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Sunday, August 22, 2021

Rouen : alors que le Covid circule encore, le respect des gestes-barrière se relâche - France Bleu

Près d'un an après le début de l'épidémie de Covid-19, les gestes-barrière restent les mêmes. Il faut notamment se laver les mains, porter son masque ou encore garder ses distances. En août 2021, la situation n'est plus la même qu'en mars 2020 : des vaccins existent, et on ne ferme plus strictement les commerces et autres lieux publics. Avec ce retour progressif à la normale, il est parfois dur de respecter les gestes-barrière. C'est par exemple le cas à Rouen, du côté du Gros Horloge.

Retour de la foule, oubli des gestes

Il y a du monde, rue du Gros Horloge. Résultat : il est quelques fois dur de respecter la distanciation sociale. Parmi la foule, il y a Camille (NDLR : le nom a été modifié). "On ressort, avec le monde dans la rue et dans les lieux communs, c'est pas facile de garder un mètre", indique le kinésithérapeute libéral.

Après des mois d'anxiété, les habitants veulent retrouver une vie normale le plus vite possible. Ils sont aussi nombreux à ne plus porter le masque. Il n'est plus obligatoire sur la voie publique, sauf exceptions. Cette contrainte pèse par exemple sur la vie d'Adèle. "J'essaie de le conserver en milieu extérieur, mais pas en milieu familial. On a pas tendance à garder le masque, plutôt à vouloir le retirer", dit la jeune femme. 

Relâchement coupable, ou pas 

Côté commerçants, on constate bien un relâchement des gestes-barrière. Les clients n'appliquent pas toujours ces mesures sanitaires. C'est plutôt involontaire, selon Stéphane. Il est conseiller dans une boutique de thés, de cafés et de confiseries. 

"Ça peut arriver que des personnes n'aient pas de masque, quand elles n'ont plus l'habitude de l'avoir en ville. Quand elles rentrent dans le magasin, le premier réflexe c'est : “ah oui tiens, il faut que je remette mon masque”. Après, ça nous arrive de le rappeler à quelques clients, mais ils le remettent sans problème, et ça se passe très bien", explique l'employé. 

Dans la boutique de Stéphane, on respecte globalement les gestes-barrière, sauf quelques distraits.
Dans la boutique de Stéphane, on respecte globalement les gestes-barrière, sauf quelques distraits. © Radio France - Toky Nirhy-Lanto

Un peu plus loin dans le quartier, il y a ce magasin de sport. Un commerce qui attire entre-autres une clientèle jeune. Ici, les clients ont parfois tendance à oublier les fameux gestes. C'est l'avis de Simon, un des vendeurs : "Les gestes-barrière sont moins présents. Avec le thème du vaccin, les clients prennent moins leurs distances car ils se considèrent comme protégés." 

Parmi les "oublis", il y a les jeunes, mais aussi les familles. "Quand il y a une famille de cinq personnes, il ne va pas y avoir des gens d'un côté et des gens de l'autre, il n'y a pas le mètre de sécurité imposé dans le magasin. Quand il y a des jeunes qui n'ont pas le masque, on va leur en proposer un, mais on ne va pas s'amuser non plus à faire la police", ajoute le commerçant.

Le vendeur confie aussi ne pas porter le masque, dans certaines situations : "C'est vrai qu'on est pas toujours pointilleux : avec des jeunes de 18,19 ou 20 ans ou quand on a un seul client dans le magasin, on va avoir tendance à baisser le masque, le mettre sous le nez ou au niveau de la bouche. Quand on est entre collègues, on n'est pas toujours face couverte. S'il y a un problème, une situation à risque, on a une pharmacie qui n'est pas loin, et on va s'y faire tester si besoin".

Cette situation de relâchement est préoccupante, en Seine-Maritime. L'agence régionale de Santé note dans ses derniers chiffres une hausse des cas de 16,4%, dans le département. Une tendance à l'opposé du reste de la région, où le virus circule un peu moins. 

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