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La Hongrie est au cœur des discussions du sommet européen en raison d’une récente loi sur l’homosexualité. Concernant la Russie, les Européens ont refusé la demande de Paris et Berlin de renouer le dialogue avec Moscou.
L’ambiance était électrique, jeudi 25 juin au soir, autour de la table. Les dirigeants européens ont pris la parole pour interpeller directement le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, et condamner sa loi qui vise à interdire la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs. Ce n’était pas une discussion mais une confrontation, a résumé le Premier ministre belge. La France et l’Allemagne ont pris la parole pour dénoncer un amalgame entre homosexualité et pédophilie.
Le Premier ministre néerlandais a redit directement à Viktor Orbán qu’il n’avait qu’à quitter l’Union européenne. Le Premier ministre hongrois est resté droit dans ses bottes, aux dires d’un diplomate. Il a continué à défendre sa loi et il s’expose désormais à des questions. Dans la nuit les discussions ont porté sur la Russie, la France et l’Allemagne plaidaient pour renouer un dialogue direct. Mais ils se sont heurtés au refus d’autres chefs de gouvernement, qui estiment qu’un sommet enverrait un mauvais signal, explique le journaliste de France Télévisions en direct de Bruxelles, Julien Gasparutto.
Union européenne : ambiance tendue à Bruxelles alors que la Hongrie est critiquée pour une loi sur l’homosexua - Franceinfo
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