences et renforcer l’instabilité en Israël et dans les territoires palestiniens occupés », a déclaré Agnès Callamard.

« Il est crucial que le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) accélère les enquêtes en cours sur les éléments mettant en évidence de possibles crimes de guerre et autres crimes de droit international imputables à toutes les parties. Sans justice ni démantèlement du système d’apartheid israélien contre les Palestinien·ne·s, il sera impossible de mettre un terme aux terribles souffrances des populations civiles dont nous sommes témoins. »

Le bombardement incessant de Gaza est source de souffrances inimaginables, alors que la population est déjà en proie à une grave crise humanitaire. Après un blocus illégal de 16 ans, le système de santé à Gaza est au bord de la ruine et son économie est en lambeaux. Les hôpitaux croulent, incapables de gérer le nombre élevé de blessés et manquant cruellement de médicaments et d’équipements vitaux.

La communauté internationale doit engager Israël à mettre fin à son siège total, qui prive les habitant·e·s de Gaza de nourriture, d’eau, d’électricité et de carburant, et à autoriser d’urgence l’entrée d’aide humanitaire dans Gaza. Elle doit aussi faire pression sur Israël pour lever son blocus de longue date qui s’apparente à une sanction collective contre la population civile de Gaza, constitue un crime de guerre et un aspect clé du système d’apartheid israélien. Enfin, les autorités israéliennes doivent annuler leur « ordre d’évacuation » qui peut s’apparenter à un déplacement forcé de population.

La population civile de Gaza paie le prix fort

Amnesty International a enquêté sur cinq attaques israéliennes contre la bande de Gaza, qui ont eu lieu entre le 7 et le 12 octobre. Entre 2012 et 2022, les autorités israéliennes ont rejeté toutes les requêtes de l’organisation pour pouvoir se rendre à Gaza, ou n’y ont pas répondu. Aussi Amnesty a-t-elle collaboré avec un travailleur de terrain, installé à Gaza, qui s’est rendu sur les sites des attaques et a recueilli des témoignages et des éléments de preuve. Les chercheurs d’Amnesty International ont interviewé 17 victimes et d’autres témoins, ainsi que six proches de victimes au téléphone, pour les cinq cas figurant dans ce rapport. Le Laboratoire de preuves du programme Réaction aux crises a analysé des images satellites et vérifié des photos et des vidéos des sites des attaques.

Dans les cinq cas étudiés ci-dessous, Amnesty International a constaté que les forces israéliennes ont procédé à des attaques ayant bafoué le droit international humanitaire, notamment en ne prenant pas toutes les précautions possibles pour épargner les civil·e·s, ou en procédant à des attaques sans discrimination — sans établir de distinction entre objectifs civils et militaires — ou possiblement dirigées contre des biens de caractère civil.

En vertu du droit international humanitaire, toutes les parties au conflit doivent, en toutes circonstances, faire la distinction entre les civil·e·s et les biens de caractère civil, et les combattants et les objectifs militaires, et ne diriger leurs attaques que sur des combattants et des objectifs militaires. Les attaques visant directement des civil·e·s ou des biens à caractère civil sont totalement interdites et constituent des crimes de guerre. Les attaques menées sans discrimination — qui ne font pas la distinction requise — sont également interdites. Lorsqu’une telle attaque tue ou blesse des civil·e·s, elle s’apparente à un crime de guerre. Les attaques disproportionnées, c’est-à-dire celles dont on peut attendre qu’elles causent des dommages aux civils et aux biens de caractère civil excessifs par rapport à « l’avantage militaire concret et direct attendu » sont également prohibées. Mener sciemment une attaque disproportionnée est un crime de guerre.

Des familles entières anéanties

Le 7 octobre vers 20 h 20, les forces israéliennes ont frappé un immeuble de trois étages dans le quartier d’al Zeitoun, dans la ville de Gaza, où vivaient trois générations de la famille al Dos. Cette frappe a tué 15 membres de la famille, dont sept enfants. Parmi les victimes figurent Awni et Ibtissam al Dos, et leurs petits-enfants qui portent les mêmes noms, Awni, 12 ans, et Ibtissam, 17 ans, ainsi qu’Adel et Ilham al Dos et leurs cinq enfants. Adam, un bébé de 18 mois, était la plus jeune victime.

Notre famille est anéantie.

