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Retraites : «Il va y avoir du monde, et alors ?» Europe 1Retraites : «Il va y avoir du monde, et alors ?» - Europe 1
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Retraites : «Il va y avoir du monde, et alors ?» Europe 1En ce jour de grève, beaucoup d’usagers vont troquer leur train contre leur véhicule. Et vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais chez nous, les voitures et les trains ne roulent pas du même côté. Quand ils roulent évidemment… spéciale dédicace à la CGT. Mais alors, pourquoi ?
Le sens de circulation nous viendrait de l’Antiquité. À cette époque, les hommes portent leur épée côté gauche parce que c’est plus facile de la dégainer pour un droitier, population majoritaire. Sauf que problème : lorsqu’ils se croisent, leurs armes se retrouvent forcément du même côté.
Et si elles s’entrechoquent par accident, ce geste peut être pris pour une provocation et finir en duel ! Mourir parce qu’on a tapé accidentellement dans l’épée de quelqu’un, avouez que c’est ballot. Une solution toute simple a alors été trouvée : circuler à gauche pour se croiser sur la droite, du côté où il n’y a pas d’épée. Et cela va durer comme ça jusqu’au XVIIIᵉ siècle.
C'est à ce moment qu’entre en jeu Napoléon ! Comme la règle sur les champs de bataille était depuis toujours d’attaquer par le flanc gauche, le sens de circulation, lui, en fin stratège, a l’idée géniale d’entraîner ses troupes à attaquer par l’autre côté. Pour créer un effet de surprise. Ce qui lui aurait permis de gagner plusieurs batailles.
Aussi, une fois installé dans les pays conquis comme l’Italie, l’Espagne ou la Prusse, une partie de l’Allemagne, Napoléon leur imposait de circuler à droite. Et comme il n’a pas vaincu les Anglais, eux, ont conservé leur tradition de rouler à gauche…
Ce qui nous amène aux trains, qui, eux, roulent donc à gauche. La raison est simple : les ingénieurs de la première ligne ferroviaire ouverte en 1827 entre Saint-Étienne et Andrézieux s’étaient inspirés des Britanniques, pionniers en la matière. Mais cette fois, la raison n’était pas une histoire d’épée !
En réalité, vu que l’on conduisait en majorité de la main droite, on sortait la tête à gauche. Comme Jean Gabin dans La Bête Humaine. Du coup, rouler à gauche évitait, en sortant la tête du même côté quand on croisait un train, de se le prendre en pleine face, ce qui, somme toute - je n’ai jamais essayé - doit être assez douloureux…
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Par Sudouest.fr
Un véhicule de convoi exceptionnel a été bloqué deux heures au péage de Saint-Selve, sur l’A62 à la sortie de Bordeaux. En raison de travaux, il avait en fait interdiction de circuler
Un convoi exceptionnel transportant un bloc de moulage s’est retrouvé coincé lundi 30 janvier à 9 h 15 au péage de Saint-Selve, dans le sens Toulouse-Bordeaux. Le véhicule n’avait en fait pas le droit d’emprunter l’A62, des travaux ayant cours au niveau du péage ne permettant pas de laisser passer un convoi de son calibre.
L’entreprise de travaux a ainsi dû élargir un passage pour débloquer la situation. Le convoi exceptionnel n’a pu reprendre sa route qu’à 11 h 30, selon la gendarmerie.
Par Sudouest.fr
Un véhicule de convoi exceptionnel a été bloqué deux heures au péage de Saint-Selve, sur l’A62 à la sortie de Bordeaux. En raison de travaux, il avait en fait interdiction de circuler
Un convoi exceptionnel transportant un bloc de moulage s’est retrouvé coincé lundi 30 janvier à 9 h 15 au péage de Saint-Selve, dans le sens Toulouse-Bordeaux. Le véhicule n’avait en fait pas le droit d’emprunter l’A62, des travaux ayant cours au niveau du péage ne permettant pas de laisser passer un convoi de son calibre.
L’entreprise de travaux a ainsi dû élargir un passage pour débloquer la situation. Le convoi exceptionnel n’a pu reprendre sa route qu’à 11 h 30, selon la gendarmerie.
Un jeune homme a été blessé dans la nuit de samedi à dimanche à l'arme blanche dans une rue du centre de Montpellier. Les auteurs ont pris la fuite.
Que s'est-il passé exactement, rue de Verdun, dans la nuit de samedi à dimanche ? Un jeune homme a été pris à partie par trois individus alors qu'il marchait tranquillement. Il a reçu un coup à la gorge par arme blanche. Des témoins de la scène ont laerté les forces de l'ordre et les secours.
Pris en charge par le Smur, la victime n'a heureusement été blessée que de façon superficielle. Les recherches des policiers sont restées vaines. Les personnes impliquées n'ont pas été retrouvées. L'exploitation des caméras de vidéosurveillance devraient permettre d'établir le déroulé des faits avec plus de précision.
Sur le front de la réforme des retraites, la semaine qui s’ouvre va être particulièrement intense. Avant la mobilisation dans la rue mardi, les députés donnent ce lundi le coup d’envoi des débats en commission sur le très contesté projet, avec des oppositions de plus en plus remontées par la fermeté sans faille affichée par le gouvernement.
A partir de 9h30, la soixantaine de parlementaires de la commission des Affaires sociales va plancher, article par article, sur le texte qui prévoit un recul de l’âge légal de 62 à 64 ans et une accélération de l’allongement de la durée de cotisation, avant l’épreuve dans l’hémicycle à compter du 6 février sur la réforme phare du second quinquennat Macron.
Dès dimanche, le ton est franchement monté d’un cran après les déclarations d’Elisabeth Borne, assurant que le report de l’âge de départ n’est « plus négociable », et celle du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin accusant la Nupes de vouloir « bordéliser le pays ».
Depuis son fief d’Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, la patronne des députés RN Marine Le Pen a mis en garde la Première ministre qui « ne devrait pas trop s’avancer, parce que, parti comme c’est parti, il n’est pas du tout impossible que sa réforme des retraites ne soit pas votée ». Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a pour sa part reproché à Elisabeth Borne de « bomber le torse », ajoutant : « Ils veulent passer en force, donc la meilleure réponse ça sera des millions de personnes dans la rue mardi ». Même le vice-président exécutif de LR Aurélien Pradié a critiqué le « coup de menton » de la Première ministre et « l’agitateur » Gérald Darmanin qui jette de « l’huile sur le feu ».
