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Monday, February 7, 2022

Cinéma : Michèle Laroque vient présenter « Alors, on danse » en avant-première à Bayonne - Sud Ouest

« Alors on danse » est inspiré d’un film anglais : comment vous êtes-vous intéressée à cette histoire ?

Ce sont Maxime Delauney et Romain Rousseau de Nolita, les producteurs de « Brillantissime » mon premier film en tant que réalisatrice, qui m’en ont parlé. Maxime était allé en vacances en Ecosse et avait vu « Finding Your Feet ». Il a ensuite acheté le DVD en pensant qu’il y avait là un sujet. Maxime m’a montré le film dont honnêtement je n’étais pas dingue, il y avait trop de drames et de clichés à mon goût, mais j’ai trouvé que Maxime avait raison et que l’idée de base était intéressante. J’ai décidé de me lancer dans une adaptation en compagnie de Stéphane Ben Lahcene avec qui je travaille sur tous les films que je réalise. Nous nous entendons à merveille et nous avons une méthode très au point : il fait une première version du scénario sur laquelle, ensuite, j’interviens. À ce stade, nous étions en plein premier confinement durant l’hiver 2020.

Une période difficile d’un point de vue sanitaire, mais qui a aussi facilité le travail, non ?

Absolument : nous avons fonctionné à distance, mais très efficacement. Et puis quand le script a été prêt, je l’ai envoyé aux acteurs auxquels je pensais et de leur côté, eux aussi avaient du temps pour lire ! Isabelle Nanty, Patrick Timsit, Thierry Lhermitte ou Jeanne Balibar m’ont dit oui très vite… Le seul souci, c’est qu’Isabelle s’était engagée avec Jean-Pierre Jeunet pour son projet Netflix et les dates prévues pour notre tournage ne correspondaient pas à son emploi du temps. Elle m’a donc dit que si je voulais travailler avec elle, il fallait avancer nos dates c’est-à-dire commencer pendant l’été 2020. Nous avons donc décidé de changer le planning et tout le monde a suivi de bon cœur. J’ai eu l’impression que l’équipe était en fait ravie de se retrouver aussi tôt sur les plateaux après des mois d’enfermement !

Cette idée de deuxième chance que va saisir Sandra votre personnage colle parfaitement avec l’époque que nous vivions alors.

J’adore cette idée : « On a tous droit à une seconde danse »… C’est vrai que ce film (de la préparation au tournage) s’est déroulé dans une sorte d’urgence et de joie. On était tout simplement heureux que tout se monte facilement. Chacun, à tous les niveaux, a fait des efforts pour que le projet aboutisse. Et vous avez raison : si je repense à Angela mon personnage dans « Brillantissime », c’est une femme qui pense qu’avoir une belle déco, des dizaines de paires de chaussures, un beau mari… cela suffit à réussir une vie alors qu’en fait il lui manque l’essentiel. Sandra est bâtie de manière similaire : elle aurait rêvé d’être danseuse étoile, mais elle n’y est pas parvenue et elle s’est transformée en une sorte de « Madame parfaite », aux côtés d’un époux qui est d’un milieu bien plus aisé que le sien. Or, quand elle se rend compte que ce mari la trompe, elle quitte tout du jour au lendemain et va faire alors des choix qui vont la rendre enfin vraiment heureuse ! Ce que j’aime dans ce film, c’est une idée peut-être naïve : la vie qui peut nous rendre heureux est simple. Il faut juste découvrir et accepter un chemin de liberté qui vous y mène.

Vous le disiez, Sandra plaque tout en un instant lorsqu’elle découvre l’adultère de son mari. Elle a un côté radical…

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