l'essentiel Jeudi 28 octobre, en Espagne, un homme de 54 ans a étouffé un jeune garçon après l'avoir kidnappé lorsqu'il fêtait Halloween.
L'Espagne est sous le choc. Alex, un garçon de 9 ans qui fêtait Halloween avec ses copains, a été kidnappé, puis tué dans la soirée du jeudi 28 octobre à Lardero, en Espagne.
Déguisé comme dans le film d'horreur "L'Exorciste", l'enfant était en train de jouer avec un camarade dans un parc quand un individu s'est approché de lui et l'a écarté du groupe. Selon les premières constatations, l'homme l'aurait confondu avec une fille du fait de son déguisement, comme l'explique L'Indépendant. Les médias espagnols rapportent que le meurtrier présumé l'aurait incité à venir voir ses chiots à son domicile.
Un reportage diffusé ce dimanche par El Mundo montre les proches de la famille de l'enfant et les habitants du quartier en train de se recueillir. À l'image de l'oncle de l'enfant qui a déclaré : "Nous voulons pouvoir sortir dans la rue sans avoir peur (...) Et je demande que le ministère de l'Intérieur se mette au travail pour faire la lumière sur ce drame et que mon neveu soit le dernier à subir cela, qu'il n'y en ait pas d'autres..."
Un agresseur déjà connu de la justice
L'homme en question s'appelle Francisco Javier Almeida. Il était déjà connu de la justice. Il avait été condamné à sept ans de prison pour agression sexuelle, peine qu'il n'avait pas effectuée dans sa totalité. Cinq ans après, il avait été à nouveau condamné à 30 ans de prison pour le meurtre sordide d'une agente immobilière en 1998. Il était sorti de prison en 2020.
Arrivé à Lardero la même année, Francisco Javier Almeida n'avait pas mis longtemps à faire parler de lui. Ses voisins avaient rapidement été au courant des actes qu'il avait commis par le passé. Ce qui explique le nombre de personnes devant son domicile quand la nouvelle de son arrestation pour le meurtre du jeune Alex s'est répandue.
Plusieurs tentatives d'enlèvements
"Quand il ne sortait pas au parc, parce qu’il y avait beaucoup de parents, il restait à la fenêtre à regarder et les enfants l’avaient pris en photo avec leur portable", a déclaré une mère dont la fille avait été également victime d’une tentative d’enlèvement depuis sa sortie de prison en 2020. D’autres enfants auraient été approchés avec un procédé similaire par cet homme.
Cette affaire fait beaucoup parler d'elle en Espagne, de nombreuses personnes considérant que le meurtre d'Alex aurait pu être évité.
En marge du G20 de Rome, le porte-parole du gouvernement britannique ne semble finalement pas vraiment prêt à enterrer la hache de guerre...
On pensait que le conflit sur la pêche entre Paris et Londres était sur le point de s'achever à la suite d'une rencontre informelle - et loin des caméras - entre Emmanuel Macron et Boris Johnson ce dimanche en marge du G20.
L'Elysée avait été la première à indiquer que les deux dirigeants s'étaient prononcés pour "une désescalade" dans les "prochains jours". Le différend porte sur "quelques dizaines de bateaux", donc "c'est parfaitement possible" de parvenir à une solution, avait-t-elle précisé.
Pour autant, le silence des Britanniques tout au long de la matinée n'était pas très rassurant. Et en début d'après-midi, c'est la douche froide: le porte-parole de Boris Johnson indiquant que "c'est au gouvernement français de favoriser une désescalade en retirant ses menaces".
Le dirigeant britannique a "réitéré sa profonde préoccupation au sujet de la rhétorique du gouvernement français ces derniers jours", citant notamment les propos du Premier ministre français Jean Castex selon lesquels "le Royaume-Uni devrait être puni pour avoir quitté l'UE".
La "réthorique" française
Plus tard, le même porte-parole enfonce le clou:
"Si le gouvernement français veut se présenter avec des propositions pour une désescalade par rapport aux menaces qu'ils ont formulées, elles seront les bienvenues."
"Notre position n'a pas changé", a ajouté le porte-parole du dirigeant conservateur.
La posture adoptée dimanche par le Royaume-Uni diffère très nettement du compte-rendu français, l'Elysée n'a d'auilleurs pas encore régi aux derniers commentaires britanniques.
Rappelons que la France reproche au Royaume-Uni d'accorder trop peu de licences post-Brexit à ses pêcheurs. Elle a promis, faute d'amélioration, d'interdire dès mardi aux navires de pêche britanniques de débarquer leur cargaison dans les ports français et de renforcer les contrôles douaniers de camions.
Loin de s'apaiser avant le G20, la tension est encore montée vendredi avec la menace de Londres de mettre en oeuvre des "contrôles rigoureux" sur les bateaux européens frayant dans ses eaux, si Paris met effectivement ses menaces à exécution.
Un homme de 54 ans est soupçonné d'avoir kidnappé un enfant de 9 ans et de l'avoir tué ce jeudi à Lardero, dans le Nord de l'Espagne.
Selon L'Indépendant, le garçon jouait dans un parc avec un ami, déguisé pour Halloween, quand il a été abordé par le suspect qui lui aurait proposé de venir chez lui voir des chiots.
La famille de l'enfant a donné l'alerte quand elle s'est aperçue de sa disparition. Les forces de l'ordre ont été guidées par une petite fille que le suspect avait également tenté d'attirer chez lui.
De lourds antécédents judiciaires
Arrivée chez le quinquagénaire, la "guardia civil" a trouvé le petit garçon inanimé. Les secours ont tenté de le ranimer sans succès. Il est mort étouffé.
Francisco Javier Almeida était déjà bien connu de la justice. Dans les années 1990, il avait été condamné à 7 ans de prison pour une agression sexuelle sur mineur. En 1998, il a ensuite tué une agent immobilier qu'il a également agressée sexuellement. Il avait été condamné à 30 ans de prison.
Selon La Rioja (en espagnol), Francisco Javier Almeida était en liberté conditionnelle depuis avril 2020.
L'Indépendant rapporte que, dans son quartier, il avait déjà essayé d'aborder de nombreux enfants pour les attirer chez lui.
Un homme de 67 ans a été touché au cou par une balle de gros calibre alors qu'il circulait en voiture sur la N137 qui relie Nantes et Rennes à hauteur de Laillé (Ille-et-Vilaine), ce samedi à 12h45, indique Ouest France.
L'homme est parvenu à se garer sur la bande d'arrêt d'urgence et à prévenir les secours. Il a été hospitalisé dans un état critique alors que la balle a traversé de part en part son cou, précise Ouest France. Son pronostic vital est engagé.
Le parquet a annoncé ce samedi soir que les enquêteurs de la gendarmerie s'orientaient vers un accident de chasse alors qu'une battue aux sangliers avait lieu à quelques centaines de mètres.
La présidentielle s'en mêle
Jeudi, un jeune homme de 29 ans a été touché par balle alors qu'il se promenait à proximité du cimetière de Vallières-sur-Fier, en Haute-Savoie, et qu'une chasse était en cours, a rapporté Le Dauphiné libéré. Une enquête est en cours et un chasseur a été placé en garde à vue.
M. Boisseau, L. Soudre, C. Madini, C. Dubrul - France 2
France Télévisions
Après le G20, les dirigeants se retrouveront à Glasgow en Écosse pour la COP26.Le climat sera donc le grand thème abordé lors de ce rendez-vous international.Mais la couronne, qui accueille sur ses terres ce sommet, est-elle écolo ?Une équipe de France Télévisions a réalisé un reportage sur les engagements de la famille royale.
La COP26débute ce dimanche 31 octobre en Écosse.La famille royale est donc en première ligne pour que ce sommet sur le climat atteigne ses objectifs, notamment limiter la hausse des températures à 1,5 °C par rapport à l'époque préindustrielle.La famille royale a d'ailleurs rarement été aussi engagée sur les enjeux climatiques.À Londres, mi-octobre, William et Kate ont organisé une cérémonie de récompenses environnementales.Les invités ne sont pas venus en avion et ne portaient pas de tenue neuve.
