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Sunday, April 30, 2023

Guerre des généraux au Soudan : la situation empire alors que la trêve expire - Libération

A quelques heures de la fin du cessez-le-feu de trois jours, jamais respecté, les combats et bombardements redoublent, à Khartoum mais aussi dans le reste du pays, alors qu’un premier avion d’aide humanitaire a atterri à Port-Soudan. En début de soirée, une prolongation de la trêve a été confirmée.

Le cessez-le-feu n’a jamais vraiment été respecté, mais, alors qu’une trêve de trois jours supposée permettre d’évacuer les civils approchait dimanche 30 avril de son terme, les affrontements entre l’armée soudanaise et les paramilitaires se sont intensifiés à Khartoum et dans d’autres régions du Soudan, comme au Darfour.

Des bombardements aériens se sont multipliés sur la capitale, où sont encore reclus des millions d’habitants, alors que les rues sont aux prises de combats féroces entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et son numéro 2, le général Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les Forces de soutien rapide (FSR), des paramilitaires particulièrement redoutés.

Dimanche 30 avril, des témoins ont fait état de combats près du quartier général de l’armée à Khartoum, de frappes aériennes à Omdourman, banlieue nord de la capitale survolée par des avions de chasse. «Il y a de très violents combats, des coups de feu résonnent dans ma rue […] depuis l’aube», a rapporté un témoin à l’AFP. Les autorités de l’Etat de Khartoum ont annoncé octroyer «un congé jusqu’à nouvel ordre» aux fonctionnaires de la capitale, tandis que la police a confirmé son déploiement dans la ville pour prévenir les pillages.

Au moins 528 morts et 4 599 blessés

La trêve, la seconde depuis le début des combats le 15 avril, arrive à expiration ce dimanche à minuit (22h GMT). Selon la BBC, les FSR auraient annoncé une nouvelle prolongation de trois jours de ce cessez-le-feu, pourtant jamais respecté. En début de soirée, les belligérants ont confirmé la prolongation de la trêve. Dimanche, un premier avion chargé de huit tonnes d’aide et qui devrait permettre de soigner 1 500 personnes a atterri à Port-Soudan, ville côtière à 850 km à l’est de Khartoum, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). «Alors que les combats se poursuivent, les équipes du CICR auront besoin de garanties des parties en conflit pour un passage sécurisé pour livrer le matériel dans les établissements médicaux qui se trouvent dans des lieux où les combats font rage, notamment à Khartoum», a demandé l’organisation. Plus de 70 % des établissements de soin dans la capitale ont été contraints de fermer en raison des combats. Médecins sans frontières a annoncé l’arrêt de «la quasi-totalité de [ses] activités» à cause des violences.

La guerre a fait au moins 528 morts et 4 599 blessés, selon des chiffres officiels largement sous-évalués, alors que les deux camps s’accusent mutuellement de violer la trêve. Des millions de personnes restent bloquées et tentent de survivre, souvent privés d’eau, de ravitaillement et d’électricité.

Selon l’ONU, 75 000 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays et au moins 20 000 ont fui vers le Tchad, 4 000 vers le Soudan du Sud, 3 500 vers l’Ethiopie et 3 000 vers la République centrafricaine. Au total, jusqu’à 270 000 personnes pourraient fuir les combats qui touchent 12 des 18 Etats de ce pays de 45 millions d’habitants, l’un des plus pauvres au monde. Les gouvernements étrangers ont évacué leurs ressortissants et des citoyens d’autres nationalités, surtout depuis Port-Soudan vers Jeddah, en Arabie Saoudite, sur l’autre rive de la mer Rouge.

«Pire qu’en Syrie et en Libye»

A la tête des miliciens Janjawid, le général Daglo, dit «Hemedti», avait mené la politique de la terre brûlée au Darfour, sur ordre de Omar el-Béchir, l’ancien dictateur renversé en 2019 par la rue. La guerre déclenchée en 2003 avait fait environ 300 000 morts et près de 2,5 millions de déplacés, selon l’ONU. Depuis, les Janjawid ont évolué et ont officiellement donné naissance en 2013 aux FSR, supplétif paramilitaire de l’armée.