Le temps sera en tout cas compté au Palais-Bourbon. Les députés ont jusqu’à mercredi 20 heures pour se prononcer sur les quelque 7.000 amendements déposés, dont la très grande majorité par la Nupes. C’est cependant loin des 22.000 amendements en commission sur la précédente tentative de réforme de 2020, mais les députés risquent là aussi de ne pouvoir aller au bout. Les délais resserrés sont en effet imposés par le vecteur choisi par l’exécutif, un projet de budget rectificatif de la Sécu, qui limite à cinquante jours au total les débats au Parlement.
Vous le savez, la remise gouvernementale sur le prix du carburant a été définitivement supprimée le 1er janvier dernier après une première baisse substantielle au milieu du mois de novembre 2022. Il est donc logique de voir remonter le prix des carburants aux stations-service de France, ce qui a été immédiatement constaté d’abord sur la seconde moitié de novembre, puis en janvier 2023 lorsque la dernière partie de la remise a sauté. Mais depuis ces dernières semaines, le prix du carburant à la pompe continue d’augmenter sans changement au niveau de la fiscalité. A cause de la remontée du prix du baril de pétrole ? Non puisque même si son cours a un peu augmenté ces derniers jours, le baril de Brent s’échange actuellement à 87 dollars. Or, le diesel et l’essence s’approchent actuellement des 2 euros du litre dans le pays, comme au printemps dernier où le prix du baril avait flambé à plus de 120 dollars.
Quelqu’un dans la filière d’approvisionnement essaierait-il donc de s’en mettre plein les poches en profitant du niveau actuel du cours de pétrole ? Comme le rappellent les journalistes des Echos, la réalité est très complexe. Il se trouve que depuis le printemps dernier, la marge brute de raffinage du pétrole a énormément augmenté à la suite de l’explosion du coût des énergies (voir données du Ministère de l'écologie). Et c’est avant tout cette augmentation des coûts de raffinage qui tire vers le haut les prix du carburant depuis l’année dernière, quel que soit le niveau du cours de pétrole. Les coûts de logistiques et de distribution ont également augmenté, ce qui influe aussi négativement sur le prix des carburants à la pompe. Surtout que les acteurs du raffinage et de la distribution essaieraient bien évidemment de profiter de la situation en augmentant leurs profits. En 2022, certains des spécialistes du secteur ont déclaré des gains records (au Canada par exemple, la société l’Impériale a augmenté ses marges de 10% et ses profits de 275%).
En ajoutant les complications liées à l’approvisionnement de pétrole suite à la crise ukrainienne, les marges des distributeurs essayant également d’optimiser leurs profits lorsque le cours du baril reste bas, les coûts d’ajustement des stocks ainsi que l’influence du taux de change entre l’euro et le dollar, les raisons de trouver du carburant de plus en plus cher malgré un cours du baril stable sont hélas nombreuses. Et maintenant, essayons d’imaginer la même situation avec un cours du baril remontant fortement comme au printemps 2022. Même si les différents acteurs de la filière du carburant seraient sans doute obligés de contracter leurs marges, on risquerait de voir de nouveaux records absolus dans les prix affichés à la pompe en France. Et le nouveau chèque carburant ne suffirait probablement plus à aider les plus nécessiteux…
Les automobilistes le constatent : le prix des carburants à la pompe repart nettement à la hausse. Diesel et essence sont, en général, au-dessus de deux euros le litre alors que les cours sur pétrole sont en baisse. Comment explique-t-on ce paradoxe ?
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min.
La douloureuse au moment de faire le plein. Un début d'explication sur les prix des carburants à la hausse, c'est qu'il y a d’abord la fin de la ristourne accordée par le gouvernement fin décembre. Le dispositif a été remplacé par une indemnité carburant plus ciblée, mais l’effet n’est pas le même à grande échelle. Ensuite, il y a la loi de l’offre et de la demande avec les géants pétroliers qui font la course pour garder leurs cuves remplies.
Les cours du pétrole ont beau s’inscrire à la baisse, le prix de l’essence reste élevé, car il intègre déjà, en partie, le coût de lourds investissements. Les géants pétroliers investissent massivement dans la construction d’infrastructures de raffinage. Il s'agit de nouveaux investissements pour faire face aux contraintes techniques imposées par l'embargo de l'Europe sur le pétrole russe, dont, bientôt, le diesel importé déjà raffiné, très prisé des automobilistes français. Il va falloir prendre le relais sur notre sol et tout cela a un coût. À quoi il faut ajouter les tarifs des intermédiaires, entre transport et distribution autant d’acteurs qui subissent eux-mêmes l’inflation des prix de l’énergie et le répercutent dans les tarifs de leurs prestations.
Cette tension sur les prix à la pompe va continuer, d’autant que les opérateurs ont en tête la date en tête du dimanche 5 février. Après l’embargo décrété sur le transport maritime de pétrole russe début décembre, l’Union européenne doit appliquer au début du mois prochain un embargo cette fois sur tous les produits pétroliers importés de Russie. Nul ne sait comment va tourner l’affaire ni, surtout, quelle attitude va adopter le président Vladimir Poutine avec d’éventuelles mesures de rétorsion.
Tout cela crée des tensions supplémentaires qui s’ajoutent aux causes structurelles. Voilà pourquoi, même si les cours du pétrole baissent sur le marché de gros, le prix des carburants à la pompe va être maintenu à un niveau élevé pour amortir tous ces chocs. Pas de surprise à attendre.
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Ce sont de drôles de gangs qui sévissent un peu partout en France. Des kilomètres de câbles électriques dérobés pour y extraire le cuivre, ce précieux métal. La direction d’Orange a porté plainte à Martigues où l’opérateur fait face à une recrudescence de vols de cuivre.
L’histoire commence le 14 janvier, avec "un préjudice estimé à 31 000 euros" à côté d'un magasin de bricolage, rapporte une source policière. Une deuxième affaire a suivi avec des câbles électriques volés en bordure de l’A55 cette fois, pour un autre préjudice estimé à 25 000€.
Toujours le même manège, de nuit, qui aura été fatal mercredi pour un trafiquant, pris en flagrant délit de vol et dégradations, alors qu’il avait déjà sectionné 150 mètres de câbles destinés à être chargés dans un utilitaire. Un individu âgé de 32 ans, interpellé route de Ponteau, toujours à Martigues, par les policiers du commissariat de Martigues. Lors de sa garde à vue, le voleur sera passé aux aveux, reconnaissant "gagner sa vie en revendant le cuivre au marché noir". Un métal très prisé avec un prix, autour de 8 ou 9 euros le kilo, qui attire les convoitises les plus malveillantes.