Ces dernières semaines, la famille royale multiplie les prises de position sur l'écologie.La Reine, avant de renoncer à se rendre à laCOP26pour des raisons médicales, avait critiqué les dirigeants des pays participants dans une conversation privée."C'est agaçant quand ils parlent, mais n'agissent pas", avait-elle dit.L'amour de la famille Windsor pour les animaux et la nature n'est pas nouveau.Le prince Philip, décédé en avril dernier, a fondé WWF au Royaume-Uni et le prince Charles a fait de l'environnement le combat de sa vie.L'engagement des membres de la famille royale suscite aussi le scepticisme parce que leur train de vie privilégié est loin d'être économe.
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Vu d'Europe - Crise climatique
Franceinfo sélectionne chaque jour des contenus issus de médias audiovisuels publics européens, membres de l'Eurovision. Dans le cadre de la COP26, cette sélection porte sur les grands enjeux climatiques actuels.
Clairement, la pluie n’a pas aidé au spectacle… Sous un déluge constant, ce duel entre Montpelliérains et Lyonnais a été marqué par un grand nombre de fautes de mains (surtout du côté du LOU), et par un rythme haché, ce qui a donné un mal difficilement lisible, marqué néanmoins par une nette domination du MHR (presque 65% de possession). Les Cistes s’imposent ainsi pour la deuxième fois de suite et reviennent à hauteur de leur adversaire du jour au classement, et ce alors que les Lyonnais sont clairement passés à côté de l’évènement.
Une prestation témoigne des difficultés lyonnaises, celle de l’ouvreur All Black Lima Sopoaga, coupable de plusieurs ballons tombés et notamment celui dans son en-but sur une passe de Jonathan Pélissié, amenant l’essai de Cobus Reinach (35e). Une action assez symptomatique de ce match, et ce alors que Lyon a également souffert en mêlée, en touche et a été sanctionné de quatre cartons jaunes : Thibaut Regard (23e), Hamza Kaabèche (26e), Davit Niniashvili (67e) et Félix Lambey (80e+2). Beaucoup trop pour espérer quelque chose…
Deux essais de pénalité en faveur du MHR
Capables de mieux maitriser les conditions climatiques et plus entreprenants, les Héraultais ont fait mal à la défense rhodanienne, obtenant par ailleurs deux essais de pénalité, le premier après un gros effort du pack en mêlée (27e), et le second pour une obstruction de Niniashvili sur Aprasidze (67e). Néanmoins insuffisant pour le point de bonus offensif qui semblait atteignable, la faute à une réalisation de Jean-Marc Doussain en sortie de mêlée en fin de rencontre (75e). Montpellier avait pourtant breaké assez tôt, menant 23-3 à la pause.
Le LOU s’incline donc pour la deuxième fois consécutive, après son revers au Stade Français, et tombe provisoirement à la 5e place, tandis que le MHR réalise malgré tout une belle opération sur le plan comptable, venant ainsi confirmer sa performance au Racing 92.
« Fils de pute, enculés, pédés. Je vais vous baiser... », voilà les propos à l'encontre de gendarmes qui ont mené un jeune Cosnois devant le tribunal de Nevers ce mercredi 27 octobre. Les coups qu’il a assénés à ces mêmes militaires font aussi partie des faits retenus contre lui.
En avril 2021, le jeune homme a été retrouvé par une patrouille de gendarmerie à côté de son véhicule encastré dans un mur. À l’arrivée des forces de l’ordre, le prévenu, passablement alcoolisé, voit rouge.
Pour la conduite, ce n’est pas certain que je conduisais, mais il y a des chances...
Face aux propos incohérents du trentenaire et aux relents d’alcool en émanant, les gendarmes déduisent qu’il conduisait et décide de le faire souffler. Chose qu’il n’aura jamais acceptée.
Il se met à invectiver les gendarmes lorsque la dépanneuse arrive. Selon ses déclarations, « Mon beau-père était parti de quoi dégager la voiture de là. On n'avait pas besoin de dépanneuse. »
Les gendarmes tentent de l’interpeller alors qu’il est de plus en plus virulent et provoquant. Il s’y oppose et frappe un gendarme au visage. Même menotté, il donne des coups de pied aux gendarmes tentant de l’immobiliser. Deux gendarmes écoperont de 1 jour d'ITT chacun face à ces violences.
L’alcool comme leitmotiv
Au tribunal, le juge s’arme du casier du prévenu et en fait la lecture. Avec six condamnations en seulement trois ans, le président s’interroge.
« – Qu'avez-vous à dire sur votre parcours judiciaire ?
– J'ai pas eu de chance, je pense. »
Marie-Christine Woldanski, représentante du ministère public, entre dans la discussion.
« – Ça veut dire quoi "j'ai pas eu de chance" ?
– C’est l’alcool surtout. Je ne nie rien, mais il y a toujours quelque chose.
– C’est bien ce qu’on vous reproche. »
La question de "qui conduisait" reste encore en suspens dans l'enquête. Le prévenu ne le sait plus lui-même. « Je ne suis pas étonné par les faits quand je vois ce que j'ai bu. Pour la conduite, ce n’est pas certain que je conduisais, mais il y a des chances », rapportait le prévenu lors de son audition.
Un justificatif mal perçu
« Ce dont vous accusent les gendarmes, est-il conforme à la réalité ? », questionne le juge.
- Je ne cherche pas d’excuse. Je les ai insultés. Je regrette. »
La substitut du procureur s’interroge sur un certificat médical présent dans le dossier du prévenu.
« – Ce document dit que les gendarmes vous ont battu ? C'est quoi ça ?
– Oui, les gendarmes m’ont porté des coups quand j'étais menotté.
– Vous vous rendez compte ? De ce que vous dénoncez ? Vous ne portez pas plainte ?
- Non, c'est juste pour la procédure de mon avocate. »
Cette dernière, Me Élodie Picard s’empresse de répondre : « Non, ce ne sont pas des violences, c’est juste parce que c’était musclé. »
Ce qui m’agace, c’est l'alcool. Nous avons des gendarmes faisant leur boulot et ils se font outrager, voire frapper.
Marie-Christine Woldanski passe alors aux réquisitions. « Ce qui m’agace, c’est l'alcool. Nous avons des gendarmes faisant leur boulot et ils se font outrager, voire frapper. Ils subissent comme toujours. Concernant le conducteur, nous n’avons pas assez d'éléments pour justifier que son beau-père conduisait. Pour moi, c’est le prévenu. »
Elle requiert contre lui, six mois de prison avec sursis assortis d’un sursis probatoire de 2 ans, ainsi qu’un retrait de son permis de conduire
Pour Maitre Picard, « Mon client est honteux. Il ne fait des conneries que lorsqu’il boit. Et depuis ce jour, il ne boit plus. Quand il voit le mal que ça lui fait à lui et à son entourage. »
Le juge suivra les réquisitions du parquet à l’exception de la conduite sous l’empire de l’alcool où il sera relaxé. Il doit aussi justifier dans les 6 mois d'une obligation de travail et de soins par rapport à ses soucis d'alcool.
NEW YORK, 28 octobre (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse jeudi, le Nasdaq et le S&P-500 s'établissant à des records dans le sillage des gains d'Apple et d'Amazon avant la publication de leurs résultats trimestriels, tandis que les résultats solides d'autres firmes ont rassuré sur leur rentabilité malgré le ralentissement de la croissance économique.
L'indice Dow Jones a gagné 0,68%, ou 239,79 points, à 35.727,63 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 44,74 points, soit 0,98%, à 4.596,42 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 212,28 points (1,39%) à 15.448,12 points.
Après avoir contribué cette semaine à porter le S&P-500 et le Dow Jones à des pics inédits, les grandes valeurs technologiques comme Tesla, Apple et Amazon ont été les principaux catalyseurs du Nasdaq. La firme à la pomme, en hausse de 2,5% à l'issue de la séance, et le géant du commerce en ligne publiaient leurs résultats trimestriels après la clôture.
Caterpillar a progressé de 4% dans la foulée de la publication d'une croissance de bénéfice supérieure aux attentes au troisième trimestre.
De son côté, Merck a bondi de 6% dans les échanges après avoir relevé sa prévision de bénéfice annuel, citant notamment la reprise de la demande pour les vaccins hors-COVID.
Les résultats trimestriels solides ont contribué à atténuer les effets de la publication d'un rapport du département américain du Commerce indiquant un net ralentissement de la croissance de l'économie américaine au troisième trimestre.
D'autres données communiquées dans la journée font état d'un recul des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis.
Les investisseurs ont aussi gardé un oeil sur Washington, où le président américain Joe Biden a dit avoir obtenu un accord sur un nouveau plan d'investissement de 1.750 milliards de dollars.
