Rechercher dans ce blog

Wednesday, September 15, 2021

Patrick éliminé de "Koh-Lanta" : "Je suis parti à Tahiti alors que mon beau-père venait d’être admis aux urgences" - LCI

INTERVIEW - Vétéran de "Koh-Lanta la légende", Patrick a été éliminé ce mardi sur l’île des bannis, dernier de l’épreuve l’opposant à Ugo, Karima et Cindy. Une aventure qu’il n’a jamais pu vivre sereinement puisque quelques heures avant son départ, il apprenait l’hospitalisation de son beau-père, décédé depuis.

Il espérait enfin aller au bout de l’aventure. Mais le destin en a décidé autrement. Après avoir été éliminé lors du conseil de l’épisode 2 de "Koh-Lanta : la légende", Patrick, 51 ans, n’a pas su saisir sa seconde chance, éliminé sur l’île des bannis à l’issue d’une terrible épreuve d’équilibre. Pour LCI, il révèle le drame personnel qui l'a empêché de savourer pleinement son aventure.

C’est rageant de partir alors que vous venez à peine d’arriver sur l’île des bannis ? 

C’est un peu rageant, oui. Un vrai "Koh-Lanta", t’es à fond dedans. Sauf que là, je n’avais qu’une envie, c’était de rentrer. Et pour une bonne raison.

Laquelle ? 

Avant de partir à Tahiti, nous étions à l’isolement à Paris pendant quelques jours à cause du Covid. Deux ou trois heures avant le départ, on me propose d’appeler un proche et là j’appelle ma femme, parce que ça fait plus de 30 ans qu’on est mariés. Et là elle m’annonce que quelque chose de grave est arrivé : son papa vient d’être admis aux urgences, dans le coma, et il n’a plus que quelques jours à vivre. Ma femme avait perdu sa mère trois ans plus tôt, à la suite d'un arrêt cardiaque à 70 ans. Et mon beau-père n’a jamais digéré sa disparition. Ma femme a insisté pour que je continue l’aventure. Mais dans une situation pareille, on n’est jamais serein. Je n’avais pas la tête vide comme les deux fois précédentes. Mon beau-père, c’était quelqu’un que j’aimais beaucoup, on s’entendait bien. Je le savais affaibli depuis la mort de sa femme, mais j’étais persuadé qu’il allait se refaire une santé. Il est décédé quatre jours plus tard.

J'avais pris 3 ou 4 kilos pour tenir sur l’aventure, mais lorsque j’ai vu les gabarits de certains… Ils étaient affutés comme des lames et j’ai compris que ça allait être dur. - Patrick

Votre départ du jeu est donc presque anecdotique… 

Lors de l’épisode précédent, je n’ai pas cherché à faire de stratégie. Je me disais "ils me gardent, ils ne me gardent pas, je m’en moque". Je suis sorti serein, je n’ai pas fait de scandale. J’étais content que Claude, Teheiura et Laurent n’aient pas voté contre moi. Ça m’a touché. Aujourd’hui encore, trois ténors qui te soutiennent, qui connaissent ta personnalité, trois mecs emblématiques, c’est une fierté. Après, quand je me retrouve face aux deux panneaux, j’aurais pu partir. J’ai hésité. Mais t’as envie de voir ce qui va se passer si tu restes… Après j’ai perdu le jeu, l’équilibre ce n’était pas fait pour moi. Mais encore une fois, je suis sorti serein. Je savais que je serais mieux chez moi.

Physiquement, il y a du niveau sur cette saison. Étiez-vous aussi bien préparé que les autres ? 

C’est surtout quand Denis nous a annoncé que les garçons et les filles allaient être séparés en deux groupes que j’ai réalisé. Moi j’avais pris 3 ou 4 kilos pour tenir sur l’aventure, mais lorsque j’ai vu les gabarits de certains… Ils étaient affutés comme des lames et j’ai compris que ça allait être dur. Encore plus avec une épreuve XXL comme le parcours du combattant ! Si bien qu’être arrivé quatrième, c’était déjà une grande fierté. 

C’était donc votre troisième participation à "Koh-Lanta". Qu’est-ce que cette émission a changé dans votre vie ? Vous n’avez pas changé de boulot comme d’autres ?

C’est drôle que vous disiez ça parce que j’ai changé l’année dernière ! Ça faisait plus de 30 ans que j’étais dans le textile, et avec le Covid, ça a été un peu compliqué, j’ai eu une période de chômage. Si bien qu’en septembre, je suis allé voir mon patron et je lui ai dit : "J’arrête". Vous savez, comme dans la pub où le mec chante : "Au revoir, président !" (Rires). Il a voulu me retenir, mais j’ai quand même bouffé des produits chimiques pendant 30 ans pour 1600 balles par mois. Alors… On a fait une rupture conventionnelle et je suis passé à autre chose, je bosse en intérim dans les travaux publics.

Lire aussi

Si on vous propose un quatrième "Koh-Lanta", vous y retournez ? 

Je me suis posé la question plus d’une fois. Aujourd’hui je ne vais pas dire non, ni dire oui. Physiquement, je me connais je peux encore tenir 3 ou 4 ans. J’ai encore la forme donc si on me propose un truc… Je ne sais pas. C’est un gros point d’interrogation. Mais je suis fier parce que même si je ne suis pas parti comme j’aurais aimé, j’ai fait une belle aventure quand même. Je pense aussi que je laisse une belle image. Mes collègues me disent que je suis le même à l’écran que dans la vie de tous les jours. Et rien que pour ça, je suis content. 

Sur le même sujet

Les articles les plus lus

VIDÉO - Inondations dans le Gard : des automobilistes coincés sur l’A9 "avec de l'eau jusqu'aux épaules"

EN DIRECT - Intempéries : 5 départements en vigilance orange, des orages attendus sur les zones touchées

La statue en hommage à Johnny a été dévoilée par Laeticia Hallyday et Anne Hidalgo

EN DIRECT - 200 millions de doses supplémentaires de vaccins aux pays pauvres

VIDÉO TF1/LCI - Intempéries dans le Gard : les images impressionnantes des inondations vues du ciel

LE SAVIEZ-VOUS ?

Logo LCI défend l'ambition d'une information gratuite, vérifiée et accessible à tous grace aux revenus de la publicité .

Pour nous aider à maintenir ce service gratuit vous pouvez "modifier votre choix" et accepter tous les cookies.

Adblock test (Why?)


Patrick éliminé de "Koh-Lanta" : "Je suis parti à Tahiti alors que mon beau-père venait d’être admis aux urgences" - LCI
Read More

No comments:

Post a Comment

« La France saborde son industrie plastique, alors que l'Europe ne nous demande rien ! » - Le Journal du dimanche

Le JDD. Sommes-nous en train de détruire l’industrie française du plastique ? Joseph Tayefeh. Nous mettons en place des mesures qu’aucun ...