Hôte de Metz ce dimanche 1er mai (15 h) pour la 35e journée de Ligue 1, le MHSC retrouve son stade, où il peine en 2022.
Un nul contre Reims (0-0), une défaite face à Brest (1-2), un huis clos de leur tribune et un seul but sur penalty : depuis leur retour à La Mosson, le 3 avril pour la venue des Bretons, et la fin de plus de deux ans d’abstinence, les Ultras montpelliérains n’ont pas été vraiment gâtés. Leurs retrouvailles subissent la courbe descendante d’un MHSC qui a perdu les clés de sa forme et de sa maison lors de cette seconde moitié de saison, au moment où Metz dimanche puis Paris, le 14 mai, sonnent comme deux ultimes chances de se rattraper.
De la 5e place fin décembre à la 12e fin avril, la formation entraînée par Olivier Dall’Oglio a suivi la même trajectoire à domicile. Après avoir pourtant fait de son antre l’une de ses armes de la première phase. Six victoires, deux nuls et deux revers face à l’OM et l’OL entre août et la fin 2021 ; quatre défaites, deux nuls et un seul succès contre Monaco en 2022 : le MHSC est passé d’un extrême à l’autre dans ses murs, en termes de résultats et, la plupart du temps, de jeu.
Souvent dominateurs, appliqués dans la filière de circulation prônée par leur coach, les Héraultais ont peu à peu perdu leur fluidité et leur mordant. Actuelle 11e formation de l’élite à domicile, le MHSC peut néanmoins toujours faire mieux, ou moins pire, que lors de sa précédente campagne, achevée avec huit revers au compteur. À une exception de taille près, s’ils sont plus solides à La Mosson qu’avec Michel Der Zakarian, Savanier et ses partenaires y marquent moins (25 buts inscrits après 17 matches contre 35 en 19 matches).
Une affluence en baisse
Cette baisse de fièvre, pourtant affichée dans les premiers mois de l’actuelle campagne, en rejoint une autre : depuis plusieurs mois, l’enceinte montpelliéraine fait moins recette. Malgré l’après-Covid et malgré un jeu d’abord attrayant, le MHSC affiche une moyenne d’affluence d’environ 10 280 spectateurs et se classe parmi les mauvais élèves de l’élite.
Les deux rencontres disputées en janvier avec une jauge de 5 000 supporters (Troyes et Monaco) ne suffisent pas à expliquer ce phénomène. L’offre sportive pléthorique de Montpellier (rugby, handball, volley, etc.) est certainement l’une des parties du problème mais pas la seule. Au bout, Montpellier, lui, à une Mosson à reconquérir.
Ligue 1 : alors que le MHSC s'apprête à recevoir Metz, la fièvre est retombée à la Mosson - Midi Libre
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