"Nous voyons un ensemble de données macroéconomiques arriver en plein milieu de la saison des résultats du troisième trimestre et cela donne lieu à une sorte de lutte, avec les données macroéconomiques qui semblent indiquer une marge plus faible et les performances des entreprises qui s'avèrent meilleures qu'attendu", a commenté Bill Northey, directeur des investissements chez Bank Wealth Management, à Minneapolis.
Les onze secteurs majeurs du S&P-500 ont terminé dans le vert, avec en premier lieu le secteur industriel.
Depuis la mise en application du déremboursement des tests antigéniques et PCR - coûtant désormais respectivement environ 20 euros et 43,89 euros - pour les personnes non vaccinées, sans ordonnance ou non déclarées cas contact, le nombre de tests Covid a drastiquement chuté. La semaine suivant la mise en application de cette mesure, la baisse du nombre de tests Covid enregistrée par rapport à la semaine précédente était de 20% selon le ministère de la Santé, passant de 2,97 millions de test à 2,3 millions de tests effectués. Un « effet [qui] était attendu et redouté par les épidémiologistes » comme le note le Huffinpost, et traduit l’incurie sanitaire du gouvernement. Quand le monde de la santé ne cesse de répéter que l’épidémie ne pourra prendre fin que si l’on corrèle la vaccination à des dépistages massifs afin de briser les chaînes de contamination, le gouvernement préfère une stratégie sanitairement punitive, soumise au chantage du pass sanitaire.
Ainsi, en pleine pandémie, l’État fait des économies sur les tests Covid. Moins 20% de tests hebdomadaires, c’est environ 25 millions d’euros économisés pour le gouvernement. La politique de ponction dans les caisses de la santé du gouvernement c’est aussi les 20% de lits d’hôpitaux fermés - soit un lit sur cinq - faute de soignants, comme indique le rapport du 5 octobre du Conseil scientifique.
En prime, l’objectif affiché des tests payants comme moyen de faire repartir le taux de vaccination, est un fiasco complet : le nombre de premières doses de vaccin injectées stagne toujours à 25.000 par jour. Contraindre plutôt que convaincre ne réduit pas la défiance vis-à-vis du vaccin mais le gouvernement a préféré faire reposer la responsabilité de sa gestion catastrophique de la crise sanitaire sur les plus précaires, qui représentent la majorité des personnes non-vaccinées.
Enfin, comme nous l’écrivions dans les colonnes de Révolution Permanente au lendemain de l’application du déremboursement des tests pour les personnes ne possédant pas de pass sanitaire « loin de prévenir une nouvelle vague épidémique, [cette mesure] ouvre de nouvelles possibilités d’accentuation pour tout à chacun : la catégorie la plus exposée à la Covid - exempt des effets de réduction de la contamination par la vaccination - n’a plus le droit aux test rapides et gratuits, ce qui encourage à l’absence de mesures sanitaires notamment chez les plus précaires. Ceci est le meilleur moyen pour observer une nouvelle hausse des contaminations en France. ». En effet la gestion autoritaire et antisociale de la crise sanitaire par le gouvernement a aujourd’hui bien conduit à un début de reprise épidémique. Comme titre le Monde ce vendredi, « La hausse des hospitalisations confirme la reprise de l’épidémie » : en une semaine +14% d’admissions à l’hôpital, et +12% en soins critiques ! Deux jours plus tôt, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement mentionnait que « le taux d’incidence dépasse à nouveau les 50 pour 100 000 habitants au niveau national et le seuil d’alerte a été franchi dans une quarantaine de départements ». À ce jour, nous ne pouvons supposer de l’évolution ou de la potentielle ampleur de ce rebond des contaminations. En revanche, celui-ci démontre une fois de plus l’échec de la stratégie sanitaire répressive du gouvernement.
À l’heure où la pandémie n’est toujours pas finie et que les premières marques d’une possible reprise économique commencent à poindre, Macron adresse autoritarisme et punition aux plus précaires pour asseoir des mesures totalement contre-productives, il faut imposer une stratégie sanitaire à la hauteur, choisie et mise en place par les soignants et la population. Une stratégie qui alloue les moyens nécessaires pour les hôpitaux, assure une campagne pédagogique sur la vaccination accessible à tou.te.s, garantisse les mesures préventives essentielles dont des dépistages massifs et gratuits, et revendique le contrôle ouvrier des grands groupes pharmaceutiques ainsi que la levée des brevets sur les vaccins.
C’est la rentrée des classes et la Touraine a le moral dans les espadrilles. En 2018, le mouvement des Gilets jaunes avait déjà fait un tabac dans cette belle région. Trois ans plus tard, à peine revenus de vacances, beaucoup de ses habitants ont à nouveau tiqué face aux chiffres affolés de la pompe à essence : 1,58 euro en moyenne le litre de sans-plomb 95, 1,43 pour le diesel, plus de 15% de hausse en un an ! Du coup, derrière le pare-brise de nombreuses voitures, la chasuble fluo a fait sa réapparition, en étendard d’une possible prochaine révolte. «Entre les hausses du carburant, de l’électricité, du gaz, des timbres-poste et de beaucoup d’autres choses, les gens s’inquiètent de plus en plus pour leurs fins de mois», observe Marie-Claude Fourrier, coprésidente de l’antenne Indre-et-Loire de l’association de consommateurs CLCV. Comme ses homologues des autres régions, elle a passé son mois de septembre à recueillir les plaintes des familles, l’oreille scotchée au combiné. Car partout, les voyants du pouvoir d’achat sont en train de virer au rouge.
Nom d’un louis d’or, l’inflation serait-elle en train de se réveiller ? Après vingt-cinq années de sommeil profond, on avait presque fini par oublier l’existence de cette compagne ravageuse. Vous faut-il un petit rappel ? Pendant des décennies, elle a pourri la vie des consommateurs, renforcé les inégalités, mis les syndicats aux cent coups, dévalorisé les monnaies, rendu la vie difficile aux entreprises et même ruiné des populations entières lorsque son taux s’envolait au-delà de toute limite.
On n’en est certes pas encore là, mais, depuis quelques mois, la sournoise a fait sa réapparition, et elle vole de record en record. En juillet dernier, les prix ont dérapé en moyenne de 4,2% sur un an dans les 38 pays de l’OCDE (les nations les plus riches), du jamais-vu depuis 1997. Et, aux Etats-Unis, la hausse a même atteint 5,4%. Du coup, experts, ministres des Finances et banquiers centraux ne parlent plus que de ça. S’agit-il d’un feu de paille ou de l’amorce d’une tendance durable ? Et, dans la seconde hypothèse, est-il encore temps d’inverser le cours des choses ?
Ce qu’on peut dire avec certitude pour le moment, c’est que ce soudain coup de chaud sur les étiquettes est d’abord un dommage collatéral de la crise du Covid. Pendant de nombreux mois, le virus à couronnes a mis à l’arrêt pays et économies, renvoyé chez eux les salariés et confiné les ménages dans leurs foyers, ce qui a fait plonger la consommation et exploser l’épargne. En Europe, où les mesures d’activité partielle ont sauvegardé en grande partie les emplois et les revenus, les bas de laine ont ainsi enflé de 1.400 milliards d’euros.
Résultat : après des mois de restrictions, le monde se réveille la panse vide et les poches pleines, prêt à se jeter sur les rayons des supermarchés. Le problème, c’est que ces derniers ne sont pas du tout assez garnis pour satisfaire toutes les envies. Pendant la crise, les industriels ont en effet fortement réduit la voilure de leur production, les lignes d’approvisionnement ont été désorganisées, et des goulots d’étranglement se sont formés un peu partout. Si bien que la fourniture des produits est aujourd’hui chancelante.
C’est cela, la première cause du retour de l’inflation : le déséquilibre entre l’offre et la demande. Ses effets sont particulièrement sensibles dans les matières premières. Pour ne pas rater le train de la reprise, les industriels du monde entier se sont rués ces derniers mois sur toutes les substances de base, provoquant un affolement des cours. A l’heure où nous écrivions ces lignes, en dépit d’un léger fléchissement dû aux dernières déclarations de la Banque centrale américaine, l’acier avait bondi de 53% en un an, le cuivre de 39%, le nickel de 36%, le bois de 14%, le café de 59%, le sucre de 58%, et l’aluminium carrément de 105%, de quoi faire bouillir tous les fabricants de casseroles.