Mohammad al-Dos

Mohammad al Dos, dont le fils de cinq ans Rakan a péri lors de l’attaque, a déclaré à Amnesty International :

« Deux bombes sont tombées d’un coup sur l’immeuble et l’ont détruit. Avec ma femme, nous avons eu la chance de survivre parce que nous habitions au dernier étage. Elle était enceinte de neuf mois et a accouché à l’hôpital d’al Shifa le lendemain. Notre famille est anéantie. »

Amnesty International a interviewé un voisin dont la maison a été endommagée par l’attaque. Comme Mohammad al Dos, il a indiqué qu’il n’avait pas reçu d’avertissement de la part des forces israéliennes, pas plus qu’aucun membre de sa famille.

« C’était soudain, boum, personne ne nous a rien dit », a-t-il expliqué.

Le fait que de nombreux civil·e·s se trouvaient dans le bâtiment au moment de la frappe aérienne corrobore le témoignage des survivants, selon lesquels les forces israéliennes n’ont pas émis d’avertissement. Il a fallu aux proches, aux voisins et aux équipes de secours plus de six heures pour extirper les corps des décombres.

Les recherches d’Amnesty International n’ont pas conclu à la présence de cibles militaires dans la zone au moment de l’attaque. Si les forces israéliennes ont attaqué cet immeuble d’habitation en sachant qu’il n’y avait que des civil·e·s à ce moment-là, il pourrait s’agir d’une attaque directe contre des civil·e·s ou un bien à caractère civil, donc une attaque prohibée qui constitue un crime de guerre. Israël n’a donné aucune explication sur cet événement. Il incombe à l’agresseur de prouver la légitimité de son opération militaire. Même si les forces israéliennes visaient selon elles un objectif militaire, le fait d’attaquer un bâtiment résidentiel, alors que des civil·e·s se trouvent à l’intérieur, au cœur d’un quartier densément peuplé, en causant autant de victimes civiles et un tel degré de destruction, constituerait une attaque menée sans discrimination. Or, ce type d’attaques qui tuent et blessent des civil·e·s sont des crimes de guerre.

Le 10 octobre, une frappe aérienne israélienne sur une maison a tué 12 membres de la famille Hijazi et quatre de leurs voisins, dans la rue al Sahaba, dans la ville de Gaza. Parmi les victimes, trois enfants. L’armée israélienne a assuré avoir frappé des cibles du Hamas dans la zone, sans donner d’autre information ni fournir d’éléments attestant de la présence de cibles militaires. Les recherches d’Amnesty International n’ont pas conclu à la présence de cibles militaires dans la zone au moment de l’attaque.

Amnesty International s’est entretenue avec Kamal Hijazi, qui a perdu sa sœur, ses deux frères et leurs épouses, cinq neveux et nièces et deux cousins lors de l’attaque :

« Notre maison, qui compte trois niveaux, a été bombardée à 17 h 15. Ce fut soudain, sans aucun avertissement, c’est pourquoi nous étions tous à la maison. »

Ahmad Khalid Al Sik, l’un des voisins de la famille Hijazi, a également été tué. Il avait 37 ans et était père de trois jeunes enfants, tous blessés lors de la frappe. Le père d’Ahmad a raconté ce qui s’était passé :

« J’étais chez moi, dans notre appartement, et Ahmad était en bas lorsque la maison en face de chez nous [celle de la famille Hijazi] a été bombardée, et il est mort. Il allait se rendre chez le coiffeur, qui se trouve à côté de l’entrée de notre immeuble. Lorsqu’Ahmad est sorti pour aller se faire couper les cheveux, je n’aurais jamais imaginé que c’était la dernière fois que je le voyais. La frappe fut soudaine, inattendue. Aucun avertissement, tout le monde vaquait à ses occupations quotidiennes. »

Le coiffeur chez qui se rendait Ahmad a lui aussi été tué.

Selon les conclusions d’Amnesty International, il n’y avait pas d’objectif militaire à l’intérieur de la maison ni à proximité, ce qui indique qu’il pourrait s’agir d’une attaque directe contre des civil·e·s ou des biens à caractère civil — donc interdite et constituant un crime de guerre.

