Inattention ou tentative de repérage ? Pour l’heure, les raisons restent inconnues. Il est 22 heures ce samedi lorsque les gendarmes mobiles chargés de surveiller La Lanterne aperçoivent deux drones voler au-dessus de la résidence secondaire du président de la République.
Alors qu’Emmanuel Macron est présent sur place, les engins prennent ensuite la direction du triangle de Rocquencourt, dans la ville voisine du Chesnay.
Une demi-heure plus tard, les gendarmes constatent à nouveau un engin en train de survoler La Lanterne. Les drones n’ont pas été observés ensuite. Malgré les recherches, ni les engins ni le ou les propriétaires n’ont été retrouvés. Les investigations ont été confiées au commissariat de Versailles.
Jusqu’à 75 000 euros d’amende et un an de prison
Caché au fond du Domaine du château de Versailles, le pavillon de la Lanterne est un lieu ultra-sécurisé de l’État. Réservée à l’usage exclusif du président de la République, cette résidence de villégiature est considérée comme une zone sensible, interdite aux drones et à leurs caméras.
C’est une infraction qui peut être sanctionnée d’une peine maximale de 75 000 euros d’amende et d’un an de prison.
Ce n’est pas la première fois qu’un engin volant survole La Lanterne. En mai 2020, un étudiant en médecine de 22 ans avait été arrêté par la police pour ces faits.
Cet habitant de Chaville (Hauts-de-Seine), qui avait reconnu les faits, avait expliqué qu’il souhaitait seulement faire voler son drone au-dessus du grand canal du château de Versailles et qu’il était « désolé d’avoir été négligent ».
Convaincu de sa bonne foi, le parquet de Versailles avait ordonné le classement sans suite de cette affaire dans la mesure où le pilote n’avait aucune mauvaise intention.
Versailles : deux mystérieux drones survolent la Lanterne alors qu’Emmanuel Macron est sur place - Le Parisien
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