Le 1er février prochain, le tarif réglementé de l'électricité pourrait être revu... à la hausse. Pour le fixer, le gouvernement a la possibilité de suivre, ou non, l'avis de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Autorité administrative indépendante, celle-ci calcule un prix en tenant compte des coûts d’approvisionnement pour les fournisseurs. Or, ce mercredi 10 janvier, la CRE a annoncé, qu'à partir du 1er février, ce prix théorique de l'électricité sera quasi stable en moyenne pour les ménages français, à + 0,01 % hors taxe et sera en baisse pour les petites entreprises, à - 3,67 % hors taxe.
A lire aussi : ENTRETIEN. Prix de l'électricité : "Il ne faut pas se voiler la face, oui, les tarifs vont augmenter"
Baisse de prix sur les marchés, hausse de taxe en France
En effet, l'autorité constate une "détente des prix sur le marché de gros de l’électricité en 2023" : les tarifs ont beaucoup chuté sur les marchés de gros, les problèmes de corrosion sur certaines tuyauteries sont réglés et les centrales nucléaires françaises sont remontées en puissance. Ainsi, la production nucléaire d’EDF s’est établie à 320 térawattheures (TWh) l'an dernier contre 279 TWh en 2022. De son côté, la production hydraulique a atteint à 38,7 TWh en 2023, contre 32,4 l'année précédente.
En dépit de ces bonnes nouvelles, le gouvernement pourrait tout de même d'augmenter le prochain "tarif bleu" d'EDF, jusqu’à 10 %, comme ce qui est prévu dans le cadre de la loi de finances, sans suivre les recommandations de la CRE. Cela permettrait de compenser, en partie, la baisse des recettes fiscales des deux dernières années, estimée à environ 18 milliards d’euros. La hausse du prix de l'électricité correspondrait donc uniquement à une hausse de taxe
Tarifs de l'électricité : le gouvernement va-t-il les augmenter alors que la Commission de régulation recommande de ... - LaDepeche.fr
Read More
No comments:
Post a Comment