Aujourd’hui rivaux, les généraux Burhane et Daglo avaient pourtant fait front commun lors du putsch de 2021 pour évincer les civils avec lesquels ils partageaient le pouvoir depuis la chute de Béchir. Mais des divergences sont ensuite apparues et, faute d’accord sur l’intégration des FSR dans l’armée, ont dégénéré en guerre ouverte. Pour le moment, aucune tentative de règlement diplomatique de la situation ne semble en vue, alors que le chaos sur place s’aggrave jour après jour.

Samedi, l’ancien Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok a mis en garde contre une dérive, «pire que les guerres en Syrie et en Libye». «Je pense que cela va être un cauchemar pour le monde entier. Il ne s’agit pas d’une guerre entre une armée et une petite rébellion. C’est presque comme deux armées régulières qui s’affrontent», a-t-il dit depuis Nairobi au Kenya.

Actualisé le 30/04/2023 à 20h10 avec confirmation de la prolongation de la trêve

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Alors que les stocks s'écoulent, ce récupérateur d'eau durable reste à moins de 150 euros - Ouest-France

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Alors que les stocks s'écoulent, ce récupérateur d'eau durable reste à moins de 150 euros  Ouest-France
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Soudan : Alors que les combats ont déjà fait au moins 528 morts, Antonio Guterres estime que le pays « s’effondre » - Yahoo Actualités

AFFRONTEMENTS - Le secrétaire général de l’ONU affirme qu’au Soudan « des tribus […] essaient désormais de s’armer »

Au Soudan, la situation ne s’améliore pas. Les combats acharnés pour le contrôle du pouvoir sont entrés samedi dans leur troisième semaine, avec des raids aériens et des tirs nourris à Khartoum en violation d’une nouvelle trêve. Celle-ci, sous médiation internationale, doit durer jusqu’à ce dimanche minuit.

Le pays est plongé dans le chaos depuis le déclenchement le 15 avril des affrontements entre le chef de l’armée, Abdel Fattah al-Burhane, et son numéro deux, Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », à la tête des redoutées paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Les combats ont fait au moins 528 morts et 4.599 blessés, selon le ministère de la Santé, un bilan encore très sous-estimé tant les corps qui jonchent les rues sont inaccessibles et donc impossible à recenser.

La majorité des hôpitaux hors service

Alors qu’environ 70 % des hôpitaux dans les zones de combats sont hors service, selon le syndicat des médecins, le secrétaire général de l’ONU a déploré, via la chaîne Al-Arabiya, que « la guerre pour le pouvoir se poursuive alors que le pays s’effondre ». Dans le pays, « nous voyons des tribus qui essaient désormais de s’armer », a alerté Antonio Guterres.

Vendredi, les généraux en guerre se sont écharpés par médias interposés. Sur la chaîne Al-Hurra, Burhane a qua(...) Lire la suite sur 20 minutes

VIDÉO - Soudan : les combats entrent dans leur troisième semaine malgré une nouvelle trêve

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Soudan : Alors que les combats ont déjà fait au moins 528 morts, Antonio Guterres estime que le pays « s'effondre » - 20 Minutes

Une maison détruite par les combats, à Khartoum le 25 avril 2023. — Marwan Ali/AP

Au Soudan, la situation ne s’améliore pas. Les combats acharnés pour le contrôle du pouvoir sont entrés samedi dans leur troisième semaine, avec des raids aériens et des tirs nourris à Khartoum en violation d’une nouvelle trêve. Celle-ci, sous médiation internationale, doit durer jusqu’à ce dimanche minuit.

Le pays est plongé dans le chaos depuis le déclenchement le 15 avril des affrontements entre le chef de l’armée, Abdel Fattah al-Burhane, et son numéro deux, Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », à la tête des redoutées paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Les combats ont fait au moins 528 morts et 4.599 blessés, selon le ministère de la Santé, un bilan encore très sous-estimé tant les corps qui jonchent les rues sont inaccessibles et donc impossible à recenser.

La majorité des hôpitaux hors service

Alors qu’environ 70 % des hôpitaux dans les zones de combats sont hors service, selon le syndicat des médecins, le secrétaire général de l’ONU a déploré, via la chaîne Al-Arabiya, que « la guerre pour le pouvoir se poursuive alors que le pays s’effondre ». Dans le pays, « nous voyons des tribus qui essaient désormais de s’armer », a alerté Antonio Guterres.

