Hôtellerie-restauration, postes en salle ou en cuisine, saisonniers… le secteur du tourisme fait toujours face à une pénurie de main-d’œuvre, précisent Les Echos. Et ce notamment en raison de la crise sanitaire. Alors que cette dernière s’estompe pourtant, les difficultés perdurent.
La faute à des rémunérations pas toujours à la hauteur, bien que les salaires aient été revalorisés, ainsi qu’aux difficultés de logement que rencontrent les employés. « Le problème, ce sont les conditions de travail, les astreintes », pointe quant à lui Didier Chenet, président du groupement patronal de l’hôtellerie-restauration GNI, auprès des Echos. Les CDI sont aussi concernés par ces difficultés.
Coupure. « Grosso modo, il y a environ 300.000 saisonniers dans notre secteur. Cette année, il va nous en manquer entre 50.000 et 60.000 », précise Didier Chenet. La pénurie est d’autant plus criante dans les Alpes et sur la Côte d’Azur, où le tourisme est fortement développé. Et ce alors que 2022 s’annonce comme une année record en France pour de nombreux opérateurs.
Pour faire face à la situation, une négociation de la branche HCR a été lancée en février. Les discussions patinent, selon le patronat du secteur et la CFDT, las, notamment concernant une indemnisation de la fameuse « coupure » dans la journée. La formalisation et la quantification du montant sont laborieuses.
Le poids lourd du secteur, AccorInvest, a tranché pour une prime de cinq euros brut par coupure supérieure à deux heures, signe des temps qui changent. De plus, l’accord social qui entérine cette avancée garantit désormais aux salariés dix week-ends par an hors congés payés. Le secteur suivra-t-il le mouvement pour satisfaire sa main-d’œuvre ?
Tourisme: la pénurie de main-d’œuvre perdure, alors que 2022 s’annonce en grand cru - L'Opinion
Read More
No comments:
Post a Comment