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Sunday, May 30, 2021

Une femme déclarée morte alors que son coeur battait encore - Le Point

Une famille porte plainte pour non-assistance à personne en danger, après le décès d'une octogénaire déclarée morte alors que son coeur semblait battre encore, rapporte Le Parisien. Elle est finalement décédée quelques minutes plus tard, après une intervention tardive des secours. La plainte a entraîné l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Créteil.

Le 2 avril, Sylvie Koukoui appelle sa mère à la résidence pour seniors « Les Essentielles », située à Vincennes, dans le Val-de-Marne. Ne réussissant pas à la joindre dans son studio, cette dernière contacte la résidence, qui promet de la tenir au courant. « À 23 h 20, l'agent d'accueil m'a finalement rappelé, pour me dire sans ménagement, de revenir le lendemain pour la levée du corps. J'étais sidérée. Je lui ai dit : Mais vous êtes en train de m'annoncer la mort de ma mère ! », raconte -t-elle.

Le cœur battait encore

Comme l'explique le quotidien, Sylvie Koukoui se rend immédiatement sur place, accompagnée de sa fille et de son amie Céline Martin, adjointe au maire en charge des seniors à Vincennes. 

Sa fille monte alors voir sa grand-mère, mais elle redescend aussitôt, affolée, expliquant qu'elle a senti un pouls et que le cœur bat encore. La jeune fille alerte alors rapidement le Samu. Céline Martin, elle, rappelle les pompiers. Malgré la réanimation, le décès de Claire Koukoui est prononcé à 00h38, des suites d'un arrêt cardiaque. 

« À ce moment-là, personne ne se déplace »

Sylvie Koukoui saisit alors la section « contentieux opérationnel » de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Selon l'enquête interne, les secours de la BSPP ont été appelés une première fois le 2 avril à 22h59 par la gardienne. Cette dernière a constaté que l'octogénaire était au sol dans sa chambre. 

« Au regard des premières informations dont il dispose, l'opérateur déclenche un moyen de secours (…). Poursuivant la recherche d'éléments complémentaires, il guide la gardienne dans la prise en charge », indique le courrier. Les données fournies par la gardienne auraient également indiqué que des signes de rigidité cadavérique étaient déjà présents. 

Compte tenu de ces nouveaux éléments, l'appel est orienté vers le Samu afin qu'un médecin se déplace pour constater le décès de Claire Koukoui. Mais, « à ce moment-là, personne ne se déplace », insiste Sylvie Koukoui.

« En arrêt cardiaque depuis plusieurs heures »

Selon la BSPP, une intervention plus rapide n'aurait pas changé la finalité des évènements. « Il n'y a que l'enquête pénale qui permettra de faire la lumière sur les circonstances réelles de ce décès et les éventuelles responsabilités », explique cependant Maitre Julien Bensimhon, l'avocat de Sylvie Koukoui, au Parisien. Les enregistrements des conservations ont également été saisis à sa demande. 

La direction de la résidence, elle, assure que le protocole a été suivi. « Nous sommes évidemment peinés par ce décès mais tout est tracé. »

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