Vendredi, les généraux en guerre se sont écharpés par médias interposés. Sur la chaîne Al-Hurra, Burhane a qualifié les FSR de « milice cherchant à détruire le Soudan » avec l’aide de « mercenaires venus du Tchad, de Centrafrique et du Niger ». « Hemedti » a lui parlé sur la BBC de son rival comme d’un « traître » qui n’est « pas digne de confiance ».

Salva Kiir, le président du Soudan du Sud – médiateur historique au Soudan – les a appelés samedi à « un dialogue face à face constructif et concret ». Il les a aussi exhortés à « ne pas tenter de renforcer des positions » alors que de nombreux observateurs estiment qu’aucune trêve n’a tenu parce que les deux belligérants ne veulent pas laisser une chance à l’autre d’avancer ou de se ménager des renforts.

L’ONU s’inquiète du risque de famine

La trêve, même précaire, permet aux couloirs d’évacuation de rester ouverts. Un convoi organisé par les Etats-Unis a ainsi permis l’évacuation de ressortissants américains et d’autres pays vers Port-Soudan. Parti de là, un nouveau bateau transportant environ 1.900 évacués est arrivé en Arabie saoudite qui a accueilli jusqu’ici près de 5.000 ressortissants saoudiens et étrangers. Le Royaume-Uni a pour sa part indiqué samedi avoir évacué depuis mardi 1.888 personnes à bord de 21 appareils de la Royal Air Force depuis la base aérienne Wadi Saeedna, au nord de Khartoum.

Selon les Nations Unies, 75.000 personnes ont été déplacées par les combats, particulièrement violents notamment au Darfour. L’ONU estime que des millions de personnes supplémentaires pourraient sombrer dans la faim alors qu’un tiers des 45 millions de Soudanais en souffraient déjà, dans le pays, l’un des plus pauvres au monde.

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Saturday, April 29, 2023

Hand. Proligue. La JS Cherbourg prend l'accent espagnol, et alors ? - Ouest-France

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Hand. Proligue. La JS Cherbourg prend l'accent espagnol, et alors ?  Ouest-France
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Migrants: un gendarme reçoit un coup de couteau à Calais alors qu'il essayait de crever un bateau - Nice matin

Samedi vers 7h20, à Oye-Plage, ce gendarme a reçu un coup de couteau à la main alors qu'il "essayait de crever le bateau" dans lequel un groupe d'une soixantaine de migrants voulait tenter la traversée de la Manche, a déclaré à l'AFP le commandant du groupement de gendarmerie du Pas-de-Calais, le général Frantz Tavart.

Le gendarme, dont une artère a été touchée, devait être opéré, a-t-il précisé.

La gendarmerie tente d'identifier l'auteur du coup parmi la soixantaine de migrants, des hommes majoritairement mais aussi des femmes et des enfants.

"Au milieu des gaz lacrymogènes"

Les faits se sont produits selon Frantz Tavart "dans une certaine cohue, au milieu des gaz lacrymogènes" utilisés par les gendarmes face à un contexte "tout de suite très viril".

Il a pointé "l'augmentation de la violence à l'encontre des forces de l'ordre" au cours de ces interventions contre les traversées clandestines, rapportant qu'un gendarme avait reçu "des coups de bâton" dans des circonstances similaires deux jours plus tôt.

Trois bateaux détruits

La gendarmerie a détruit selon lui trois bateaux sur ce même secteur au cours de la nuit de vendredi à samedi.

Amélie Moyart, coordinatrice d'Utopia 56 pour la zone de Grande-Synthe, où plusieurs centaines de migrants vivent dans l'attente de passer en Grande-Bretagne, a pour sa part indiqué à l'AFP qu'un groupe d'une cinquantaine de migrants avait appelé l'association samedi matin.

Trempés, ils ont raconté que leur embarcation avait été tailladée quand ils se trouvaient déjà dans l'eau, a-t-elle rapporté.

Les pompiers ont ensuite demandé à l'association de fournir des vêtements secs à un couple avec un bébé de 20 mois, resté en arrière du groupe.

