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Monday, August 16, 2021

Afghanistan : scènes de panique à l'aéroport de Kaboul alors que la population tente de fuir les talibans - Le Figaro

En Allemagne, le chef du parti d'Angela Merkel a eu des mots très durs sur le retrait des troupes américaines.

Les talibans ont affirmé à plusieurs reprises qu'ils respecteraient les droits humains s'ils revenaient au pouvoir en Afghanistan, en particulier ceux des femmes, mais en accord avec les «valeurs islamiques».

Or les Afghanes ont le plus grand mal à croire à ces promesses, notamment celles qui, pendant deux décennies, sont allées à l'université, ont occupé des postes à responsabilité, en politique, dans le journalisme et même au sein de la magistrature et des forces de sécurité.

Au cours des dernières 24 heures, des femmes très connues à Kaboul se sont exprimées sur les réseaux sociaux pour témoigner de leur tristesse en voyant leur pays et toute leur vie tomber à nouveau aux mains des talibans.

«J'ai commencé ma journée en regardant les rues vides de Kaboul, horrifiée (pour) les habitants», écrit Fawzia Koofi, une militante des droits et ancienne vice-présidente du Parlement afghan. «L'histoire se répète si vite».

«La peur reste en vous comme un oiseau noir», ajoute Muska Dastageer, maître de conférences à l'Université américaine d'Afghanistan, inaugurée cinq ans après le départ des talibans. «Il ouvre ses ailes et vous ne pouvez plus respirer».

Joe Biden, qui se trouve à Camp David, lieu de villégiature des présidents américains, va s'exprimer «bientôt» sur l'Afghanistan, a déclaré lundi son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan.

Les Américains «peuvent s'attendre à avoir bientôt des nouvelles du président. Il est en ce moment même en contact actif avec son équipe de sécurité nationale. Il travaille dur pour gérer cette situation», a dit Jake Sullivan, interrogé sur la chaîne de télévision ABC.

Ils ont été plusieurs milliers à s'être battus en Afghanistan au côté de la coalition internationale jusqu'en 2014. Un de ces soldats français qui ont connu ces OPEX témoigne de sa sidération. «Ca m'a glacé le sang. Voir les talibans dans Kaboul, pour les copains qui sont tombés, ça fait mal», a-t-il confié à l'AFP.

Antoine Daoust a servi 15 ans dans l'armée française, notamment au sein du 8e RPIMa de Castres. Il était basé dans la vallée de la Kapisa toute proche, quand ses frères d'armes et de régiment sont morts dans une embuscade à Uzbeen en 2008. Sur les 10 soldats français tués, huit faisaient partie du 8eRPIMa. «Le fait de voir les talibans reprendre le terrain, j'en avais les larmes aux yeux», dit-il avant de marquer une pause, la voix étranglée par l'émotion.

«Toutes ces images remontent, ces moments tragiques, on était dévastés, assommés, frustrés de n'avoir rien pu faire», se souvient Antoine Daoust. Désormais, poursuit-il, «je suis inquiet pour les Afghans qui ont travaillé avec nous, on peut redouter une chasse à l'homme dans les jours qui viennent, ils œuvraient pour nous aider à mettre fin au règne taliban. Les talibans savent qui a collaboré avec les armées étrangères».

L'ancien militaire ne remet pas pour autant en cause la participation de la France à la coalition internationale menée par les Etats-Unis, qui a pris le contrôle de l'Afghanistan en novembre 2001, deux mois après les attentats du 11-Septembre. «Je refuse de dire que ces (militaires) sont morts pour rien. L'échec aurait été ne pas essayer. L'intervention et la sécurisation ont réussi, mais la troisième phase, celle de la normalisation, a clairement échoué», estime-t-il. Malgré les drames vécus, Antoine Daoust se remémore «des bons souvenirs de camaraderie, de rencontres avec des Afghans, des gens d'une générosité incroyable».

