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Saturday, May 15, 2021

Tribunal correctionnel d'Orléans - Frappé et menacé de mort alors qu'il fait tranquillement ses courses à Cap Saran - La République du Centre

Pourquoi Loïc, 34 ans, a-t-il donné un coup et menacé de mort Laurent, la cinquantaine, le 11 mai, alors qu’il faisait tranquillement ses courses à Cap Saran ? Le prévenu, qui était jugé en comparution immédiate, vendredi 14 mai, n’a pas su l’expliquer précisément.

"J’étais pas d’humeur"

Il a raconté qu’alors qu’il faisait la queue à la caisse, un homme lui est passé devant.

"J’étais pas d’humeur. J’étais un peu chamboulé. C’était pas mon jour. Il m’a énervé. Je lui ai dit d’arrêter de me regarder. Puis j’ai eu un geste déplacé. Je n’aurais pas dû faire ça", regrette Loïc.

La victime a reçu un coup au visage, s’en est tirée avec une dent cassée et deux jours d’incapacité totale de travail. Sans parler du préjudice psychologique consécutif de cette agression "sans raison".

L’individu violent, domicilié à Cercottes, possède sept mentions à son casier judiciaire et est sorti en septembre dernier de prison à la suite d’une condamnation pour des faits d’agression sexuelle. Il se présente comme maniacodépressif, tandis que son expertise psychiatrique relève, entre autres, une certaine "instabilité", mais aussi de "l’agressivité et de l’impulsivité".

Jugé en comparution immédiate devant le tribunal d'Orléans, le concubin violent se fait exclure de l’audience

"Je ne suis pas quelqu’un de violent. J’ai porté un seul coup. Je n’avais pas le poing fermé. Et l’homme n’est pas tombé. J’ai voulu tout de suite m’excuser, mais il ne voulait rien entendre", se défend Loïc.

"Violences totalement gratuites"

Face à ces "violences totalement gratuites qui résultent du simple fait que le regard de la victime ait croisé celui de Monsieur M." et au "risque élevé de réitération", la procureure de la République requiert six mois d’emprisonnement avec maintien en détention.

L’avocat du prévenu argue que son client "n’était pas dans un état normal" et plaide en faveur d’une "obligation de soins", plus "constructive" qu’un passage par "la case prison, d'autant qu'il se fait cogner dessus".

Le tribunal le condamne finalement à une peine de quatre mois qui sera exécutée à domicile, sous surveillance électronique et ne demande pas le maintien en détention.

B. L.

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