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Sunday, October 3, 2021

A ses débuts Bernard Tapie, alors chanteur, voulait qu'on l'appelle "Tapy" - France Live

A l’annonce de sa disparition ce dimanche 3 octobre, beaucoup s’accordent à dire que Bernard Tapie aura eu mille vies. Parmi celles-ci, une carrière éphémère dans la chanson. Pendant cette courte période, il se fera appeler Bernard Tapy.

 

S’il laisse derrière lui l’image d’un touche à tout à qui tout ou presque aura réussi. Il est un domaine dans lequel Bernard Tapie ne sera pas parvenu à percer : la chanson. Pourtant c’était l’un des rêves de sa vie. C’est d’ailleurs vers la scène et la musique qu’il tente en premier lieu de lancer sa carrière, il n'a alors que 23 ans.

 

A l'américaine

 

Pour se donner toutes les chances de percer il décide de marketer son nom de scène. "Tapie" c’est pour les vieux, il se fera donc appeler Bernard "Tapy", à l'américaine... Ça aurait pu marcher, mais ce ne fut pas le cas.

A lire aussi : Le jour où Bernard Tapie avait "mis une pêche" à Pascal Praud

En 1966, il signe son premier 45 tours avec la maison de disque RCA. "Je ne crois plus les filles" en sera le titre phare, trois autres signés "Tapy" l’accompagneront, mais aucun ne trouvera véritablement son public.

 

Le succès n’est pas au rendez-vous de ce premier essai, qu’importe. Le chanteur récidive un mois plus tard, avec "Passeport pour le soleil", un second 45 tours. L’artiste est têtu, mais le public aussi. Cette nouvelle tentative se solde une fois encore par un échec.

 

 

Bernard Tapy tentera une troisième incursion dans le monde de la musique avec "Les pistonnés". Le projet connaitra le même sort que les deux précédents.

Fin de l’aventure. Tapy redevient Tapie, et c’est finalement dans les affaires, la politique et le foot qu’il va faire carrière.

La musique il n’y renoncera toutefois jamais complètement. En 1985, il se joint au projet caritatif "Perce-Neige" lancé par l’acteur Lino Ventura. Pour l’occasion, l’homme d’affaires monte sur scène avec un titre écrit et composé par Didier Barbelivien. Ce sera la chanson "Réussir sa vie", un titre qui colle parfaitement à la peau de son interprète.

 

 

En 1998, Tapie signera son dernier fait d’armes musical. Un ovni, en duo avec Doc Gyneco. On l’attendait partout sauf sur ce terrain rap. Ça tombe bien l’homme aime surprendre. Le titre s’appelle "C’est beau la vie". Au détour des paroles, Bernard Tapie y règles ses comptes avec la justice, la finance et tous les amis qui lui veulent du bien... L’oeuvre artistique est discutable, mais cette chanson restera le plus gros succès commercial de Bernard Tapy, non pardon... Tapie !

 

 

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