De nombreuses personnalités, artistes ou médias ont découvert leur image, ou travail dans la vidéo de 10 minutes qui a servi, mardi 30 novembre, de support à la déclaration de candidature d’Éric Zemmour à l’élection présidentielle.
Les victimes sont nombreuses. Dans la vidéo dans laquelle Eric Zemmour annonce sa candidature à la présidentielle, on retrouve des images empruntées au film Jeanne d’Arc de Luc Besson, mais aussi Aymeric Caron ou Valérie Trierweiler qui sont apparus dans la vidéo sans avoir été consultés.
Zemmour utilise mon image dans son clip abject aux antipodes de mes convictions. J'exige le retrait immédiat, d'ici là mon avocat étudie les suites à donner. Je suis résolument pour des valeurs universalistes, loin de cet appel à la haine.
— Valerie Trierweiler (@valtrier) November 30, 2021
Le service public (Radio France, INA, France Télévisions) n’est pas en reste non plus puisque quantité d’images et de sons ont été utilisés sans autorisation, tandis que le neveu de Barbara, Bernard Serf, a dit son indignation de voir l’image de la chanteuse utilisée comme celle de Georges Brassens, Jean-Paul Belmondo, Brigitte Bardot et Alain Delon.
L'accès à la vidéo interdite aux mineurs par YouTube
YouTube a décidé, ce jeudi 2 décembre, d'interdire l'accès aux mineurs pour le clip d'entrée en campagne d'Eric Zemmour, en raison d'images jugées violentes. La plateforme a néanmoins décidé "dans l'immédiat" de ne pas retirer la vidéo, mise en cause pour des problèmes de droit d'auteur.
"Les règlements de YouTube interdisent de manière générale les contenus choquants ou violents. Dans le cas où une vidéo contient un élément qui n'est pas adapté à tous les utilisateurs, nous veillons à appliquer une limite d'âge afin de les protéger", a déclaré un porte-parole de la société.
De nombreuses personnalités ont fait connaître leur intention de porter plainte, tandis que des entreprises annoncent qu’elles présenteront la facture à Éric Zemmour. C’est notamment le cas de Gaumont, et l’addition risque d’être salée, puisque le montant de la facture est en général proportionnel au nombre de vues du document litigieux.
La société Gaumont a découvert à sa grande stupéfaction, le clip de campagne d’Eric Zemmour mettant en avant des extraits de films de son catalogue, pour lesquels elle n’a accordé aucune autorisation.
Elle se réserve le droit d’engager des poursuites.
— Gaumont (@Gaumont) November 30, 2021
"Tout a été réglé ou est en cours de règlement"
L'émission Quotidien - qui apparaît aussi dans la vidéo - a également fait savoir que l'argent qu'elle obtiendra d'Eric Zemmour sera reversé à une association d'aide aux migrants.
Face à ces nombreuses critiques, l'entourage du polémiste se défend de tout amateurisme. "Tout a été réglé ou est en cours de règlement pour les images ajoutées récemment. On fait les choses comme il faut. C’est un non-sujet", s'est défendu le porte-parole du candidat, Olivier Ubéda, dans Le Monde.
Gilles Bouleau un "connard" selon Zemmour
Éric Zemmour, invité ensuite du 20 h de TF1, n’a pas apprécié les questions posées par Gilles Bouleau qu’il aurait traité de "connard" après le journal, selon Le Parisien.
Après ce lancement émaillé de tensions, le polémiste, soutenu par Charles Millon, a annoncé que son premier meeting, dimanche 5 décembre, ne se tiendrait pas finalement au Zénith de Paris, mais au Parc des expositions de Villepinte. Changement que son équipe de campagne justifie par le nombre important d’inscriptions.
Clip d'entrée en campagne : Éric Zemmour dans la tourmente alors que les plaintes s'accumulent - Midi Libre
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