Le fondateur de l'association BarakaCity, Idriss Sihamedi, s'est réjoui de la chute du gouvernement afghan et la prise de Kaboul par les talibans en souhaitant au pays «le plus bel avenir que le pays n'a jamais pu rêver».

Controversée pour sa proximité avec l'islamisme radical et le terrorisme des milieux salafistes, l'association BarakaCity a été dissoute en 2020 par décret du président de la République.

La Russie et la Chine ont été les premiers pays à envisager des relations avec les talibans. Prêt à reconnaître le futur gouvernement des insurgés en fonction «de leurs agissements» pour le premier, disposé à nouer des «relations amicales» pour le second, un nouveau jeu d'alliance s'installe.

Retrouvez le décryptage de notre journaliste Adiren Jaulmes: Afghanistan: le jour d'après

À VOIR AUSSI - Afghanistan: la Chine souhaite des «relations amicales» avec les talibans

Les arcanes du mouvement taliban, qui s'est emparé dimanche du palais présidentiel à Kaboul, sont entourées de mystère. Voici une brève présentation des principaux dirigeants de ce groupe islamiste radical.
La situation est toujours confuse à l'aéroport de Kaboul où de nombreux Afghans affluent toujours dans l'espoir de pouvoir quitter le pays. Les militaires américains contiennent la foule pour pouvoir évacuer leurs ressortissants tandis que des Afghans envahissent les tarmacs, comme le rapporte le média afghan TOLOnews.

Les Américains ont envoyé 6000 militaires pour évacuer quelque 30.000 diplomates américains et civils afghans ayant coopéré avec les États-Unis qui craignent les représailles des talibans. L'ambassade américaine à Kaboul a demandé sur Twitter aux citoyens américains qui pourraient encore se trouver en Afghanistan et aux Afghans de «ne pas se déplacer à l'aéroport». 

Mais des milliers d'Afghans, même n'ayant jamais travaillé pour les Américains et n'ayant aucune chance d'obtenir un visa à ce titre, se sont rués vers l'aéroport.

Angela Merkel a qualifié lundi d'«amère» la situation en Afghanistan et jugé que la décision du retrait des troupes occidentales avait été prise par les Etats-Unis entre autres «pour des raisons de politique intérieure».

«Il y a eu un effet domino après le retrait des troupes», a déclaré la chancelière allemande devant les cadres de son parti, selon des propos rapportés à l'AFP par des participants à cette réunion de l'Union démocrate-chrétienne allemande (CDU).

La chancelière allemande a aussi déclaré que l'Allemagne pourrait évacuer jusqu'à 10.000 personnes. Entre autres, du personnel ayant soutenu la coalition internationale, des militants des droits humains, des avocats et d'autres personnes que le gouvernement allemand considère en danger s'ils restent dans le pays après la prise de Kaboul par les talibans.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a estimé lundi que «la défaite» des Etats-Unis en Afghanistan, où les talibans ont repris le pouvoir, devait se transformer en une «opportunité de paix» dans ce pays voisin de la République islamique d'Iran.

«La défaite militaire et le départ des Etats-Unis d'Afghanistan doit se transformer en opportunité pour établir la sécurité et une paix durable dans ce pays», a déclaré le président Raïssi, affirmant que Téhéran «tenait aux relations de bon voisinage avec l'Afghanistan», selon un communiqué officiel publié sur le site de la présidence.
Des personnes désespérées se sont accrochées à l'extérieur du fuselage d'un avion militaire américain qui quittait le pays. Certaines seraient tombées au décollage, selon plusieurs médias et journalistes sur place.

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Ahmad Massoud, fils du commandant Ahmed Shah Massoud assassiné en 2001 par Al-Qaïda, a appelé lundi ses compatriotes à le rejoindre pour résister aux talibans qui sont en train de prendre le pouvoir en Afghanistan, tout en pressant les «amis de la liberté» étrangers d'aider son pays.