Ces hausses sont d’autant plus marquées que, comme l’observe Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement stratégique de Carmignac, «les producteurs de matières premières et de biens intermédiaires ne se précipitent pas pour augmenter leur offre, ils préfèrent laisser les prix monter». La désastreuse météo des six derniers mois a contribué à aggraver le mal. Partout sur la planète, les intempéries ont massacré les rendements agricoles et stressé un peu plus les marchés. Le dôme de chaleur qui s’est abattu sur la partie ouest de son territoire au cours de l’été a, par exemple, privé le Canada de 30% de sa récolte de blé dur, dont il est le premier producteur mondial…
Naturellement, ces augmentations finissent par se retrouver dans les prix payés par les consommateurs. Jouets, vêtements, alimentation, matériaux de construction… Aucun secteur industriel ou presque n’est épargné, et certainement pas celui des smartphones et autres bidules électroniques. Assaillis par la demande, les fabricants de puces ne parviennent en effet plus à faire face depuis plusieurs mois, et ils ne cachent pas que la pénurie est partie pour durer, car la construction de nouvelles unités de production prendra beaucoup de temps.
Le taïwanais TSMC, premier producteur mondial, a annoncé fin août qu’il augmentait de 10 à 20% le prix de ses composants, ce qui contraindra bientôt toute la filière électronique à réajuster les siens. Dans l’industrie automobile, la pénurie a d’ailleurs déjà commencé à faire des ravages. Faute de pouvoir se fournir en semi-conducteurs, de nombreux constructeurs ont été contraints de ralentir les cadences. Du coup, ce sont les voitures d’occasion qui raflent la mise ! Sur les sites d’annonce, les prix ont décollé comme à Roissy. Aux Etats-Unis, leurs tarifs ont crû de 25% en un an.
Pour ne rien arranger, le pétrole, dont les cours se traînaient au ras du sol, s’est mis lui aussi à flamber. Les pays de l’Opep+, qui s’étaient engagés, une fois la reprise venue, à remettre progressivement en vente les 9,7 millions de barils/jour qu’ils avaient retirés du marché en avril 2020, font en effet aujourd’hui la fine bouche. Tout juste s’ils ont accepté de relever de 400.000 barils/jour leur production à partir d’août, une misère. Du coup, entre les étés 2020 et 2021, les cours ont quasiment doublé. De quoi renchérir encore le prix des transports, déjà grevé par le doublement du prix des conteneurs, eux aussi victimes de l’explosion de la demande. «Dans le fret maritime, le retour à la normale risque de prendre du temps», prévient Philippe Chalmin, professeur à l’université Paris Dauphine, et fondateur du cercle CyclOpe.
Est-ce tout ? Pas encore. La reprise est si forte que les entreprises doivent aussi faire face à des pénuries de main-d’œuvre. Début septembre, le nombre de postes offerts par Pôle emploi a atteint le chiffre incroyable de 975.000, un record historique. Du coup, pour attirer des candidats, les entreprises n’ont souvent plus d’autre choix que d’augmenter leurs salaires.
Et c’est la même chose dans tous les pays riches. Au Royaume-Uni, la désertion des chauffeurs routiers originaires d’Europe de l’Est, affolés par la pandémie, conduit aujourd’hui à des problèmes d’approvisionnement jusque dans les pubs, à court de bière. Et, aux Etats-Unis, le salaire horaire ne cesse d’augmenter. Indice que la situation est grave, Amazon, pourtant peu versé dans le social, a offert une augmentation pouvant aller jusqu’à 3 dollars de l’heure à 500.000 de ses salariés. Pour eux, c’est sans doute une bonne chose. Mais cela risque d’alimenter une boucle prix-salaire qui sera très difficile à inverser dans le temps. «C’est comme le dentifrice : quand vous avez appuyé dessus, vous ne pouvez pas le remettre dans le tube», alerte Marc Touati, le président du cabinet ACDEFI.
Ces amorces de processus inflationnistes tombent d’autant plus mal qu’elles surviennent dans un monde gavé de liquidités. Pour éviter que l’économie ne sombre dans la dépression après la crise des subprimes, en 2008, les Banques centrales ont en effet fait tourner à plein régime la planche à billets. Elles ont ramené leurs taux d’intérêt à zéro et racheté à tour de bras des obligations avec de l’argent créé de toutes pièces. Comme elles n’ont jamais osé interrompre la perfusion – elle se poursuit encore aujourd’hui –, ce sont au total plus de 15.000 milliards de dollars qui ont ainsi été déversés dans la planète.
Or, selon la théorie économique, lorsque la masse monétaire augmente plus vite que la création de richesses, cela crée mécaniquement de l’inflation. Pour des raisons que personne ne comprend trop bien, cela ne s’est pas produit, mais on ne perd sans doute rien pour attendre. «Le monde est assis sur une Cocotte-minute», soupire Radu Vranceanu, professeur d’économie à l’Essec.
Comme si tout cela ne suffisait pas, le gouvernement des Etats-Unis n’a rien trouvé de mieux à faire que de rajouter lui-même une gigantesque louche de liquidités dans la marmite, par le biais d’une série de plans de relance. Pour faire face à la pandémie, Donald Trump avait déjà offert 3.100 milliards de dollars en 2020 (plus que le PIB de la France !) aux Américains, sous forme d’aides et de subventions. Joe Biden est revenu à la charge en faisant voter un nouveau plan de 1900 milliards de dollars en mars dernier.
Et deux autres perfusions, de 500 milliards pour les investissements d’infrastructures et de 3.500 milliards pour les «infrastructures humaines» (réparties sur plusieurs années, il est vrai), devraient venir s’y ajouter. Dans une économie déjà en surchauffe, cette délirante distribution de Noël – des millions de ménages américains ont commencé à recevoir leurs grosses coupures : 1.400 dollars par adulte et par enfant – pourrait suffire à déclencher un cycle de hausse des étiquettes incontrôlables, redoutent de nombreux experts.
Pas étonnant que les Banques centrales, dont le rôle officiel est de garantir la stabilité des prix, soient sur des charbons ardents ! Certes, techniquement parlant, elles disposent de tous les moyens pour noyer dans l’œuf la reprise de l’inflation. Le problème, c’est que leur remède – refermer le robinet à liquidités en remontant leurs taux et en réduisant leurs achats d’actifs – pourrait bien s’avérer pire que le mal.
Depuis plus de dix ans qu’on la lui sert en gants blancs, l’économie mondiale s’est en effet accoutumée à la politique de l’argent facile, qui permet aux entreprises et aux ménages d’emprunter – donc de consommer et d’investir – pour presque rien. La priver subitement de cet oxygène, alors qu’elle se remet à peine de deux ans de crise sanitaire, la plongerait immanquablement dans une profonde récession. Tous les experts sont d’accord sur ce point. Les conséquences d’un brutal resserrement monétaire pourraient aussi être terribles sur les marchés financiers.
Les cassandres y voient déjà les prémices non seulement d’un effondrement de la Bourse, mais aussi d’un nouveau krach obligataire – avec la hausse des taux, les vieilles obligations émises par les Etats perdraient une bonne partie de leur valeur, plongeant tous leurs possesseurs dans la difficulté – susceptible de mettre des banques au tapis.
Mais ce sont sans doute les Etats surendettés qui paieraient l’addition la plus salée. Une éventuelle hausse des taux renchérirait en effet immédiatement la facture de leurs remboursements d’emprunts, ce qui alourdirait encore leurs déficits et les obligerait à… emprunter encore plus, au risque de perdre la confiance des marchés. C’est cette désastreuse spirale qui a failli emporter la Grèce en 2010. A ce jeu du qui perd perd, la France, désormais endettée à hauteur de 118,7% de son PIB, pourrait laisser pas mal de plumes. Mais ce sont l’Espagne et surtout l’Italie qui se trouveraient en première ligne.
Dix ans après avoir failli être balayée par la crise grecque, l’Europe, dont les mécanismes de défense restent embryonnaires, pourrait-elle encaisser ce nouveau choc ? Aucun économiste n’y mettrait sa tête à couper. «La situation risque d’être extrêmement tendue entre les pays du Sud, qui préféreront toujours l’inflation à la hausse des taux, et ceux du Nord, plus vertueux, qui se demandent déjà jusqu’où ils pourront les soutenir dans cette voie», résume Radu Vranceanu.
