Yann Vincent, directeur général d'Automotive Cells Company (ACC), était l'invité ce lundi matin de Good Morning Business sur BFM Business.
Renault ne rejoindra pas le projet "d'Airbus des batteries" porté par une co-entreprise de Stellantis et de Saft-Total, malgré les espoirs du gouvernement français. Le nouveau partenaire est finalement venu d'Allemagne: le constructeur de berline de luxe Mercedes-Benz, via sa maison-mère Daimler, a annoncé vendredi qu'il allait prendre 33% du capital d'Automotive Cells Company (ACC).
"On a eu beaucoup de discussions avec Renault et ces discussions se poursuivent. Renault a décidé de ne pas rejoindre ACC, alors même que les conditions qui lui étaient faites étaient de nature analogue à celles de Mercedes-Benz", a déclaré ce lundi matin Yann Vincent, directeur général d'ACC, sur BFM Business.
Par ailleurs, "je pense que le gouvernement français reconnaît que nous confortons ce projet de construction d'une entreprise européenne forte, donc je pense qu'il s'en réjouit", a-t-il poursuivi.
Renault préfère Envision
Renault avait donné des signes dès le début de l'été en nouant un partenariat avec AESC, filiale sino-japonaise du groupe chinois Envision et ex-filiale de son partenaire Nissan, pour la construction d'un giga-usine de batteries électriques à Douai, dans le Nord. L'usine d'Envision AESC doit devenir la pièce maîtresse du pôle "ElectriCity" que Renault va lancer dans la région en 2022. Pôle qui sera le coeur de fabrication de la nouvelle Mégane électrique, puis de la future R5.
"Renault, effectivement, a décidé d'y aller avec Envision" et deviendra ainsi "un concurrent" d'ACC, a souligné Yann Vincent.
Yann Vincent (ACC): "Renault a décidé de ne pas rejoindre ACC, alors que les conditions" étaient... - BFM Business
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