En état d'hypothermie, cette famille a été conduite par les pompiers à l'hôpital de Calais.

Insistant sur la dimension "humanitaire" du travail des gendarmes, le général Tavart dénonce la "complicité" d'Utopia 56, estimant qu'elle apporte un "appui logistique, pas seulement moral" aux migrants, leur faisant ainsi courir des risques de noyade.

En 2022, environ 46.000 personnes ont traversé la Manche en 2022 à bord de petites embarcations. Cinq sont mortes et quatre ont disparu dans ces dangereuses traversées, selon le décompte de la préfecture maritime.

En novembre 2021, 27 personnes ont péri dans le naufrage de leur embarcation.

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Friday, April 28, 2023

Alors que la croissance a atteint 0,2% au premier trimestre, l'inflation accélère à 5,9% en avril - L'Opinion

« Les fondamentaux tiennent bons », a assuré le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, en évoquant l’économie française et sa « solidité », rapporte Franceinfo. En France, l’économie s’est montrée résiliente au premier trimestre malgré une demande intérieure atone tandis que l’inflation a continué d’accélérer en avril sur un an, même si la hausse des prix a ralenti par rapport au mois dernier, selon les premières estimations publiées par l’Insee, vendredi 28 avril.

Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,2 % sur les trois premiers mois de l’année, après une stabilité (révisé de + 0,1%) au quatrième trimestre 2022. « La consommation des ménages a été stable (0 % après – 1 %), avec notamment une poursuite du repli des achats alimentaires, et malgré un rebond de la consommation d’énergie et une progression des dépenses en services », explique sur Twitter Julien Pouget, chef du département conjoncture de l’Insee.

Flambée inflationniste. En avril, le rythme de l’inflation a continué d’accélérer sur un an, mais il a légèrement ralenti par rapport à mars, notamment dans l’alimentation, un secteur très scruté en cette période de flambée inflationniste. Selon Julien Pouget, l’inflation alimentaire devrait être en avril de l’ordre de 15 % sur un an, après + 15,9 % en mars et 14,8 % en février. « Les prix des produits frais, plus volatiles, décélèrent sur un an mais ceux des autres produits alimentaires augmentent sur un an à un rythme proche de 16 %, comme le mois dernier », analyse Julien Pouget.

L’indice des prix à la consommation (IPC) s’inscrit en hausse de 5,9 % sur les douze mois à fin avril, contre 5,7 % à fin mars. D’un mois sur l’autre cependant, la hausse des prix a ralenti, à + 0,6 % après + 0,9 % en mars.

L’indice des prix à la consommation harmonisé selon les normes européennes IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, s’inscrit quant à lui en hausse de 6,9 % sur un an à fin avril (contre 6,7% à fin mars). L’inflation IPCH ralentit également en rythme mensuel, à + 0,7 %, contre + 1,0 % en mars.

(Avec Reuters)

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Noailles. Jérémy Angenard croise les gendarmes alors qu'il téléphone en conduisant - Oise Hebdo - Oise Hebdo

Le prévenu a eu la malchance de croiser les gendarmes alors qu’il téléphonait… –  Alexandre Boucher / Unsplash

Le 24 avril, à 16h30, les gendarmes de Méru, appelés en renfort par leurs collègues, se rendent à Noailles et croisent la route de Jérémy Angenard, 36 ans, qui utilise son téléphone en conduisant.

Les militaires font immédiatement demi-tour et, actionnant avertisseur sonore et gyrophare, se lancent à sa poursuite. Après l’avoir rattrapé, ils lui font signe de se garer. Il opine, commence la manœuvre, puis change d’avis et prend la fuite. Les militaires consultent le fichier des immatriculations qui leur indique que la voiture appartient à Jérémy Angenard et qu’elle est immobilisée. 

Une dizaine de minutes plus tard, le fugitif revient et commence par refuser de donner son nom. Les militaires lui présentent alors sa photo, extraite de leur fichier et il donne son identité en précisant, alors qu’il sent l’alcool, qu’il n’a pas bu et qu’il n’a pas consommé de stupéfiants

Son permis était suspendu

Les analyses vont bientôt dire le contraire. Il prétend ensuite être titulaire du permis alors que le fichier dit qu’il est suspendu. Quant au téléphone, il ne comprend pas comment les gendarmes ont pu le voir à son oreille, alors qu’il se trouvait posé sur ses cuisses. Les trois gendarmes disent qu’il téléphonait et il a refusé de leur être confrontés.

