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Friday, October 8, 2021

Interpellé par la police alors qu'il vendait de la drogue au Palais-sur-Vienne - lepopulaire.fr

« Voilà l’illustration d’une situation bien connue : un homme en situation irrégulière qui se fait prendre en train de revendre des stupéfiants. On sait qu’il y a des gens derrière qui se servent de personnes comme lui pour leur trafic. »

C’est ainsi que le représentant du ministère public a résumé ce jeudi 7 octobre, la situation du jeune Algérien de 25 ans attrapé par les policiers de la BAC (brigade anticriminalité) de Limoges, au Palais-sur-Vienne lundi.

Ce jour-là, les policiers ont été avisés qu’un trafic de stupéfiants était en cours sur un parking de la commune, commis par « un homme de type nord-africain habillé tout en noir ».

Surveillance payante

Installant une surveillance discrète en fin d’après-midi, les policiers ont vite repéré l’homme en question. Une voiture est arrivée sur le parking. Le garçon s’est alors dirigé vers un arbre, a sorti un objet d’une sacoche dissimulée sous des feuilles. Il a pris soin de camoufler à nouveau la sacoche avant de se diriger vers le conducteur. Les policiers ont assisté à la transaction et ont interpellé le client un peu plus loin.

Celui-ci, Limougeaud de 24 ans, a reconnu avoir pris un rendez-vous via l’application Snapchat pour acheter 20 € de stupéfiants. Il fera l’objet d’une amende forfaitaire.

Allongé en train de fumer un joint

Les policiers ont ensuite arrêté le trafiquant présumé, qu’ils ont retrouvé allongé sur un talus, en train de fumer un joint. Celui-ci reconnaîtra ce qu’il ne pourra nier, c’est-à-dire la possession du sachet de stupéfiants trouvé sur lui.

Pour le reste, il niera tout. Il ne donnera pas son identité, mais ses empreintes parleront pour lui, il ne reconnaîtra pas la vente, ni la propriété des 82 grammes d’herbe et les 51 grammes de cannabis de la sacoche, il refusera de donner le mot de passe de son téléphone, ce qui constituera d’ailleurs une nouvelle infraction. Quelques grammes de poudre blanche ont également été retrouvés, mais d'après le rapport de la présidente d'audience, celle-ci n'a pas pu être identifiée formellement comme étant de la cocaïne, faute de tests.

À l’audience où il était jugé jeudi à Limoges en comparution immédiate, il renouvellera ses déclarations par le truchement de l’interprète, appuyé par son avocate Me Clémence Dumont. « Qui nous dit que c'est lui que les policiers ont vu vendre de la drogue ? Que s'est-il passé entre la transaction et l'interpellation ? Moi, je ne sais pas. Lui est trouvé en train de fumer un joint, mais rien dans les déclarations des policiers n'atteste que c'est lui qui a fait la transaction. Ils n'écrivent pas "voyons l'individu remonter la butte et s'allonger par terre !". Si cela se trouve, le dealer a vu la BAC et est parti ! Et celui-ci est arrivé. Les P.V. de constatations sont peu clairs. Et s'il n'a pas voulu donner le mot de passe de son téléphone, c'est parce qu'il y a dessus des photos de sa mère non voilée, et cela ne se fait pas de montrer ce genre de photos à des inconnus, rien à voir avec un éventuel trafic ! Et quand bien même ! Si, comme le dit le ministère public, mon client n'est qu'une petite main d'un plus vaste trafic avec de gros trafiquants, alors qu'on exploite le téléphone ! On a les moyens de le faire sans donner le code. »

Malgré la demande de relaxe concernant l'offre ou la cession, le tribunal a déclaré le prévenu coupable de tous les chefs d'inculpation et l'a condamné à huit mois de prison ferme avec un maintien en détention et à une interdiction du territoire national pendant cinq ans


C. Z.

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