Lire notre article : Afghanistan : «Ne nous abandonnez pas», supplie le fils du commandant Massoud à l'adresse de la France

Dans une tribune publiée par la revue française La Règle du jeu, le fils du héros de la résistance antisoviétique qui lutta ensuite contre les talibans, affirme vouloir faire «sien» le combat de son père pour la liberté, alors que «la tyrannie triomphe en Afghanistan».

«Mes compagnons d'armes et moi allons donner notre sang, avec tous les Afghans libres qui refusent la servitude et que j'appelle à me rejoindre dans notre bastion du Panjshir, qui est la dernière région libre de notre pays à l'agonie», lance-t-il à l'adresse des Afghans «de toutes régions et de toutes tribus».

«Nous sommes, Afghans, dans la situation de l'Europe en 1940», écrit-il, dans ce texte citant Winston Churchill et le général Charles de Gaulle, pour plaider la cause de la résistance auprès des occidentaux notamment : «Je m'adresse à vous tous, en France, en Europe, en Amérique, dans le monde arabe, ailleurs, qui nous avez tant aidés dans notre combat pour la liberté, contre les Soviétiques jadis, contre les Talibans il y a vingt ans : allez-vous, chers amis de la liberté, nous aider une nouvelle fois comme par le passé ? Notre confiance en vous, malgré la trahison de certains, est grande».

Selon BFM Business, Air France a décidé de modifier les parcours de ses avions vers l'Asie en contournant l’espace aérien afghan. 

«Air France évite jusqu’à nouvel ordre le survol de l’Afghanistan», a indiqué le porte-parole de la compagnie aérienne à la chaîne de télévision.

Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne tiendront mardi une réunion par visioconférence pour discuter de la situation en Afghanistan, où les Etats occidentaux accélèrent leurs opérations d'évacuation, ont indiqué à l'AFP plusieurs diplomates.

Le secrétaire national du parti écologiste demande «l'accueil des femmes, des filles, et défenseurs des droits humains qui risquent leur vie sous le joug islamique taliban».
L'ambassade française, avec une partie de son personnel diplomatique, s'est installée hier dans l'aéroport de Kaboul, sécurisé par les militaires américains.

EN VIDÉO - Afghanistan: la Chine souhaite des «relations amicales» avec les talibans
La présidente du Rassemblement National s'est exprimée dans un communiqué publié sur le site de son parti. «Nul doute que cette situation entrainera, pour nos pays, un risque accru d’attentats et la perspective de nouvelles vagues d’immigration», prévient la femme politique. 

Rappelant tout d'abord que «la première victime de la talibanisation de l’Afghanistan sera le peuple afghan et notamment les femmes afghanes, à nouveau condamnées à vivre dans une ère de terreur obscurantiste», Marine Le Pen fait également un lien entre la prise de Kaboul, et celle de Saïgon en 1975 à la fin la guerre du Viêt Nam qui avait vu les américains se retirer sans victoire militaire.

Le retour des talibans réveille douloureusement les souvenirs du régime renversé par les américains en 2001, et qui appliquait strictement la loi islamique.

Des Afghans témoignent au Figaro de la crainte des nouvelles mesures que risquent de mettre rapidement en place les insurgés, désormais maîtres du pays.

Les combattants talibans ont commencé à confisquer les armes des civils, parce que les gens n'en ont plus besoin pour leur protection, selon un responsable taliban interrogé par Reuters. 

«Nous comprenons que les gens gardaient des armes pour leur protection, mais ils peuvent désormais se sentir en sécurité. Nous ne sommes pas ici pour nuire à des civils innocents», a déclaré le responsable auprès de l'agence de presse.

Un habitant de la ville, Salad Moleskin, directeur d'une société de média, a confirmé que des soldats talibans étaient venus pour récupérer les armes de son équipe de sécurité.