Interrogé par le président du tribunal, il confirme qu’il revenait de chez sa grand-mère et rentrait au foyer de Noailles où il est hébergé. Il dit n’avoir bu qu’une bière alors qu’il a dit aux gendarmes qu’il en avait bu deux, vingt minutes avant le contrôle. En ce qui concerne le permis, il est si sûr d’en être titulaire que le président se demande s’il «ne cherche pas à être cru sur sa bonne bouille». 

Les stupéfiants, il n’en consomme que «rarement mais, là, ça remonte à deux jours alors, c’est toujours dans le sang». 

Il comparaît aussi pour des blessures involontaires

Il doit répondre de récidive de conduite sous stupéfiants et sous l’empire de l’alcool, de récidive de refus d’obtempérer, de conduite sans permis, tout ça pour avoir utilisé son téléphone en conduisant. Et ce n’est pas fini puisqu’il comparaît aussi pour des blessures involontaires qu’il a causées à un jeune motocycliste en le dépassant alors qu’il était déjà sous l’empire d’un état alcoolique, le 29 août 2021, vers minuit, à Breuil-le-Vert.

Le jeune motocycliste circulait de nuit sur une moto éclairée, qu’il possédait depuis à peine six mois, lorsqu’il a croisé des connaissances qui circulaient dans l’autre sens. Voulant les rejoindre, après avoir allumé son clignotant, il s’apprêtait à faire demi-tour, lorsque la voiture conduite par le prévenu l’a accroché. Le jeune homme s’en tire avec deux jours d’incapacité.

Cette version est conforme à celles des témoins de l’accident. Jérémy Angenard a la sienne: le motocycliste l’a accroché en le dépassant par la droite avec un véhicule non éclairé. Comme il n’allait pas bien, il a été hospitalisé sous contrainte sur demande des représentants de l’état à l’hôpital psychiatrique de Clermont qu’il quittera au bout de cinq jours, juste avant l’arrivée des gendarmes qui devaient le placer en garde à vue. Ce n’est que six mois après l’accident qu’il a pu être entendu et où il a répété que la moto l’avait dépassé par la droite, tous feux éteints. Il revient aujourd’hui sur sa version faite dit-il sur le coup d’une panique qui a duré six mois, mais il maintient et il est le seul, que la moto n’était pas éclairée.

Son père ne veut plus être son curateur

Jérémy Angenard était placé sous la curatelle de son père qui, fatigué d’être sans cesse dérangé par les frasques de son fils, a mis fin à sa fonction. Il souffre de troubles psychiques liés à la prise d’alcool et de stupéfiants. Mais les psychiatres qui l’ont examiné le trouvent responsable de ses actes mais dans un état qui nécessite un encadrement que d’ailleurs il réclame.

Selon le substitut du procureur, sa culpabilité ne fait pas de doute en ce qui concerne les faits de 2021. Il nie en partie les faits de 2023, mais ses 24 condamnations et sa personnalité interpellent. «Peut encore lui faire confiance, s’interroge le magistrat, peut-on encore croire en lui? Il requiert plusieurs peines de prison: 12 mois dont six sous sursis probatoire, avec mandat de dépôt, six mois de prison avec mandat de dépôt pour le refus d’obtempérer, 150€ d’amende pour l’usage du téléphone en conduisant, annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser avant six mois et la confiscation de sa voiture…

Son avocat demande une relaxe partielle

L’avocat de la défense voit beaucoup d’incertitude dans toutes ces affaires, que ce soit l’éclairage de la moto qui allait faire demi-tour en franchissant une ligne continue ou le refus d’obtempérer. Il demande la relaxe de son client sur plusieurs infractions.

