Voilà une découverte extraordinaire ! Une fourmi fossilisée dans de l'ambre alors qu'elle était parasitée par un champignon. Cerise sur le gâteau, il s'agit d'une nouvelle espèce, proche des cordyceps.
[EN VIDÉO] N’écrasez plus les fourmis… elles plantent des fleurs sauvages !Saviez-vous que les fourmis étaient essentielles au bon fonctionnement de l'écosystème ? Découvrez leur talent de jardinière en vidéo !
Les fourmis sont l'hôte privilégié d'un parasite qui fait froid dans le dos. Les champignons du genre Ophiocordyceps« zombifient » les fourmis, les forçant à quitter leur colonie pour se rendre au sommet d'une feuille, là où elles sont très vulnérables, pour que le parasite diffuse ses spores dans le vent. De manière générale, les cordyceps utilisent le corps des insectes pour se nourrir et se reproduire. Bon nombre de fourmis, coléoptères, chenilles, criquets, mais aussi les araignées peuvent être infectés et voient leur comportement changer.
George Poinar de l'université de l'Oregon aux États-Unis est à l'origine de cette trouvaille exceptionnelle. La fourmi et son parasite sont piégés dans de l'ambre de la Baltique, une résine végétale fossilisée fréquente dans les pays qui bordent la mer du même nom. En référence à cela, le champignon a été baptisé Allocordyceps baltica. Ce dernier, jamais décrit auparavant, est caractérisé par un ascome, l'organe qui porte les cellules reproductrices des ascomycètes, orange en forme de coupe, qui émerge du rectum de l'insecte. La partie végétative du champignon est cachée dans l'abdomen.
Le scientifique a classé ce spécimen dans une nouvelle famille car les Ophiocordycepsémergent par la tête des insectes et non pas leur rectum. « C'est la première identification fossile d'un membre de l'ordre des Hypocreales émergeant du corps d'une fourmi. Et en tant que première preuve fossile du parasitisme fongique des fourmis, il peut être utilisé dans de futures études comme point de référence concernant l'origine de l'association champignon-fourmi », conclut George Poinar dans un communiqué de presse.
À l'occasion du Forum Génération Égalité, le rassemblement féministe mondial le plus important depuis 1995 coprésidé par le Mexique et la France sous l'égide de l'ONU, les associations mettent la pression sur les gouvernements pour mettre l'égalité femmes hommes au cœur des plans de relance. Les femmes, très impactées par la pandémie, seraient en effet les grandes "oubliées" de ces plans alors qu'elles ont été en première ligne face au Covid-19.
C’est dans un contexte particulier, celui de l’aggravation des inégalités entre les femmes et les hommes du fait de la pandémie de Covid-19 que se tient, du 30 juin au 2 juillet le Forum Génération Égalité. Ce sommet international, initialement prévu l’année dernière pour célébrer les 25 ans de la déclaration de Pékin, se veut être le "rassemblement féministe mondial le plus important" depuis 1995, date de la dernière conférence mondiale de l’ONU sur les femmes. Inauguré par Emmanuel Macron, en présence de nombreux chefs d’États, des actions concrètes sont attendues. "L’heure est aux mesures factuelles. Stop à la parole", défend ainsi dans le Parisien la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Élisabeth Moreno.
Il faut dire que les nouvelles sont mauvaises. La pandémie a fait perdre 36 ans à l’égalité entre les hommes et les femmes. Ces dernières devront donc attendre 136,5 années pour combler l’écart. "La pandémie a eu un impact fondamental sur l'égalité femmes hommes, tant sur le lieu de travail qu'à la maison, faisant reculer des années de progrès", a mis en lumière Saadia Zahidi, membre du comité exécutif du Forum économique mondial. Et Oxfam enfonce le clou. Dans une nouvelle étude, l’association évalue qu’en 2020, les pertes des revenus des femmes représentaient au moins 800 milliards de dollars, alors que 47 millions de femmes ont basculé sous le seuil de l’extrême pauvreté l’année dernière du fait de la pandémie.
"Le Forum Génération Égalité représente une opportunité"
Si ces dernières sont particulièrement impactées par la crise sanitaire, elles sont pourtant les "grandes oubliées" des plans de relance, estime la Fondation des femmes. "Les différents plans de relance n'ont pas pris en compte les inégalités entre femmes et hommes, et risquent de les aggraver durablement. Les secteurs d'avenir, qui concentrent la majeure partie des financements de la relance, sont des secteurs fortement 'masculinisés'", estiment les autrices du rapport financé par la Région île-de-France. La Fondation a ainsi calculé que sur les 35 milliards d’euros des plans de relance sectoriels de juin 2020, seulement 7 milliards sont dédiés à des emplois occupés par des femmes. Le collectif Les Glorieuses avait d’ailleurs remarqué que le mot "femme" était absent du premier plan de relance français.