À VOIR AUSSI - Pékin assure que son ambassade en Afghanistan fonctionne normalement

La Russie a indiqué dimanche ne pas envisager d'évacuation de son ambassade à Kaboul, en assurant avoir reçu des «garanties» de la part des talibans quant à la sécurité de sa mission diplomatique.

«Aussi étonnant que ce soit, la situation est calme actuellement» à Kaboul, a assuré M. Kaboulov. La vitesse à laquelle les talibans ont pris le pouvoir a été «une surprise» pour la Russie, a reconnu M. Kaboulov. «Nous avons sur-estimé les forces armées de l'Afghanistan», a-t-il ajouté. «Et ils ont tout lâché dès le premier tir».

Comme précisé précédemment, l'ambassadeur russe doit rencontrer les talibans ce mardi.

La Chine, qui partage 76 km de frontière avec l'Afghanistan, a indiqué lundi qu'elle souhaitait des «relations amicales» avec les talibans, au lendemain de la prise de Kaboul par les insurgés.

Pékin «respecte le droit du peuple afghan à décider de son propre destin et de son avenir», a affirmé devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying.

À VOIR AUSSI – Après la prise de Kaboul, les talibans deviendront-ils une menace pour l'Occident?

La compagnie aérienne allemande a indiqué suspendre ses vols «jusqu'à nouvel ordre», rapporte l'AFP.
Les talibans ont investi la ville, 20 ans après leur expulsion du pouvoir. Voilà quelques images du photographe de l'AFP Wakil Kohsar.
Il y a à peine plus d'un mois, le 8 juillet, le président démocrate américain répondait aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse. Il affirmait être confiant sur la situation en Afghanistan. Les internautes n'ont pas manqué de relever cette prise de parole qui montre l'ampleur et la vitesse de la victoire des talibans.
Si les Etats-Unis avait sans doute prévu la chute du gouvernement afghan, Washington a été totalement surprise par la vitesse avec laquelle le gouvernement mis en place suite à l'intervention américaine de 2001 est tombé. Un échec retentissant dont les services de renseignement américains ont une part de responsabilité.

Lisez le décryptage de notre journaliste Adrien Jaulmes.

L'Allemagne veut déployer des soldats en Afghanistan pour évacuer les derniers Allemands ainsi que des Afghans menacés dans le pays reconquis par les talibans après le départ des troupes de l'Otan, a appris l'AFP lundi de sources parlementaires.

Angela Merkel va demander un mandat aux députés pour déployer jusqu'à «plusieurs centaines de soldats» de la Bundeswehr pour cette évacuation, selon un briefing de la chancelière devant les responsables de son groupe parlementaire dimanche soir.

Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a qualifié lundi le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan comme un «échec de la communauté internationale» et averti que ce n'était «pas le moment» de reconnaître les talibans comme gouvernement officiel du pays.

«C'est un échec de la communauté internationale, qui n'a pas compris qu'on ne règle pas les choses du jour au lendemain», a déclaré sur la BBC le ministre, qui avait déjà critiqué ouvertement la semaine dernière la décision américaine de se retirer.

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L'ambassadeur de Russie va rencontrer les talibans mardi à Kaboul, selon une déclaration de l'émissaire du Kremlin pour l'Afghanistan, Zamir Kaboulov. 

«La reconnaissance ou non va dépendre des agissements du nouveau régime», a-t-il précisé. «Nous allons regarder attentivement à quel point leur approche de la gouvernance du pays sera responsable (...). Et les autorités russes vont en tirer les conclusions nécessaires», a poursuivi le diplomate russe.

À VOIR AUSSI - «Il y aura un transfert pacifique du pouvoir vers un gouvernement de transition», promet le ministre afghan de l'Intérieur


Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence ce lundi à 16h. Son secrétaire général, Antonio Guterres, a appelé les talibans et toutes les parties afghanes "à la plus grande retenue", en plaidant pour que "les travailleurs humanitaires aient un accès sans entrave pour fournir dans les temps une assistance qui est cruciale pour sauver des vies".
"Une fois qu’on a investi un pays, qu’on a créé un nouvel écosystème, il est très dangereux de partir dans la précipitation", commente Renaud Girard. Joe Biden a mené à terme la politique de retrait des troupes afghanes entamé par Trump, pour des raisons différentes. 

