Ce mouvement de grève touche également l'autre site en France d'Eurenco-Giat Industries, celui de Bergerac en Dordogne La production en direction de l'armée est quasiment interrompue selon les deux syndicats CGT et FO sur les deux sites du leader européen en poudre et explosifs. La direction au contraire évoque des taux de gréviste représentant de 4% à 12% de l’effectif et souligne dans un communiqué mis à jour ce 16 mars que les sites ''continuent à produire comme à livrer les clients .''
Seul un accord a été signé pour la NAO, la négociation annuelle obligatoire, avec la CFDT portant sur 80 euros par mois. Trop peu pour les deux autres syndicats. La CGT réclame un pourcentage d’augmentation générale avec globalement une moyenne de 150 euros mensuels. CGT et FO évoquent 90 % de grévistes avec une production quasiment à l'arrêt depuis le 8 mars.
Dans son communiqué la direction écrit : "L’accord proposé par la direction d’Eurenco est basée sur une augmentation générale de 1.040 euros bruts annuel pour les ouvriers et agents de maitrise (soit entre 4,7% et 2,9% des salaires fixes). Un référendum devrait être organisé auprès du personnel pour valider l’accord d’ici le 15 avril.''
La grève se poursuit à Sorgues sur le site d'Eurenco, alors qu’un seul syndicat a signé un accord - France Bleu
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