La mobilisation se poursuit à Perpignan, rassemblant à la fois des personnes qui protestent contre la mise en place prochaine du pass vaccinal, et d'autres contre la vaccination en elle-même, qui parlent toujours d'une injection expérimentale.
Les samedis se suivent et se ressemblent à Perpignan, depuis le 14 juillet dernier, avec des mobilisations plus ou moins suivies contre le pass vaccinal. Ce samedi 15 janvier, environ 500 personnes se sont rejoint place Catalogne, où quelques prises de paroles se sont inquiétées d'une éventuelle "déchéance de nationalité", quand Emmanuel Macron parlait "d'irresponsables qui ne sont plus des citoyens", dans une interview donnée au Parisien le 5 janvier dernier, voire d'un déni d'accès aux bureaux de vote en avril prochain.
Le cortège s'est ensuite mis en route, équipé de bananes, symbolique d'une "république bananière", et d'une banderole "Apartheid n'est pas français", avant d'entamer son circuit sur le boulevard des Pyrénées, puis vers la gare, avant de revenir vers le centre-ville et de faire un arrêt devant la préfecture, où environ un millier de personnes se sont retrouvées, se greffant au fur et à mesure des déambulations au cortège initial. D'autres prises de parole ont fait suite, dénonçant notamment "tricheries, mensonges et manipulations" et une "injection expérimentale", avant une reprise du cortège vers la place République.
Contrairement à la semaine dernière, où les forces de l'ordre avaient dû gazer les manifestants "suite à des gestes imbéciles d'agitateurs", la mobilisation s'est faite dans une ambiance pacifique, annoncée dès le début du rassemblement : "Nous manifestons contre des lois liberticides mais dans un esprit bon enfant. Je demande aux agitateurs et chercheurs de violence d'aller voir ailleurs", a souligné un homme.
Perpignan : environ un millier d'antipass et antivax dans la rue, alors que le pass vaccinal devrait entrer en - L'Indépendant
Read More
No comments:
Post a Comment