Comme Stéphane Pasquier, il a été formé à l’école de l’exigeant Robert Collet. Comme Christophe Soumillon, il a quitté sa Belgique natale pour faire de sa passion son métier. Hier sur l’hippodrome de ParisLongchamp, Grégory Benoist a rappelé, à ceux qui en doutaient, qu’il était lui aussi un jockey de premier plan en remportant coup sur coup les deux « vraies » préparatoires au Prix de l’Arc de Triomphe, à savoir les Prix Vermeille et Niel.
Dans le premier nommé, il a mené au succès Sweet Lady, « en ayant monté une course de rêve », dixit le propriétaire de la femelle de 4 ans. « Je savais que j’allais bien partir, mais c’était à moi de décider ensuite, confie le héros du jour. J’avais ma jument bien devant moi, et elle a été servie par l’assouplissement de la piste », a confié celui qui n’avait plus remporté de Groupe I depuis le 28 mai 2017.
Dans le Prix Niel, même s’il a constamment figuré parmi les poulains de tête, Grégory Benoist n’a pas employé la même tactique mais le résultat a été le même. « J’ai patienté non loin de la tête, et Simca Mille a vraiment bien accéléré. » Ce pensionnaire de Stéphane Wattel devance nettement Lassaut, True Testament et le concurrent japonais, Do Deuce.
Dédicace à Yann Barberot
Désormais âgé de 39 ans, Grégory Benoist s’est offert une cure de jouvence méritée et n’a pas omis de citer Yann Barberot après sa première victoire du jour alors que ses deux partenaires n’étaient pas entraînés par ce dernier : « Je lui dois beaucoup, car cela n’a pas été évident après l’arrêt de ma collaboration avec l’écurie Al Shaqab. » Et quelques hectomètres plus loin, il a lancé : « Alors ? On n’est pas mort ! » Le jockey belge, tel un diable, ressort toujours de sa boîte…
Irésine le plus fort mais hors décor
Le 2 octobre prochain, le Prix de l’Arc de Triomphe aura lieu sans Iresine puisque le champion monté par Marie Vélon est hongre. Pourtant, le pensionnaire de Jean-Pierre Gauvin a remporté avec désinvolture le Prix Foy (Gr. II), censé être une des trois préparatoires au plus prestigieux rendez-vous de l’année.
« Alors ? On n’est pas mort ! », Grégory Benoist explose de joie après un nouveau succès dans un Groupe I - Le Parisien
Read More
No comments:
Post a Comment