Voilà pourquoi les Banques centrales font aujourd’hui montre d’une extrême prudence. Fin août, au symposium de Jackson Hole, le patron de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell a pris des pincettes pour annoncer que «si l’économie évoluait comme prévu, il pourrait être approprié de commencer à réduire le rythme des achats d’actifs cette année». Cela a suffi pour faire plonger (un peu) les marchés.
Mais pour le moment, en dépit des pressions du camp de la rigueur, ni lui ni Christine Lagarde, son homologue de la BCE, n’ont encore bougé un orteil. Et aucun des d’eux n’est allé jusqu’à évoquer une éventuelle remontée des taux d’intérêt, l’arme de destruction massive de l’inflation… et de la croissance. Sans doute espèrent-ils encore, comme certains économistes, que la hausse des prix se calme d’elle-même. «Ce n’est pas un phénomène durable. S’il y a une inquiétude aux Etats-Unis à cause des hausses des prix des matières premières des derniers mois, ce n’est pas le cas en Europe, où l’inflation sous-jacente reste très faible», rassure par exemple Patrick Artus (Natixis).
Les optimistes font aussi valoir que, le jour où il interviendra, le resserrement monétaire suscité par les Banques centrales sera dosé au trébuchet pour faire le moins de dégâts possibles. «Il faut faire la distinction entre une politique moins accommodante et une politique restrictive, nuance Christophe Barraud, chef économiste chez Market Securities. La Fed va continuer à acheter des actifs, juste un peu moins qu’avant, donc il n’y aura pas de choc négatif avant des années.»
Reste une dernière raison de garder espoir : si les injections massives de liquidités de ces dernières années n’ont pas fait s’envoler les prix, comme la théorie économique le prévoyait, c’est que, dans notre monde globalisé, les facteurs structurels déflationnistes sont légion. Généralisation des technologies numériques (qui fait baisser les coûts de production), présence d’une main-d’œuvre nombreuse prête à travailler à bon marché dans les pays du Sud (qui fait baisser les salaires), concurrence internationale exacerbée (qui pousse les entreprises à baisser leurs étiquettes)… Allez, le combat contre la hausse des prix n’est peut-être pas perdu d’avance.
"Dans l'Eure, comme ailleurs, la drogue est un fléau" avertit le préfet de l'Eure, Jérôme Filippini, en présentant ce vendredi ce qu'il appelle le plan Stup 27, une action "main dans la main avec la procureure de la République d'Évreuxcontre l'usage, la revente et le trafic de stupéfiants qui couvre tout le département, territoire urbain et territoire rural" indique le représentant de l'État. Depuis 2019, 115 trafics de stupéfiants ont été démantelés dans l'Eure (81 en zone gendarmerie et 34 en zone police). L’opération la plus spectaculaire est à mettre au crédit des gendarmes avec la saisie, à Courbépine, en mai 2021, de 277 kilos d'herbe de cannabis, de machines pour la culture et d'armes et de munitions. À Louviers, ce sont près de 15 kilos d'herbe de cannabis que les policiers ont trouvé dans un véhicule lors d'une patrouille ainsi que 164.000 euros en février dernier.
Ça couvre toutes catégories sociales donc il faut agir partout - Jérôme Filippini, préfet de l'Eure
"Nous, on cogne" abonde la procureure de la République d’Évreux. Une fois que les enquêtes sont terminées, "nous demandons que le tribunal prononce des peines qui soient fortes" détaille Dominique Puechmaille, "des peines d’emprisonnement, des mandats de dépôt, des confiscations, de manière à essayer de dissuader les trafiquants de continuer à trafiquer". Autre réponse pénale, pour les consommateurs, l'amende forfaitaire délictuelle de 200 euros. 720 ont été dressées depuis janvier 2021 dans l'Eure.
Plus de 2000 conduites sous stupéfiants
C'est en zone gendarmerie que le nombre de conduites sous stupéfiants est le plus élevé, devant les conduites sous l'emprise de l'alcool. Plus de 2.000 contrôles positifs en un an, "c'est 15% de plus par rapport à 2020" avance le colonel Emmanuel Gros, le commandant du groupement départemental de gendarmerie de l'Eure.
14000 km d'axes routiers, deux autoroutes, l'A13 et l'A28, donc des flux très, très importants et on fait beaucoup de contrôles - Colonel Emmanuel Gros
Des contrôles permis aussi avec des outils de détection"qui se sont perfectionnés, qui se sont améliorés, beaucoup plus rapides, beaucoup plus fiables".
À partir du 1er novembre, les contrôles de stupéfiants ne seront plus signalés par les assistants de conduite. "Ça va aussi dans le bon sens, encore plus sur les produits stupéfiants. L'effet de surprise, la capacité à contrôler les usagers sans qu'ils soient prévenus est fondamentale. Tout le monde le comprend parce qu'on a beaucoup de refus d'obtempérer. On a des gens qui font demi-tour sur la route. On a des gens qui tentent de percuter les gendarmes, donc je crois qu'il n'y a pas de nécessité, pas vraiment d'intérêt pour le public d'être informé à l'avance des contrôles de gendarmerie dans le domaine" explique Emmanuel Gros.
Neuf points de deal démantelés
Neuf points de deals ont été démantelés dans l'Eure depuis le début de l'année. Deux à Gisors et un aux Andelys par les gendarmes et six en zone police (deux à Évreux, un à Louviers, un à Val-de-Reuil, un à Saint-Marcel et un à Vernon), des points de deal démantelés définitivement, avec un mois sans aucune activité, "on est certain que ça ne marche pas le lendemain" indique le commissaire Olivier Beauchamp, directeur départemental de la sécurité publique de l'Eure. Une action qui passe par "un harcèlement républicain via les réquisitions de madame le procureur de la République pour systématiser les contrôles sur les points de deal". 17 points de deal ont été identifiés par les policiers eurois, il en reste encore 11 en activité. "On continue à les harceler quasi quotidiennement, que ce soit sur Vernon, sur Louviers, Val-de-Reuil ou bien sur Évreux. Un point de deal, c'est pas uniquement une personne qui vend en permanence. On a une multiplicité de vendeurs interpellés. Ça se remet en place. Mais pour nous, le fait de harceler et de revenir en permanence à la charge, parfois plusieurs fois par jour, et au bout d'un moment, neutraliser complètement le point de deal" détaille le commissaire.
On n'a pas obligatoirement des gros trafiquants de stups. On est vraiment sur du deal local. C'est de l'artisanat de trafics de stupéfiants - commissaire Olivier Beauchamp, DDSP de l'Eure
Attention au CBD
Les boutiques qui vendent du CBD, contenant mois de 0,2% de THC, le principe actif psychotrope du cannabis, fleurissent un peu partout. Et la procureure de la République d’Évreux, Dominique Puechmaille veut alerter les utilisateurs sur sa consommation : "Il y un risque parce que lorsque l'on analyse les produits qui sont vendus, on s'aperçoit que même si les factures sont correctes, les taux de principes actifs du cannabis sont parfois supérieurs et même assez largement supérieurs à ce qui est légalement autorisé. Un consommateur de CBD est susceptible d'orner d'un contrôle routier où il est soumis à une analyse pour détecter l'éventuelle consommation de stupéfiants. Le test sera peut être positif". Et ce, alors que le CBD est vendu légalement en France : "C'est pour ça que je vous demande d'avertir le public qu'il y a un risque" martèle une nouvelle fois Dominique Puchmaille.
C’est la rentrée des classes et la Touraine a le moral dans les espadrilles. En 2018, le mouvement des Gilets jaunes avait déjà fait un tabac dans cette belle région. Trois ans plus tard, à peine revenus de vacances, beaucoup de ses habitants ont à nouveau tiqué face aux chiffres affolés de la pompe à essence : 1,58 euro en moyenne le litre de sans-plomb 95, 1,43 pour le diesel, plus de 15% de hausse en un an ! Du coup, derrière le pare-brise de nombreuses voitures, la chasuble fluo a fait sa réapparition, en étendard d’une possible prochaine révolte. «Entre les hausses du carburant, de l’électricité, du gaz, des timbres-poste et de beaucoup d’autres choses, les gens s’inquiètent de plus en plus pour leurs fins de mois», observe Marie-Claude Fourrier, coprésidente de l’antenne Indre-et-Loire de l’association de consommateurs CLCV. Comme ses homologues des autres régions, elle a passé son mois de septembre à recueillir les plaintes des familles, l’oreille scotchée au combiné. Car partout, les voyants du pouvoir d’achat sont en train de virer au rouge.