Jérémy Angenard a malgré tout été reconnu coupable de toutes les infractions qui lui sont reprochées. Il écope de quatre mois de prison ferme pour le refus d’obtempérer et de 12 mois, dont six ferme pour les autres infractions ainsi que six mois sous sursis probatoire avec mandat de dépôt pour les dix mois de prison ferme. Il écope aussi d’une amende de 100 euros pour l’usage du téléphone. Son permis est annulé et il ne pourra pas en solliciter un nouveau avant un délai de six mois. Sa voiture est confisquée. La victime de l’accident est reçue dans sa constitution de partie civile et l’audience sur intérêts civils aura lieu le 18 octobre 2023, à 14 heures.

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Thursday, April 27, 2023

À Mayotte, un nouveau bidonville détruit alors que l'opération «Wuambushu» patine - RFI

Publié le : Modifié le :

Alors que l’opération « Wuambushu » patine sur le plan migratoire, une opération de démolition d’un « petit bidonville » a eu lieu le matin du jeudi 27 avril à Longoni, dans le nord de Mayotte. Elle a été demandée par le maire de la ville afin de libérer le chantier de construction d’un lycée des métiers du bâtiment. 

Avec notre envoyé spécial à Mamoudzou, Romain Philips

Au petit matin, deux pelleteuses se glissent entre les arbres de la forêt vers ce quartier informel. Une dizaine de logements vont être détruits dans cette opération, dont celui de la mère de Zarianti Bina : « C’est une surprise, parce que moi, je ne savais même pas. Mon père est arrivé ce matin en me disant : "Bah voilà, ils vont démolir, ils sont déjà là-bas". Ça ne se fait pas. Là, on ne peut rien faire. On reste là, on regarde. Vous voulez qu'on fasse quoi ? Rien du tout. On ne peut rien faire. »

Alors que la jeune femme interpelle les forces de l’ordre et que les pelleteuses s’activent à faire tomber les bâtiments, un homme, en situation irrégulière, laisse éclater sa colère : « C'est inadmissible ce qui se passe à Longoni. Donc, on n'est même pas pris en considération, nous ne sommes rien pour eux, que ce soit pour les autorités locales ou l'État, le gouvernement. En fait, nous ne sommes rien pour eux. »

Selon le préfet de l’île, Thierry Suquet, présent à Longoni, il n’y avait aucun habitant permanent dans ce bidonville et tous ceux qui y avaient une construction ont eu une proposition d'hébergement.

Des opérations jusqu'en 2024

La destruction de ce « petit bidonville » doit permettre de laisser place au chantier de construction d’un nouveau lycée. Concernant l’opération « Wuambushu », qui multiplie les revers et est au point mort, quelques jours après son lancement, sur les questions migratoires, le préfet évoque des opérations qui dureront « après "Wuambushu" ». Il évoque notamment des interventions jusqu’à fin 2024. 

« Remplir les objectifs prioritaires donnés par gouvernement : l'éradication des bidonvilles à Mayotte pour proposer un habitat digne aux Mahorais »

Thierry Suquet, préfet de Mayotte
Thierry Suquet, préfet de Mayotte

Concernant les expulsions vers les Comores, « aujourd’hui, il n’y a pas de rotation », a déclaré le préfet de Mayotte. Il a précisé, sans donner de chiffres, que des expulsions avaient lieu vers le Sri Lanka ou la RDC. « Nous avons plusieurs centaines de déboutés du droit d’asile originaire d’Afrique de l’Est présents sur le département et qui n’y ont pas d’avenir, car ils ont été déboutés », a-t-il conclu. 

► À écouter aussi : Quelles solutions pour Mayotte, département délaissé ?

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La Roche-sur-Yon : il conduit sans permis alors qu'il devait le récupérer 8 jours après | Le Journal du Pays Yonnais - actu.fr

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Sans permis de conduire, sans assurance et positif au cannabis, un habitant d’Argentan (Orne) a été condamné par le tribunal ce mercredi 8 février 2023.
En plus de conduire alors que son permis était suspendu, le jeune homme était positif au cannabis. ©Illustration adobestock

Un homme de 25 ans a été condamné par le tribunal de La Roche-sur-Yon (Vendée) pour conduite sans permis, et en ayant fait usage de stupéfiants. Retour sur les faits.

Permis suspendu et positif au cannabis

Lundi 10 avril 2023, le prévenu fait usage de cannabis. Il décide de prendre le volant. Roulant à vive allure, il fait l’objet d’un contrôle routier. Le dépistage aux stupéfiants vire positif.

