Plongés dans les rues de Moscou après un an de sanctions, les magasins et les restaurants sont toujours pleins, approvisionnés. Et à quelques détails près, la guerre semble encore lointaine. Le Kremlin tente d’organiser la riposte pour mieux supporter les sanctions. Pour comprendre comment la Russie essaie d’adapter son économie, il faut quitter Moscou et se rendre dans les villes industrielles du pays. Avant le conflit, la région de Kalouga, à 200 kilomètres de la capitale, attirait des investissements étrangers et devient très vulnérable aux sanctions. Youri nous accueille dans l’entreprise familiale. Ses machines sont chinoises, il n’y a pas de problème d’importation. Mais pour fabriquer des matériels d’analyse médicale, ce chef d’entreprise utilisait des pièces détachées européennes. Il fait partie des optimistes. Entre système D et circuit parallèle, il pense pouvoir surmonter la crise. Pour compenser le manque d’importation, la Russie est obligée de produire davantage elle-même. À Lipetsk, 400 kilomètres plus loin, Igor Efremov, le patron, nous fait visiter une usine métallurgique, bâtie à la fin de l’ère soviétique. Autrefois en compétition avec des entreprises européennes, il se retrouve subitement sans concurrence ou presque. TF1 | Reportage J. Garro, G. Parrot, E. Dabbakh
Industrie russe : des sanctions, et alors ? - MYTF1
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