Nom d’un louis d’or, l’inflation serait-elle en train de se réveiller ? Après vingt-cinq années de sommeil profond, on avait presque fini par oublier l’existence de cette compagne ravageuse. Vous faut-il un petit rappel ? Pendant des décennies, elle a pourri la vie des consommateurs, renforcé les inégalités, mis les syndicats aux cent coups, dévalorisé les monnaies, rendu la vie difficile aux entreprises et même ruiné des populations entières lorsque son taux s’envolait au-delà de toute limite.
On n’en est certes pas encore là, mais, depuis quelques mois, la sournoise a fait sa réapparition, et elle vole de record en record. En juillet dernier, les prix ont dérapé en moyenne de 4,2% sur un an dans les 38 pays de l’OCDE (les nations les plus riches), du jamais-vu depuis 1997. Et, aux Etats-Unis, la hausse a même atteint 5,4%. Du coup, experts, ministres des Finances et banquiers centraux ne parlent plus que de ça. S’agit-il d’un feu de paille ou de l’amorce d’une tendance durable ? Et, dans la seconde hypothèse, est-il encore temps d’inverser le cours des choses ?
Ce qu’on peut dire avec certitude pour le moment, c’est que ce soudain coup de chaud sur les étiquettes est d’abord un dommage collatéral de la crise du Covid. Pendant de nombreux mois, le virus à couronnes a mis à l’arrêt pays et économies, renvoyé chez eux les salariés et confiné les ménages dans leurs foyers, ce qui a fait plonger la consommation et exploser l’épargne. En Europe, où les mesures d’activité partielle ont sauvegardé en grande partie les emplois et les revenus, les bas de laine ont ainsi enflé de 1.400 milliards d’euros.
Résultat : après des mois de restrictions, le monde se réveille la panse vide et les poches pleines, prêt à se jeter sur les rayons des supermarchés. Le problème, c’est que ces derniers ne sont pas du tout assez garnis pour satisfaire toutes les envies. Pendant la crise, les industriels ont en effet fortement réduit la voilure de leur production, les lignes d’approvisionnement ont été désorganisées, et des goulots d’étranglement se sont formés un peu partout. Si bien que la fourniture des produits est aujourd’hui chancelante.
C’est cela, la première cause du retour de l’inflation : le déséquilibre entre l’offre et la demande. Ses effets sont particulièrement sensibles dans les matières premières. Pour ne pas rater le train de la reprise, les industriels du monde entier se sont rués ces derniers mois sur toutes les substances de base, provoquant un affolement des cours. A l’heure où nous écrivions ces lignes, en dépit d’un léger fléchissement dû aux dernières déclarations de la Banque centrale américaine, l’acier avait bondi de 53% en un an, le cuivre de 39%, le nickel de 36%, le bois de 14%, le café de 59%, le sucre de 58%, et l’aluminium carrément de 105%, de quoi faire bouillir tous les fabricants de casseroles.
Ces hausses sont d’autant plus marquées que, comme l’observe Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement stratégique de Carmignac, «les producteurs de matières premières et de biens intermédiaires ne se précipitent pas pour augmenter leur offre, ils préfèrent laisser les prix monter». La désastreuse météo des six derniers mois a contribué à aggraver le mal. Partout sur la planète, les intempéries ont massacré les rendements agricoles et stressé un peu plus les marchés. Le dôme de chaleur qui s’est abattu sur la partie ouest de son territoire au cours de l’été a, par exemple, privé le Canada de 30% de sa récolte de blé dur, dont il est le premier producteur mondial…
Naturellement, ces augmentations finissent par se retrouver dans les prix payés par les consommateurs. Jouets, vêtements, alimentation, matériaux de construction… Aucun secteur industriel ou presque n’est épargné, et certainement pas celui des smartphones et autres bidules électroniques. Assaillis par la demande, les fabricants de puces ne parviennent en effet plus à faire face depuis plusieurs mois, et ils ne cachent pas que la pénurie est partie pour durer, car la construction de nouvelles unités de production prendra beaucoup de temps.
Le taïwanais TSMC, premier producteur mondial, a annoncé fin août qu’il augmentait de 10 à 20% le prix de ses composants, ce qui contraindra bientôt toute la filière électronique à réajuster les siens. Dans l’industrie automobile, la pénurie a d’ailleurs déjà commencé à faire des ravages. Faute de pouvoir se fournir en semi-conducteurs, de nombreux constructeurs ont été contraints de ralentir les cadences. Du coup, ce sont les voitures d’occasion qui raflent la mise ! Sur les sites d’annonce, les prix ont décollé comme à Roissy. Aux Etats-Unis, leurs tarifs ont crû de 25% en un an.
Pour ne rien arranger, le pétrole, dont les cours se traînaient au ras du sol, s’est mis lui aussi à flamber. Les pays de l’Opep+, qui s’étaient engagés, une fois la reprise venue, à remettre progressivement en vente les 9,7 millions de barils/jour qu’ils avaient retirés du marché en avril 2020, font en effet aujourd’hui la fine bouche. Tout juste s’ils ont accepté de relever de 400.000 barils/jour leur production à partir d’août, une misère. Du coup, entre les étés 2020 et 2021, les cours ont quasiment doublé. De quoi renchérir encore le prix des transports, déjà grevé par le doublement du prix des conteneurs, eux aussi victimes de l’explosion de la demande. «Dans le fret maritime, le retour à la normale risque de prendre du temps», prévient Philippe Chalmin, professeur à l’université Paris Dauphine, et fondateur du cercle CyclOpe.
Est-ce tout ? Pas encore. La reprise est si forte que les entreprises doivent aussi faire face à des pénuries de main-d’œuvre. Début septembre, le nombre de postes offerts par Pôle emploi a atteint le chiffre incroyable de 975.000, un record historique. Du coup, pour attirer des candidats, les entreprises n’ont souvent plus d’autre choix que d’augmenter leurs salaires.
Et c’est la même chose dans tous les pays riches. Au Royaume-Uni, la désertion des chauffeurs routiers originaires d’Europe de l’Est, affolés par la pandémie, conduit aujourd’hui à des problèmes d’approvisionnement jusque dans les pubs, à court de bière. Et, aux Etats-Unis, le salaire horaire ne cesse d’augmenter. Indice que la situation est grave, Amazon, pourtant peu versé dans le social, a offert une augmentation pouvant aller jusqu’à 3 dollars de l’heure à 500.000 de ses salariés. Pour eux, c’est sans doute une bonne chose. Mais cela risque d’alimenter une boucle prix-salaire qui sera très difficile à inverser dans le temps. «C’est comme le dentifrice : quand vous avez appuyé dessus, vous ne pouvez pas le remettre dans le tube», alerte Marc Touati, le président du cabinet ACDEFI.
Ces amorces de processus inflationnistes tombent d’autant plus mal qu’elles surviennent dans un monde gavé de liquidités. Pour éviter que l’économie ne sombre dans la dépression après la crise des subprimes, en 2008, les Banques centrales ont en effet fait tourner à plein régime la planche à billets. Elles ont ramené leurs taux d’intérêt à zéro et racheté à tour de bras des obligations avec de l’argent créé de toutes pièces. Comme elles n’ont jamais osé interrompre la perfusion – elle se poursuit encore aujourd’hui –, ce sont au total plus de 15.000 milliards de dollars qui ont ainsi été déversés dans la planète.
Or, selon la théorie économique, lorsque la masse monétaire augmente plus vite que la création de richesses, cela crée mécaniquement de l’inflation. Pour des raisons que personne ne comprend trop bien, cela ne s’est pas produit, mais on ne perd sans doute rien pour attendre. «Le monde est assis sur une Cocotte-minute», soupire Radu Vranceanu, professeur d’économie à l’Essec.
Comme si tout cela ne suffisait pas, le gouvernement des Etats-Unis n’a rien trouvé de mieux à faire que de rajouter lui-même une gigantesque louche de liquidités dans la marmite, par le biais d’une série de plans de relance. Pour faire face à la pandémie, Donald Trump avait déjà offert 3.100 milliards de dollars en 2020 (plus que le PIB de la France !) aux Américains, sous forme d’aides et de subventions. Joe Biden est revenu à la charge en faisant voter un nouveau plan de 1900 milliards de dollars en mars dernier.
