Qu’est-ce qui a manqué à votre équipe selon vous à Lyon ?
Qu’est-ce qui n’a pas marché ? La gestion des sorties de terrain, les 15-20 dernières minutes, les petites erreurs sur les turn-overs mal contrôlés dans leur camp qui aurait pu nous permettre de leur mettre la pression… De la gestion classique. On l’a bien fait pendant 60 minutes, même lorsqu’on était réduit à 14. Mais on ne l’a fait durant les 20 dernières minutes alors qu’on était au complet.
Pensez-vous avoir payé en fin de match le fait d’avoir dû jouer à 14 pendant 20 minutes ?
Je ne sais pas trop, je n’ai pas trop l’impression qu’on était fatigué sur la fin de match. Dans l’intensité, les joueurs s’y sont quand même filés. Mais voilà, il y a une sortie de terrain qu’on a à cinq mètres de notre ligne et derrière on prend essai : ce n’est pas de la fatigue mais de la mauvaise gestion de notre part. Il y a des turn-overs qu’on a chez eux, mais on fait deux fois en-avant alors qu’on aurait sans doute pu marquer deux fois. Je ne pense pas qu’on puisse mettre ça sur le dos de la fatigue.
Une nouvelle fois, votre équipe a présenté deux visages…
On est capable de montrer deux visages. Sauf qu’à chaque fois qu’on montre le mauvais, on prend beaucoup, beaucoup de points. Ça avait déjà été le cas à Montpellier (29-19), à Bayonne (20-15)… Ça avait été aussi le cas contre Toulouse lors de la première journée (25-26), même si on avait fait un super match. Ce jour-là, on avait montré un mauvais visage pendant 10 minutes et on avait perdu.
Estimez-vous que ce sont vos propres erreurs qui vous ont coûté la victoire, plus la prestation du LOU ?
Oui ! Les neuf points de la première mi-temps, c’est nous qui les donnons. À cause d’erreur d’appréciation ou de fautes grossières par moments. Ce sont nos erreurs qui les gardent le match pendant la première période et en deuxième mi-temps aussi.
« Il y a 12 équipes qui peuvent prétendre jouer le top 6, on est la moins bonne des 12 pour l’instant »
Votre irrégularité, est-ce un sujet de préoccupation ?
Un petit peu oui. Sur ce match par exemple, on ne le sent pas particulièrement venir. On a ces deux cartons jaunes coup sur coup qu’on gère plutôt pas mal et derrière on s’écroule alors qu’on avait laissé passer l’orage.
Votre capacité à vous montrer dangereux offensivement, est-ce l’un des motifs de satisfaction ?
Défensivement, on était très bien avant ce match : on avait la meilleure du championnat. C’est quand même étonnant qu’en étant bon offensivement et bon défensivement, on n’arrive pas à être mieux que ça. Dans les matchs, on commet souvent des erreurs qui nous coûtent très cher. Quand on a dix minutes de trous d’air, on prend 14 points, pas une simple pénalité. C’est compliqué.
Vous voilà désormais 12e et premier non relégable dans ce championnat. Est-ce votre juste place ?
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