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Thursday, September 14, 2023

« On ne parle que de l'abaya, alors que nous, nous voulons juste un instituteur », dénonce un parent d'élève - LaDepeche.fr

l'essentiel Près de Toulouse, des parents d’élèves sont anxieux. Dans la classe de CM1 et CM2 de l’école primaire Henri Matisse, à Beauzelle, un enseignant titulaire manque à l’appel. Cette absence suscite de l’inquiétude, les familles cherchent une solution pour leurs enfants. 

Depuis la rentrée, Léa* a la boule au ventre. Quand elle dépose sa fille à l’école Henri Matisse à Beauzelle, cette mère de famille est inquiète. « Je ne sais pas si mon enfant aura un instituteur aujourd’hui. En l’espace d’une semaine, il y a déjà eu plus de trois remplaçants », s’impatiente Léa.

Pour plusieurs parents d’élèves de cette école, cette rentrée 2023 est synonyme d’angoisse. Les CM1 et CM2 n’ont pas d’enseignant titulaire. « Pour nous, c’est grave, s’indigne Léa. Nos enfants entreront en 6ème l’année prochaine. Je ne dis pas qu’ils vont passer le bac, mais c’est quand même une année charnière ».

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Des cahiers vides et un professeur qui manque à l'appel

Les parents ont tenté d’alerter la mairie et le rectorat en vain. Aucune solution n’a été trouvée. Ils craignent donc, chaque jour, que leurs enfants ne puissent être accueillis à l’école Henri Matisse. « Nous avons essayé de faire bouger les choses. Je n’en veux pas à la directrice qui fait tout son possible. Je pense que le problème vient d’en haut », poursuit Léa.

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Malgré les sollicitations, l'académie de Toulouse n'a pas souhaité apporter plus d'éléments. Les parents sont donc sans réponse. Ils redoutent que leurs enfants prennent du retard dans le programme scolaire. Avec des cahiers vides et aucun enseignant permanent, ils sont inquiets. Une réunion entre la direction de l’établissement et les parents d’élèves devrait avoir lieu cette semaine. 

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En attendant, Léa ne demande qu’une seule chose : « Je veux que l’on trouve une solution pour nos enfants. Ils n’ont que 10 ans et ils ne demandent qu’à aller à l’école. C’est un appel au secours.  On ne parle que de l’abaya, notamment le ministère de l'éducation, alors que nous, nous demandons simplement un instituteur », conclut la mère de famille.

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