Une semaine après un premier épisode avec Arié Elmaleh, qui marquait le début de la quatrième saison, OPJ a de nouveau les honneurs du prime de France 3 ce jeudi 13 juillet avec une nouvelle longue enquête, avec en guest Barbara Cabrita, qui sera par ailleurs de retour sur cette même chaîne prochainement avec un nouvel épisode de Poulets grillés. Dans ce double épisode, elle incarne la téméraire capitaine Bianca Loretti, dépêchée auprès de la brigade de Clarissa (la sereine Yaëlle Trulès) pour enquêter sur un meurtre. Cette affaire va vite se révéler bouleversante pour la fougueuse flic. Un personnage qui permet à l'actrice de développer une belle énergie et de dévoiler des facettes de son jeu peu exploitées jusque-là...
Télé-Loisirs : OPJ a l'habitude de lancer ses nouvelles saisons avec des primes remplis de guests. Comment êtes-vous arrivée dans cette série ?
Barbara Cabrita : J’ai fait mon premier tournage il y a 22 ans avec Bertrand Cohen, le producteur d’OPJ. À l’époque, il s’agissait de la sitcom Le groupe pour France 2. Il est devenu mon ami depuis. C'était vraiment très drôle de se retrouver avec lui sur un plateau, des années après. Ils ont appelé mon agent et ils lui ont proposé tout simplement. J'ai regardé ce qu'ils avaient fait avant, notamment avec les guests. J'ai vu qu'Olivier Marchal et Samir Boitard l’avaient fait. J'ai trouvé ça super donc je ne me suis pas trop posée de questions !
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Bianca, votre personnage dans ce prime d’OPJ, est une fonceuse, une tête brûlée, une femme qui ne s'arrête pas à un "non". Pouvez-vous compléter ce portrait ?
Elle est complètement en dehors des codes et elle l’assume parfaitement, dans sa vie comme dans son métier. Ce qui est intéressant, c'est qu'elle est la mère célibataire d’un adolescent et c'est avec lui qu'elle est finalement plus sérieuse, qu'elle maîtrise le moins les choses. Elle ne sait pas comment s’y prendre avec lui. Elle apprend. Elle fait ce qu'elle peut.
"Malgré son apparente petite folie, Bianca a énormément de profondeur" explique Barbara Cabrita sur son personnage d'OPJ
Cette fonceuse va se prendre un mur, d'une certaine manière. Est-ce une trajectoire dramatique intéressante à dessiner ?
Oui, d’autant plus qu'il y a beaucoup de nuances. C’est un chemin très intérieur. Malgré son côté un peu déluré et son apparente petite folie, Bianca a énormément de profondeur, de failles. Du point de vue d’un comédien, c’est hyper intéressant de savoir ce que l’on peut faire de ces interstices.
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Il y a aussi une dimension comédie dans cet épisode. C’était fun à jouer ?
Oui, ça fait du bien franchement ! J’aspire à jouer de plus en plus de personnages, je ne dirais pas plus "lumineux" mais plus "joueurs". Cela fait du bien et je pense aussi que le public en a envie. Le tournage d'OPJ était très intense mais il était aussi plein de solidarité, de légèreté, de positivité et cela aide beaucoup.
"Je suis très bien à la place où je suis !" : sa carrière, ses choix et OPJ, Barbara Cabrita se livre
Vous parlez de solidarité, de légèreté sur le tournage. Est-ce que ces éléments sont aussi liés au fait qu’OPJ est tourné loin de la métropole, à La Réunion ?
Oui, exactement. Je pense que ça fédère aussi des gens. Ce qui était très beau à vivre et qui m'a énormément ému, c'est de voir toute l'équipe très liée. C'est devenu vraiment une famille ! On se retrouvait tous ensemble le soir à la plage. Les enfants de tout le monde étaient là aussi. C'est génial à vivre. J'ai connu la vie insulaire quand j'habitais à Saint-Martin. Ce mode de vie peut rendre fou mais cela peut aussi avoir l’effet inverse. Cela dépend de là où on est et les Réunionnais sont super gentils. L'équipe technique était aussi géniale.
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La télévision fait très souvent appel à vous, le cinéma beaucoup moins. Comment l’expliquez-vous ?
Je suis très bien à la place où je suis ! Et c’est peut-être une info pour vous, mais j’ai refusé de nombreux projets. [Elle rit.] Je ne voulais pas faire du cinéma pour faire du cinéma. J’ai refusé des rôles alors que je n'avais rien par ailleurs. Pourquoi ? Pour me sentir plus intègre, humainement ou professionnellement. J’ai toujours écouté mon instinct. On m’a aussi souvent proposé des rôles plus intéressants à la télévision. Franchement, c'est une question de choix.
"J'ai refusé des rôles alors que je n'avais rien par ailleurs" : Barbara Cabrita évoque sa carrière jusqu'à OPJ - Télé-Loisirs
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