L’individu a reçu une convocation en justice pour le mois de mars, avec d’ores et déjà une mesure complémentaire dans le cadre de son audience : la confiscation de l’utilitaire ayant servi au délit.
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Dans cette ville, on compte 60 000 PV par an alors qu'il n'y a que 45 000 habitants France LiveVous le savez, la remise gouvernementale sur le prix du carburant a été définitivement supprimée le 1er janvier dernier après une première baisse substantielle au milieu du mois de novembre 2022. Il est donc logique de voir remonter le prix des carburants aux stations-service de France, ce qui a été immédiatement constaté d’abord sur la seconde moitié de novembre, puis en janvier 2023 lorsque la dernière partie de la remise a sauté. Mais depuis ces dernières semaines, le prix du carburant à la pompe continue d’augmenter sans changement au niveau de la fiscalité. A cause de la remontée du prix du baril de pétrole ? Non puisque même si son cours a un peu augmenté ces derniers jours, le baril de Brent s’échange actuellement à 87 dollars. Or, le diesel et l’essence s’approchent actuellement des 2 euros du litre dans le pays, comme au printemps dernier où le prix du baril avait flambé à plus de 120 dollars.
Quelqu’un dans la filière d’approvisionnement essaierait-il donc de s’en mettre plein les poches en profitant du niveau actuel du cours de pétrole ? Comme le rappellent les journalistes des Echos, la réalité est très complexe. Il se trouve que depuis le printemps dernier, la marge brute de raffinage du pétrole a énormément augmenté à la suite de l’explosion du coût des énergies (voir données du Ministère de l'écologie). Et c’est avant tout cette augmentation des coûts de raffinage qui tire vers le haut les prix du carburant depuis l’année dernière, quel que soit le niveau du cours de pétrole. Les coûts de logistiques et de distribution ont également augmenté, ce qui influe aussi négativement sur le prix des carburants à la pompe. Surtout que les acteurs du raffinage et de la distribution essaieraient bien évidemment de profiter de la situation en augmentant leurs profits. En 2022, certains des spécialistes du secteur ont déclaré des gains records (au Canada par exemple, la société l’Impériale a augmenté ses marges de 10% et ses profits de 275%).
En ajoutant les complications liées à l’approvisionnement de pétrole suite à la crise ukrainienne, les marges des distributeurs essayant également d’optimiser leurs profits lorsque le cours du baril reste bas, les coûts d’ajustement des stocks ainsi que l’influence du taux de change entre l’euro et le dollar, les raisons de trouver du carburant de plus en plus cher malgré un cours du baril stable sont hélas nombreuses. Et maintenant, essayons d’imaginer la même situation avec un cours du baril remontant fortement comme au printemps 2022. Même si les différents acteurs de la filière du carburant seraient sans doute obligés de contracter leurs marges, on risquerait de voir de nouveaux records absolus dans les prix affichés à la pompe en France. Et le nouveau chèque carburant ne suffirait probablement plus à aider les plus nécessiteux…
La réforme des retraites est-elle favorable aux femmes ? La volonté affichée du gouvernement cède la place à des critiques de plus en plus nombreuses, amplifiées par la parution le 23 janvier dernier, d'une "Etude d'impact" qui sème le trouble. Les Français sont en tout cas majoritaires à y voir une injustice, selon un sondage Odoxa réalisé pour le Figaro, publié ce jeudi 26 janvier 2023 : pour 6 personnes sur 10, les femmes sont, avec les catégories populaires et les actifs de 50-64 ans, les "grands perdants" de la réforme.
"Je ne peux pas laisser dire que notre projet ne protégerait pas les femmes. Au contraire" : contrainte à allumer un contre-feu, mardi 24 janvier, à l'Assemblée nationale, la Première ministre Elisabeth Borne a tenté d'éteindre la polémique montante sur les effets de la réforme des retraites, affichée initialement comme plus juste pour les femmes.
Nouvelles règles pour le congé parental, revalorisation des pensions, durée de cotisation... les femmes sont-elles vraiment gagnantes ? La bataille des petites phrases fait rage, et les propositions mises sur la table, en l'état, ne sont pas aussi intéressantes qu'il n'y paraît.
A lire aussi : Réforme des retraites : employés, femmes, génération 1965, ouvriers... qui sont les gagnants et les perdants ?
Et elles prêtent à interprétation : "Je suis incapable de dire aujourd'hui à mon épouse si elle est gagnante ou perdante", indique ainsi l'économiste Philippe Villemus, enseignant et chercheur à Montpellier, qui rappelle que ces interprétations tiennent à l'essence de la question : "Les retraites, c'est à la fois un problème philosophique, comptable, sociétal, idéologique et politique". Les économistes ne font d'ailleurs pas tous la même analyse de l'impact de la réforme.
Une mesure est particulièrement favorable aux femmes : le congé parental pourra désormais être intégré dans leur carrière jusqu'à un maximum de quatre trimestres.
Sur le papier, l'avancée est réelle. Selon le gouvernement, "cela permettra chaque année à plus de 2000 femmes de partir jusqu'à un an plus tôt à la retraite". Mais le dispositif s'applique uniquement pour les carrières longues, c’est-à-dire qu'il faut avoir cotisé des trimestres avant l'âge de 20 ans. Or, selon la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques), les femmes ont souvent une carrière incomplète : 44 % pour celles de la génération 1950 (contre 32 % pour les hommes).
Les femmes devraient aussi être en première ligne sur les mesures proposées en faveur des aidants familiaux, et, selon le gouvernement, "bénéficier d'une validation de trimestres" : "Ce sont la plupart du temps des femmes qui exercent ce rôle d'aidant".
Aujourd'hui, les inégalités à la retraite sont flagrantes : la pension des hommes est en moyenne supérieure de 40 % à celle des femmes. La situation s'appuie sur une inégalité des salaires : les hommes gagnent 22 % de plus, selon les données de l'Insee.
Selon le ministre du Travail Olivier Dussopt, "la pension moyenne des femmes sera revalorisée de 2,2 % à terme, contre 0,9 % pour celle des hommes". Et oui, Elisabeth Borne peut affirmer que "la réforme contribuera à réduire l'écart de pension entre les hommes et les femmes, premières bénéficiaires de la revalorisation des petites pensions".
