REPORTAGE - Les cours ont repris, sans les réservistes. Étudiants juifs et arabes s’observent, à distance.
Envoyé spécial à Tel-Aviv et Jérusalem
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Avant de parler de son amie, Dana, émue, s’arrête, s’excuse. Souffle. Puis se lance. Carmel, c’est cette trentenaire qu’on aimerait connaître. «Elle attire les gens. Elle est très honnête, gentille, douce.» Intelligente, curieuse, mais humble. Passionnée par l’Inde, où elle se rend souvent. «C’est une âme unique», sourit Dana. «Elle a neuf ans de plus que moi, mais je ne l’ai jamais remarqué». Elle parle de sa copine ergothérapeute de 39 ans au présent, non au passé. Capturée par le Hamas le 7 octobre, Carmel est l’un des visages d’otages omniprésents en Israël, sur des affiches qui ornent les murs, les écrans et les panneaux.
Ce jour-là, la mère de Carmel a été assassinée. «Je ne sais pas si elle le sait», murmure Dana. Tout juste revenue d’Inde, elle s’était rendue au kibboutz Beeri, pour voir ses parents. Elle a, depuis, disparu. Selon des otages libérés, elle était en vie et faisait faire du yoga à des enfants retenus par le Hamas, pour les apaiser…
«Je suis ici, à étudier, alors que mon pote est dans un fossé»: en Israël, des campus entre peur et culpabilité - Le Figaro
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