Lisez la chronique de notre journaliste.

EN VIDÉO - Après la prise de Kaboul, les talibans deviendront-ils une menace pour l'Occident?

"Il est temps que Joe Biden, discrédité, démissionne pour avoir permis ce qui s'est produit en Afghanistan, mais aussi en raison de la hausse vertigineuse du Covid, du désastre à la frontière, de la suppression de notre indépendance énergétique et de la paralysie de notre économie", a déclaré l'ancien président américain. 

«Ce que Joe Biden a fait avec l'Afghanistan est mythique. Cela restera comme l'une des plus grandes défaites dans l'histoire américaine», avait raillé l'ancien président dans un précédent communiqué dimanche.

«Nous avons peur de vivre dans cette ville et nous tentons de fuir Kaboul», a raconté à l'AFP depuis l'aéroport Ahmad Sekib, 25 ans, un autre témoin utilisant un faux nom.

«J'ai lu sur Facebook que le Canada accepte des demandeurs d'asile d'Afghanistan. J'espère que je serai l'un d'eux. Comme j'ai servi dans l'armée, j'ai perdu mon boulot, et c'est dangereux pour moi de vivre ici car les les talibans me cibleront, c'est sûr», a-t-il expliqué.

En raison de la situation à l'aéroport, l'autorité aéroportuaire de la capitale a annoncé que les vols commerciaux en partance étaient annulés.

EN VIDÉO - Des embouteillages monstres paralysent les rues de Kaboul après l’arrivée des talibans

Les forces américaines ont tiré en l'air à l'aéroport de Kaboul ce lundi pour empêcher des centaines de civils de courir sur le tarmac.

«La foule était hors de contrôle», a déclaré un responsable de l'armée américaine à Reuters au téléphone. «Le tir avait pour objectif d'arrêter le mouvement de panique».

Des centaines d'Afghans ont bloqué l'aéroport en essayant de quitter le pays après l'entrée des talibans dans la capitale dimanche. Les troupes américaines protègent l'aéroport, pour permettre l'évacuation du personnel de l'ambassade et d'autres civils.

EN VIDÉO - Scène de panique à l'aéroport de Kaboul alors que la population tente de fuir les talibans

La ministre des armées Florence Parly a confirmé ce matin sur France Info l'organisation de rotation d'avions depuis la base aérienne des Emirats arabes unis vers Kaboul pour évacuer les derniers ressortissants. «Il reste encore plusieurs dizaines de ressortissants français et notamment le personnel diplomatique qui assuraient la délivrance des visas, mais aussi des salariés d'ONG et d'associations».

La première rotation est prévue dès aujourd'hui. Les ressortissants seront ensuite «transportés vers la métropole par d'autres avions de l'armée», ont précisé les autorités militaires.

Après plusieurs jours d'avancée foudroyante avec les prises de plusieurs capitales régionales dont Kandahar il y a trois jours, les insurgés talibans, aux portes de Kaboul au début du weekend, sont entrés dans la capitale hier.

Le président afghan Ashraf Ghani, en fuite à l'étranger a reconnu la victoire des talibans. "Les talibans ont gagné", a-t-il déclaré.

Surpris par cette chute prématurée, les occidentaux organisent l'évacuation de leurs derniers ressortissants. L'armée américaine encadre et sécurise l'aéroport de Kaboul, où de nombreux afghans se sont précipités pour fuir les insurgés.

Bienvenue dans ce live consacré à la chute du gouvernement afghan et la prise de contrôle de la capitale afghane Kaboul par les insurgés talibans. 

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