Selon les projections, c'est bien le cas. Mais cette situation a une explication : les femmes sont plus concernées par le dispositif qui prévoit une pension minimum de 1200 euros brut pour une carrière complète : sur les 1,8 million de retraités actuels concernés, 60 % sont des femmes.
Et pour les futurs retraités (à compter du 1er septembre 2022) : 30 % des femmes en bénéficieront selon les projections. Mais c'est au prix d'une augmentation sensible de leur durée de cotisation.
Il faut aller loi, à la page 84 de l'Etude d'impact de la réforme des retraites, un pavé de 112 pages publié le 23 janvier, pour toucher du doigt une des injustices majeures de la réforme, une durée de cotisation qui s'allonge plus pour les femmes que pour les hommes.
Les femmes sont "un peu pénalisées par le report de l'âge légal, on n'en disconvient absolument pas", a reconnu Franck Riester, ministre chargé des Relations avec le Parlement, dans un aveu remarqué le 23 janvier. "Parfois, le saut va être un tout petit peu plus grand", a renchéri le lendemain le ministre délégué aux transports Clément Beaune, sur Fraceinfo.
Selon l'étude, après la réforme, 210 000 femmes par génération devront décaler leur départ contre 170 000 hommes.
Pour l'économiste Philippe Villemus, le phénomène tient essentiellement à l'annulation des effets de la réforme de 2010, qui ouvrait aux mères une validation supplémentaire de trimestres dès le premier enfant (jusqu'à 8 par enfant dans le privé, 4 dans la fonction publique), leur permettant ainsi de partir avec une carrière complète à 62 ans.
Exemple très concret, sur les outils de simulation mis en ligne : S. 52 ans, un enfant, en CDI depuis le 1er janvier 93, qui a cotisé deux trimestres avant cette date, et ne s'est jamais arrêtée de travailler, pouvait partir le 1er juillet 2032, à 62 ans avant la réforme (âge minimum de départ), ce sera 64 ans (1er juillet 2034). L'âge minimum d'un départ à taux plein est passé de 62 ans et 9 mois à 64 ans.
Dans le magazine Challenges du 11 janvier, Rachel Silva, économiste et maîtresse de conférence à l'université Paris-Nanterre, spécialisée dans les inégalités au travail, estime, comme la CGT, que les femmes seront particulièrement défavorisées : "En allongeant l'âge de départ, la part des seniors précaires va mécaniquement augmenter puisqu'en France, être senior est mal vu au travail. Les femmes seront encore le plus touchées". Selon les chiffres du gouvernement, en 2020, 77 % des hommes de la tranche d'âge 55-59 ans travaillaient, contre 71 % des femmes.
Élisabeth Borne martèle que les femmes continueront à "partir plus tôt que les hommes".
Selon l'étude du gouvernement, les femmes de la génération 1965 partiront en moyenne à 64,7 ans, contre 65 ans pour les hommes.
"L'amélioration du montant des pensions est nettement plus marquée pour les femmes", estime le gouvernement, c'est vrai. Mais l'impact sera minime, rappelle Philippe Villemus, compte tenu de la faiblesse de la différence de progression entre femmes et hommes, moins de 1 % d'écart ou à peine plus selon les projections.
C'est 0,8 % d'écart pour la génération 1966 (+ 1 % pour les femmes, + 0,2 % pour les hommes) et 1,3 % pour les suivantes (+ 2,2 % pour les femmes, et + 0,9 % pour les hommes).
Sachant que les femmes restent, aujourd'hui encore, les plus impactées économiquement par la naissance d'un enfant. Une étude de l'Insee, publiée en 2019, estime que les mères qui travaillent perdent 20 % de leur salaire, au moins dans les cinq années qui suivent la naissance, alors que les pères ne sont pas concernés.
Leur principal avantage repose, et les réformes n'y sont plus rien, sur... leur longévité, un argument d'ailleurs repris par le gouvernement. Avec un trimestre de plus travaillé en moyenne par rapport aux hommes, les femmes de la génération 65 ne devraient pas trop y perdre. Leurs aînées de la génération 1960 avaient une durée moyenne de retraite de 26,5 ans, contre 23,2 ans pour les hommes.
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VIDÉO. Alors, « Babylon » de Damien Chazelle avec Brad Pitt, t'as aimé ? Ouest-FranceContaminé par le virus en février 2021, Rob Hale et son médecin en étaient persuadés : les sueurs nocturnes, la fatigue et la fièvre dont il souffrait des mois après son infection ne pouvaient être que les signes d'un Covid long.
Mais c’était bien pire que ça : cet ingénieur britannique de 33 ans était en fait atteint d’une leucémie myéloïde aiguë, a-t-il appris en avril 2021. Lorsqu’il a été pris en charge, Rob Hale était "très proche de mourir", rapporte The Independent, à qui le jeune homme s’est confié.
Encore mal connu par les expert.e.s, le Covid long correspond à une prolongation des symptômes de la Covid-19 au moins quatre semaines après l’infection. Les symptômes vont de la fatigue à l’essoufflement, en passant par la toux, les céphalées, l’urticaire ou encore la fatigue oculaire, dénombre l’Assurance maladie. Une pathologie qui peut mener à une longue errance médicale et à des erreurs de diagnostic.
Cela faisait plus de 15 ans que Rob travaillait en tant qu’ingénieur d’étalonnage pour un constructeur aérospatial. En février 2021, comme des millions d’autres personnes à travers le monde, il a contracté le Covid-19. Et comme des millions d’ancien.ne.s contaminé.e.s, ce dernier a vu ses symptômes durer. Auprès de The Independent, ce dernier fait état d'"un épuisement extrême et de fièvres" à répétition.
Mais un appel du Bristol Royal Infirmary, qui le suivait alors, a tout chamboulé. Au bout du fil, on lui apprend qu’à 33 ans, il est atteint d’une leucémie myéloïde aiguë, un cancer du sang qui touche principalement les personnes âgées, et qu’il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. "Quand l'appel téléphonique s'est terminé, je me souviens que je me suis penché sur la machine sur laquelle je travaillais et que j'ai commencé à pleurer", rapporte le jeune homme.