Alors qu’Emmanuel Macron a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes une grande cause nationale, la pression monte du côté de l’exécutif. "Le Forum Génération Égalité représente une opportunité pour que des décisions politiques et des mesures concrètes soient prises pour corriger cette injustice. Les grands discours ne suffisent plus. Cet écart entre ce que l’on dit et ce que l’on fait est insupportable", fustige Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France. L’ONG appelle à adopter un "plan de relance résolument féministe".
Parmi ses recommandations, on trouve la promotion de politiques publiques qui déchargent les femmes du travail domestique non rémunéré comme la garde des enfants ou les tâches domestiques, la mise d’éga-conditionnalités des aides aux entreprises ou encore l’évaluation systématique de l’impact sur les femmes et sur les hommes des politiques publiques et des plans de relance. "Les femmes sont les grandes perdantes de la crise, elles doivent être au cœur des mesures prises par les gouvernements", plaide Oxfam.
A Toulouse, malgré la crise de l'aéronautique, le prix du logement au m2 continue d'augmenter quels que soient les quartiers. Une hausse due à la demande, or parallèlement, les urbains qui le peuvent cherchent à se mettre au vert. Le phénomène s'est déclenché à l'issue du premier confinement et n'a cessé depuis.
Les professionnels de l'immobilier sont unanimes : l'effet confinement observé au début de l'été 2020 ne se dément pas. Les urbains sont toujours à la recherche d'un petit coin de verdure, pour respirer, loin du tumulte et de l'enfermement citadin qu'ils ont pu subir depuis plus d'un an, confinements à répétition obligent. Dans ce contexte singulier, le télétravail est devenu une norme. Ou presque. Dès lors, rien ne s'oppose à ce que les salariés s'éloignent des grands centres urbains.
Beaucoup de demandes, peu d'offres
C'est le cas dans le Gers où "une clientèle citadine que l'on avait perdue depuis une quinzaine d'années, revient. Il s'agit de Toulousains ou même de Parisiens. Ils recherchent une maison à la campagne avec terrain piscinable, pour y vivre. Ils ont découvert qu'ils pouvaient travailler à la maison et ont décidé d'en tirer parti" explique Jérôme Gimenez, gérant de l'agence "Immobilier en Gascogne" à Auch.
Même constat à Foix à la Bourse de l'immobilier où l'on estime que la clientèle en recherche de maison de campagne a doublé depuis un an. "Le marché est très actif. On a beaucoup de demandes et malheureusement très peu d'offres. Les biens n'ont pas le temps d'entrer en commercialisation, qu'ils sont déjà vendus. En temps normal, pour travailler, pas besoin de prospecter. Mais là, on a repris les baskets pour faire du porte-à-porte !".
Changement de mentalités
La clientèle : des Toulousains essentiellement. Certains viennent s'installer. D'autres ont déjà une maison à Toulouse mais ils souhaitent acquérir une résidence secondaire pour profiter du grand air, au moins les week-ends. Les mentalités ont, semble-t-il, évolué.
C'est ce que constate Antoine Fabre, notaire à Castres. "Beaucoup de gens le disent : ils ont besoin de se reposer. Cette période a généré des changements profonds. Il y a beaucoup de séparations, mais aussi des remises en question".
Le notaire remarque lui aussi que l'engouement pour les maisons avec terrain ou les appartements en rez-de-chaussée avec possibilité de sortie sur une cour ou un petit jardin demeure très fort.
"Les agents immobiliers ont effectivement du mal à avoir des mandats, faute de produits. Il y a plus de demandes que d'offres, précise le notaire. Du coup, les acheteurs se reportent sur des terrains délaissés comme Graulhet ou Mazamet. Les prix remontent dans ces secteurs. Une maison de ville de 3-4 chambres, avec jardin ou cour à l'arrière, est passée de 80-90.000 € à 130-140.000 €".
Besoin de s'échapper
Le dispositif fiscal Denormandie qui permet de défiscaliser 20% du prix d'achat et des travaux avec l'objectif de redonner vie à des centres de villes moyennes commence à avoir un effet, estime Antoine Fabre. Le notaire voit arriver des jeunes actifs de 25 à 35 ans. Des urbains qui n'ont plus forcément besoin de se déplacer puisqu'ils pérénisent le télétravail, d'autres qui changent de vie et s'installent en freelance.
