Un automobiliste de Châteaubriant (Loire-Atlantique) a été condamné pour « violences » conjugales par le tribunal de police de Nantes, ce mardi 18 mai 2021, après avoir brusquement redémarré sa voiture alors qu’il était ivre et que sa compagne n’en était pas encore complètement sortie.
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Le 13 juillet 2019, le couple assistait à une soirée chez un ami commun, à Erbray. La femme discutait avec le conjoint d’une amie, mais son compagnon de l’époque ne l’avait pas supporté. « Il avait posé sa main sur sa cuisse », a affirmé le prévenu au tribunal. « J’ai ressenti de la jalousie. »
Il avait alors demandé à sa compagne de quitter la soirée, mais elle avait refusé parce qu’il était « fortement alcoolisé » et qu’il « ne pouvait pas prendre la voiture », a-t-elle indiqué au président. Une amie, témoin de la scène, a confirmé la version de son ancienne compagne devant les gendarmes.
Mais l’homme de 52 ans avait « lourdement insisté » et sa compagne avait « fini par céder ». Dans la voiture, alors que le couple rentrait chez lui, la dispute avait dégénéré.
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Entorse latérale
Sa compagne avait alors tenté de quitter le véhicule, puis ouvert la porte à l’approche du rond-point situé près de l’agence du Crédit Mutuel du boulevard de la République, à Châteaubriant.
Son compagnon avait donc ralenti pour la laisser descendre et l’avait « poussée vers l’extérieur » de l’habitacle. Puis, il s’est mis à accélérer alors qu’elle avait un pied dehors. « C’était volontaire, a affirmé son ancienne compagne, lors d’une déposition. Il m’avait vue me détacher. »
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Blessée, elle souffrait d’une entorse latérale et de plaies. Un passant lui est venu en aide et a prévenu les secours. Son incapacité temporaire de travail a été fixée à un mois.
Violences habituelles
Le prévenu n’en était pas à son coup d’essai : lors de ses auditions, son ancienne compagne a dénoncé « des faits de violences habituelles et des insultes répétées ». :
« Une fois, il a menacé de me jeter par la fenêtre. J’ai dû aller dormir dans les toilettes de l’église, en pyjama. »
Son compagnon a finalement été condamné à quatre mois de sursis probatoire pendant deux ans : il aura obligation de soigner ses problèmes d’alcool et il a été interdit d’entrer en contact avec la victime.
Sur le plan civil, il devra payer à son ex-compagne 750 € pour son préjudice corporel et 1000 € pour son préjudice moral. Il devra aussi lui verser 700 € pour couvrir ses frais d’avocat.
Loire-Atlantique : ivre, l'automobiliste redémarre alors que sa compagne sort de la voiture - actu.fr
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