Vidéo du jour :
10 jours après son diagnostic, il a été admis à l’hôpital. Et ce, dans un état particulièrement critique. 95% de cellules anormales (cellules blastiques) étaient présentes dans son sang à ce moment-là. Plusieurs cycles de chimiothérapie, huit séances de radiothérapie et une greffe de cellules souches plus tard, les médecins ont finalement découvert que le cancer avait atteint son système nerveux central.
La phase terminale est prononcée en décembre 2022. "J'aurais dû mourir en mai 2021, mais le fait que je sois toujours là, cela vaut la peine d'avoir tout traversé pour avoir ce temps supplémentaire”, a-t-il avoué. Depuis, il documente son parcours sur le compte Instagram @robs_final_dance.
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Un grave accident de la route s'est produit mardi 24 janvier au soir dans une petite commune du Jura, à Saint-Julien-Val-Suran. Plusieurs pompiers ont été blessés, alors qu'ils se rendaient sur les lieux d'un incendie.
Les sapeurs-pompiers du Jura ont été appelés mardi soir, aux alentours de 20h34, pour venir secourir leurs collègues de la caserne de Saint-Julien-Val-Suran, impliqués dans un accident de la circulation alors qu'ils se rendaient sur un incendie à Gigny.
Le grave accident de la route s'est produit sur la RD 117 sur la commune de Val-Suran, à l'est de Saint-Amour, dans le sud Jura. Le véhicule de secours, un camion citerne rural moyen, a fait plusieurs tonneaux en sortant de la route. Il a été retrouvé couché sur le bord de la route. Ce type de camion transporte de nombreux équipements.
Six pompiers à bord du véhicule camion-citerne ont été transportés par les secours. Cinq étaient alors en urgence absolue et un en urgence relative.
Selon le service de communication du SDIS 39, si l'accident aurait pu être dramatique, les pronostics vitaux des sapeurs-pompiers ne sont pas engagés. Ils devraient pouvoir sortir des centres hospitaliers où ils ont été transportés, à Lons-le-Saunier et Bourg-en-Bresse, dans les prochains jours.
Une cellule de soutien psychologique a été mise en place, pour les collègues ainsi que la famille des victimes. Dès leur sortie de l'hôpital, ils bénéficieront eux-aussi de ce suivi. Le SDIS 39 les accompagnera également dans toutes les démarches qui suivront. Mardi soir, la chaîne de commandement s'était rapidement rendue sur place, puis dans leur caserne, pour soutenir les collègues des sapeurs-pompiers et mettre en place un plan de continuité de l'activité.
Selon la presse espagnole, les enquêteurs ont profité du retour de Daniel Alves en Espagne pour se rendre au chevet de sa belle-mère pour l’interpeller et l’incarcérer pour des accusations de viol.
Daniel Alves (39 ans) a été interpellé et incarcéré vendredi dernier pour des accusations de viol contre une femme de 23 ans, dans une discothèque de Barcelone le 30 décembre. Le journal espagnol NIUS Diario donne des détails de cette arrestation opérée par les Mossos, les forces de police catalanes.
Les enquêteurs ont épluché minutieusement l’activité du latéral droit brésilien sur les réseaux sociaux, mais aussi son actualité avec son club des Pumas au Mexique, pays qu’il avait regagné peu de temps après les faits reprochés.
Les policiers ont aussi rapidement découvert que le joueur possédait toujours des attaches à Barcelone, où vit une partie de sa belle-famille. C’est d’ailleurs par ce biais qu’ils ont procédé à son arrestation. Selon NIUS, Alves est en effet rentré plus tôt que prévu en Espagne pour se rendre au chevet de sa belle-mère, dont l’état de santé se dégradait. A son atterrissage, l’ancien joueur du FC Barcelone a été informé par les agents qu’il devait se présenter devant les autorités pour faire une déclaration.
La défense d'Alves a alors accepté que le processus soit mené en privé, au lieu que les agents se présentent chez le joueur avec sa famille dans ces moments difficiles. La belle-mère de Daniel Alves est décédée vendredi dernier.
Comme le veut le protocole, Alves a alors été transféré au poste de police, où il a eu la possibilité de faire une déclaration. En vertu de la même réglementation pour les cas de violences sexuelles présumées, il a été traduit devant les tribunaux où le magistrat chargé de l'affaire a remarqué d'importantes contradictions avant de présenter au joueur les nombreuses preuves collectées par les agents de l’Unité des agressions sexuelles (UCAS) depuis 20 jours. Après sa déclaration, le juge a ordonné sa détention provisoire sans caution.
Rien ne laissait présager que leur cursus puisse s’arrêter du jour au lendemain. Julie (1) et sa cousine partagent la même vocation. Ces jeunes filles de 16 ans souhaitent devenir esthéticiennes. Pour cela, elles se sont inscrites l’an dernier à l’École européenne d’esthétique, un établissement de l’avenue Notre-Dame, à Nice. Sauf que vendredi, elles ont appris par un mail envoyé à 17 heures sa fermeture définitive.
"Alors ça, c’est incroyable, on ne s’y attendait absolument pas, s’insurge Élodie, la mère de Julie. Vous vous rendez compte? Comment est-ce possible de fermer une école comme ça, en plein milieu de l’année? Ma fille et ma nièce sont toutes les deux en deuxième année. Elles devaient être diplômées dans quelques mois. Là tout tombe par terre! Comment vont-elles faire?"
Dans son courrier électronique, l’établissement évoque simplement une liquidation judiciaire. En revanche, ni sur son site Internet, ni sur sa page Facebook est fait mention de sa fermeture. La seule trace "publique" de la cessation de son activité figure sur sa porte: une feuille A4 est scotchée avec écrit "établissement fermé" et une adresse mail. Nous avons tenté de joindre les responsables sur place, par téléphone et par mail, en vain.
Julie a appris la nouvelle vendredi alors qu’elle était dans l’institut où elle fait son alternance. "Des amies qui étaient à l’école ce jour-là m’ont raconté une scène hallucinante: alors qu’elles étaient en cours, on leur a dit de partir, toutes les affaires ont été mises dehors. Certaines ont dû rentrer chez elles, parfois loin, avec quatre sacs dans les bras. Et personne ne leur a fourni d’explication."
Avec le recul, la jeune fille repense à une scène particulière: "Jeudi, j’étais à l’école et les responsables ont organisé un goûter. C’était la première fois. On s’est dit que c’était juste pour partager un petit moment sympa. Mais maintenant, j’ai l’impression que c’était pour dire au revoir." En effet, dans le mail reçu par les parents, il est mentionné que le tribunal de commerce a prononcé la liquidation par décision du 18 janvier 2023, soit la veille (lire encadré).
