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Thursday, December 16, 2021

Revue de presse internationale - À la Une: sommet de crise à Bruxelles, alors que la vague Omicron déferle sur le monde - RFI

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« C'est une vague qu'on ne peut plus arrêter », titre le quotidien allemand Die Welt, qui souligne que « moins d'un mois après l'annonce des premiers cas en Afrique du Sud, le virus s'est déjà propagé dans le monde à une vitesse déconcertante ». « Tous les deux jours, le nombre de nouvelles infections double en Grande-Bretagne », s'alarme également le Guardian, qui rapporte les mises en garde de l'Agence européenne des maladies pour qui « les réunions de Noël vont devoir être réduites, alors qu'il est désormais très probable qu'Omicron augmente le nombre de décès en Europe ». Et « la vaccination seule ne suffira pas », « une action urgente est nécessaire pour mettre en œuvre plus de restrictions », plaide encore l'Agence européenne, note de son côté La Repubblica. Et voilà qui justifie, selon le quotidien italien, les mesures qui viennent d'être prises par Rome pour « restreindre les conditions d'entrée sur le sol italien ». Désormais, « même les voyageurs vaccinés de l'Union européenne devront présenter un test PCR négatif », précise Il Messaggero pour qui « l'Italie ferme ses portes aux anti-vax ».

La réunion du Conseil européen aujourd'hui à Bruxelles risque donc d'être agitée, « alors que se multiplient les mesures unilatérales », les 27 vont tenter de mieux se coordonner, explique Die Welt, qui souligne qu'il s'agira néanmoins au mieux que « de ralentir la vague d'infections ». « L'Italie, mais également le Portugal, la Grèce et l'Irlande », ont déjà fixé la règle du test PCR à leurs frontières, note encore La Repubblica, qui estime que la prochaine étape sera sans doute « la nécessité d'une vaccination obligatoire », comme le programment déjà l'Allemagne et l'Autriche.

La crise ukrainienne s’invite également au sommet des 27

Selon le Guardian, les dirigeants de l'UE vont aujourd'hui afficher « un front commun » pour avertir Moscou que l'invasion de l'Ukraine aurait « des conséquences massives et un coût élevé ». Un message de fermeté qui « fera l'objet d'un communiqué dès cet après-midi », précise le quotidien britannique, même si « les responsables européens refusent de préciser les mesures qui pourraient être prises ».

Les 27 veulent éviter de « donner un prétexte à Moscou pour passer à l'acte », analyse le Süddeutsche Zeitung, alors que Berliner Morgenpost estime que « le grand défi diplomatique est désormais de ne pas laisser le fil du dialogue se rompre tout en montrant une position claire », le quotidien qui met en avant la grave menace pour l'Allemagne « d'une guerre chaude en Europe, à moins de mille kilomètres de Berlin ». C'est dire toute l'inquiétude des Européens, alors que Vladimir Poutine a « massé 175 000 hommes à la frontière ukrainienne », souligne le Guardian.

Face au camp occidental, Poutine et Xi affichent « leur parfaite unité »

Un sommet vidéo d'une heure et demie hier entre les deux leaders, qui tombait à point nommé pour afficher « une amitié sans faille », tous deux unis dans leur dénonciation de « l'ingérence occidentale », rapporte le Süddeutsche Zeitung, qui note que Vladimir Poutine a donné « du cher ami » à Xi Jinping, qui l'a lui gratifié « de vieil ami ». « Alors que la pression monte sur Vladimir Poutine à propos de l'Ukraine, Xi Jinping promet le soutien de la Chine à la Russie », titre le South China Morning Post, le journal de Hong Kong, qui souligne qu'en retour « Poutine a exprimé son soutien à la position de la Chine sur Taïwan ».

Message de fermeté envoyé aux Occidentaux et notamment à Washington, avec qui les relations ne cessent de se tendre. Le quotidien nationaliste chinois Global Times est encore plus clair et fustige « l'erreur historique de Washington, (qui est) de menacer et de contraindre en même temps les deux grandes puissances que sont la Russie et la Chine » . « C'est un cauchemar pour Washington lorsque la Chine et la Russie se donnent la main », prévient encore l'éditorialiste du Global Times.

Le Danemark exporte ses prisonniers... au Kosovo

Plus de place dans les prisons danoises, qu'à cela ne tienne ! Le Danemark a tout simplement décidé « de louer des cellules à l’étranger ». En l'occurrence au Kosovo, rapporte le Guardian, où Copenhague entend envoyer quelque 300 détenus, « des étrangers condamnés à l'expulsion à la fin de leur peine », précise le quotidien britannique, qui souligne que « la Norvège et la Belgique ont déjà eu recours à cette solution en louant des cellules de prison aux Pays-Bas ».

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