Les forces de l’ordre s’aperçoivent aussi que son permis est suspendu pour une durée de six mois. Il devait le récupérer le 18 avril, soit seulement huit jours après les faits.

Au tribunal, le jeune homme fait son mea culpa.

Je tiens à dire que je regrette les faits, et que si c’était à refaire, je ne recommencerais pas.

Le prévenu

Ce à quoi la présidente du tribunal répond : « Ça, c’est une bonne idée ». Interrogé sur sa consommation de stupéfiants, et notamment de cannabis, le prévenu indique qu’il en consomme depuis ses 18 ans.

À lire aussi

La présidente du tribunal fait remarquer au prévenu qu’il a déjà été condamné pour des faits similaires fin 2022, et qu’il recommence en 2023 : « Vous voulez y aller, en prison ? »

Il avait également été condamné pour des faits de violences en 2021. Elle fait également de la prévention.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Le permis, c’est comme la santé, quand on l’a on oublie qu’on l’a, et quand on ne l’a pas, on est sacrément embêté.

La présidente du tribunal

La procureure n’y va pas par quatre chemins, non plus. Elle qualifie le prévenu de « désinvolte ».

Dans ses réquisitions, elle a demandé une peine d’un an d’emprisonnement, l’annulation du permis de conduire et l’interdiction de le passer pendant six mois.

L’avocate de la défense vante la « sincérité assez grande tout au long de la procédure » du prévenu. Elle insiste aussi sur « sa démarche d, soins en 2022« . Ce que confirme son client : « J’ai vraiment l’envie d’arrêter de fumer ».

18 mois d’emprisonneme, t dont 12 avec sursis probatoire

Déclaré coupable, le prévenu a finalement été condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 12 mois avec sursis probatoire pendant 2 ans.

À lire aussi

Il a obligation de soins et de travail. Son permis est annulé et il ne pourra pas le repasser pendant six mois. En revanche, son véhicule lui est restitué.

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Tuesday, April 25, 2023

OL. Sur le départ, Amandine Henry est en arrêt maladie alors que son club refuse de la libérer - Ouest-France

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OL. Sur le départ, Amandine Henry est en arrêt maladie alors que son club refuse de la libérer  Ouest-France
OL. Sur le départ, Amandine Henry est en arrêt maladie alors que son club refuse de la libérer - Ouest-France
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Surpris au volant près de Nancy, alors qu'il n'a que 15 ans - France Bleu

Un jeune Messin se retrouve convoqué devant le juge des enfants de Metz le 6 juin, après avoir été arrêté lundi 24 avril vers 2h du matin à Tomblaine, dans le Grand Nancy. Il était alors au volant d'une voiture et venait de prendre un rond-point à contresens.

Logo France Bleu

Vérifications faites, les policiers découvrent qu'il n'a pas le permis de conduire. Et pour cause : le jeune n'a que 15 ans. L'adolescent a expliqué que la voiture lui avait été prêtée. Elle avait été louée par un adulte qui l'avait prêtée à sa fille. Elle-même l'avait prêtée à une autre personne qui avait à son tour remis les clés à ce jeune

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Monday, April 24, 2023

« Alors que les profits tirent l'inflation, tout le monde risque d'être perdant, même les fauteurs de troubles » - Le Monde

Le lexique de l’évolution des prix ne cesse de s’enrichir. Après l’inflation, la déflation, la stagflation, voici venu le temps de la « greedflation », ou « profitflation », la hausse des prix tirée par la cupidité des entreprises qui sont tentées d’améliorer leur rentabilité. Il s’agit du énième dérèglement de l’économie mondiale provoqué par la succession de chocs que celle-ci subit depuis trois ans, entre vagues de pandémie, pénuries de composants, tensions géopolitiques et fragmentation du commerce mondial.

Alors même que l’économie ralentit, après avoir vivement rebondi dans la foulée des déconfinements, certaines entreprises en profitent pour consolider leurs marges, au point d’être l’un des principaux moteurs de l’envolée des indices de prix. Le secteur de l’agroalimentaire est un cas d’école pour observer un mouvement qui inquiète économistes et dirigeants politiques. Après avoir touché les biens intermédiaires, puis les biens durables comme l’automobile, la « greedflation » devient plus visible pour les consommateurs, dès lors qu’elle touche à leurs achats du quotidien les plus basiques, à savoir l’alimentation.

