Une bataille en chasse l’autre : les cinq Ultimes sont tous arrivés en Martinique et la bagarre a été intense pour monter sur la dernière marche du podium : le duo Caudrelier-Israël, malgré un bateau diminué par ses problèmes de barre de liaison et un foil abîmé, a donc sauvé sa 3e place.
Vauchel-Camus et Vlamynck gèrent
En Ocean Fifty, le suspense en a pris un coup depuis longtemps. Depuis qu’ils ne sont plus que trois en course. En bons gestionnaires, la paire Vauchel-Camus - Vlamynck, donnée favorite au départ, gère son avance d’une petite centaine de milles. Ils sont attendus jeudi soir dans la baie de Fort-de-France.
Du côté des Imoca, les dès ont été jetés il y a quatre jours à 200 milles dans le nord de Madère quand TeamWork et Groupe Dubreuil sont partis à 90° de la route, cap à l’ouest pour ce qu’on appelle bizarrement l’option nord. Avec son problème de grand-voile déchirée, la paire Simon-Martinez a perdu du terrain et n’est plus en mesure de jouer la victoire.
Mettraux sur de bons rails ?
En revanche, Justine Mettraux et Julien Villion persistent et signe. « Ils peuvent sortir avec 250 milles d’avance si ça passe », disait Christian Dumard, météorologue de la course il y a 3 jours. Ce coup est osé mais il n’a rien de vraiment surprenant quand on sait que Julien Villion est redoutable en stratégie météo. On n’oublie pas qu’il a déjà mené le Figaro TeamWork de Nils Palmieri à la victoire sur la Transat en double en 2021 entre Concarneau et Saint-Barthélemy.
Qu’il s’avère gagnant ou pas, on peut déjà saluer l’audace des deux marins qui ont osé mettre le bazar dans les esprits des uns et des autres. On aimerait savoir vraiment ce qui se passe dans les têtes des Cammas, Beyou, Richomme, Ruyant et compagnie.
On devrait savoir dans moins de 24 heures si oui ou non cette option nord était la bonne. Les premiers Imoca sont attendus samedi soir en Martinique.
Class40 : les Français au nord, les Italiens au sud
Restent enfin les Class40 : trois bateaux (Macaire-Leboucher, Nebout-Mahé, Lipinski-Carpentier) sont sur une route proche de l’orthodromie tandis que les Italiens (Beccaria-Andrieu, Bona-Santurde del Arco) piquent au Sud. Il leur reste plus de 1700 milles à parcourir.
Transat Jacques Vabre : alors, cette option nord en Imoca, ça passe ou pas ? - Le Télégramme
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