Qu’en est-il des élèves: vont-ils pouvoir poursuivre leur formation ailleurs? Leur faudra-t-il tout recommencer? Pour ceux qui ont payé plusieurs milliers d’euros, peuvent-ils prétendre à une indemnisation? Dans le mail de l’école, il est indiqué que "des mesures vont être proposées individuellement pour permettre la poursuite du cursus scolaire".
"J’ai entendu dire par une copine – parce qu’impossible de joindre l’école – qu’on serait reclassés au CFA [Centre de formation des apprentis] de Carros, raconte Julie. Mais pour moi ça va être trop compliqué, je n’ai plus que 5 mois avant de passer mon CAP, le temps que ça se fasse, je vais louper plein de choses. Sur la pratique, ma maître de stage me dit que je maîtrise super-bien. Mais sur la théorie, j’ai encore des lacunes, il me manque des cours."
Élodie multiplie les coups de fil depuis le début de la semaine, très inquiète pour l’avenir professionnel de sa fille. "J’ai rendez-vous avec une école à Nice où Julie pourrait finir son année. Le problème, c’est qu’il y a tellement d’étudiants concernés qu’il risque de ne pas y avoir assez de place! C’est hyperstressant." Nombreux sont les parents dans la même situation, ils envisagent de se constituer en collectif.
L’école technique privée européenne d’esthétique – de son nom complet – a été créée « à Nice en juillet 1991 (...). En 2019, la gestion de l’école est confiée à Philippe Lardé qui, parallèlement, reprend la marque IRIS FAB LAB », apprend-on sur son site Internet. Elle occupe ses locaux dans un immeuble bourgeois de l’avenue Notre-Dame depuis 2015.
Vérification faite auprès du tribunal de commerce : la liquidation judiciaire a bien été prononcée le 18 janvier 2023 et un mandataire judiciaire a été nommé (la SCP BTSG² à Nice). Cette décision intervient après l’échec d’une procédure de redressement judiciaire, qui était donc engagée depuis plusieurs mois.
Entre septembre et décembre, l’établissement a multiplié les posts sur sa page Facebook – toujours visibles – pour inciter les intéressés à s’inscrire, probablement pour faire face à ses difficultés financières.
L’école européenne d’esthétique proposait des formations diplômantes de niveau CAP, BP, Bac Pro, BTS ; ainsi que des spécialisations. Depuis 2015, elle était un CFA – Centre de formation des apprentis. Les tarifs (par année) sont détaillés sur la brochure, encore disponible sur le site web. Ils oscillent selon les formations et modules choisis de 1990 à 9 600 euros, sauf pour les formations en alternance. Pour ceux qui souhaiteraient un remboursement partiel, il leur faudra s’adresser au mandataire judiciaire qui recueille les doléances de tous les créanciers (attention, sans garantie de dédommagement).
Vendredi 27 janvier, pour la 7e édition de la soirée Alors… Braille ! Le Rio Grande accueille les groupes Psykup, Damantra et Ritsos pour une soirée métal, rock indus, hardcore à l’énergie brute et contagieuse. Psykup, figure mythique du paysage alternatif, hors modes et hors normes, a toujours cultivé l’iconoclasme, dégommant les clichés avec humour, cool attitude et détermination. Le groupe a marqué plusieurs générations, réunissant à la même table aussi bien Primus et Pantera que Strapping Young Lad et Alice In Chains. Après avoir pris d’assaut des festivals aussi prestigieux que les Eurockéennes de Belfort, le Download Festival France ou encore le Hellfest, Psykup propose un nouveau voyage musical agressif et groovy, sauvage et décomplexé, avec la sortie en février 2021 de leur dernier album Hello Karma ! Le groupe partagera la scène avec Damantra, un rock frontal & subtil guidé par une frontwoman qui se balade entre tendresse et hargne, et Ritsos, groupe de hardcore sans concession et riffs de guitares aiguisées qui fera son grand retour au Rio Grande ce soir-là…
Rendez-vous vendredi 27 janvier. Ouverture des portes 20 h 30 . Concert 21 heures .Tarifs 16/20 €. Infos & billetterie sur www.lerio.fr
Samedi 28 janvier, l’équipe du Rio Grande rejoint celle de Eidos au cinéma La Muse de Bressols pour proposer une nouvelle soirée Cinémusic, une soirée exceptionnelle 2 en 1 en hommage à un artiste mythique et emblématique qui a marqué plus d’une génération, David Bowie. Dès 19 h 15, concert (cover) avec Echo Bowie pour revivre les temps forts de sa discographie, suivi de la projection du récent biopic psychédélique Moonage Daydream à 20 h 45.
Soirée organisée par Eidos avec le soutien du Rio. Billetterie sur place. Tarif unique 7 € (concert + projection du film). Possibilité de restauration sur place dès 18 h 45 avec La Coulée Douce (réservation obligatoire). Infos sur www.lamusecinema.org/
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La présidente du Pérou Dina Boluarte a appelé mardi une nouvelle fois au dialogue les manifestants qui réclament sa démission, alors qu'un nouveau grand rassemblement s'est tenu à Lima. De violents heurts ont éclaté dans la soirée.
La présidente du Pérou Dina Boluarte a appelé mardi 24 janvier à une "trêve nationale" alors qu'à Lima, une nouvelle grande manifestation réclamant son départ a été le théâtre d'affrontements violents. La mobilisation ne faiblit pas avec une journée nationale de protestation et des marches programmées mercredi dans de nombreuses villes du pays.
À Lima, plusieurs milliers de protestataires venus des régions andines - pauvres -, beaucoup en tenue traditionnelle, ont défilé dans le centre, munis de drapeaux péruviens et aux cris de "Dina assassine", en référence aux 46 personnes tuées depuis le début de la contestation en décembre.
D'importants heurts ont lieu en fin d'après-midi et en soirée entre manifestants, dont certains équipés de boucliers en fer, qui jetaient des pierres, et policiers en nombre qui chargeaient avec des tirs de gaz lacrymogène, ont constaté des journalistes de l'AFP, qui ont assisté à des arrestations.
Plusieurs personnes ont été blessées par des projectiles ou atteintes par les gaz lors la plus violente journée de manifestation à Lima depuis le début des troubles. Deux photographes, dont un de l'AFP, ont été touchés par des plombs et des pierres.
