Alors que la crise de l’énergie touche de plein fouet l’Europe, les prix du pétrole, eux, ont enregistré “leur troisième baisse mensuelle consécutive”, constate Bloomberg, les investisseurs craignant que le “resserrement de la politique monétaire” et le “ralentissement économique de la Chine n’affectent la demande de brut”.
Le cours du Brent, pétrole de référence en Europe, a chuté de 12 % en août, tandis que celui de son homologue américain, le West Texas Intermediate, est repassé, mercredi 31 août, “sous les 90 dollars le baril”, détaille le média économique américain.
Hauts et bas du brut
Après l’invasion de l’Ukraine, les prix avaient flambé par crainte “que le brut russe soit exclu du marché par des sanctions”, rappelle le Wall Street Journal. Depuis, la contraction de la demande “dans un contexte de détérioration des conditions économiques” a fait chuter les prix. Mais en quelques semaines, “ce sont les craintes liées à la demande qui ont remporté la bataille”. Un analyste explique au quotidien de Wall Street :
“Le marché du pétrole est en train de passer de la peur de la récession à l’acceptation de la récession.”
La consommation est en berne aux États-Unis et en Europe en raison des prix élevés. Une inflation que n’ont pas jusqu’ici réussi à juguler
Le prix du pétrole baisse alors que se précise un plan pour plafonner le brut russe - Courrier international
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