Des avertissements inadéquats

Dans les cas qu’elle a recensés, Amnesty International a constaté à plusieurs reprises que l’armée israélienne n’avait pas averti les civil·e·s ou avait émis des avertissements inadéquats. Dans certains cas, elle n’a informé qu’une seule personne de la frappe qui a touché des immeubles entiers ou des rues bondées, ou a donné des ordres d’« évacuation » peu clairs, qui ont laissé les habitant·e·s dans l’incertitude quant aux horaires. Dans les cinq frappes examinées, les forces israéliennes n’ont pas veillé à ce que les civil·e·s puissent évacuer vers un lieu sûr. Lors de l’attaque contre le marché à Jabalia, des habitant·e·s avaient quitté leur domicile conformément à l’ordre d’« évacuation », avant de se faire tuer là où ils avaient fui.

Le 8 octobre, une frappe aérienne israélienne a touché le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, tuant Mohammed et Shuruq al Naqla, et deux de leurs enfants, Omar, trois ans, et Yousef, cinq ans, et blessant leur fillette de deux ans, Mariam, et leur neveu de trois ans Abdel Karim. Environ 20 autres personnes ont été blessées lors de cette frappe.

Ismail al Naqla, frère de Mohammed et père d’Abdel Karim, a déclaré que leur voisin de palier a reçu un appel de l’armée israélienne vers 10 h 30, pour l’avertir de la frappe imminente. Ismail, Mohammed et leurs familles ont quitté le bâtiment sur-le-champ, tout comme leurs voisins. Vers 15 h 30, rien ne s’était passé et la famille al Naqla, comme d’autres, est revenue chercher des produits essentiels. Ismail a expliqué qu’ils pensaient qu’il n’y avait pas de danger, puisque cinq heures s’étaient écoulées depuis l’avertissement et qu’ils prévoyaient de faire très vite.

Mais alors qu’ils retournaient dans leurs appartements, une bombe a frappé l’immeuble voisin, détruisant la maison des al Naqla et endommageant d’autres habitations alentour. Mohammed et sa famille étaient encore dans la cour de l’immeuble lorsqu’ils ont été tués. Ismail a vu une partie du cerveau de Yousef (son neveu de cinq ans) « sortir de son crâne » et a ajouté qu’ils n’ont pu retrouver sous les décombres le corps d’Omar, trois ans, que le lendemain. Il a expliqué que Mariam et Abdel Karim, les deux enfants rescapés, sont sortis rapidement de l’hôpital, car à Gaza, ils sont débordés par le nombre de blessés.

Avertir la population n’exonère pas les forces armées de leurs obligations découlant du droit international humanitaire. En particulier, au regard du laps de temps entre l’avertissement et l’attaque, les forces armées auraient dû vérifier avant d’agir si des civil·e·s étaient présents. En outre, s’il s’agit bien d’une attaque directe contre un bien à caractère civil, cela constituerait un crime de guerre.

« Chacun cherchait son enfant »

Le 9 octobre vers 10 h 30, les frappes aériennes israéliennes ont touché un marché dans le camp de réfugié·e·s de Jabalia, situé à quelques kilomètres au nord de la ville de Gaza, faisant au moins 69 victimes. La rue du marché est connue pour être l’une des plus commerçantes du nord de la bande de Gaza. Ce jour-là, elle était encore plus fréquentée que d’habitude, car des milliers de personnes des alentours avaient fui leur logement le matin, sans rien emporter, après avoir reçu des SMS de l’armée israélienne.

Le Laboratoire de preuves du programme Réaction aux crises d’Amnesty International a examiné six vidéos filmées au lendemain de la frappe aérienne sur le marché du camp de Jabalia. Ces images montrent une zone densément peuplée, avec des immeubles de plusieurs étages. Sur des vidéos et des images satellites, on peut voir au moins trois de ces immeubles complètement détruits et plusieurs bâtiments alentour gravement endommagés. On peut également voir de nombreux corps, sous les décombres, sur ces images choquantes.

Selon l’armée israélienne, la frappe du marché à Jabalia ciblait « une mosquée dans laquelle des membres du Hamas avaient été présents », mais elle n’a fourni aucune preuve venant étayer cette allégation. Quoi qu’il en soit, appartenir à un groupe politique ne fait pas en soi d’un individu une cible. Sur les images satellites analysées, on ne voit aucune mosquée à proximité immédiate de la rue du marché.

D’après des témoins oculaires, des images satellites et des vidéos vérifiées, l’attaque qui a fait de nombreuses victimes civiles a été menée sans discrimination et doit faire l’objet d’une enquête pour crime de guerre.

