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Thursday, February 10, 2022

Alors qu'easyGym accélère son expansion, les salles de sport françaises peinent à se financer - Le Monde

L’une des succursales des salles de sport easyGym, dans le quartier de Fulham, à Londres, en avril 2015.

Un nouvel acteur bouscule le marché des salles de sport low cost : easyGym. L’enseigne a inauguré, début février, deux établissements à Paris, rue de Vaugirard et rue Saint-Honoré. La filiale du groupe easyJet se développe sous le mode de la franchise dans l’Hexagone depuis 2019. Elle exploite déjà dix-sept salles. Son ambition « est grande », assure Georges-Eric Armand, directeur associé d’easyGym France. A terme, elle vise l’exploitation de 100 clubs sur le territoire. Avec des tarifs de 24,90 euros par mois.

A Paris, son expansion est décuplée par la reprise d’anciens établissements CMG Sports, enseigne rachetée par Ken Groupe en mai 2019. Depuis, l’entreprise détenue par ses fondateurs, Arthur et Frank-Elie Benzaquen, et le groupe hôtelier Accor à hauteur de 30 %, a cédé près de la moitié de ses 21 établissements. D’autres vont suivre. L’opération doit lui financer le lancement d’un nouveau concept de salles de sport, explique Arthur Benzaquen.

Ken Groupe exploite trois salles à Paris, le Ken Club, le Klay et Blanche. Moyennant un droit d’entrée de 1 000 euros et un abonnement de 2 200 à 3 400 euros par an, sa clientèle accède à des machines de musculation, aux cours de pilates, de yoga ou de TRX, au sauna et à une piscine. S’y ajoute un restaurant, en général aux assiettes diététiques. C’est-à-dire grosso modo un hôtel de standing sans ses chambres.

Bonnes résolutions

M. Benzaquen rêve maintenant de décliner ce concept pour une enseigne moyen de gamme, à la place de certains anciens CMG Sport situés à Paris. La formule doit séduire ceux qui résilient leur abonnement à 89 euros par mois chez CMG Sports, faute d’y trouver des prestations de qualité, pour s’inscrire chez Neoness, l’enseigne low cost créée par Céline Wisselink et Marie-Anne Teissier en 2015 au tarif de 30 euros par mois. Mais le projet est à l’arrêt. Il ne se concrétisera pas en 2022. « Travaux, autorisations, etc. : il faut dix-huit mois pour sortir un nouveau concept », prévient Arthur Benzaquen.

Or, la pandémie a compliqué le financement du secteur. La fermeture des salles de sport imposée par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19 en France a réduit leur chiffre d’affaires quasiment à néant en 2020. Et en dépit d’une relance du nombre d’inscriptions en septembre 2021, elles n’ont pas fait le plein en janvier 2022 ; la période est habituellement celle du recrutement de nouveaux clients. Sportifs ou néophytes sont alors prêts à honorer leurs bonnes résolutions du 1er janvier et à pratiquer davantage une activité sportive. Or, début 2022, l’apparition du variant Omicron les a dissuadés de pousser les portes d’une salle de sport.

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