Pour tous, un besoin de s'échapper, de prendre du recul par rapport à sa vie d'avant. Les taux extrêmement bas favorisent la prise de décision, précise le notaire. Avec 0,70% ou 0,65% quand on emprunte sur 15 ans, difficile d'imaginer circonstances plus fastes sur le plan financier.
Des villes moyennes attractives
Au delà de l'Occitanie, l’attractivité des villes moyennes est désormais une des grandes tendances du marché immobilier français, d'après le baromètre des notaires de France. Les transactions dans ces villes sont en hausse de 4,54% entre 2019 et 2020 selon l’étude publiée le 15 juin.
Les acquéreurs recherchent un meilleur cadre de vie suite à la crise sanitaire et se tournent naturellement vers des villes où les prix restent relativement bas par rapport aux grandes métropoles. "On a retrouvé des marchés qu'on avait perdus", mentionne Philippe Pailhès, vice-président de la chambre des notaires de Haute-Garonne. "A savoir les achats à une cinquantaine de kilomètres de Toulouse ou la petite maison de campagne qui avait été délaissée au profit d'un appartement en Espagne, à l'océan ou encore à la montagne...".
Alors oui, c'est un fait : les habitants des grandes métropoles prennent la clé des champs. La logique voudrait que les prix chutent. Mais ce n'est pas le cas. C'est un des effets inattendus du Covid, d'après la chambre des notaires de Haute-Garonne. Sur l’appartement ancien et la seule ville de Toulouse, l’augmentation des prix sur un an est de 9,2%.
Un marché qui rassure
Pour la première fois, le prix médian au m2 dépasse le seuil des 3 000 €. Des villes comme Albi ou Montauban connaissent, elles aussi, des augmentations de prix majeures (+ 11,1% à Albi, +9,1% à Montauban).
Alors qu'un effondrement du marché était à craindre, la crise sanitaire a engendré l'inverse. Explication : "le marché immobilier rassure en cette période de crise. La valeur refuge qu’incarne la pierre stimule aussi bien les investisseurs que les accédants à la propriété", explique Me Frédéric Giral de la chambre des notaires de Haute-Garonne.
Le type de biens recherchés ne change pas par rapport à 2019, ce sont des 2 et 3 pièces. Des villes comme Balma et l’Union parviennent à dépasser ce prix médian toulousain de 3.000€ le m2 sur les appartements anciens.
En mars, de nombreuses communes présentaient également des prix à la hausse : +8,1% à Tournefeuille avec un prix au m2 à 2.720 €, +11,2% à Plaisance du Touch pour 2.380 € le m2, +10,4% à Cugnaux pour 2.320 € le m2 ou encore +8,2% à Léguevin et 1.990 € le m2. C'est toujours le cas aujourd'hui.
Hausse spectaculaire des prix
"Par quartiers toulousains, l’augmentation constatée sur les prix est encore plus spectaculaire, estime-t-on à la chambre des notaires. Plus de 5 quartiers dépassent aujourd’hui les 5.000 € au m2 (pour 3 l’an dernier). Près de 10 quartiers se situent désormais à plus de 4.000 € le m2 (dont Saint-Aubin Dupuy +16,6% ou Arnaud Bernard +12,8%)".
"Au total, ce sont les ¾ des quartiers toulousains qui ont connu une augmentation à deux chiffres, au-delà de 10%. Depuis 15 ans, nous n’avions pas connu une telle inflation, ce qui nous oblige à dire que ce marché est devenu spéculatif", explique le vice-président de la chambre des notaires de Haute-Garonne.
Face à l'incertitude de l'avenir...
Les notaires constatent des transactions plus fréquentes en 2ème et 3ème couronne toulousaine. Le prix des biens y est plus accessible et, avec le télétravail, la distance kilométrique n’est plus un frein. Toulouse demeure à la septième place des grandes villes françaises. "Face à l’incertitude de l’avenir, acquérir un bien immobilier est un facteur d’apaisement. Investir dans la pierre apparaît plus que jamais comme un projet sécurisant et peu risqué", constate Me Frédéric Giral.
Cette "fièvre acheteuse" ne semble pas prête de guérir, même si le contexte peut évoluer dans les mois à venir en fonction de la santé économique des ménages et des taux d'intérêt aussi. On peut également se demander comme le fait Philippe Pailhès si ces "achats-réaction" vont perdurer dans le temps. Pour l'heure, la baisse des prix n'est pas à l'ordre du jour... au contraire.
Une quarantaine de personnes en difficulté ont été secourues au cours de plusieurs opérations, mardi 29 juin, et ramenées sur les côtes françaises, a annoncé la préfecture maritime.
