Le collectif La Force invisible des aides à domicile interviendra ce lundi 20 au cinéma Utopia de Bordeaux pour faire entendre les difficultés de la profession.
Vous interviendrez lundi pour l’avant-première de « Debout les femmes », un documentaire de François Ruffin sur les auxiliaires de vie. Comment êtes-vous entrée en contact avec lui ?
Nous nous sommes rencontrés au printemps dernier alors que nous faisions un tour de France pour faire connaître notre collectif, La Force invisible des aides à domicile, créé un an plus tôt. Durant le confinement nous avons souvent été le seul lien qu’avaient les personnes dépendantes avec le monde extérieur. Plusieurs de nos adhérentes en témoignent dans le film.
Ce film, c’est l’occasion de faire entendre vos revendications ?
C’est l’occasion de montrer combien nous sommes nécessaires auprès des personnes en fin de vie, qui sont 85 % à vouloir rester chez elles, mais aussi auprès des adultes handicapés, dont on ferme les structures d’accueil, et auprès de tous ceux qui se retrouvent dépendants suite à un accident. Or notre salaire moyen est de 972 euros, pour des amplitudes horaires qui vont jusqu’à 13 heures.
Les deux séances programmées à l’Utopia affichent complet. D’autres rendez-vous sont prévus ?
Nous serons le 30 septembre au Jean-Eustache de Pessac pour une autre avant-première. Et nous réfléchissons à une journée nationale « 24 heures sans aide à domicile » pour le 23 septembre.
Bordeaux : « Les aides à domicile sont très mal payées alors qu’elles sont nécessaires » - Sud Ouest
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