Scandale en Chine : alors que ses maîtres étaient en quarantaine, un chien sauvagement exécuté - Ouest-France

Les images, absolument horribles, ont fait le tour des réseaux sociaux, provoquant une vague d’émotion en Chine. Captées par une caméra de vidéosurveillance, ces images montrent des fonctionnaires des services sanitaires chinois en train de tuer un chien dans un appartement de Shangrao, au centre du pays. Ce petit corgi, l’espèce préférée de la Reine d’Angleterre, a été exécuté de manière particulièrement sauvage puisqu’il a été tué à coups de pied de biche sur la tête.

Les propriétaires du chien avaient reçu la semaine dernière l’ordre de s’isoler dans un hôtel de quarantaine après la découverte d’un cas de Covid dans leur résidence – une mesure habituelle en Chine où les autorités suivent une politique de tolérance zéro envers le virus. La mairie avait prévenu qu’elle entrerait dans l’appartement afin de désinfecter les lieux, tout en promettant de ne pas faire de mal au chien.

Pas de dépistage préalable

Après la diffusion de la vidéo, la ville a annoncé avoir présenté des excuses à la propriétaire de l’animal pour l’élimination du chien sans communication adéquate au préalable.

S’ils pensaient que mon petit chien était porteur du virus, ils auraient pu au moins lui faire passer un test de dépistage, s’est désolée cette dernière sur une chaîne de télévision de Shanghai.

Les employés en question ont été démis de leurs fonctions, a précisé la mairie samedi dans un communiqué. Sur le réseau social Weibo, les internautes ont font part de leur incompréhension. Peut-on encore faire confiance à un État qui dit servir le peuple mais applique la loi aussi brutalement, ose un utilisateur.

La Chine, où le Covid-19 a fait son apparition il y a bientôt deux ans, a rapidement jugulé l’épidémie après l’adoption de mesures radicales : quarantaines, dépistages et fermetures des frontières.

L’approche des JO met la pression aux autorités

Mais des foyers sporadiques ont refait leur apparition dernièrement, dans des proportions sans commune mesure avec les bilans enregistrés dans le reste du monde. Mardi, le pays a fait état de 22 nouveaux cas en 24 heures au niveau national.

A l’approche des Jeux olympiques d’hiver de Pékin en février prochain, les autorités sont toutefois sur les dents et appliquent les consignes sans faire dans le détail.

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