Pour tenter de « freiner l’épidémie » de Covid-19, l’exécutif a décidé de mettre en place depuis samedi 20 mars des nouvelles mesures de restrictions dans seize départements (ceux de l’Ile-de-France et des Hauts-de-France, ainsi que la Seine-Maritime, l’Eure et les Alpes-Maritimes). Le Rhône, l’Aube et la Nièvre pourraient également être concernés par des restrictions dans les heures qui viennent.
Dans les départements en question, les déplacements sont limités à dix kilomètres, sauf motif dérogatoire, et le gouvernement a renforcé ses appels au télétravail et à ne pas inviter d’amis chez soi.
Des épidémiologistes et des médecins réclament cependant un confinement strict dans les zones où l’épidémie s’étend. En Ile-de-France, les services hospitaliers n’ont « pas connu un nombre d’entrées aussi haut en vingt-quatre heures depuis la première vague [de mars 2020] », tant en termes d’hospitalisations conventionnelles que de réanimations, a insisté mercredi le directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch.
A quel niveau se trouve l’épidémie actuellement ? Les dernières mesures prises par le gouvernement pourront-elles avoir un effet sur sa progression ? Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’université de Montpellier, répond à vos questions jeudi 25 mars à partir de midi.
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