« Quand vais-je pouvoir partir en vacances, quand vais-je reprendre l’entraînement, à quel endroit, à San Antonio ou ailleurs ? » Voilà les questions que Victor Wembanyama se posait après son deuxième match en Summer League. Quelques heures après cette déclaration, on apprenait qu’il ne jouerait plus en ligue d’été.
Les Spurs ont ensuite répondu à sa première question, en annonçant que le Français allait pouvoir partir pour des « vacances bien méritées », lui qui veut « disparaître des médias pendant un mois » afin de se concentrer à nouveau sur le basket.
Avant ça, il a fait un petit point sur ses performances à Las Vegas où il a compilé 18 points, 10 rebonds et 4 contres de moyenne. « Ce fut une expérience enrichissante, j’ai beaucoup appris en seulement deux matches. Pour moi et pour mes coéquipiers, c’est prometteur pour le futur. »
Le premier choix de la Draft a également comparé ses deux rencontres, la seconde ayant été bien plus aboutie que la première.
« La différence entre les deux matches, c’était clairement l’énergie », livre-t-il. « Avant le premier, je n’avais pas joué depuis longtemps, je n’avais eu que deux entraînements, alors que dans le second, je faisais tout plus vite. Je dois jouer comme ça à chaque fois. »
Prêt à suivre Gregg Popovich « les yeux fermés »
Quelles différences enfin a-t-il pu observer entre le jeu NBA et ses saisons en France ?
« Le terrain est plus ouvert et ça va plus vite. Mais c’est moins physique », estime Victor Wembanyama. « J’ai eu des fautes, mais pas tant que ça. Ici, les joueurs volent alors qu’en France, c’est plus au sol, avec des gros contacts. Là, il y a des énormes athlètes, les meilleurs du monde, et plus de talents. »
Il faudra tout de même attendre un peu pour pouvoir réellement comparer car le jeu de la Summer League est différent de celui de la saison régulière, lui-même différent de celui des playoffs…
Rendez-vous en tout cas fin septembre pour le début du « training camp », et « Wemby » répète que c’est « une chance » de pouvoir être coaché et formé par Gregg Popovich. « Il fait très attention à moi, il me parle beaucoup, il m’appelle tous les jours » conclut Victor Wembanyama. « J’ai tellement de chance d’avoir quelqu’un comme lui, avec une telle expérience et tant de succès. Il sait comment faire, et je peux le suivre les yeux fermés. »
Victor Wembanyama : « Ici, les joueurs volent alors qu'en France, c'est plus au sol » - BasketUSA
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