Lorsque les cours du gaz, du pétrole, des céréales explosaient dans les premiers mois de la guerre russo-ukrainienne, les consommateurs avaient accueilli la pression inflationniste avec un certain déterminisme. Ils découvraient que l’Ukraine est un important producteur de tournesol, que le coût du transport maritime fluctue fortement selon la demande, et que les énergies fossiles aident encore massivement les agriculteurs à faire pousser les produits nécessaires à remplir nos assiettes.

Accalmies sur les cours des matières premières

La hausse était d’autant plus compréhensible qu’elle se propageait de façon impressionniste grâce aux boucliers tarifaires déployés par le gouvernement. Surtout, le consommateur n’avait pas encore réalisé les charmes de notre très réglementé système de négociations des tarifs entre producteurs et distributeurs. La France est en effet le seul pays où celles-ci ont lieu une fois par an et se terminent le 1er mars. Cette année, le réveil est douloureux.

Les prix alimentaires ont augmenté de 15,9 % en mars, pile au moment où l’on constate les premières accalmies sur les cours des matières premières. Le pétrole a reculé de moitié, le riz de 19 %, le blé de 30 %, le verre de 18 % et le coût des containers de plus de 80 %. Certains en profitent pour se mettre la différence dans la poche et gonfler leurs marges.

Les résultats publiés par les géants de l’agroalimentaire donnent une idée du phénomène qui est à l’œuvre. Chez la plupart, le taux de marge est à son plus haut niveau depuis vingt ans. La comptabilité nationale éclaire également le débat. Dans une note rédigée pour l’Institut La Boétie, un groupe de réflexion proche de La France insoumise, Sylvain Billot, statisticien à l’Insee, constate que plus d’un tiers de l’augmentation des prix de production des biens alimentaires transformés est dû à la hausse des profits de l’industrie. « Dans une période de gains de productivité en recul, comme celle que l’on traverse, le taux de marge devrait se comprimer, explique-t-il. C’est ce qui s’était passé dans les années 1970. Aujourd’hui, les profits augmentent beaucoup plus vite que les salaires. »

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Sunday, April 23, 2023

Soudan: «Nous allions avoir une guerre civile, alors, au cas où, j'ai préparé des valises» - Le Figaro

Un bâtiment endommagé lors de combats entre les forces de deux généraux soudanais rivaux dans la partie sud de Khartoum, le 23 avril 2023. -/AFP

TÉMOIGNAGES - Fuyant la guérilla qui a éclaté le 15 avril dernier, des réfugiés soudanais ont migré en Égypte. Contraints de tout abandonner, ils ignorent s’ils pourront un jour revenir chez eux.

Assouan (Égypte)

Elle refuse de donner son nom de famille, accepte de dire son prénom, puis se ravise après avoir jeté une œillade à son mari: «En fait, pouvez-vous ne pas le révéler? J’ai peur qu’on nous identifie et ce serait dangereux.» Vers 14 heures samedi, une tribu familiale chrétienne de quinze personnes, environ six adultes et neuf enfants, est arrivée de la capitale soudanaise en guerre de Khartoum à l’hôtel Tolip d’Assouan, en Égypte, au terme d’un voyage particulièrement éprouvant de vingt heures en car.

Sur le Nil, les felouques voguent tranquillement, toutes voiles déployées, doublées par les bateaux de croisière. Le gérant de l’établissement, Mohamed, attendait le clan avec le sourire et un plateau de breuvages à base d’hibiscus, une spécialité locale. «Cette famille nous a appelés hier pour savoir si nous avions de la place. Le seul avantage que nous leur avons offert est de leur faire payer le même prix que les Égyptiens et non pas celui des étrangers. De toute façon, ces…

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« La France saborde son industrie plastique, alors que l'Europe ne nous demande rien ! » - Le Journal du dimanche

Le JDD. Sommes-nous en train de détruire l’industrie française du plastique ? Joseph Tayefeh. Nous mettons en place des mesures qu’aucun ...