A la veille de l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale pour plusieurs professions, notamment les professionnels de santé, la secrétaire générale de la CGT Santé au CHU de Limoges, Florence Metge explique, sur France Bleu Limousin, les conséquences des sanctions applicables dès le 15 septembre.
La CGT-Santé appelle à une journée de mobilisation nationale ce mardi contre la vaccination obligatoire contre le Covid-19, pour les soignants. Cette obligation entre en vigueur ce mercredi 15 septembre. En Corrèze une manifestation est prévue à 11h devant l'hôpital d'Ussel et en Haute-Vienne, un rassemblement se tiendra entre 12h et 15h devant l'hôpital Esquirol.
Face à cette obligation vaccinale et malgré les sanctions qui en découlent, quelques professionnels de santé, peu nombreux, refusent toujours de se soumettre à cette obligation. "Quelques personnes nous ont contacté", explique Florence Metge.
La secrétaire générale de la CGT Santé au CHU de Limoges, invitée de France Bleu Limousin, regrette surtout la méthode et redoute déjà les conséquences, notamment pour l'organisation des services dans les hôpitaux : "C'est dommage, on se prive de personnels, alors qu'on en manque déjà. Comment on va faire demain ?" Plus de 300 lits sont fermés en Haute-Vienne faute de personnels, selon la représentante syndicale.
La CGT n'est pas contre la vaccination, rappelle Florence Metge qui parle "d'une vaccination libre et consentie et pas obligatoire". Elle reconnaît même "une nécessité de vaccination, mais pas tel qu'elle est menée à l'heure actuelle" et insiste sur le manque de confiance des soignants envers le gouvernement, "on a menti tout au long de la crise aux personnels soignants qui ont été en première ligne. Je crois que c'est ça aussi qui se traduit par cette crainte à la vaccination".
Obligation vaccinale des personnels de santé : "On se prive de personnels, alors qu'on en manque déjà" - France Bleu
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