Imad Hamad, 19 ans, a été tué lors de cette frappe au marché à Jabalia alors qu’il allait acheter du pain et des matelas pour sa famille. Selon le témoignage de son père, Ziyad Hamad, la famille avait quitté leur logement à Beit Hanoun la veille après avoir reçu un avertissement de l’armée israélienne, et avait parcouru presque cinq kilomètres jusqu’à une école gérée par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), qui servait d’abri, dans le camp de Jabalia.

En chemin, son fils Imad portait son tout jeune frère sur les épaules. Ziyad a raconté que le lendemain, il portait le corps sans vie d’Imad sur ses propres épaules, pour l’enterrer.

Mes enfants mouillent leurs vêtements, de panique, de peur, de froid. Nous n’avons rien à voir là-dedans. Quelle faute avons-nous commise ?

Ziyad Hamad

Ziyad a décrit les scènes terribles qu’il a vues à la morgue, où il a retrouvé le corps de son fils, avec beaucoup d’autres.

« Les corps étaient brûlés, j’avais peur de les regarder. Je ne voulais pas regarder, je redoutais de voir le visage d’Imad. Les corps étaient éparpillés sur le sol. Chacun cherchait son enfant dans cet empilement. Je n’ai reconnu mon fils qu’à son pantalon. Je voulais l’enterrer tout de suite, alors j’ai pris mon fils et je l’ai sorti. Je l’ai porté. »

Lorsqu’Amnesty International a interviewé Ziyad et sa famille, ils se trouvaient dans une école gérée par l’UNRWA, qui servait d’abri aux personnes déplacées. Il a déclaré qu’il n’y avait pas de services essentiels ni d’installations sanitaires, et pas de matelas.

Son sentiment de désespoir face aux injustices subies est palpable :

« Qu’ai-je fait pour mériter ça ? Perdre mon fils, ma maison, dormir par terre dans une salle de classe ? Mes enfants mouillent leurs vêtements, de panique, de peur, de froid. Nous n’avons rien à voir là-dedans. Quelle faute avons-nous commise ? J’ai élevé mon enfant toute ma vie, pourquoi ? Pour le voir mourir en allant acheter du pain. »

Pendant que le chercheur d’Amnesty s’entretenait avec Ziyad au téléphone, il a entendu une autre frappe aérienne non loin.

Depuis que les chercheurs d’Amnesty ont interviewé Ziyad le 10 octobre, les conditions de vie des personnes déplacées se sont encore dégradées, du fait de l’ampleur du déplacement et de la destruction, et des effets dévastateurs du blocus total imposé depuis le 9 octobre. D’après le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le nombre de personnes déplacées à Gaza avait atteint 1 million au 19 octobre, dont plus de 527 500 hébergées dans des centres d’urgence de l’UNRWA, dans le centre et le sud de Gaza.

« Nous ne pouvons même pas compter nos morts »

Le 10 octobre, à 16 h 30, une frappe aérienne israélienne a touché un immeuble de six étages à Sheikh Radwan, un quartier de la ville de Gaza. L’immeuble a été complètement détruit et au moins 40 civil·e·s ont perdu la vie.

D’après les images satellites, les immeubles de cette rue ont été endommagés entre 12 h 11 TU le 10 octobre et 7 h 30 TU le 11 octobre. Le laboratoire de preuves d’Amnesty a géolocalisé deux vidéos postées sur les réseaux sociaux qui corroborent la destruction d’habitations à Sheikh Radwan. Sur l’une des vidéos, postée en ligne le 10 octobre, on peut voir des gens retirer des décombres le corps sans vie d’un nourrisson.

Amnesty International a parlé avec Mahmoud Ashour dont la fille Iman et ses quatre enfants, Hamza, six mois, Ahmad, deux ans, Abdelhamid, six ans, et Rihab, huit ans, ont péri dans l’attaque.

Je n’ai pas pu les protéger, je n’ai aucune trace de ma fille.

