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Friday, November 11, 2022

Kherson est « à nous », lance Zelensky, alors que Moscou revendique toujours la zone - Le HuffPost

KHERSON OBLAST, UKRAINE - NOVEMBER 10: A view of the Ukrainian flag in front of a damaged settlement in Potemkin village which is recently retaken from Russian Forces, Kherson Oblast, Kherson, Ukraine on November 10, 2022. (Photo by Metin Aktas/Anadolu Agency via Getty Images)
Anadolu Agency / Anadolu Agency via Getty Images KHERSON OBLAST, UKRAINE - NOVEMBER 10: A view of the Ukrainian flag in front of a damaged settlement in Potemkin village which is recently retaken from Russian Forces, Kherson Oblast, Kherson, Ukraine on November 10, 2022. (Photo by Metin Aktas/Anadolu Agency via Getty Images)

Anadolu Agency / Anadolu Agency via Getty Images

Les troupes russes se sont retirées de la ville de Kherson mercredi 9 novembre. Une grande victoire pour l’Ukraine, qui affirme sa capacité à reconquérir ses territoires perdus.

GUERRE EN UKRAINE - Le Kremlin considère toujours que la totalité de la région ukrainienne de Kherson et sa capitale éponyme appartiennent à la Russie en dépit du retrait de l’armée russe de cette zone dont Moscou a revendiqué l’annexion en septembre. « Kherson est à nous », a déclaré dans le même temps le président Volodymyr Zelensky, alors que l’Ukraine célèbre l’une de ses plus grandes victoires depuis le début de la guerre en février dernier.

Aucun compromis pour Moscou. La région de Kherson « est un sujet de la Fédération de Russie », a affirmé ce vendredi 11 novembre le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Il ne peut y avoir aucun changement », a-t-il encore assuré dans le premier commentaire de la présidence russe sur le retrait de ses forces de Kherson annoncé mercredi.

Il a ajouté que la présidence russe « ne regrette pas » la grande cérémonie d’annexion de Vladimir Poutine en septembre lorsqu’il avait proclamé que quatre régions d’Ukraine, dont Kherson, faisaient désormais partie de la Russie.

Défendre « par tous les moyens » les territoires que la Russie considère comme siens

Dmitri Peskov a en revanche refusé de commenter le retrait de Kherson, un revers cinglant, après neuf mois de campagne militaire en Ukraine et alors que cette ville était la seule capitale régionale ukrainienne qu’elle avait conquise. L’annonce du départ de cette ville s’ajoute au retrait en septembre de la région de Kharkiv (nord-est).

Cette décision est d’autant plus remarquable que Vladimir Poutine avait ordonné le 21 septembre la mobilisation de quelque 300 000 réservistes pour consolider justement les lignes russes en difficulté.

Le président russe avait aussi prévenu que la Russie défendrait « par tous les moyens » ce qu’elle considère désormais comme son territoire, brandissant la menace d’un recours à l’arme nucléaire.

Moscou dit abandonner la rive droite du Dniepr, où se trouve la ville de Kherson, pour consolider ses positions de l’autre côté du fleuve, une barrière naturelle. Au total, « plus de 30 000 militaires russes et près de 5 000 unités d’armements et de véhicules militaires ont été retirés », selon un communiqué du ministère russe de la Défense.

Forte d’approvisionnements militaires occidentaux, notamment le système lance-roquettes de haute précision Himars, l’Ukraine a détruit des lignes d’approvisionnements russes, si bien que l’armée russe a dû se résoudre à cet humiliant repli.

« L’Ukraine gagnera »

Côté ukrainien, le président Volodymyr Zelensky a salué dans son allocution quotidienne « un jour historique » pour l’Ukraine. « Notre peuple. À nous. Kherson », avait-il écrit sur Telegram quelques minutes plus tôt, accompagnant son court message du drapeau ukrainien bleu et jaune.

Alors que l’armée a annoncé que ses troupes étaient entrées dans la ville de Kherson, la diplomatie ukrainienne a salué quant à elle « une victoire importante ». Car ce repli est le troisième d’ampleur depuis le début de l’invasion le 24 février, la Russie ayant renoncé au printemps à prendre Kiev, avant d’être défaite dans le Nord-Est en septembre, abandonnant la quasi-totalité de la région de Kharkiv.

« L’Ukraine est en train de remporter une autre victoire importante en ce moment et prouve que quoi que dise ou fasse la Russie, l’Ukraine gagnera », a affirmé sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba. Le chef de la diplomatie a aussi diffusé une vidéo montrant, selon lui, des habitants de Bilozerka, à quelques kilomètres de la ville, en train d’arracher un gigantesque poster proclamant « la Russie est là pour toujours ».

Certains dignitaires ukrainiens se sont même permis un trait d’humour, à l’image du chef de cabinet de Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak, qui s’est moqué des troupes russes sur Twitter : « L’armée russe quitte le champ de bataille en mode triathlon : course d’obstacles, sauts en longueur, natation. Les jeux de la bonne volonté. »

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