Au cours d’une première opération, sept hommes qui se trouvaient en mauvaise posture ont contacté le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Gris-Nez et ont été récupérés par le patrouilleur côtier de la gendarmerie maritime, selon un communiqué de la préfecture de la Manche et de la mer du Nord. Débarqués à Calais, ils ont été confiés à la police aux frontières (PAF).
Le Cross a ensuite envoyé le canot de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Dunkerque porter assistance à vingt-huit naufragés au large de Gravelines (Nord). Nécessitant une assistance médicale, ces vingt-huit migrants ont été débarqués au port de Dunkerque et pris en charge par les pompiers et la PAF.
Enfin, l’homologue britannique du Cross, le Maritime Rescue Coordination Center de Douvres, l’a averti qu’une embarcation de migrants semblait « en avarie de moteur » au large de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Un canot de la SNSM de Boulogne-sur-Mer a alors secouru onze naufragés, dont cinq « semblent présenter des lésions cutanées ». Ramenés au port, ils ont été confiés au service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR), aux pompiers et à la PAF.
Selon une source proche des secours, tous les migrants concernés par cette dernière opération se trouvaient en hypothermie et une femme présentait des brûlures aux jambes en raison du contact avec de l’eau de mer mêlée à des hydrocarbures dans leur frêle embarcation.
Multiplication des tentatives de traversées
Depuis la fin de 2018, ces traversées illégales de la Manche par des migrants cherchant à rejoindre le Royaume-Uni se multiplient malgré les mises en garde répétées des autorités qui soulignent le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la faible température de l’eau.
En France, la gendarmerie terrestre a annoncé s’être dotée d’une vedette et d’un semi-rigide pour patrouiller le long du littoral du Nord-Pas-de-Calais et repérer en mer les migrants se préparant à monter sur des embarcations de fortune pour rejoindre l’Angleterre. Cette nouvelle mission est mise en œuvre depuis mai uniquement dans la bande des 300 mètres en mer le long de 110 kilomètres de côtes, entre Gravelines et Neufchâtel-Hardelot.
En 2020, plus de 9 500 traversées ou tentatives de traversée de ce type ont été recensées, selon un bilan de la préfecture maritime. Six personnes y ont trouvé la mort et trois ont disparu, après quatre morts en 2019.
Lundi, une visite de chantier a été effectuée au futur centre aquatique intercommunal, à Choumouroux, avec les élus de la Communautés de communes des Sucs et les acteurs du projet. L’occasion de vous faire découvrir ce vaste chantier, d’un coût de 7,5 millions d’euros hors taxe.
Par Lucas ORIOL - Aujourd'hui à 19:15 - Temps de lecture :
Ce ne sera probablement qu'un été à demi-serein. Tous les indicateurs épidémiques sont orientés au beau fixe en cette fin juin en France. Tous, sauf la progression du variant Delta, venu d'Inde. Cette version 60 % plus contagieuse du coronavirus, et également un peu plus résistante aux vaccins, pesait 9 à 10 % des contaminations la semaine dernière. Elle serait déjà à 20 % - c'est ce qu'a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran, ce mardi, sur Franceinfo. « On peut y échapper » avec la vaccination et un traçage serré, a-t-il cependant assuré.
Comme avec le variant britannique, qui était déjà plus contagieux que la souche historique, c'est une course de vitesse entre l'immunisation de la population et la propagation du virus. Pour l'instant, Delta remplace Alpha (le variant « britannique »), mais tout va bien : le nombre de cas baisse chaque jour, le taux de positivité des tests poursuit sa descente, les hôpitaux se vident peu à peu. D'ici la fin de l'été, Delta sera majoritaire en France, comme il l'est déjà devenu au Royaume-Uni. Il faudrait en théorie 85 % de vaccinés pour éviter un rebond.
Des signes de faiblesse dans la campagne vaccinale
Non seulement c'est très improbable, et le gouvernement se contente plutôt de viser 85 % des plus de 50 ans , mais en plus la campagne vaccinale donne des signes de faiblesse . Le cap de la moitié des Français primo-vaccinés vient d'être franchi, soit 62 % des adultes. Mais les gains sur les plus de 50 ans, primo-vaccinés à 76 %, sont devenus très marginaux. Et 300.000 créneaux de vaccination demeurent vacants chaque jour pour les trois jours à venir, alors que ce stock-tampon n'était que de quelques dizaines de milliers au cours des semaines précédentes.
