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Thursday, April 7, 2022

Alors elle danse - Métropole Rouen Normandie

À force de pointes, de piqués et de pliés, la danseuse Sandra Bourdais s’est élevée au niveau des plus grandes. Une ascension initiée à Canteleu dès 1997 et qui se poursuit aujourd’hui au ballet de l’opéra de Hanovre.

Il suffit de l’approcher un instant pour réaliser à quel point Sandra Bourdais entretient en elle le feu sacré. Ce besoin irrésistible de s'exprimer par la danse, de partager des émotions et des sentiments. Si la vitalité et l’énergie lui sont propres depuis les premiers ateliers d’éveil corporel auxquels elle participait à 4 ans, le talent qu’elle conforte aujourd’hui est le fruit de longues années de travail. Et Sandra Bourdais n’a pas démérité. Après l’école de danse Malivoir à Canteleu et le Conservatoire de Rouen, elle est notamment passée par l’école Rudra-Béjart à Lausanne, la compagnie Gauthier Dance à Stuttgart pour enfin poser ses valises au ballet de l’opéra de Hanovre en 2019. “Je voulais voyager, travailler avec plein de chorégraphes différents et brillants. J’ai réalisé une partie de mes rêves."

À 29 ans, Sandra Bourdais serait-elle parvenue au sommet de son art ? Certainement pas. “Hanovre n’est pas forcément un aboutissement. Je me sens encore jeune. J’ai besoin de nouveaux challenges. C’est un risque de se sentir trop confortable.” Et pourtant, Sandra confesse s’être un peu assagie avec le temps. "On apprend aussi avec les blessures.” Elle évoque sans ciller une élongation, une fracture, une hernie discale, une hanche bloquée, un genou usé.” Mais la danse reste un plaisir, un besoin. Parfois jusqu’à l’épuisement. “J’aime cette sensation parfois de finir la journée totalement exténuée.” Hyperactive, Sandra Bourdais ne ménage ni sa peine ni ses envies. “Je n’ai pas encore créé mes propres chorégraphies. C’est certainement une autre étape à envisager. Mais ce qui me manque c'est un peu de maturité peut-être et de confiance en moi.” Attachée à Rouen, elle ne manque jamais, à chacune de ses escales, de faire un détour par le Conservatoire. Une occasion de retrouver son ancienne professeure, Françoise Dufils, et de partager un peu de son talent et de son expérience avec la nouvelle génération de danseuses et de danseurs.

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