Des milliers de manifestants se sont rassemblés, ce samedi 28 octobre, à Londres, pour réclamer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. “Le cortège, qui comportait de nombreux drapeaux palestiniens, est parti des bords de la Tamise et a progressé jusqu’à Parliament Square. Plus de mille policiers étaient mobilisés, selon Scotland Yard”, rapporte The Guardian. Des rassemblements ont également été organisés ailleurs au Royaume-Uni, notamment à Manchester et Glasgow.
À New York, des centaines de personnes, “en majorité juives”, précise The New York Times, ont investi le hall principal de la gare Grand Central afin de protester contre le bombardement de Gaza. La police a dispersé la manifestation et arrêté au moins deux cents manifestants (trois cents selon les organisateurs).
Un grand rassemblement a également eu lieu à Istanbul, rapporte L’Orient-Le Jour. L’occasion, pour le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, de désigner Israël comme une puissance “occupante” et de réitérer sa position selon laquelle le Hamas n’est pas une organisation terroriste. “Je réaffirme que le Hamas n’est pas une organisation terroriste. Israël est un occupant, Erdogan le dit clairement parce que la Turquie ne vous doit rien”, a-t-il notamment déclaré.
Turkish President Erdogan:
- Gaza was inseparable part of our homeland in past
— TRT World (@trtworld) October 28, 2023
- We feel pain of our brothers and sisters in Gaza
- We’re here to show support for the oppressed pic.twitter.com/VfHH3sOzoX
D’autres manifestations ont également rassemblé quelques dizaines de manifestants à Beyrouth et plusieurs milliers à Paris – malgré l’interdiction des manifestations pro palestiniennes – alors que les bombardements se poursuivaient à Gaza, où des forces israéliennes étaient toujours présentes plus de douze heures après leur entrée sur le territoire palestinien, selon The New York Times.
La pire nuit pour Gaza
“Les responsables militaires israéliens n’évoquent pas la présence actuelle de troupes à Gaza comme l’invasion à grande échelle qu’Israël menace de lancer. Mais cette incursion constitue la plus importante opération terrestre dans l’enclave depuis l’attaque du Hamas qui a fait plus de 1 400 victimes civiles et militaires”, indique le quotidien américain.
Quant aux Gazaouis, ils viennent de vivre “leur pire nuit”, écrit le New York Times, alors que l’armée israélienne a intensifié ses frappes dans la nuit de vendredi à samedi. “Une panne de téléphone et d’Internet les a empêchés de communiquer avec leurs proches, les services de secours et le reste du monde”, rapporte le Guardian. “La panne d’électricité, qui a commencé vendredi soir, a aggravé une situation déjà désespérée en entravant les opérations de sauvetage”, confirment les organisations humanitaires.
Cette panne “a également signifié que le flux constant d’informations, d’images et de vidéos en provenance de la bande de Gaza s’est réduit à un mince filet”, écrit le quotidien britannique, rendant difficile de prendre la mesure exacte des opérations en cours.
Cibles souterraines
Selon l’armée israélienne, ses avions de combat auraient frappé 150 “cibles souterraines” dans le nord de Gaza au cours de la nuit dernière. Des troupes d’infanterie et des unités du génie opéraient toujours samedi dans le nord de Gaza, confirme Daniel Hagari, le porte-parole de Tsahal, selon les propos reproduits par The Wall Street Journal.
Selon un communiqué signé par les responsables israéliens de La Défense et de la Sécurité, le chef du dispositif aérien du Hamas, Asem Abu Rakaba, aurait été tué. Une information que le Hamas n’a pas commentée jusqu’à présent.
En revanche, le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a annoncé que 7 703 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, parmi lesquelles plus de 3 500 enfants.
Manifestations dans de nombreuses villes, alors que l'armée israélienne poursuit ses frappes sur Gaza - Courrier international
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