« On continue les injections à un rythme très soutenu », mais la progression est « plus lente » chez les personnes âgées, car c'est « le dernier kilomètre », explique-t-on au ministère de la Santé, en faisant remarquer que 80 à 85 % des rendez-vous sont désormais pris par les moins de 50 ans. Il reste 4,8 millions de Français de plus de 55 ans à vacciner.
« Le vaccin est efficace contre le variant Delta, particulièrement avec deux doses », plaide le ministère, qui met en avant un score dépassant 70 % de protection contre les formes graves après une dose, et 90 % après deux doses, « quel que soit le vaccin ».
La braderie de Lille annulée
Les positions commencent à se tendre. La maire de Lille, Martine Aubry, a annoncé ce mardi l'annulation de la braderie, qui devait rassembler des centaines de milliers de personnes les 4 et 5 septembre, un « crève-coeur » dicté par « la nécessaire poursuite de la vaccination qui n'a pas encore atteint un niveau suffisant, ainsi que l'arrivée de nouveaux variants ».
Olivier Véran et la ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon, ont écrit aux directeurs d'hôpitaux et de maisons de retraite lundi pour les menacer de rendre obligatoire la vaccination des soignants : « Notre objectif est que d'ici le mois de septembre, au moins 80 % des professionnels des Ehpad et des établissements de santé aient reçu au moins une dose », écrivent-ils dans ce courrier révélé par l'AFP. « A défaut, nous ouvrirons la voie d'une obligation vaccinale pour les professionnels de santé », ajoutent-ils en désignant plus particulièrement les Ehpad et les unités de soins de longue durée où « seuls 55 % des professionnels ont reçu au moins une dose ».
Vacciner les adolescents
Lundi, l'Institut Pasteur a prépublié une étude portant sur le risque de rebond épidémique à l'automne. Il table sur 30 % de vaccination des adolescents, 70 % pour les adultes de moins de 60 ans, 90 % au-delà. Un pic d'hospitalisations comparable à celui de la deuxième vague est possible si toutes les mesures de contrôle sont levées, mais il sera également beaucoup moins difficile d'endiguer la circulation virale, grâce à la vaccination, estiment les chercheurs. Les seniors non-vaccinés ne pèseraient que 3 % de la population, mais 35 % des hospitalisations.
Quant aux enfants et aux adolescents, soit 22 % de la population, comme ils sont peu vaccinés, ils seraient à l'origine de la moitié des transmissions, et touchés par la moitié des infections. Leur situation est « une source d'inquiétude », écrit l'Institut Pasteur, qui appelle à les vacciner pour ne pas refermer les classes.
Vendredi 18 juin, l'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté indiquait que le variant Delta (ou indien) avait été identifié au moins une fois dans huit départements de la région, dont la Côte-d'Or. Lundi 28 juin, un cluster de sept cas porteurs de la mutation pouvant évoquer ce même variant était signalé dans le département voisin du Doubs. Même chose dans le Haut-Jura, cette fois le 21 juin. Une situation qui a poussé à chaque fois l'ARS à inciter la population à se faire vacciner.
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire est allé dans le même sens ce mardi matin : "Le seul obstacle qu'il y a encore sur le chemin du retour à une croissance très forte en 2021 et le retour à la normale en 2022, c'est le risque du variant. Que chacun prenne ses responsabilités et se fasse vacciner". Alors que le variant représente 20 % des nouveaux diagnostics en France selon le ministre de la Santé Olivier Véran, il se propage rapidement et "devient progressivement dominant".
Légère hausse du taux d'incidence dans le Jura
En Côte-d'Or, les effets de cette propagation n'ont, pour l'heure, pas d'impact sur le taux d'incidence. Sur la semaine glissante du 15 au 21 juin, Santé Publique France dénombrait 11,3 cas pour 100 000 habitants. Une baisse continue donc, comme dans les départements de la Saône-et-Loire (12,6), de l'Yonne (12,3), de la Nièvre (6,5), du Doubs (10,6), de la Haute-Saône (9,4) et du Territoire de Belfort (8,6). Seul le département du Jura connaît une hausse sur la même période (22,9 cas contre 14,3 une semaine plus tôt), que l'on ne peut pas imputer au variant Delta puisque les données de Santé Publique France ne permettent pas encore d'identifier clairement ce variant dans les nouveaux cas positifs au Covid-19.
Plus de 51 % de la population vaccinée en Côte-d'Or
Pendant ce temps, la vaccination progresse partout en France. En Côte-d'Or, 51,6 % de la population a reçu au moins une dose (50,8 % en Bourgogne-Franche-Comté). Le département de la Nièvre affiche le taux le plus important de la région avec 55,7 % de personnes vaccinées avec au moins une dose. À l'échelle nationale, ce taux est de 49,7 % de la population totale, tandis que 21 735 972 personnes (32,2 %) ont un schéma vaccinal complet.
