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Ils croyaient avoir investi sur le long terme pour finalement faire une bonne affaire. Comme le raconte Ouest France, un couple s'était installé dans une maison d'un petit village de Bourgogne-Franche-Comté, Gevrey-Chambertin, en achetant un bien selon la formule du viager libre. Depuis 2001, le couple payait ainsi une rente à la propriétaire, une vieille femme qui résidait de son côté en Vendée, des mensualités estimées à 263 euros par mois. Le couple révèle avoir versé une somme au départ et payé la rente depuis.
Sauf qu'en septembre dernier, le couple s'aperçoit que son dernier versement n'est pas autorisé par la banque. L'homme comprend rapidement que la vieille dame a dû décéder, mais personne ne les a tenus au courant. En menant des recherches, le couple s'aperçoit que c'est bel et bien le cas, mais… depuis quatre ans !
12.000 euros à restituer
48 échéances parties ainsi en fumée, correspondant à plus de 12.000 euros, une somme conséquente que les nouveaux propriétaires du bien tentent de retrouver grâce à un notaire. Selon l'Office notarial qui s'est occupé de l'affaire, aucun document ne leur avait été transmis concernant cette vente en viager, dès lors l'argent continuait à tomber sur le compte en banque. Mais en s'occupant de la succession, le notaire de la défunte se serait rendu compte de la situation lorsqu'en octobre 2020, sa banque lui transfère plus de 7.000 euros "alors que les comptes avaient été clôturés en 2018".
Le couple regrette que le notaire n'ait jamais répondu à ses appels et ne lui ait jamais donné d'explications. Dans Ouest France, il reconnaît qu'il aurait dû "prendre le temps d'appeler le couple" et qu'il n'avait "jamais eu l'intention de lui nuire". Finalement, les 12.000 euros leur ont été restitués en début d'année. Mais les notaires mettent en garde sur les ventes en viager qui séduisent de plus en plus. Il est conseillé de demander des certificats de vie de temps à autres pour vérifier si le propriétaire et toujours en vie, et éviter ce type de désagrément.
Un couple payait une rente alors que la propriétaire était morte depuis quatre ans - Capital.fr
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