Et deux autres perfusions, de 500 milliards pour les investissements d’infrastructures et de 3.500 milliards pour les «infrastructures humaines» (réparties sur plusieurs années, il est vrai), devraient venir s’y ajouter. Dans une économie déjà en surchauffe, cette délirante distribution de Noël – des millions de ménages américains ont commencé à recevoir leurs grosses coupures : 1.400 dollars par adulte et par enfant – pourrait suffire à déclencher un cycle de hausse des étiquettes incontrôlables, redoutent de nombreux experts.
Pas étonnant que les Banques centrales, dont le rôle officiel est de garantir la stabilité des prix, soient sur des charbons ardents ! Certes, techniquement parlant, elles disposent de tous les moyens pour noyer dans l’œuf la reprise de l’inflation. Le problème, c’est que leur remède – refermer le robinet à liquidités en remontant leurs taux et en réduisant leurs achats d’actifs – pourrait bien s’avérer pire que le mal.
Depuis plus de dix ans qu’on la lui sert en gants blancs, l’économie mondiale s’est en effet accoutumée à la politique de l’argent facile, qui permet aux entreprises et aux ménages d’emprunter – donc de consommer et d’investir – pour presque rien. La priver subitement de cet oxygène, alors qu’elle se remet à peine de deux ans de crise sanitaire, la plongerait immanquablement dans une profonde récession. Tous les experts sont d’accord sur ce point. Les conséquences d’un brutal resserrement monétaire pourraient aussi être terribles sur les marchés financiers.
Les cassandres y voient déjà les prémices non seulement d’un effondrement de la Bourse, mais aussi d’un nouveau krach obligataire – avec la hausse des taux, les vieilles obligations émises par les Etats perdraient une bonne partie de leur valeur, plongeant tous leurs possesseurs dans la difficulté – susceptible de mettre des banques au tapis.
Mais ce sont sans doute les Etats surendettés qui paieraient l’addition la plus salée. Une éventuelle hausse des taux renchérirait en effet immédiatement la facture de leurs remboursements d’emprunts, ce qui alourdirait encore leurs déficits et les obligerait à… emprunter encore plus, au risque de perdre la confiance des marchés. C’est cette désastreuse spirale qui a failli emporter la Grèce en 2010. A ce jeu du qui perd perd, la France, désormais endettée à hauteur de 118,7% de son PIB, pourrait laisser pas mal de plumes. Mais ce sont l’Espagne et surtout l’Italie qui se trouveraient en première ligne.
Dix ans après avoir failli être balayée par la crise grecque, l’Europe, dont les mécanismes de défense restent embryonnaires, pourrait-elle encaisser ce nouveau choc ? Aucun économiste n’y mettrait sa tête à couper. «La situation risque d’être extrêmement tendue entre les pays du Sud, qui préféreront toujours l’inflation à la hausse des taux, et ceux du Nord, plus vertueux, qui se demandent déjà jusqu’où ils pourront les soutenir dans cette voie», résume Radu Vranceanu.
Voilà pourquoi les Banques centrales font aujourd’hui montre d’une extrême prudence. Fin août, au symposium de Jackson Hole, le patron de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell a pris des pincettes pour annoncer que «si l’économie évoluait comme prévu, il pourrait être approprié de commencer à réduire le rythme des achats d’actifs cette année». Cela a suffi pour faire plonger (un peu) les marchés.
Mais pour le moment, en dépit des pressions du camp de la rigueur, ni lui ni Christine Lagarde, son homologue de la BCE, n’ont encore bougé un orteil. Et aucun des d’eux n’est allé jusqu’à évoquer une éventuelle remontée des taux d’intérêt, l’arme de destruction massive de l’inflation… et de la croissance. Sans doute espèrent-ils encore, comme certains économistes, que la hausse des prix se calme d’elle-même. «Ce n’est pas un phénomène durable. S’il y a une inquiétude aux Etats-Unis à cause des hausses des prix des matières premières des derniers mois, ce n’est pas le cas en Europe, où l’inflation sous-jacente reste très faible», rassure par exemple Patrick Artus (Natixis).
Les optimistes font aussi valoir que, le jour où il interviendra, le resserrement monétaire suscité par les Banques centrales sera dosé au trébuchet pour faire le moins de dégâts possibles. «Il faut faire la distinction entre une politique moins accommodante et une politique restrictive, nuance Christophe Barraud, chef économiste chez Market Securities. La Fed va continuer à acheter des actifs, juste un peu moins qu’avant, donc il n’y aura pas de choc négatif avant des années.»
Reste une dernière raison de garder espoir : si les injections massives de liquidités de ces dernières années n’ont pas fait s’envoler les prix, comme la théorie économique le prévoyait, c’est que, dans notre monde globalisé, les facteurs structurels déflationnistes sont légion. Généralisation des technologies numériques (qui fait baisser les coûts de production), présence d’une main-d’œuvre nombreuse prête à travailler à bon marché dans les pays du Sud (qui fait baisser les salaires), concurrence internationale exacerbée (qui pousse les entreprises à baisser leurs étiquettes)… Allez, le combat contre la hausse des prix n’est peut-être pas perdu d’avance.
"Dans l'Eure, comme ailleurs, la drogue est un fléau" avertit le préfet de l'Eure, Jérôme Filippini, en présentant ce vendredi ce qu'il appelle le plan Stup 27, une action "main dans la main avec la procureure de la République d'Évreuxcontre l'usage, la revente et le trafic de stupéfiants qui couvre tout le département, territoire urbain et territoire rural" indique le représentant de l'État. Depuis 2019, 115 trafics de stupéfiants ont été démantelés dans l'Eure (81 en zone gendarmerie et 34 en zone police). L’opération la plus spectaculaire est à mettre au crédit des gendarmes avec la saisie, à Courbépine, en mai 2021, de 277 kilos d'herbe de cannabis, de machines pour la culture et d'armes et de munitions. À Louviers, ce sont près de 15 kilos d'herbe de cannabis que les policiers ont trouvé dans un véhicule lors d'une patrouille ainsi que 164.000 euros en février dernier.
Ça couvre toutes catégories sociales donc il faut agir partout - Jérôme Filippini, préfet de l'Eure
"Nous, on cogne" abonde la procureure de la République d’Évreux. Une fois que les enquêtes sont terminées, "nous demandons que le tribunal prononce des peines qui soient fortes" détaille Dominique Puechmaille, "des peines d’emprisonnement, des mandats de dépôt, des confiscations, de manière à essayer de dissuader les trafiquants de continuer à trafiquer". Autre réponse pénale, pour les consommateurs, l'amende forfaitaire délictuelle de 200 euros. 720 ont été dressées depuis janvier 2021 dans l'Eure.
Plus de 2000 conduites sous stupéfiants
C'est en zone gendarmerie que le nombre de conduites sous stupéfiants est le plus élevé, devant les conduites sous l'emprise de l'alcool. Plus de 2.000 contrôles positifs depuis le début de l'année, "c'est 15% de plus par rapport à 2020" avance le colonel Emmanuel Gros, le commandant du groupement départemental de gendarmerie de l'Eure.
14000 km d'axes routiers, deux autoroutes, l'A13 et l'A28, donc des flux très, très importants et on fait beaucoup de contrôles - Colonel Emmanuel Gros
Des contrôles permis aussi avec des outils de détection"qui se sont perfectionnés, qui se sont améliorés, beaucoup plus rapides, beaucoup plus fiables".
À partir du 1er novembre, les contrôles de stupéfiants ne seront plus signalés par les assistants de conduite. "Ça va aussi dans le bon sens, encore plus sur les produits stupéfiants. L'effet de surprise, la capacité à contrôler les usagers sans qu'ils soient prévenus est fondamentale. Tout le monde le comprend parce qu'on a beaucoup de refus d'obtempérer. On a des gens qui font demi-tour sur la route. On a des gens qui tentent de percuter les gendarmes, donc je crois qu'il n'y a pas de nécessité, pas vraiment d'intérêt pour le public d'être informé à l'avance des contrôles de gendarmerie dans le domaine" explique Emmanuel Gros.
