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Sunday, February 26, 2023

OM-PSG (0-3) : alors, c'est qui le patron ? - Le Parisien

Si la ponctualité est la politesse des rois, le PSG domine son et ses sujets, au moins en France. Le club de la capitale a sorti son meilleur match de la saison au Vélodrome contre Marseille (0-3), le rival intime, le dauphin, au meilleur des moments et peut-être à l’instant où l’on n’y croyait plus trop. Il avait été étourdissant à Lille (1-7) mais c’était en août, au début de saison, quand les équipes se mettent en place. À la 25e journée, dans un contexte aussi hostile, qu’il émane de l’OM ou de la période parisienne avec un succès arraché in extremis (Lille, 4-3) en quatre sorties, il s’agit autant d’un coup d’éclat que de boost dans une saison qui pouvait s’enliser.

Au classement, Paris conforte son avance puisqu’il bat le deuxième (8 points d’avance) et que les deux poursuivants immédiats ont patiné, notamment Monaco, laminé à domicile par Nice façon PSG (0-3). Surtout, à quelques jours du match retour en 8e de finale de la Ligue des champions, l’équipe de Christophe Galtier se remet dans le sens de la marche et de la quête, avec un surplus de confiance qu’un homme à lui seul incarne, Kylian Mbappé.

Doublé contre Lille, idem face à Marseille, record égalé d’Edinson Cavani, son retour comme titulaire permet à ses partenaires de renouer avec la victoire. C’est assez simple la vie du PSG : quand il n’est pas là au coup d’envoi, le club perd à Rennes (1-0), à Marseille (2-1) en Coupe, contre Monaco (3-1), le Bayern (0-1). Il n’a été défait « qu’une » fois en débutant, c’était à Lens (3-1) le 1er janvier, quand il a offert une pige de présence entre une Coupe du monde et des vacances. Il a confirmé son implacable statistique du Vélodrome : quand il marque en premier, il remporte le clasico.

Nouvelle blessure pour Presnel Kimpembe

Il a bien été aidé dans son entreprise de merveilles en livraison par un Leo Messi double passeur, réduisant l’impact de l’absence de Neymar à une péripétie. On va finir par croire que le PSG semble plus fort, plus équilibré disons, sans l’un des membres de la MNM si le manquant ne s’appelle pas Mbappé, évidemment. Sans le Brésilien, Vitinha a été dans tous les bons coups, comme désinhibé. Le Portugais, porté disparu depuis le Mondial, retrouve une consistance dans le jeu parisien qui le rend meilleur. Au passage, l’entraîneur parisien se fixera peut-être enfin sur un système qui fonctionne, ce 3-5-2 qui apporte de la densité au milieu et de l’explosivité sur les côtés.

Ce schéma est sans doute davantage possible sans Neymar. Quoi qu’il arrive le conserver donnerait enfin un cadre sur la durée à un onze déboussolé ces derniers temps. Paris sait hausser son niveau d’implication, autre excellente nouvelle de la virée sur la Canebière devant un OM ridiculisé de manière plus violente qu’il n’avait martyrisé le PSG en Coupe de France dix-huit jours plus tôt. Les partenaires de Marquinhos ont réussi à surmonter les avaries, comme le forfait de dernière minute d’Achraf Hakimi (qui aurait pu se régaler dans le dos de la défense adverse) ou la nouvelle blessure de Presnel Kimpembe, un autre classique de la vie du PSG, qui laisse en route un joueur à chaque match. Mais cette fois-ci, il attaque la semaine le cœur léger et ça change tout.

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