Mahmoud Ashour

Il a déclaré :

« Ma fille et ses enfants sont venus ici pour se réfugier parce que cette zone était relativement sûre lors des précédentes attaques. Mais je n’ai pas pu les protéger, je n’ai aucune trace de ma fille. »

Mahmoud a décrit l’ampleur de la destruction :

« Je vous parle alors que je tente d’enlever les décombres de mes mains. Nous ne pouvons même pas compter nos morts. »

Fawzi Naffar, 61 ans, a déclaré que 19 membres de sa famille, dont son épouse, ses enfants et ses petits-enfants, ont été tués lors de la frappe aérienne. Amnesty International lui a parlé cinq jours plus tard et il n’avait pu retrouver que la dépouille de sa belle-fille et « l’épaule de son fils ».

D’après les recherches d’Amnesty International, un membre du Hamas habitait à l’un des étages du bâtiment, mais n’était pas sur place au moment de la frappe. Appartenir à un groupe politique ne fait pas en soi d’un individu une cible militaire.

Même si cet individu était un combattant, la présence d’un combattant dans un bâtiment civil ne fait pas de ce bâtiment, ni des civils présents, un objectif militaire. Le droit international humanitaire impose aux forces israéliennes de prendre toutes les précautions possibles pour limiter le préjudice causé aux civil·e·s et aux biens à caractère civil, notamment en annulant ou en reportant une attaque s’il devient évident qu’elle va s’avérer aveugle ou illégale.

Ces précautions n’ont pas été prises en amont de l’attaque aérienne à Sheikh Radwan. Il était clair que des habitant·e·s, dont des enfants, se trouvaient dans l’immeuble et le danger qu’ils couraient aurait pu être anticipé. Il s’agit d’une attaque menée sans discrimination, qui a tué et blessé des civil·e·s et doit faire l’objet d’une enquête pour crime de guerre.

Amnesty International demande :

Aux autorités israéliennes :

  • de cesser sur-le-champ les attaques illégales et respecter le droit international humanitaire, notamment en veillant à prendre toutes les précautions possibles pour réduire au minimum les dommages causés aux civil·e·s et aux biens de caractère civil, et s’abstenir de mener des attaques directes contre des civil·e·s et des biens de caractère civil, ainsi que des attaques aveugles et disproportionnées ;
  • permettre sans délai l’acheminement sans entraves de l’aide humanitaire à la population civile de Gaza ;
  • lever d’urgence le blocus illégal de Gaza, qui s’apparente à une sanction collective et constitue un crime de guerre, compte tenu de la terrible situation et des impératifs humanitaires.
  • annuler leur ordre d’« évacuation » qui provoque le déplacement de plus d’un million de personnes ;
  • accorder l’accès immédiat à la Commission internationale indépendante chargée d’enquêter dans le Territoire palestinien occupé afin de mener des investigations, y compris en recueillant avant qu’il ne soit trop tard des témoignages et des preuves.

À la communauté internationale et particulièrement aux alliés d’Israël, notamment aux États membres de l’Union européenne, aux États-Unis et au Royaume-Uni :

  • de prendre des mesures concrètes afin de protéger la population civile de Gaza contre les attaques illégales ;
  • imposer un embargo général sur les armes contre toutes les parties au conflit, compte tenu des graves violations constitutives de crimes de droit international qui sont commises. Les États ne doivent pas fournir à Israël des armes et du matériel militaire — technologies, pièces et composants connexes, assistance technique, formation, aide financière ou autre. Ils doivent appeler les États qui fournissent des armes aux groupes armés palestiniens de s’en abstenir.
  • s’abstenir de toute déclaration ou action qui pourrait, même indirectement, légitimer les crimes et violations commis par Israël à Gaza ;
  • faire pression sur Israël pour lever son blocus illégal en place depuis 16 ans dans la bande de Gaza, qui s’apparente à une sanction collective contre la population civile, est un crime de guerre et un aspect clé du système d’apartheid israélien ;
  • veiller à ce que l’enquête en cours de la Cour pénale internationale (CPI) sur la situation en Palestine reçoive un soutien complet et toutes les ressources nécessaires.

Au Bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) :

  • d’accélérer sans attendre son enquête sur la situation en Palestine, en examinant tous les crimes présumés commis par toutes les parties, dont le crime contre l’humanité d’apartheid dont sont victimes les Palestinien·ne·s.

Au Hamas et autres groupes armés :

  • de cesser immédiatement d’attaquer délibérément des civil·e·s, de tirer des roquettes sans discrimination et de prendre des otages. Ils doivent libérer immédiatement et sans condition tous les otages civils.

