Le portrait
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Paris, Saint-Germain-des-Prés, un hôtel de luxe nommé l’Hôtel, chambre 14. Le bois y est parfaitement verni, les chaises plus moelleuses qu’une brioche sortie du four. Face à nous, l’élégante Philippine Leroy-Beaulieu sirote un thé en devisant sur Socrate et le bonheur. Soudain, au fond de notre sac, un objet vibrant retentit. La brosse à dents électrique veut se joindre à la conversation. «Heureusement que ce n’était pas autre chose», ose-t-on en l’éteignant. Deux secondes de silence. «Là, on aurait vraiment été dans Emily in Paris !» blague l’actrice, qui achève la promotion de la 3e saison de la série Netflix créée par Darren Star (Beverly Hills, Melrose Place, Sex and the City). Récit des amours et relatives emmerdes d’Emily Cooper, américaine trentenaire ingénue parachutée dans une capitale française sans métro ni mégots où tout le monde parle anglais, Emily in Paris donne envie d’écwire comme ça et de déguster un cwoissant à Saint-Gewmain-des-Pwés.
Affable et volubile, la comédienne de 59 ans est l’exact opposé de son personnage, la génialement snob et hautaine Sylvie Grateau, patronne d’Emily et directrice de l’agence de marketing Savoir, jamais sans sa clope, ni sans ses dix centimètres de talons. Le tournage, la semi-fumeuse l’a passé à avoir mal aux pieds. «Sylvie vient de la plage, pour s’élever à Paris
Philippine Leroy-Beaulieu, chic alors - Libération
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