Avant ce grand rassemblement, le deuxième à Lima en quelques jours, Dina Boluarte avait une nouvelle fois tenté de désamorcer les tensions, appelant sa "chère patrie à une trêve nationale" pour "rétablir le dialogue", "fixer un agenda pour chaque région" et "développer" le pays. "Je n'ai pas l'intention de rester au pouvoir", a-t-elle promis, assurant vouloir respecter la Constitution et se retirer lors des élections avancées à 2024.
Visiblement émue, Dina Boluarte a aussi demandé "pardon pour les morts", promettant des enquêtes pour en déterminer les auteurs.
Une intervention sans effet sur les manifestants. "On a écouté Madame Boluarte. Sa vision est lamentable. Le peuple péruvien, nous tous, nous n'allons pas faire de trêve. Nous n'avons rien à discuter avec Mme Boluarte. La seule chose que le peuple veut, c'est qu'elle démissionne et qu'il y ait de nouvelles élections", affirme Carlos Avedano, 35 ans, arborant le drapeau tricolore de Andahuaylas, épicentre des troubles en décembre.
"On ne croit plus ses paroles", dit Rosa Soncco, 37 ans, venue d'Acomayo, à plus de 3 000 mètres d'altitude, dans la région de Cuzco (sud). "Il y a 50 morts. Combien de mères pleurent ?" "On exige : un, qu'elle démissionne ; deux, changer de Congrès ; puis de nouvelles élections. On veut un gouvernement de transition", affirme-t-elle.
Une manifestante brandissait une grande poupée tenant un couteau ensanglanté, affublée d'une photo de la présidente par intérim, arrivée au pouvoir après la destitution début décembre de l'ex-président de gauche, Pedro Castillo.
Dans le cortège défilaient des dizaines de réservistes de l'armée portant des pantalons, des casquettes ou maillots kaki. "Les maudits (dirigeants) nous piétinent depuis des décennies mais maintenant le peuple s'est levé", affirme Crispin Quispe, réserviste de la région de Puno. "Nous avons combattu, en ayant faim, en ayant froid. Sans être payés, et maintenant ils nous piétinent. Nous sommes prêts à tous les combats", jure-t-il.
En soirée, les autorités ont annoncé la fermeture de l'aéroport de Cuzco, capitale touristique du pays, s'ajoutant à celles des aéroports de Puno et d'Arequipa.
Les troubles ont commencé le 7 décembre après la destitution et l'arrestation de Pedro Castillo, accusé d'avoir tenté un coup d'État en voulant dissoudre le Parlement qui s'apprêtait à le chasser du pouvoir.
Dina Boluarte, son ancienne vice-présidente et colistière aux élections de 2021, l'a attaqué verbalement. "Cela l'arrangeait de faire ce coup d'État afin de se poser en victime (...) et de ne pas répondre devant le procureur des actes de corruption dont il est accusé. Il n'y a pas de victime ici, M. Castillo : il y a un pays qui saigne à cause de votre irresponsabilité", a-t-elle lancé, soulignant avoir les mêmes origines modestes et andines que lui.
Avec AFP
Les faits remontent à la nuit de dimanche à lundi. Grâce à la vigilance de la sûreté ferroviaire, cinq personnes ont été arrêtées
Leur manège, de nuit, à pied, au bord de la voie ferrée avait de quoi intriguer les agents de la sûreté ferroviaire, la police de la SNCF, derrière leur écran de vidéosurveillance. Cinq individus ont été interpellés sur la voie numéro 1, qui sert pour le fret, à Lormont (Gironde).
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Alors qu'il partait en intervention, un véhicule des pompiers percuté par une voiture Ouest-France"Le résultat est incontestable." Olivier Faure n'en démord pas. Pourtant, sa réélection comme Premier secrétaire du Parti socialiste est contestée par son rival Nicolas Mayer-Rossignol qui dénonce un "passage en force" et des "fraudes".
"Il y a eu plusieurs votes, ils vont tous dans le même sens", assure le candidat sortant au micro de franceinfo. Toutes les fédérations ayant un contentieux ont été vérifiées."
Nicolas Mayer-Rossignol affirme que tous les votes des fédérations n'ont pas été vérifiés par la commission de récolement ce week-end. Le maire de Rouen n'exclut pas de recourir à la justice.
À l’issue des résultats du scrutin vendredi dernier, les deux finalistes avaient revendiqué la victoire. Le premier secrétaire du Parti socialiste a été réélu dimanche 22 janvier après un recomptage des votes.
"Le résultat est incontestable." Olivier Faure n'en démord pas. Pourtant, sa réélection comme Premier secrétaire du Parti socialiste est contestée par son rival Nicolas Mayer-Rossignol qui dénonce un "passage en force" et des "fraudes".
"Il y a eu plusieurs votes, ils vont tous dans le même sens", assure le candidat sortant au micro de franceinfo. Toutes les fédérations ayant un contentieux ont été vérifiées."
Nicolas Mayer-Rossignol affirme que tous les votes des fédérations n'ont pas été vérifiés par la commission de récolement ce week-end. Le maire de Rouen n'exclut pas de recourir à la justice.
À l’issue des résultats du scrutin vendredi dernier, les deux finalistes avaient revendiqué la victoire. Le premier secrétaire du Parti socialiste a été réélu dimanche 22 janvier après un recomptage des votes.
l'essentiel L'ex-ministre de la Culture Roselyne Bachelot a été sous le charme du footballeur Youssouf Fofana sur le plateau de "Quelle époque !", samedi soir sur France 2.
Mélanger des personnalités de divers horizons, comme le faisaient Thierry Ardisson et Laurent Ruquier, ça reste le principe de "Quelle époque !", l'émission de Léa Salamé et Christophe Dechavanne, le samedi soir sur France 2.
Parmi les invités ce week-end, l'ancienne ministre de la Culture Roselyne Bachelot venue pour la promotion de son livre "682 jours, le bal des hypocrites", l'écrivain Maxime Chattam, l'actrice Bérénice Béjo, le footballeur de l'AS Monaco Youssouf Fofana ou encore le rappeur SDM.