Sur le marché noir de la capitale Pyongyang, la monnaie de Corée du Nord s'envole. Elle s'est appréciée de 15 % à 20 % contre le dollar et le renminbi en une semaine, d'après le site Daily NK. Au total, le dollar a ainsi chuté de 33 % et le renminbi de 43 % contre la devise nord coréenne cette année. La monnaie d'une des économies les plus fermées de la planète n'est pas épargnée par la volatilité. Le commerce entre la Corée du Nord et la Chine étant toujours à l'arrêt, les entreprises et particuliers vendent massivement des dollars et renminbis, inutiles faute d'échanges commerciaux. La Chine n'accepte pas d'être payée en won nord-coréen, une monnaie non convertible en dehors de son pays émetteur.
Avant la pandémie mondiale de 2020, les particuliers et entreprises avaient plutôt tendance à acheter des renminbis et dollars , bien plus stables et moins risqués que le won nord-coréen. Ces devises étrangères leur permettent en outre d'acquérir les biens de consommation de luxe importés disponibles dans quelques magasins de Pyongyang. Seule une petite partie de la classe entrepreneuriale aisée du pays, les « donju » profitent de la baisse historique des grandes devises étrangères contre leur monnaie pour continuer à en acquérir.
PÉKIN (Reuters) - Le président chinois Xi Jinping a exhorté mardi les membres du Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir à rester loyaux et à continuer de servir le peuple alors qu'il a décoré d'une nouvelle médaille d'honneur 29 d'entre eux dans le cadre des célébrations du 100e anniversaire de la création du parti.
La cérémonie de remise des médailles, retransmise en direct à la télévision nationale, s'est déroulée en grande pompe au palais de l'Assemblée du Peuple à Pékin, alors que le parti s'apprête à célébrer son centenaire jeudi.
La "médaille du 1er juillet", annoncée en 2017 et remise pour la première fois ce mardi, fait partie des efforts de Xi Jinping pour consolider l'image de l'un des partis politiques les plus puissants au monde.
Le président chinois a appelé tous les membres à "garder fermement la loyauté et l'amour pour le parti et le peuple près du coeur, à transformer cela en action, à tout dédier, même votre précieuse vie, au parti et au peuple".
Honorés pour leur "contribution exceptionnelle" au PCC, les récipiendaires de la médaille comprennent des soldats, des travailleurs communautaires et des professionnels dans les domaines des arts et des sciences.
Le Parti communiste chinois, qui dirige le pays depuis 1949, comptait 91,9 millions de membres en 2019, soit 6,6% de la population chinoise.
Dans le cadre de la semaine de célébrations du 100e anniversaire, le parti a également organisé un spectacle de gala lundi soir dans le stade national de Pékin, communément surnommé "Nid d'Oiseau" pour son architecture.
Des responsables du parti et des diplomates étrangers ont assisté à un déploiement fastueux de chants, de danses et de théâtre créditant le parti d'avoir guidé l'ascension de la Chine au rang de grande puissance au cours du dernier siècle.
Les parties les plus sombres de l'histoire de la formation politique, notamment une famine à la fin des années 1950, la révolution culturelle des années 1960 et la répression de la place Tiananmen en 1989, ont été omises du spectacle.
Le gala s'est clôturé par la reprise en choeur par le public de la chanson "Sans le Parti communiste, il n'y aurait pas de nouvelle Chine" et par un feu d'artifice de cinq minutes.
De nombreux Chinois ont applaudi la célébration en postant des voeux pour le pays et le parti sur les médias sociaux.
Certains commentaires étaient cependant moins joyeux.
"Ce n'est que lorsque les prix immobiliers baissent que le peuple peut commencer à ressentir du bonheur", pouvait-on lire dans un commentaire ayant reçu 39 mentions "like".
(Avec le bureau de Pékin, version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)
C. Barbaux, S. Ricottier, P. Rejani, T. Touchais, A. Grenier-Comard - France 2
France Télévisions
Les supporters français sont passés par toutes les émotions, lundi 28 juin au soir. Lors des huitièmes de finale de l’Euro 2021, la France a finalement perdu son match contre la Suisse.
