Kawasaki reste un grand nom de la moto, et si la firme japonaise ne s’implique plus dans les Grands Prix et n’a vendu que 9 817 motos dans l’hexagone l’an passé (contre 30 947 pour Honda et 29 463 pour Yamaha), elle reste une branche très lucrative pour le groupe Kawasaki Heavy Industries. C’est ce qu’a remarqué le bien connu site Superbikeplanet.com qui s’est plongé avec son style si personnel dans les comptes annuels du géant d’Akashi.
Car Kawasaki, loin de se cantonner à la moto, est avant tout un énorme groupe industriel qui oeuvre à travers plus de 100 sociétés dans des domaines aussi divers que l’aérospatiale, l’aviation, le ferroviaire, le naval, l’industrie offshore, les usines de recyclage, etc., etc., etc. Bref, des profondeurs de l’océan à l’espace, Kawasaki Heavy Industries peut vous fournir tout ce qui bouge et tout ce qui ne bouge pas. Alors, au milieu de tout ça, la moto…
Mais non ! Powersports and Engine (motos, véhicules tout-terrain à quatre roues, jet skis et moteurs à essence à usage général), l’une des six divisions du groupe, a représenté près d’un tiers (34 %) du chiffre d’affaires total (ventes) de Kawasaki en 2022. Mieux, ce même segment représente 70 % du bénéfice total de l’entreprise. En d’autres termes, les motos, les quatre roues et les jet-skis gagnent le double des bénéfices des 5 autres divisions combinées ! Y compris la construction navale et l’aérospatiale. On n’imagine pas s’ils revenaient en MotoGP, car ils en ont largement les moyens, du moins financiers…
Superbikeplanet.com s’est ensuite intéressé à la répartition géographique des ventes, et il en résulte que les États-Unis sont le plus grand pays développé avec 119 000 motos expédiées au cours de l’exercice 2022. Les Philippines sont le plus grand marché émergent avec 209 000 motos vendues en gros en 2022. Dans le monde, Kawasaki a expédié 555 000 motos aux concessionnaires en 2022, une augmentation significative par rapport aux 491 000 unités livrées en 2021. Le plan pour l’exercice 2023 est de livrer 580 000 motos aux concessionnaires.
Ce ne sont pas des chiffres hallucinants (fut un temps Motobécane fabriquait un million de Mobylette par an !), mais visiblement c’est assez lucratif, à un point même plutôt étonnant.
Alors pourquoi ne pas revenir en MotoGP ? Une partie de la réponse est là…
Street : La moto, bonne élève de la classe Kawasaki ! Alors pourquoi ne pas revenir en MotoGP ? - Paddock GP - Media Service
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