Neuf points de deal démantelés
Neuf points de deals ont été démantelés dans l'Eure depuis le début de l'année. Deux à Gisors et un aux Andelys par les gendarmes et six en zone police (deux à Évreux, un à Louviers, un à Val-de-Reuil, un à Saint-Marcel et un à Vernon), des points de deal démantelés définitivement, avec un mois sans aucune activité, "on est certain que ça ne marche pas le lendemain" indique le commissaire Olivier Beauchamp, directeur départemental de la sécurité publique de l'Eure. Une action qui passe par "un harcèlement républicain via les réquisitions de madame le procureur de la République pour systématiser les contrôles sur les points de deal". 17 points de deal ont été identifiés par les policiers eurois, il en reste encore 11 en activité. "On continue à les harceler quasi quotidiennement, que ce soit sur Vernon, sur Louviers, Val-de-Reuil ou bien sur Évreux. Un point de deal, c'est pas uniquement une personne qui vend en permanence. On a une multiplicité de vendeurs interpellés. Ça se remet en place. Mais pour nous, le fait de harceler et de revenir en permanence à la charge, parfois plusieurs fois par jour, et au bout d'un moment, neutraliser complètement le point de deal" détaille le commissaire.
On n'a pas obligatoirement des gros trafiquants de stups. On est vraiment sur du deal local. C'est de l'artisanat de trafics de stupéfiants - commissaire Olivier Beauchamp, DDSP de l'Eure
Attention au CBD
Les boutiques qui vendent du CBD, contenant mois de 0,2% de THC, le principe actif psychotrope du cannabis, fleurissent un peu partout. Et la procureure de la République d’Évreux, Dominique Puechmaille veut alerter les utilisateurs sur sa consommation : "Il y un risque parce que lorsque l'on analyse les produits qui sont vendus, on s'aperçoit que même si les factures sont correctes, les taux de principes actifs du cannabis sont parfois supérieurs et même assez largement supérieurs à ce qui est légalement autorisé. Un consommateur de CBD est susceptible d'orner d'un contrôle routier où il est soumis à une analyse pour détecter l'éventuelle consommation de stupéfiants. Le test sera peut être positif". Et ce, alors que le CBD est vendu légalement en France : "C'est pour ça que je vous demande d'avertir le public qu'il y a un risque" martèle une nouvelle fois Dominique Puchmaille.
NEW YORK, 28 octobre (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse jeudi, le Nasdaq et le S&P-500 s'établissant à des records dans le sillage des gains d'Apple et d'Amazon avant la publication de leurs résultats trimestriels, tandis que les résultats solides d'autres firmes ont rassuré sur leur rentabilité malgré le ralentissement de la croissance économique.
L'indice Dow Jones a gagné 0,68%, ou 239,79 points, à 35.727,63 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 44,74 points, soit 0,98%, à 4.596,42 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 212,28 points (1,39%) à 15.448,12 points.
Après avoir contribué cette semaine à porter le S&P-500 et le Dow Jones à des pics inédits, les grandes valeurs technologiques comme Tesla, Apple et Amazon ont été les principaux catalyseurs du Nasdaq. La firme à la pomme, en hausse de 2,5% à l'issue de la séance, et le géant du commerce en ligne publiaient leurs résultats trimestriels après la clôture.
Caterpillar a progressé de 4% dans la foulée de la publication d'une croissance de bénéfice supérieure aux attentes au troisième trimestre.
De son côté, Merck a bondi de 6% dans les échanges après avoir relevé sa prévision de bénéfice annuel, citant notamment la reprise de la demande pour les vaccins hors-COVID.
Les résultats trimestriels solides ont contribué à atténuer les effets de la publication d'un rapport du département américain du Commerce indiquant un net ralentissement de la croissance de l'économie américaine au troisième trimestre.
D'autres données communiquées dans la journée font état d'un recul des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis.
Les investisseurs ont aussi gardé un oeil sur Washington, où le président américain Joe Biden a dit avoir obtenu un accord sur un nouveau plan d'investissement de 1.750 milliards de dollars.
"Nous voyons un ensemble de données macroéconomiques arriver en plein milieu de la saison des résultats du troisième trimestre et cela donne lieu à une sorte de lutte, avec les données macroéconomiques qui semblent indiquer une marge plus faible et les performances des entreprises qui s'avèrent meilleures qu'attendu", a commenté Bill Northey, directeur des investissements chez Bank Wealth Management, à Minneapolis.
Les onze secteurs majeurs du S&P-500 ont terminé dans le vert, avec en premier lieu le secteur industriel.
NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse jeudi, le Nasdaq et le S&P-500 s'établissant à des records dans le sillage des gains d'Apple et d'Amazon avant la publication de leurs résultats trimestriels, tandis que les résultats solides d'autres firmes ont rassuré sur leur rentabilité malgré le ralentissement de la croissance économique.
L'indice Dow Jones a gagné 0,68%, ou 239,79 points, à 35.727,63 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 44,74 points, soit 0,98%, à 4.596,42 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 212,28 points (1,39%) à 15.448,12 points.
Après avoir contribué cette semaine à porter le S&P-500 et le Dow Jones à des pics inédits, les grandes valeurs technologiques comme Tesla, Apple et Amazon ont été les principaux catalyseurs du Nasdaq. La firme à la pomme, en hausse de 2,5% à l'issue de la séance, et le géant du commerce en ligne publiaient leurs résultats trimestriels après la clôture.
Caterpillar a progressé de 4% dans la foulée de la publication d'une croissance de bénéfice supérieure aux attentes au troisième trimestre.
De son côté, Merck a bondi de 6% dans les échanges après avoir relevé sa prévision de bénéfice annuel, citant notamment la reprise de la demande pour les vaccins hors-COVID.
Les résultats trimestriels solides ont contribué à atténuer les effets de la publication d'un rapport du département américain du Commerce indiquant un net ralentissement de la croissance de l'économie américaine au troisième trimestre.
D'autres données communiquées dans la journée font état d'un recul des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis.
Les investisseurs ont aussi gardé un oeil sur Washington, où le président américain Joe Biden a dit avoir obtenu un accord sur un nouveau plan d'investissement de 1.750 milliards de dollars.
"Nous voyons un ensemble de données macroéconomiques arriver en plein milieu de la saison des résultats du troisième trimestre et cela donne lieu à une sorte de lutte, avec les données macroéconomiques qui semblent indiquer une marge plus faible et les performances des entreprises qui s'avèrent meilleures qu'attendu", a commenté Bill Northey, directeur des investissements chez Bank Wealth Management, à Minneapolis.
Les onze secteurs majeurs du S&P-500 ont terminé dans le vert, avec en premier lieu le secteur industriel.
NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse jeudi, le Nasdaq et le S&P-500 s'établissant à des records dans le sillage des gains d'Apple et d'Amazon avant la publication de leurs résultats trimestriels, tandis que les résultats solides d'autres firmes ont rassuré sur leur rentabilité malgré le ralentissement de la croissance économique.
L'indice Dow Jones a gagné 0,68%, ou 239,79 points, à 35.727,63 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 44,74 points, soit 0,98%, à 4.596,42 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 212,28 points (1,39%) à 15.448,12 points.
Après avoir contribué cette semaine à porter le S&P-500 et le Dow Jones à des pics inédits, les grandes valeurs technologiques comme Tesla, Apple et Amazon ont été les principaux catalyseurs du Nasdaq. La firme à la pomme, en hausse de 2,5% à l'issue de la séance, et le géant du commerce en ligne publiaient leurs résultats trimestriels après la clôture.
Caterpillar a progressé de 4% dans la foulée de la publication d'une croissance de bénéfice supérieure aux attentes au troisième trimestre.
De son côté, Merck a bondi de 6% dans les échanges après avoir relevé sa prévision de bénéfice annuel, citant notamment la reprise de la demande pour les vaccins hors-COVID.
Les résultats trimestriels solides ont contribué à atténuer les effets de la publication d'un rapport du département américain du Commerce indiquant un net ralentissement de la croissance de l'économie américaine au troisième trimestre.
D'autres données communiquées dans la journée font état d'un recul des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis.
Les investisseurs ont aussi gardé un oeil sur Washington, où le président américain Joe Biden a dit avoir obtenu un accord sur un nouveau plan d'investissement de 1.750 milliards de dollars.
"Nous voyons un ensemble de données macroéconomiques arriver en plein milieu de la saison des résultats du troisième trimestre et cela donne lieu à une sorte de lutte, avec les données macroéconomiques qui semblent indiquer une marge plus faible et les performances des entreprises qui s'avèrent meilleures qu'attendu", a commenté Bill Northey, directeur des investissements chez Bank Wealth Management, à Minneapolis.
Les onze secteurs majeurs du S&P-500 ont terminé dans le vert, avec en premier lieu le secteur industriel.