À Bordeaux, Gironde, le ciel tombe sur la tête des supporters lorsque Kilian Mbappé rate son tir au but. "J’ai le cœur lourd, mais malheureusement c’est comme ça", confie un supporter. "On espérait faire le doublé comme en 1998-2000, mais en fait on ne l’a pas fait. C’est hyper décevant", déplore un second. À Paris, les visages sont figés. La déception est totale au moment de l’élimination des Bleus. "On était favoris, malheureusement c’est triste à dire, cela nous a porté défaut parce que je pense que toutes les équipes avaient un objectif : nous battre", estime un jeune homme.
A Bucarest (Roumanie), à la sortie du stade, les supporters restent sans voix. "Dégoûtée, je suis dégoûtée, je n’ai pas les mots", commente une jeune femme. "L’année prochaine on espère que cela va les réveiller pour la Coupe du monde. On sera là pour eux", indique un supporter. Des mots d’encouragement pour les Bleus avant les éliminatoires de la Coupe du monde en 2022 disputée au Qatar.
PÉKIN (Reuters) - Le président chinois Xi Jinping a exhorté mardi les membres du Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir à rester loyaux et à continuer de servir le peuple alors qu'il a décoré d'une nouvelle médaille d'honneur 29 d'entre eux dans le cadre des célébrations du 100e anniversaire de la création du parti.
La cérémonie de remise des médailles, retransmise en direct à la télévision nationale, s'est déroulée en grande pompe au palais de l'Assemblée du Peuple à Pékin, alors que le parti s'apprête à célébrer son centenaire jeudi.
La "médaille du 1er juillet", annoncée en 2017 et remise pour la première fois ce mardi, fait partie des efforts de Xi Jinping pour consolider l'image de l'un des partis politiques les plus puissants au monde.
Le président chinois a appelé tous les membres à "garder fermement la loyauté et l'amour pour le parti et le peuple près du coeur, à transformer cela en action, à tout dédier, même votre précieuse vie, au parti et au peuple".
Honorés pour leur "contribution exceptionnelle" au PCC, les récipiendaires de la médaille comprennent des soldats, des travailleurs communautaires et des professionnels dans les domaines des arts et des sciences.
Le Parti communiste chinois, qui dirige le pays depuis 1949, comptait 91,9 millions de membres en 2019, soit 6,6% de la population chinoise.
Dans le cadre de la semaine de célébrations du 100e anniversaire, le parti a également organisé un spectacle de gala lundi soir dans le stade national de Pékin, communément surnommé "Nid d'Oiseau" pour son architecture.
Des responsables du parti et des diplomates étrangers ont assisté à un déploiement fastueux de chants, de danses et de théâtre créditant le parti d'avoir guidé l'ascension de la Chine au rang de grande puissance au cours du dernier siècle.
Les parties les plus sombres de l'histoire de la formation politique, notamment une famine à la fin des années 1950, la révolution culturelle des années 1960 et la répression de la place Tiananmen en 1989, ont été omises du spectacle.
Le gala s'est clôturé par la reprise en choeur par le public de la chanson "Sans le Parti communiste, il n'y aurait pas de nouvelle Chine" et par un feu d'artifice de cinq minutes.
De nombreux Chinois ont applaudi la célébration en postant des voeux pour le pays et le parti sur les médias sociaux.
Certains commentaires étaient cependant moins joyeux.
"Ce n'est que lorsque les prix immobiliers baissent que le peuple peut commencer à ressentir du bonheur", pouvait-on lire dans un commentaire ayant reçu 39 mentions "like".
(Avec le bureau de Pékin, version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)
« C’est invivable ! » témoigne Nathalie Alquier, habitante de la rue Garibaldi à Villefranche-de-Lauragais. Une partie de son logement est infestée de rats. « Il faut m’en débarrasser ! » demande-t-elle.
Depuis quelques semaines, cette mère de trois enfants ne peut plus accéder à sa loggia, où se trouve notamment son lave-linge et son congélateur, et qui donne sur son jardin.
La dernière mésaventure en date, pour Nathalie Alquier : un rat qui a remonté le tuyau de sa climatisation pour atterrir dans son salon ! « Je ne peux plus utiliser ma machine à laver, ni ma climatisation, ni même aérer mon salon… », désespère cette mère de famille.
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Arrivée dans son logement fin octobre 2020, l’enfer de cette locataire a commencé en début d’année. Selon elle, c’est un problème global, qui concerne tout son quartier. Aucun problème d’insalubrité chez elle, « tout est neuf », rapporte Nathalie Alquier. Sa voisine serait confrontée au même problème.
Jean-Jacques Ramade, adjoint au maire en charge de l’environnement, assure quant à lui ne pas avoir connaissance d’un problème particulier en lien avec les rats dans la commune.
