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Durée de la vidéo : 3 min.
La journaliste Céline Kallmann a vécu ce qu'on appelle communément une fausse couche, un terme qu'elle déteste. Elle explique pourquoi.
"Faire une fausse couche". Céline Kallmann l'a vécu. Et ce terme, elle le déteste. "Je ne veux pas emprunter ce mot-là, qui ne devrait pas exister parce que dans "faux", il y a "pas vrai", alors que tout ce qu'on a vécu, nous les femmes qui avons perdu un embryon ou un bébé, ben c'est vrai", estime-t-elle. La journaliste dénonce en effet le silence véhiculé par un tel mot.
Elle fustige également le décalage dans la communication entre les médecins et les patientes. "J’aurais voulu qu'on me parle aussi pendant l'échographie, qu'on me dise : "Bon, alors, vous voyez, là, c'est votre utérus, malheureusement, il n'y a rien dedans, donc sans doute que vous avez expulsé toute seule cet embryon", confie Céline Kalmann.
En partageant son histoire, Céline Kallmann ne s'attendait pas à recevoir autant de réactions. Il y a notamment un témoignage qui l'a marquée, celui d'une femme qui a fait une fausse couche après son deuxième enfant. "Depuis elle a un blocage, en fait, elle n'arrive plus à tomber enceinte parce qu'elle est traumatisée par les mots qu'elle a entendus (…) On lui demande de passer à autre chose alors qu'il faudrait juste nous accompagner", estime-t-elle.
VIDEO. Fausse couche : "On nous demande de passer à autre chose alors qu'il faudrait nous accompagner", témoig - Franceinfo
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