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Monday, April 3, 2023

Totalenergies : Les groupes pétroliers flambent en Bourse, alors que plusieurs pays réduisent leur production - BFM Bourse

(BFM Bourse) - Les majors et les sociétés parapétrolières évoluent en nette hausse sur les différentes places boursières ce lundi, après que plusieurs pays dont l'Arabie Saoudite ont annoncé des réductions de production dépassant 1,15 million de barils par jour.

C'est le secteur qui a le vent en poupe ce lundi matin: les groupes pétroliers et parapétroliers caracolent en tête des indices européens, portés par la hausse des cours de l'or noir.

Vers 10h20 ce lundi, TotalEnergies signe la plus forte hausse du CAC 40, gagnant 4%. Hors CAC 40, le producteur de tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière Vallourec s'adjuge 3% tandis que CGG prend 5,8%. A Londres, BP et Shell prennent respectivement 4,2% et 4%. A Milan, le groupe parapétrolier Saipem gagne 5%.

Toutes ces valeurs s'inscrivent dans le sillage de la progression des contrats sur le pétrole. Le Brent de mer du Nord pour livraison en juin avance de 5,6% à 84,36 dollars le baril tandis que celui de mai sur le WTI coté à New York s'adjuge 5,6% à 79,87 dollars le baril.

Stabiliser le marché

L'or noir réagit à l'annonce surprise dimanche de réductions de production de la part de plusieurs pays membres de l'Opep+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole associée à certains pays dont la Russie). L'Arabie saoudite a décidé d'implanter à partir de mai et jusqu'à la fin de l'année des coupes de 500.000 barils par jour, suivie de l'Irak (211.000), des Emirats arabes unis (144.000), du Koweït (128.000), du Kazakhstan (78.000) de l'Algérie (48.000) et d'Oman (40.000).

Au total, ces baisses excèdent 1,15 million de barils par jour, soit environ 1% de la production mondiale quotidienne, qui se situe à environ 100 millions de barils par jour.

Cité par Associated Press, le ministère saoudien de l'Energie a expliqué cette décision constituait une "mesure préventive" destinée à stabiliser le marché pétrolier, alors que le Brent s'est approché des 70 dollars le baril au cours du mois dernier, à la suite de la crise qui a secoué les banques sur le marché.

Pour UBS cette annonce soulève des "inquiétudes" sur la vigueur de la demande d'or noir.

La décision des pays pétroliers survient par ailleurs alors que les marchés financiers commençaient tout juste à se stabiliser, le mouvement de peur sur les banques s'étant apaisé la semaine dernière.

Une stratégie risquée

"À un stade aussi fragile de la récente reprise de l'optimisme, il est difficile d'imaginer une stratégie plus risquée, même si les prix ont atteint leurs niveaux les plus bas depuis 15 mois à la suite de la crise bancaire du mois dernier", commente Michael Hewson de CMC Markets.

"Il semble maintenant que l'Opep+ préfère que les prix soient proches de 90 dollars le baril plutôt que de 80 dollars, ce qui pourrait leur convenir, mais pourrait rendre les pressions inflationnistes pour tous les autres beaucoup plus difficiles à maîtriser", note-t-il.

"Cette mesure envoie un signal assez fort au marché, à savoir qu'ils vont soutenir les prix", a déclaré à Bloomberg TV Daniel Hynes, stratège principal en matière de matières premières à l'Australia & New Zealand Banking Group Ltd, ajoutant que la probabilité que le brut atteigne à nouveau 100 dollars "a certainement augmenté".

La banque Goldman Sachs a revu à la hausse ses objectifs de cours sur le Brent, tablant sur un baril à 95 dollars pour décembre 2023 et 100 dollars pour décembre 2024, en hausse respectivement de 5 dollars et 3 dollars par rapport à ses précédentes prévisions.

Julien Marion - ©2023 BFM Bourse

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