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Des preuves accablantes de crimes de guerre, alors que les attaques israéliennes anéantissent des familles entières à ... - Amnesty International
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« Alors, à quoi sert l'argent ? » : Elon Musk entre en guerre contre Wikipedia, jugé trop « wokiste » - Le Parisien

Elon Musk a fait de l’encyclopédie en ligne la nouvelle cible de ses tweets assassins. La cause ? Le supposé agenda « wokiste » du site participatif. Le week-end dernier, le propriétaire de X (ex-Twitter) a publié sur sa plateforme plus d’une dizaine d’attaques contre le site gratuit et communautaire.

« Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la fondation Wikimedia reçoit autant d’argent ? », a notamment interrogé le PDG de X. « Ce n’est certainement pas nécessaire pour faire fonctionner Wikipédia. Vous pouvez littéralement faire tenir une copie de l’intégralité du texte sur votre téléphone ! Alors, à quoi sert l’argent ? Les esprits curieux veulent savoir… », a renchérit l’entrepreneur aux propos souvent jugés réactionnaires.

Elon Musk, qui accuse le site de nourrir sa propre fiche Wikipedia avec de fausses informations, a donc proposé, usant de l’un de ses jeux de mots habituellement douteux, d’offrir 1 milliard de dollars à l’encyclopédie pour la renommer « Dickipedia » (« Wikipenis » ou « Idiopedia », si l’on devait traduire en français, le mot « dick » ayant plusieurs sens).

Il a également évoqué dans des réponses à des internautes le nom de « Wokopedia », pour souligner que l’encyclopédie servirait l’idéologie « woke », un terme qui désigne un état d’alerte face à l’oppression pesant sur les personnes issues de minorités, qu’elles soient sexuelles, religieuses ou encore ethniques.

Enquête européenne contre Twitter/X

La raison de cette attaque contre le site fondé par Jimmy Wales est comme souvent, quand il s’agit du milliardaire, d’ordre égotique. Wikipédia œuvre contre la désinformation de manière participative et conserve une bonne image auprès des autorités officielles, alors que depuis son rachat par le magnat, X est considéré par les États comme faisant de plus en plus le jeu du complotisme, comme le rappelle le magazine en ligne Numerama.

X se trouve d’ailleurs dans le viseur de la Commission européenne depuis peu. L’instance a ainsi annoncé, le 12 octobre dernier, l’ouverture d’une enquête visant le réseau social pour la diffusion présumée de « fausses informations », « contenus violents et à caractère terroriste » ou « discours de haine ». Il s’agit de la première procédure lancée depuis la mise en application de cette nouvelle législation. X encours une amende pouvant aller jusqu’à 6 % de son chiffre d’affaires mondial. Dans ce contexte, le patron de Tesla, a menacé de rendre inaccessible son site aux Européens.

L’affrontement en ligne devient même personnel entre les deux hommes. Jimmy Wales, à la tête de Wikipedia, critique ouvertement la nouvelle stratégie de certification payante de Twitter version Musk, celui-ci lui riant au nez dans un tweet, en tirant sur le journalisme, qu’il accuse de partisanisme permanent.

Wikipedia a un an de réserves de fonctionnement

Pour revenir à la question initiale du milliardaire, Wikipédia est géré par une équipe de bénévoles et son accès est gratuit. Les bénévoles aident à maintenir le site à jour et rédigent de nombreuses traductions pour divers articles afin d’en améliorer l’accessibilité et assurent aussi la modération. Les dons demandés par la plateforme servent donc à financer ce travail pour partie. Dans une longue enquête du Washington Post, Samantha Lien, porte-parole de la fondation Wikimedia, a expliqué le fonctionnement interne de l’encyclopédie.

« Selon les directives du conseil d’administration de la fondation Wikimedia, notre réserve s’élève à un an de budget de fonctionnement, a-t-elle assuré. Si des circonstances affectaient notre capacité à collecter ces fonds pendant cette période, nous pourrions nous retrouver dans une situation d’urgence - la réserve est un filet de sécurité pour protéger Wikipédia contre une telle éventualité », a conclu la représentante.

Cette proposition farfelue d’Elon Musk et ces attaques ont peut-être pour but principal de cacher les récents revers du milliardaire. Sa fortune estimée a chuté de 16 milliards de dollars environ, après que les actions de Tesla ont baissé de 9,3 %. Une réaction à la publication, par l’entreprise, de ses résultats pour le troisième trimestre 2023.

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