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Sollicitée par cette habitante, la mairie de Villefranche-de-Lauragais a fait appel à une entreprise spécialisée « tenue de régler le problème », explique Jean-Jacques Ramade. L’entreprise est déjà venue deux fois au domicile de Nathalie Alquier : une première fois début juin et une seconde, mi-juin.
« La première fois, elle m’a dit qu’il y avait une quinzaine de rats », rapporte la locataire. Un traitement aurait alors été mis en place par la personne qui intervenait.
Une soixantaine de rats
« Quand il est revenu, la deuxième fois, tout avait été bu et mangé. Pourtant il m’a dit qu’il avait mis la même quantité que pour une usine, qu’il avait tapé fort », explique-t-elle. Le professionnel aurait alors estimé la population de rats à une soixantaine, uniquement dans la loggia.
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De son côté, la propriétaire, Mathilde Riom, souhaite à sa locataire de « retrouver une vie paisible ». « C’est un problème qu’il faut gérer collectivement. La mairie a été réactive. Maintenant il faut prendre son mal en patience… » ajoute-t-elle. Le traitement d’une invasion de rats nécessite en effet un certain temps avant d’obtenir des résultats.
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En plein Euro de football, les gendarmes du peloton motorisé de Chanas distribuent les cartons rouges. Dimanche 27 juin, au cours de l’après-midi, une Peugeot 2008 a été interceptée à 147 km/h alors qu’elle roulait sur la RD 517 (route de Grenoble) à Chanas.
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Lors du contrôle, les gendarmes ont constaté qu’ils avaient affaire à un jeune homme de 19 ans, originaire d’Épinouze (Drôme) qui conduisait la voiture de société de ses parents et qu’il était titulaire du permis probatoire depuis seulement huit mois. La vitesse de 149 km/h lui a été signifiée, soit un excès de 69 km/h. Par conséquent, il risque l’annulation pure et simple de son permis de conduire.
Un peu plus tard dans l’après-midi, c’est une Porsche Cayenne qui a été interceptée à 123 km/h sur la même route, soit un excès de 43 km/h. Son conducteur, âgé de 28 ans et originaire de Saint-Désirat (Ardèche), l’avait acquis la veille, après avoir récupéré son permis de conduire courant mars.
Aux gendarmes, cet automobiliste en indélicatesse avec le Code de la route a même confié qu’il se rendait dans le Sud pour participer à un stage de récupération de points qui devait débuter ce lundi 28 juin… Les gendarmes lui ont fait remarquer que la première condition pour ne pas perdre de points, c’était encore de respecter les règles.
Chanas | Isère : intercepté en grand excès de vitesse en Porsche alors qu'il se rendait à un stage de récupération de points - Le Dauphiné Libéré Read More
Les policiers de la brigade anticriminalité ont interpellé un homme de 32 ans, samedi 26 juin aux alentours de 13 h 40, dans le centre-ville de Saint-Étienne. L’homme se trouvait dans la rue et tentait d’aborder les passants pour leur vendre des vêtements, des bijoux et des parfums.
Lors du contrôle, les policiers ont déterminé que certains de ces produits étaient des contrefaçons, d’autres seraient issus de vols.
Le trentenaire a été interpellé et placé en garde à vue. Il aurait indiqué durant son audition que l’argent provenant de ces ventes lui aurait servi à « faire un cadeau à une connaissance ».
Une générosité qui devrait le conduire devant le tribunal correctionnel pour détention de marchandise contrefaite et recel de vol.
Après des mois de privations, les collections hommes printemps-été 2022 célèbrent le retour à une vie festive, faite de soirées clubing et de couleurs acides, sur une bande-son de house-music.
«Tout ce que je crée est autobiographique. Je ne sais pas travailler autrement, confie Virgil Abloh, à la tête des collections masculines de Louis Vuitton. Je me base sur ce que j’observe, ce que je vois, pour participer à la culture contemporaine.» Créatif le jour et DJ la nuit, l’Américain se raconte dans cette collection du printemps-été 2022 capturée dans un film. Son nom, Amen Break, fait référence à une boucle de batterie créée par The Winstons, groupe de soul des années 1960, maintes fois reprise dans des tubes de rave parties. Cette superproduction, tournée à la Cité du cinéma, fait le plein de «guest stars», dont le musicien des années 1990, Goldie, qui signe également une collaboration avec Vuitton. Le pionnier de la jungle music et des soirées Metalheadz du Blue Note de Londres est-il encore connu de la jeunesse actuelle? «S’il est moins populaire aujourd’hui, moi je le suis, répond Virgil Abloh. Or, je pense qu’il est important de louer nos icônes tant qu’elles sont vivantes,
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