Au cours des échanges, Roselyne Bachelot ne s'est pas montrée insensible au sourire et au charme du milieu de terrain monégasque. "Il est adorable Youssouf Fofana", a lancé la femme politique, tout sourire. Une remarque qui n'a pas échappé à Léa Salamé. "Roselyne Bachelot est amoureuse de fou, je ne sais pas quoi vous souhaiter", a lancé la journaliste parmi ses invités, amusés, avant d'ajouter "c'est vrai que ce sourire..." "C'est incroyable", a poursuivi Roselyne Bachelot.
Je vais mourir ?
— #Jpopbuzz (@JPOPBUZZ) January 22, 2023
Roselyne Bachelot qui veut pecho Youssouf Fofana...
" Oui j'en ai 76 et alors ..."?#QuelleEpoque #TPMP #Jpopbuzz pic.twitter.com/t7UmPoqqkN
Christophe Dechavanne a semblé tenter de ramener l'ancienne ministre à la raison. "Il a 24 ans !" Réponse du tac-au-tac de Roselyne Bachelot : "J'en ai 76, et alors ?"
La séquence n'a pas manqué d'amuser de nombreux internautes de "Quelle époque !"
Attention #Bachelot à un nouveau crush #fofana
— Eric "dubreek" Pallati[N] (@dubreek) January 22, 2023
Tout le bonheur du monde et... bon courage pour la suite ?@QuelleEpoqueOff
Et le « crush » avec Youssouf Fofana ?. Sacrée Roselyne Bachelot #QuelleEpoque
— Stéphanie Mayol ⭐️⭐️ (@smay06) January 22, 2023
Roselyne Bachelot qui fait du rentre dedans à Youssouf Fofana, c’est donc ça le multiverse ?
— Jeff (@Guardi0lista_) January 22, 2023
Roselyne Bachelot, retirée de la vie politique, est aujourd'hui chroniqueuse sur BFMTV et participe régulièrement à l'émission "Les grosses têtes" avec Laurent Ruquier sur RTL.
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Alors qu'il taille sa haie, un homme décède d'un malaise cardiaque près de Pont-l'Évêque Ouest-FranceLe plus dur n'a pas été le moment même, mais plutôt les instants d'après. "Le choc et les minutes qui ont suivi ont été traumatisantes, c'est vrai. Les jours suivants ont également été éprouvants moralement". D'autant plus que'Almike Moussa N'Diaye misait gros sur sa saison : "C’était un match et une saison importants dans ma carrière, avec des enjeux conséquents. Je sais que plusieurs clubs professionnels me suivent et cette blessure pourrait être un frein à mes ambitions. (...) Les médecins préconisent une reprise pas avant deux à trois mois, mais cela dépendra de l’évolution de mon état de santé."
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Touché aussi mentalement, le Hyérois a bénéficié du soutien de ses proches, de sa famille. Et celui d'Eric Bailly lui-même, qui lui a rendu visite à l'hôpital. "Je l’ai senti très touché et il s’est grandement excusé pour son geste, confie N'Diaye. Cela nous a permis de discuter et depuis il prend aussi régulièrement de mes nouvelles." Autre soutien, qui l'a plus surpris cette fois, celui "du peuple marseillais et même de certains joueurs professionnels, et je tiens à les saluer chaleureusement."
Reste que le joueur est loin d'être remis. Avec le foie, un rein et les côtes touchées, le Hyérois a reçu 30 jours d'ITT. "Mes blessures, elles sont toujours vives à ce jour, notamment au niveau du foie et des côtes, détaille-t-il. Je récupère doucement. Ce n’est pas facile mentalement". Avant de finir : "Je ne lui (Eric Bailly) en veux absolument pas, car je suis persuadé qu’il n’avait aucune intention de me blesser. Les blessures font partie du métier et tout footballeur doit les accepter". Classe.
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De nombreux appels sont parvenus au commissariat ce samedi après-midi pour signaler la présence d’un individu qui se baladait, vers 14 h 30, dans les rues, à la hauteur notamment de la place de la République, avec une hache à la main. L’homme, connu de la police, n’aurait semble-t-il menacé ou blessé, personne. Son comportement suspect et la taille de l’outil qu’il détenait, avec un manche d’environ un mètre, n’ont pas manqué de susciter l’inquiétude parmi les passants. Rapidement, plusieurs patrouilles de police ont été dépêchées pour le retrouver. Il a pu être repéré vers 15 h à l’angle de l’avenue Janvier et de la rue Dupont-des-Loges. Assis par terre, il avait dissimulé sa hache derrière une poubelle. Alors que les policiers voulaient procéder à un contrôle d’identité, il s’est alors rebellé. L’homme, âgé de 36 ans, a finalement été interpellé puis placé en garde à vue.
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Imperturbables, ces jeunes mariés continuent à danser alors que leur décor prend feu 7sur7Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : un classique de la comédie française des années 70.
Acteur (notamment chez Sacha Guitry), humoriste, parolier, auteur dramatique et poète, Robert Lamoureux ajoute une nouvelle corde à son arc en 1960 en se lançant dans la réalisation avec Ravissante et La Brune que voilà. Treize ans plus tard, il signe son troisième film, le vaudeville militaire Mais où est donc passée la 7ème compagnie ?, inspiré de sa propre expérience lors de la débâcle française de 1940.
Produit par Alain Poiré - à qui l’on doit les tout aussi cultes Tontons flingueurs et La Folie des grandeurs -, ce classique de la comédie française est un agréable divertissement à voir ou à revoir en famille, dont le point fort est incontestablement son casting cinq étoiles. On y retrouve notamment la vedette de films comiques Aldo Maccione, ou encore Jean Lefebvre, issu du théâtre de boulevard et connu entre autres grâce à la série du Gendarme. À leurs côtés, citons également Pierre Mondy, Alain Doutey, Pierre Tornade, Erik Colin et Robert Lamoureux lui-même.
À sa sortie en salles, Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? séduit 3,9 millions de spectateurs, ce qui en fait le troisième plus grand succès au box-office français de 1973. Ce triomphe inattendu appelle alors deux suites, dans lesquelles Henri Guybert remplace Aldo Maccione, On a retrouvé la septième compagnie (1975), puis La Septième Compagnie au clair de lune (1977).
Mais où est donc passée la 7e compagnie ? de Robert Lamoureux avec Jean Lefebvre, Pierre Mondy, Aldo Maccione...
Ce soir sur TMC à 21h25
Le JDD. Sommes-nous en train de détruire l’industrie française du plastique ? Joseph Tayefeh. Nous mettons en place des mesures qu’aucun ...